Rumeurs de la ville et ses alentours.

Le calme habituel régnant en paix avec les délits qui n'en prêtaient pour leur humble part pas le moindre air, les ruelles de la majestueuse et pourtant si grouillante cité d'Hurlevent ne différaient guère tant de jour que de nuit qu'elles eurent été depuis bien longtemps ainsi. Et, comme dans chaque grande ville de ce nom, c'est un beau matin que d'étranges senteurs nauséabondes se seront immiscées au nez des débardeurs et autres habitués du grand port. Curieux, et surtout avide d'échapper à sa dure labeur en se raccrochant au prétexte le plus désinvolte qui passerait, un jeune marin aura bravé les railleries de quelques camarades moqueurs assurés qu'il ne s'agissait que des relents d'un tonneau de poisson oublié. Faisant fi de cela, le fouinard remonta les invisibles volutes de cette infâme puanteur, éperdu entre les entrepôts réputés comme douteux par les gens de la ville. C'est après cette quête labyrinthique parsemée de caisses hautes comme des elekks, d'insurmontables amas de planches de bois que se dévoila enfin le trésor, enfoui profondément sous une caisse striée par l'usure qui finit rapidement sur le dos pour en dévoiler son abject contenu. Repas de vers, la vilaine charogne qui ainsi gisait n'avait d'humain que la silhouette, tant elle était grignotée par cette pourriture malicieuse ayant trouvé son dû sur les restes de ce pauvre hère. Hébété, désorienté et ne s'attendant pas réellement à tomber sur pareille scène d'horreur, le jeune marin pris un temps certain à ressortir pâle et gesticulant du débarcadère sous le regard de ses compères dont la gouaillerie fit doucement place à un agacement mêlé d'un soupçon d'inquiétude certaine. Et, en l'espace d'une morne journée, les chuchotis désabusés ou effrayés eurent tôt fait de remonter le port puant pour se répandre sinueusement entre les boyaux pavés de la splendide cité aux mille atrocités.

La garde aérienne de Hurlevent a rencontré une menace bien insolite aujourd'hui : Des centaines d'affiches enchantées sont arrivées par le sud comme une grande nuée d'oiseaux. En assez peu de temps celles-ci sont retombées sur la ville pour s'attacher aux murs de façon chaotique, parfois en des points aussi difficiles à atteindre qu'à lire.



Ces affiches semblent arborer un inattendu style pandaren, bien loin de ce qu'on s'imaginerait en voyant une méthode de distribution si invasive.

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HRP

Il s'agit d'un évènement inter-faction pour permettre de rencontrer des personnages de l'autre bord sans pour autant renier la fierté raciale de votre personnage.
L'évènement contiendra divers animations ainsi qu'une taverne gérée par la Dahui; n'hésitez à me contacter si vous souhaitez vous-même organiser quelque chose en lien à votre race ou juste y être comme exposant.
Tout ça se déroulera au nord-est de la Forêt de Jade à Sri-la le 29/08 à 21h00. Surtout n'oubliez pas de vous munir d'élixir des langages !

Vers la dix-septième heure, il aura été possible de voir la mercenaire et musicienne se rendant vers le Guet Urbain. Son éternel étui de violon à l'épaule, celle-ci transporte une gerbe de fleurs dans les bras. Composée de roses blanches, de feuillages, de lierre et de quelques feuilles, un ruban de soie vert entoure celle-ci, une petite clef de passée dans le ruban. Elle aura alors déposé la gerbe sous la stèle portant honneur aux morts de la Garde. Le ruban entourant les fleurs ne porte pas de nom, dédié à tous les noms sur cette stèle, même ceux qu'elle n'a jamais connu.

Elle aura adressé quelques mots au défunt Méléhant Gyfford, lui assurant qu'il ne sera jamais oublié et sera partie, le chagrin digne.

Gerbe de fleurs:

Alors que le Garde William Arthley finissait dans sa misère la plus totale, à l'article de la mort, vivant sans nul doute ces derniers jours. La folie l'avait déjà profondément atteint et il n'était plus qu'une coquille vide, rien n'y personne ne pouvait plus sauver, le Comte de la Basse-Forge.

Quant au Soldat Elie Helton, elle passa les dernières heures de la journée à réfléchir, longuement... Sa récente affectation lui déplaisait et elle se rendait effectivement compte que ce travail n'était pas fait pour elle. Alors, elle décida d'écrire une lettre de démission avant de déposer son armure, insigne et armes. Elle ira porter sa plus belle robe et regagnera la ville, soulagée d'en finir et bien heureuse de ne plus porter l'uniforme bleu.

- Après le salon de tatouage, la galerie d'art. Même Hurlevent se gentrifie !
Marmonna une fière gabière de la Flotte Hurlante en passant dans les rues.