La 14ème Brigade de réserve au combat
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La 14ème Brigade de réserve au combat
Récits, épiques ou plus terre à terre, rumeurs des uns et des autres pendant les combats, ou bien entre ces derniers. En somme, tout ce qui concerne la fameuse 14ème Brigade de réserve et ses différentes compagnies, partie en mer voilà plusieurs jours afin de porter secours aux kaldorei, pris d'assaut par la Horde.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Nom de famille: Stolen
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Reed était appuyé contre le Sergent-chef Finegann. Il ne supportait pas le ballotement des vagues et les secousses du navire. Son regard partait dans le vague à chaque remous, une bassine entre les cuisses au cas ou il devait à nouveau se vider l’estomac. Ils étaient donc partis en guerre, cela faisait quelques heures seulement que le bateau avait quitté Hurlevent, le garde partait avec le cœur lourd, allait-t-il revenir ? Il était resté dans de le fond de la calle pendant presque toute la soirée avant de se décider à sortir pour aller voir plus haut si tout le monde allait bien. Le Capitaine lui avait gentiment proposé sur saucisson qu’il avait bien évidemment refusé, bien trop nauséeux pour tenter une telle horreur. Il avait osé regarder une seule fois l’océan et avait aperçu une créature énorme sous l’eau, ça plus le fait qu’il ne savait pas nager, il était tétanisé. La fierté de l’Elwynnien était mise à rude épreuve.
« Je… Je vais me coucher. » Dit-il en se levant, manquant de vomir une nouvelle fois, le Chef le gratifia d’un hochement de tête. Il avait entendu dire qu’elle aussi avait de la peine pendant les voyages en mer, un traumatisme ? Alors qu’il allait se diriger vers sa couche, il croisa le Major. Ce borgne aux cheveux de jais lui barrait la route, tout sourire, comme un poisson dans l’eau. Il le toisait de son unique œil bleu, le regard un poil moqueur.
« Fabre ! » Dit-il d’un ton enjoué tout en posant ses poings à ses hanches comme un fermier guettant son troupeau. Il le regarda de haut en bas alors que le pauvre garde tentait de faire un salut militaire avant de directement se tenir le ventre, le bateau prenant probablement une vague de face. « Comment allez-vous ? » Il recula d’un pas, question de sécurité. « Pas mieux visiblement. »
« Non Major… Je… J’allais me coucher. » Le Caporal n’en pouvait plus, il se disait que dans son hamac, il serait probablement mieux, la mer ce n’était vraiment pas son truc. Alors qu’il se dirigeait vers sa couche, le Major le retînt par le bras, une poigne ferme, lui offrant un formidable sourire.
« Ça n’ira pas mieux comme ça, vous devriez prendre l’air ! Venez avec moi mon bon Fabre ! » Il le tira sans vraiment lui laisser le choix, sortant des cabines pour rapidement arriver sur le pont où la mer houleuse offrait un spectacle plus que superbe pour un homme n’ayant pas le mal des navires. Fabre se tenait aux escaliers en devenant encore plus pâle qu’un linge blanc.
« Major je… J’suis pas sûr que ce soit une bonne idée… » Il soufflait fortement, la sueur lui coulant dans le dos alors qu’il inspirait et expirait lourdement. Cela montait il le sentait, mais il ne pouvait se permettre se faire cela ici, surtout pas devant un de ses officiers et encore plus devant le second du Commandant, quelle belle image il donnerait de l’Intendance !
« Mais si voyons ! Vous vous rendez compte ? Cette gigantesque masse d’eau en mouvement ?! » Reed ne pouvait quitter des yeux les chaussures du Major, osant parfois jeter un bref regard sur la mer avant de se tenir la bouche. « Cette eau qui va, qui vient, et qui revient ! Inlassablement portée par des courants si puissants. » C’était trop, il ne pouvait plus tenir et laissa son maigre souper partir sur les chaussures et le pantalon du Major. Le déshonneur était sur le pauvre paysan du Val d’Est.
« Désolé Major… » Dans un hoquet des plus immondes, le Caporal tentait de se relever alors que le Major ne pouvait échapper au repas.
« Rah, nooon Fabre ! Mes pompes ! » Il secouait les pieds pour retirer le surplus de ses pattes. « Vous auriez pu vous pencher par-dessus le bastingage merde ! » Il observa un moment le blond qui se tamponnait le visage avec son tabard, se tenant toujours à son escalier comme si sa vie en dépendait, les ongles plantés dedans. Cette traversée ne s’annonçait pas bien pour lui.
« Navré Major… Je… Je ne supporte pas la mer et… J’avais trop mangé ce midi. » Il ne demanda pas la permission de disposer, se dirigeant rapidement vers les cabines, honteux alors que ce cher Karven continuait d’essuyer ses chausses. « Je vais me coucher je crois. »
Depuis les cordages, on entendait Langevin, Lovelace ou encore Kyree féliciter Reed pour cette action des plus dégoutante : Ah bah bravo Caporal ! Tous riaient alors que le pauvre homme tentait de se terrer au fond de la calle, loin des regards rieurs. Il finit par sourire un brin amusé par sa vengeance.
« Vous feriez mieux, oui. Bon, je pense que Leizen voudra les rendre comme neuves. » Il regarda au loin l’océan et finit par lâcher un long soupire en souriant, regardant un autre marin un peu plus loin qui se moquait de la scène. « Comme dit le dicton : Tel est pris qui croyait prendre ! » Il lâcha un long soupire en replaçant une mèche rebelle de sa chevelure tout en plaçant à nouveau les mains à son ceinturon. « Je plaide coupable, je voulais le faire vomir ! C'est potache, un peu vache, mais finalement je suis le dindon de la farce ! » Ils rirent tous ensemble, la guerre ne semblait pas tuer le sens de l’humour plus que déviant de ce cher Major.
Pendant ce temps, ce cher Reed Fabre avait rejoint son hamac, un saut proche de lui en cas d’extrême urgence. Tout allait mieux une fois suspendu dans le vide, ne ressentant plus la houle des vagues, il se permit de dormir une heure ou deux avant d’être réveillé par son ventre malade mais affamé. Il secoua la tête, refusant d’aller se servir dans ses provisions, cette guerre annonçait le début d’une diète plus que obligatoire s’il ne voulait pas finir par nettoyer le pont.
« Je… Je vais me coucher. » Dit-il en se levant, manquant de vomir une nouvelle fois, le Chef le gratifia d’un hochement de tête. Il avait entendu dire qu’elle aussi avait de la peine pendant les voyages en mer, un traumatisme ? Alors qu’il allait se diriger vers sa couche, il croisa le Major. Ce borgne aux cheveux de jais lui barrait la route, tout sourire, comme un poisson dans l’eau. Il le toisait de son unique œil bleu, le regard un poil moqueur.
« Fabre ! » Dit-il d’un ton enjoué tout en posant ses poings à ses hanches comme un fermier guettant son troupeau. Il le regarda de haut en bas alors que le pauvre garde tentait de faire un salut militaire avant de directement se tenir le ventre, le bateau prenant probablement une vague de face. « Comment allez-vous ? » Il recula d’un pas, question de sécurité. « Pas mieux visiblement. »
« Non Major… Je… J’allais me coucher. » Le Caporal n’en pouvait plus, il se disait que dans son hamac, il serait probablement mieux, la mer ce n’était vraiment pas son truc. Alors qu’il se dirigeait vers sa couche, le Major le retînt par le bras, une poigne ferme, lui offrant un formidable sourire.
« Ça n’ira pas mieux comme ça, vous devriez prendre l’air ! Venez avec moi mon bon Fabre ! » Il le tira sans vraiment lui laisser le choix, sortant des cabines pour rapidement arriver sur le pont où la mer houleuse offrait un spectacle plus que superbe pour un homme n’ayant pas le mal des navires. Fabre se tenait aux escaliers en devenant encore plus pâle qu’un linge blanc.
« Major je… J’suis pas sûr que ce soit une bonne idée… » Il soufflait fortement, la sueur lui coulant dans le dos alors qu’il inspirait et expirait lourdement. Cela montait il le sentait, mais il ne pouvait se permettre se faire cela ici, surtout pas devant un de ses officiers et encore plus devant le second du Commandant, quelle belle image il donnerait de l’Intendance !
« Mais si voyons ! Vous vous rendez compte ? Cette gigantesque masse d’eau en mouvement ?! » Reed ne pouvait quitter des yeux les chaussures du Major, osant parfois jeter un bref regard sur la mer avant de se tenir la bouche. « Cette eau qui va, qui vient, et qui revient ! Inlassablement portée par des courants si puissants. » C’était trop, il ne pouvait plus tenir et laissa son maigre souper partir sur les chaussures et le pantalon du Major. Le déshonneur était sur le pauvre paysan du Val d’Est.
« Désolé Major… » Dans un hoquet des plus immondes, le Caporal tentait de se relever alors que le Major ne pouvait échapper au repas.
« Rah, nooon Fabre ! Mes pompes ! » Il secouait les pieds pour retirer le surplus de ses pattes. « Vous auriez pu vous pencher par-dessus le bastingage merde ! » Il observa un moment le blond qui se tamponnait le visage avec son tabard, se tenant toujours à son escalier comme si sa vie en dépendait, les ongles plantés dedans. Cette traversée ne s’annonçait pas bien pour lui.
« Navré Major… Je… Je ne supporte pas la mer et… J’avais trop mangé ce midi. » Il ne demanda pas la permission de disposer, se dirigeant rapidement vers les cabines, honteux alors que ce cher Karven continuait d’essuyer ses chausses. « Je vais me coucher je crois. »
Depuis les cordages, on entendait Langevin, Lovelace ou encore Kyree féliciter Reed pour cette action des plus dégoutante : Ah bah bravo Caporal ! Tous riaient alors que le pauvre homme tentait de se terrer au fond de la calle, loin des regards rieurs. Il finit par sourire un brin amusé par sa vengeance.
« Vous feriez mieux, oui. Bon, je pense que Leizen voudra les rendre comme neuves. » Il regarda au loin l’océan et finit par lâcher un long soupire en souriant, regardant un autre marin un peu plus loin qui se moquait de la scène. « Comme dit le dicton : Tel est pris qui croyait prendre ! » Il lâcha un long soupire en replaçant une mèche rebelle de sa chevelure tout en plaçant à nouveau les mains à son ceinturon. « Je plaide coupable, je voulais le faire vomir ! C'est potache, un peu vache, mais finalement je suis le dindon de la farce ! » Ils rirent tous ensemble, la guerre ne semblait pas tuer le sens de l’humour plus que déviant de ce cher Major.
Pendant ce temps, ce cher Reed Fabre avait rejoint son hamac, un saut proche de lui en cas d’extrême urgence. Tout allait mieux une fois suspendu dans le vide, ne ressentant plus la houle des vagues, il se permit de dormir une heure ou deux avant d’être réveillé par son ventre malade mais affamé. Il secoua la tête, refusant d’aller se servir dans ses provisions, cette guerre annonçait le début d’une diète plus que obligatoire s’il ne voulait pas finir par nettoyer le pont.
Reed Fabre- Citoyen
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Age : 27
Lieu de naissance : Val d'Est, Elwynn
Age : 27 ans
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Nom de famille: Fabre
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Après des jours de navigation sans action, Théodric sorti de sa torpeur des mers lorsqu'il aperçu avec ses camarades de la 14ème Brigade de réserve de l'Alliance les drapeaux de la Horde flotter au vent salé. La confrontation était inévitable. À l'abordage d'un des navires composé d'un équipage d'orc et de réprouvés, le paladin réalisa un pur carnage dans les rangs ennemis. Il fût même celui à emporter la non-mort du leader de l'équipage, une forestière-sombre. Pour la troupe sur le Murmure du Vent, la bataille était une victoire indiscutable. Aucune perte, aucun blessé grave. À la nuit tombée, Théodric observait dans la lumière de la lune l'insigne de la Dame Noire qu'il avait récupéré sur le corps inerte de la capitaine mort-vivante. Il conclu la bataille en lançant la médaille réprouvée dans l’océan nocturne. Le chevalier retourna ensuite dans le bâtiment maritime pour profiter d'un peu de sommeil dans son hamac. La guerre entre Alliance et Horde était si proche...
Grimdungal Martelmagma- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Une pièce de plaque après l'autre, elle luttait contre les attaches, trop longtemps remisées dans un placard fermé à double tour. Avec l'allure que les navires tenaient, ils allaient bientôt poser pied sur les côtes elfiques. Il était temps. Ses pensées s'étaient divisées entre deux objectifs : maintenir Harlan en vie, blessé grièvement lors des combats sur la Vengeance de Neptulon, et retrouver son frère, qui vivait dans la majestueuse capitale elfique. Elle n'avait reçu aucune nouvelle depuis ses dernières missives. Elle savait déceler les signes avant-coureurs d'une catastrophe, et le dicton "pas de nouvelle, bonne nouvelle" ne s'appliquait pas dans le scénario actuel. Elle avait oublié le poids de l'armure sur ses épaules. Mais la pesanteur du métal n'était rien comparée à la chape de plomb qu'elle se trimballait depuis que la nouvelle de l'attaque sur Sombrivage était tombée... Elle avait passé tout son temps à calculer et recalculer chaque possibilité, sans issue favorable jusqu'ici. Les elfes étaient résistants. Ils tiendraient jusqu'à leur arrivée. Elle se répétait ce refrain dérisoire comme on rassure un enfant d'une comptine. Qui cherchait-elle à convaincre ? Finalement la plaque lui rendait un certain sentiment de sécurité. On ne combat pas les monstres avec des chansons. Elle fixa son sabre dans son dos. Elle n'avait jamais eu le pied marin, elle n'était pas de ces preux chevaliers qui rêvent de mort au combat. Mais Geillis était mue d'une farouche envie de survivre et de défendre ceux qu'elle aimait.
Geillis Jorgensen- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
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Feuille de personnage
Nom de famille: Jorgensen
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
La flottille de la 14ème brigade avançait à bon train les vents était favorable et la pointe nord de Kalimdor déjà atteinte voir dépassé !
L'accrochage violent avec la Horde en pleine mer n'avait causé que peu de dommage matériel à la flottille, quelques blessés mais rien de bien grave la plupart étant déjà sur pieds contrairement aux navires de la Horde. Mais surtout il ne semblait avoir aucun dommage au moral des troupes qui semblait de manière général inébranlable, sauf peut être pour ceux ayant le mal de mer.
Cependant une rumeur allait de navire en navire. On a pu entendre ça et là que l'Amiral Walter avait été blessé de manière plus grave qu'annoncée. Ce qui était sûr c'est que son crane chauve n'était plus sur le pont de sa frégate. L'armada ne pouvait plus suivre la lueur de la lune sur son crane glabre tel un phare dans la nuit guidant les âmes perdu dans la mer des tourments.
L'accrochage violent avec la Horde en pleine mer n'avait causé que peu de dommage matériel à la flottille, quelques blessés mais rien de bien grave la plupart étant déjà sur pieds contrairement aux navires de la Horde. Mais surtout il ne semblait avoir aucun dommage au moral des troupes qui semblait de manière général inébranlable, sauf peut être pour ceux ayant le mal de mer.
Cependant une rumeur allait de navire en navire. On a pu entendre ça et là que l'Amiral Walter avait été blessé de manière plus grave qu'annoncée. Ce qui était sûr c'est que son crane chauve n'était plus sur le pont de sa frégate. L'armada ne pouvait plus suivre la lueur de la lune sur son crane glabre tel un phare dans la nuit guidant les âmes perdu dans la mer des tourments.
Jonathan Walter- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 46
Date d'inscription : 01/11/2016
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Elle avait senti l'arbre millénaire brûler avant de l'aperçevoir. Les colonnes de fumée pouvaient se distinguer à des kilomètres désormais, déversant une pluie de cendres à l'allure apocalyptique. C'était donc ça, la fin d'un monde... Elle était restée un instant sidérée par la catastrophe, puis aussitôt, son cerveau se remit en marche, à toute allure. Son frère était là bas, dans ce chaos de flammes et de cendres... Remontant son épaisse capuche sur sa tête, elle attrapa son sac, et rejoignit le capitaine Hodge. Quelques temps plus tard, alors que chacun vaquait au débarquement, on aura pu distinguer une silhouette encapuchonnée, équipée d'un long sabre pandarène, sillonner les camps de réfugiés, interrogeant chaque Sentinelle, chaque elfe, chaque Gilnéen expatrié... Auriez-vous vu Ernst Jorgensen ? Cette question, répétée mille fois, ne trouvant nulle réponse.
Geillis Jorgensen- Citoyen
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Age : 27
Date d'inscription : 16/02/2018
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Nom de famille: Jorgensen
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Des jours passés à Darnassus, à se mêler aux traditions, aider à piler le riz, rendre hommage aux défunts, rassurer les cousins éloignés sur leur condition, réduits à néant. Le sentiment d'être arrivée bien trop tard, la rage de ne pas avoir pu sauver leur maison. Elle ne savait que trop bien ce sentiment, et les chuchotements criaient vengeance. Mort à la reine banshee. Mort à la Horde, à ces sauvages. Déchaîne Iganok, laisse le Vide les engloutir et leur faire goûter l'oubli. L'Alliance empêche d'utiliser le Vide.. C'est de leur faute si tu es arrivée trop tard... Ils sont tous coupables... Tous ruinent ton potentiel, tes attaches.
Mais Coria restait parfaitement imperturbable. Aucun juron ne se fit entendre. Aucun hurlement, aucune défaillance, ni même un poing serré. Son déphasage complet et son obéissance furent présents une fois de plus. Elle était une ren'dorei, et quand bien d'autres se laissaient aller au désespoir, aux pleurs, ou résistaient et agissaient avec l'énergie de la vengeance, la fureur et l'acier, elle se l'interdisait. Ils devaient se l'interdire. Un simple sourire maternel, et l'elfe se mit à nouveau au service de l'Alliance. Ne jamais oublier les enseignements d'Alleria.
Mais Coria restait parfaitement imperturbable. Aucun juron ne se fit entendre. Aucun hurlement, aucune défaillance, ni même un poing serré. Son déphasage complet et son obéissance furent présents une fois de plus. Elle était une ren'dorei, et quand bien d'autres se laissaient aller au désespoir, aux pleurs, ou résistaient et agissaient avec l'énergie de la vengeance, la fureur et l'acier, elle se l'interdisait. Ils devaient se l'interdire. Un simple sourire maternel, et l'elfe se mit à nouveau au service de l'Alliance. Ne jamais oublier les enseignements d'Alleria.
Neronn- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Les flammes. Les flammes. Les flammes. Théodric savait que le feu de la guerre l'attendrait sur les rivages noircies des côtes kalimdoriennes. Mais comment réagir lorsque ces flammes incandescentes léchaient la cime des branches de Teldrassil et brisaient le tronc du bois le plus solide de Kalimdor ? La Horde avait relancée la guerre, c'était maintenant officiel. Teldrassil était en feu et personne ne pouvait rien faire pour sauver l'arbre-monde et tout les innocents qui vivaient dans ses hauteurs. La Horde avait commise le plus odieux des crimes. Tuer des milliers d'innocents sans aucune raison. Le paladin était encore plus engagé dans ce qu'il devait accomplir pour la justice et l'Alliance. Il fallait détruire la Horde. Cette fois le lion allait tuer, non pas pour se nourrir, mais pour chasser les charognards de sa savane. L'homme s'était prit une balle pendant le trajet de sa troupe vers un lieu sûr à Sombrivage. C'était la première blessure de cette guerre et certainement pas la dernière. Mais la mort, il la réservait pour la Horde. Cette nuit ce ne fût pas simplement la reprise d'une guerre pour Théodric, mais c'était également la prise de décision finale à ce conflit. L'Alliance devait vaincre la Horde.
Dernière édition par Théodric Bravecœur le Jeu 2 Aoû 2018 - 17:30, édité 1 fois
Grimdungal Martelmagma- Citoyen
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Lieu de naissance : Ombreforge
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
La victoire sur les bâtiments de la Horde, rencontré par la Quatorzième lors de leur traversée, pouvait se targuer d'avoir enhardi les troupes. Bien que certains se sont croisé lors des quelques entraînements ou regroupements à la capitale avant le départ. Peu avait combattus côte à côte. Et pourtant, du mercenaire indépendant au plus fidèle soldat des armées du Roy, tous faisaient front commun contre une même menace.
Passant par le fil de leurs épées les corps décharnés des réprouvés au service de la Dame Noire, les membres de la compagnie dite "des Gardes" vainquirent leur premier ennemi, ensemble. Revenant de la manière la plus glorieuse qui soit à bord du Murmure, avec l'explosion du navire ennemi dans leur dos. C'est à bord de ce même "Murmure" que le contingent assista au spectacle le plus macabre qui soit.
La destruction de l'Arbre-Monde Teldrassil. la Couronne de la Terre. Le refuge millénaire de kaldoreis partait en fumée, devant leurs yeux écarquillés par la stupeur. Tandis que certains préféraient garder le silence, d'autres clamaient leur volonté de sauver le plus d'elfes de la nuit possible de ce massacre. Cependant, passées ces quelques minutes d'effroi, tous furent confrontés à cette horrible sensation; L'impuissance. L'impossibilité d'agir devant une telle catastrophe accablait les volontaires de l'expédition, les bras ballants, armes à la main.
Une heure séparait le navire des côtes de Sombrivage. Une heure à devoir supporter la vision de cet arbre calciné. Une heure de plus où les troupes et habitants, sur place, tombaient un par un. Une heure guidé, tel un phare, par la fin d'une ère et d'un peuple.
Passant par le fil de leurs épées les corps décharnés des réprouvés au service de la Dame Noire, les membres de la compagnie dite "des Gardes" vainquirent leur premier ennemi, ensemble. Revenant de la manière la plus glorieuse qui soit à bord du Murmure, avec l'explosion du navire ennemi dans leur dos. C'est à bord de ce même "Murmure" que le contingent assista au spectacle le plus macabre qui soit.
La destruction de l'Arbre-Monde Teldrassil. la Couronne de la Terre. Le refuge millénaire de kaldoreis partait en fumée, devant leurs yeux écarquillés par la stupeur. Tandis que certains préféraient garder le silence, d'autres clamaient leur volonté de sauver le plus d'elfes de la nuit possible de ce massacre. Cependant, passées ces quelques minutes d'effroi, tous furent confrontés à cette horrible sensation; L'impuissance. L'impossibilité d'agir devant une telle catastrophe accablait les volontaires de l'expédition, les bras ballants, armes à la main.
Une heure séparait le navire des côtes de Sombrivage. Une heure à devoir supporter la vision de cet arbre calciné. Une heure de plus où les troupes et habitants, sur place, tombaient un par un. Une heure guidé, tel un phare, par la fin d'une ère et d'un peuple.
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- La justice à Hurlevent:
Jack V. Lovelace- Citoyen
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Lieu de naissance : Lordaeron
Age : 30 ans
Date d'inscription : 17/11/2017
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Il posa son regard sur la colonne de fumée au loin. Le voyage qui avait duré quelques jours, dans une ambiance plus ou moins détendue après les quelques échanges de tir avec la Horde venait de virer au cauchemar. De tout ce qu’on avait pu lui dire sur la région, rien ne pouvait préparer Reed à une telle vision. On lui avait raconté que la région foisonnait de vie et que l’arbre monde, dépassant même les montagnes, était la marque de la civilisation elfique. Il savait que la Horde avait attaqué la région mais personne ne pouvait être préparé à une telle vision. Quand les cendres se dissipèrent petit à petit, le Caporal approcha du bord du navire. Les rivages ensanglantés se dessinaient au loin, l’eau était grise quand le sang ne venait pas se mêler au reste. C’est à ce moment-là que toute joie ou rigolade disparue du visage de chacun, Teldrassil brûlait.
On ne savait depuis combien de temps, mais la carcasse de ce fort de l’Alliance se réduisait lentement en cendre, le feu léchant le bois en tous sens, certains jurèrent même avoir entendu les hurlements des habitants. C’est les yeux écarquillés que le blond observait, impuissant, une page de l’histoire se tourner. Il avait pu voir les horreurs que la Légion pouvait se permettre de faire : esclavage, destruction de grange, invasion. Il n’avait cependant jamais vu une telle horreur, une vile mise à feu et à sang, sans donner une once de merci à ses occupants qui étaient pour la majorité désarmés.
Fabre se surprit à penser que dans toute cette horreur, il y avait une partie mirifique. La couleur des flammes sur le fond bleuté de ces fantômes que l’on appelait feu follets, le ciel rougeoyant se reflétant sur les fonds marins, cela aurait pu faire une sublime peinture si on ne songeait pas plus à ce qu’il se passait. Une fois le choc passé, tous se pressaient sur le navire, il n’y avait plus de place pour les malades ou encore les rires, ils se devaient d’agir, pour l’Alliance.
L’Intendant ne pouvait quitter de ses yeux les ruines d’un village elfique où des silhouettes s’agitaient encore. Des blessés ? Ou alors des membres de la Horde, ce fameux ennemi qu’il n’avait jamais vraiment combattu. Il n’avait jamais vu de troll ou encore ces hommes-taureaux et une étrange curiosité le motivait à enfin croiser le fer avec ces créatures. En revanche, il redoutait de croiser un jour la route des réprouvés, ces hommes et femmes de Lordaeron réduis à l’état de pantin sans cervelle. Il souffla un coup, dépité devant tant de violence gratuite.
« Eh ça va toi ? » Langevin restait dos à Reed tout en l’inspectant de son regard bleuté. Il replaçait les sangles de ses épaulières alors que le vent se levait doucement, balayant les nuages de poussière. On ne pouvait vraiment dire l’heure ou encore se fier au soleil pour savoir à quel moment de la journée on se trouvait, les cendres créant un ciel opaque et ténébreux, comme si un orage constant s’abattait sur la région. Certains avaient dit que c’était tout simplement le deuil de la nation elfe et les âmes des défunts qui s’étaient matérialisées dans les cieux.
« Oui, oui… Je ne m’attendais juste pas à… A ça. » Il montrait de la pointe de sa lame les ruines du village de Lordanel puis le vestige de Teldrassil en déglutissant, c’était donc ça un génocide ?
« Personne ne peut s’y attendre, c’est la guerre Reed. » Il grognait doucement en lâchant les cordages, tenant son ceinturon fermement tout en fronçant les sourcils.
« Ce n’est pas la Guerre, c’est de la barbarie sans nom, l’œuvre d’une catin sans nom. » Dit Kyree en chargeant son fusil, replaçant quelques mèches rousses sur son visage, le regard dur. Il est vrai que la jeune femme était de Lordaeron, elle savait ce qu’il s’y était passé et ne pouvait que comprendre le peuple elfe en ces temps de trouble.
« On reste calme ! Ouvrez l’œil et signalez le moindre mouvement venant des bois ! » Le sergent-chef avait repris du poil de la bête une fois le rivage en vue. On ne savait si c’était la vision de l’arbre en feu ou encore l’air de la guerre, mais cette dernière se tenait prête.
« Reçu chef ! » Dit Langevin en tapant encore une fois dans le dos de son coéquipier et ami. Il lui lança un sourire démolit, tentant tout de même de changer les idées du jeune Fabre. Sa tenue de plaque était couverte de suie et son tabard, on distinguait à peine l’écusson de Hurlevent. Cela aurait eu pour habitude de le faire hurler mais l’Intendant avait été laissé au navire. Il n’avait ni la force, ni la foi de discuter au sujet de choses aussi futiles, bientôt ils poseraient pied sur le rivage pour aider le peuple mais pour l’heure, c’était l’horreur qui restait inscrite dans les visages de chacun et une attente bien trop longue, l’ambiance aussi lourde que les branches fumantes tombées au fond des flots.
On ne savait depuis combien de temps, mais la carcasse de ce fort de l’Alliance se réduisait lentement en cendre, le feu léchant le bois en tous sens, certains jurèrent même avoir entendu les hurlements des habitants. C’est les yeux écarquillés que le blond observait, impuissant, une page de l’histoire se tourner. Il avait pu voir les horreurs que la Légion pouvait se permettre de faire : esclavage, destruction de grange, invasion. Il n’avait cependant jamais vu une telle horreur, une vile mise à feu et à sang, sans donner une once de merci à ses occupants qui étaient pour la majorité désarmés.
Fabre se surprit à penser que dans toute cette horreur, il y avait une partie mirifique. La couleur des flammes sur le fond bleuté de ces fantômes que l’on appelait feu follets, le ciel rougeoyant se reflétant sur les fonds marins, cela aurait pu faire une sublime peinture si on ne songeait pas plus à ce qu’il se passait. Une fois le choc passé, tous se pressaient sur le navire, il n’y avait plus de place pour les malades ou encore les rires, ils se devaient d’agir, pour l’Alliance.
L’Intendant ne pouvait quitter de ses yeux les ruines d’un village elfique où des silhouettes s’agitaient encore. Des blessés ? Ou alors des membres de la Horde, ce fameux ennemi qu’il n’avait jamais vraiment combattu. Il n’avait jamais vu de troll ou encore ces hommes-taureaux et une étrange curiosité le motivait à enfin croiser le fer avec ces créatures. En revanche, il redoutait de croiser un jour la route des réprouvés, ces hommes et femmes de Lordaeron réduis à l’état de pantin sans cervelle. Il souffla un coup, dépité devant tant de violence gratuite.
« Eh ça va toi ? » Langevin restait dos à Reed tout en l’inspectant de son regard bleuté. Il replaçait les sangles de ses épaulières alors que le vent se levait doucement, balayant les nuages de poussière. On ne pouvait vraiment dire l’heure ou encore se fier au soleil pour savoir à quel moment de la journée on se trouvait, les cendres créant un ciel opaque et ténébreux, comme si un orage constant s’abattait sur la région. Certains avaient dit que c’était tout simplement le deuil de la nation elfe et les âmes des défunts qui s’étaient matérialisées dans les cieux.
« Oui, oui… Je ne m’attendais juste pas à… A ça. » Il montrait de la pointe de sa lame les ruines du village de Lordanel puis le vestige de Teldrassil en déglutissant, c’était donc ça un génocide ?
« Personne ne peut s’y attendre, c’est la guerre Reed. » Il grognait doucement en lâchant les cordages, tenant son ceinturon fermement tout en fronçant les sourcils.
« Ce n’est pas la Guerre, c’est de la barbarie sans nom, l’œuvre d’une catin sans nom. » Dit Kyree en chargeant son fusil, replaçant quelques mèches rousses sur son visage, le regard dur. Il est vrai que la jeune femme était de Lordaeron, elle savait ce qu’il s’y était passé et ne pouvait que comprendre le peuple elfe en ces temps de trouble.
« On reste calme ! Ouvrez l’œil et signalez le moindre mouvement venant des bois ! » Le sergent-chef avait repris du poil de la bête une fois le rivage en vue. On ne savait si c’était la vision de l’arbre en feu ou encore l’air de la guerre, mais cette dernière se tenait prête.
« Reçu chef ! » Dit Langevin en tapant encore une fois dans le dos de son coéquipier et ami. Il lui lança un sourire démolit, tentant tout de même de changer les idées du jeune Fabre. Sa tenue de plaque était couverte de suie et son tabard, on distinguait à peine l’écusson de Hurlevent. Cela aurait eu pour habitude de le faire hurler mais l’Intendant avait été laissé au navire. Il n’avait ni la force, ni la foi de discuter au sujet de choses aussi futiles, bientôt ils poseraient pied sur le rivage pour aider le peuple mais pour l’heure, c’était l’horreur qui restait inscrite dans les visages de chacun et une attente bien trop longue, l’ambiance aussi lourde que les branches fumantes tombées au fond des flots.
Reed Fabre- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Anar'alah, anar'alah belore, kal'dorei, shindu fallah na...
De piquet une bonne partie de la nuit à l'entrée de la caverne, le Caporal se tenait droit, le regard sévère porté vers ceux désirant quitter les lieux malgré le fait qu'ils venaient tout juste de poser leur barda. Il ne pouvait nier le fait que chaque homme et femme présents dans l'unité désirait plus que tout sortir de cet endroit froid et humide pour se rendre sur le terrain -lui compris d'ailleurs- mais si l'opération devait réussir, c'était grâce à une organisation minutieuse et à une discipline rigoureuse. Il faisait entièrement confiance aux officiers dirigeants l'opération et n'attendait que leurs ordres, après tout une zone de guerre n'était pas équivalent à Faol, on ne s'y rend pas sur un coup de tête au risque de déforcer les troupes voir même de révéler la position de leur camp camouflé dans les montagnes.
La tension était palpable parmi tous ceux présents, il y avait de l'activité à chaque recoin de la grotte ! Les hommes allaient et venaient entre les différentes zones assignées à chacune des unités, les infirmiers pansaient et désinfectaient les plaies des quelques blessés qu'il y avait pu avoir depuis qu'ils avaient accosté et le rangement des caisses en tout genre amenées par les navires battait son plein. Le campement était vite monté, chacun avait droit à sa paillasse qu'il devait disposer dans sa zone ; ce qui prenait plus de temps en revanche, c'était l'installation des vivres et le rationnement du ravitaillement.
Il regagna sa paillasse, avisant de ses yeux les personnes présentes autour de lui avant de sombrer bien rapidement dans les bras de Morphée. Le sommeil n'allait pas être bien évident mais il fallait être reposé pour les jours à venir. L'agitation matinale le tira de son sommeil et c'est ainsi qu'il gagna la salle commune pour s'y entraîner, respectant cette tradition. Il y allait avoir fort à faire dans cette guerre et il fallait être prêt à n'importe quel moment !
Shindu fallah na...
De piquet une bonne partie de la nuit à l'entrée de la caverne, le Caporal se tenait droit, le regard sévère porté vers ceux désirant quitter les lieux malgré le fait qu'ils venaient tout juste de poser leur barda. Il ne pouvait nier le fait que chaque homme et femme présents dans l'unité désirait plus que tout sortir de cet endroit froid et humide pour se rendre sur le terrain -lui compris d'ailleurs- mais si l'opération devait réussir, c'était grâce à une organisation minutieuse et à une discipline rigoureuse. Il faisait entièrement confiance aux officiers dirigeants l'opération et n'attendait que leurs ordres, après tout une zone de guerre n'était pas équivalent à Faol, on ne s'y rend pas sur un coup de tête au risque de déforcer les troupes voir même de révéler la position de leur camp camouflé dans les montagnes.
La tension était palpable parmi tous ceux présents, il y avait de l'activité à chaque recoin de la grotte ! Les hommes allaient et venaient entre les différentes zones assignées à chacune des unités, les infirmiers pansaient et désinfectaient les plaies des quelques blessés qu'il y avait pu avoir depuis qu'ils avaient accosté et le rangement des caisses en tout genre amenées par les navires battait son plein. Le campement était vite monté, chacun avait droit à sa paillasse qu'il devait disposer dans sa zone ; ce qui prenait plus de temps en revanche, c'était l'installation des vivres et le rationnement du ravitaillement.
Il regagna sa paillasse, avisant de ses yeux les personnes présentes autour de lui avant de sombrer bien rapidement dans les bras de Morphée. Le sommeil n'allait pas être bien évident mais il fallait être reposé pour les jours à venir. L'agitation matinale le tira de son sommeil et c'est ainsi qu'il gagna la salle commune pour s'y entraîner, respectant cette tradition. Il y allait avoir fort à faire dans cette guerre et il fallait être prêt à n'importe quel moment !
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Lomerak Owein- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Leur campement avait été rapidement organisé déblayer le sol avant de déplier les couchages, chacun arrangeant son coin dans la section de la grotte qui leur avait été attribuée. Ventis entendait en contre bas les bruits diffus de « la salle commune » la partie centrale de la grotte qui jouxtait d’un côté le coin infirmerie, de l’autre le coin armurerie.
Il n’y avait aucune blessé grave ni suite à l’escarmouche en mer, ni suite au débarquement malgré ce vaisseau de la Horde qui les avait bombardé. Les soigneurs étaient plus nombreux que les blessés et au dehors, les tours de garde avaient commencé. La sacoche de premier secours était à portée de main et son paquetage reposait contre la paroi de la grotte sans gêner le passage. Calirae avait tiré de son paquetage la petite peluche de griffon afin de reconnaître son couchage au premier coup d’œil. L’animal, dont le corps couleur caramel n’était pas plus gros que le poing, tenait devant lui un pavois en feutre bleu roy, brodé en fil épais doré de la tête du Lion Hurlant d’Hurlevent. Les deux billes noires qui lui tenaient d’yeux et la crinière de fausse fourrure blanche lui donnaient un air un peu hirsute et hagard, comme s’il se demandait ce qu’il faisait là.
Calirae s’allongea un instant pour éprouver le confort de ce lit de fortune, pensant reposer ses yeux, elle ferma les paupières… et s’endormit.
Elle revécu l’angoisse de scruter les eaux noires, craignant de perdre son capitaine qui fût son commandant. En réalité Hedwe Marteau Hardi avait rapidement réussi à se débarrasser de ses chaussures et des protections qui l’auraient fait couler. La naine avait pu attraper la corde que le Murmure avait décroché afin de remonter du côté du vaisseau de la Horde et se joindre au combat.
Le lieutenant de la garde s’agita dans son armure, ses pires craintes peuplant ses cauchemars. Les réprouvés parvenaient à pourfendre ses hommes, la rendorei cédait aux voix du vide, les étoiles de fer embrasés, fauchaient civils et soldats, avant d’embraser Teldrassil. Le bois craquait dans un bruit sec sous la chaleur, avant de noircir et ce racornir, l’agonie de l’arbre se mêlant au hurlement lugubre d’un worgen.
Il n’y avait aucune blessé grave ni suite à l’escarmouche en mer, ni suite au débarquement malgré ce vaisseau de la Horde qui les avait bombardé. Les soigneurs étaient plus nombreux que les blessés et au dehors, les tours de garde avaient commencé. La sacoche de premier secours était à portée de main et son paquetage reposait contre la paroi de la grotte sans gêner le passage. Calirae avait tiré de son paquetage la petite peluche de griffon afin de reconnaître son couchage au premier coup d’œil. L’animal, dont le corps couleur caramel n’était pas plus gros que le poing, tenait devant lui un pavois en feutre bleu roy, brodé en fil épais doré de la tête du Lion Hurlant d’Hurlevent. Les deux billes noires qui lui tenaient d’yeux et la crinière de fausse fourrure blanche lui donnaient un air un peu hirsute et hagard, comme s’il se demandait ce qu’il faisait là.
Calirae s’allongea un instant pour éprouver le confort de ce lit de fortune, pensant reposer ses yeux, elle ferma les paupières… et s’endormit.
Elle revécu l’angoisse de scruter les eaux noires, craignant de perdre son capitaine qui fût son commandant. En réalité Hedwe Marteau Hardi avait rapidement réussi à se débarrasser de ses chaussures et des protections qui l’auraient fait couler. La naine avait pu attraper la corde que le Murmure avait décroché afin de remonter du côté du vaisseau de la Horde et se joindre au combat.
Le lieutenant de la garde s’agita dans son armure, ses pires craintes peuplant ses cauchemars. Les réprouvés parvenaient à pourfendre ses hommes, la rendorei cédait aux voix du vide, les étoiles de fer embrasés, fauchaient civils et soldats, avant d’embraser Teldrassil. Le bois craquait dans un bruit sec sous la chaleur, avant de noircir et ce racornir, l’agonie de l’arbre se mêlant au hurlement lugubre d’un worgen.
Calirae Ventis- Officier supérieur de la Garde
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
"Nous sommes arrivé trop tard, cette expédition n'a plus aucun sens ..." tels furent les premières pensées d'Adèle en voyant la fournaise à l'horizon alors qu'elle se tenait sur le pont du murmure. L'entrain, l'allégresse de la victoire de la veille balayés d'un revers par la soif de carnage du chef de guerre de cette horde sans honneur.
C'est avec les épaules basses qu'elle suivait le pas de ses compagnons d'armes après avoir débarqué du navire pour s'enfoncer dans les terres Kaldorei, le cœur lourd de voir la guerre commencer si mal pour l'alliance, mais avec l'envie latente de leur faire payer au centuple.
Puis le feu se mit à tomber sur la colonne en mouvement, la Horde était toujours là et ne comptait pas laisser les renforts tranquilles, aussi désuets soient-ils. Les bombes fauchaient les soldats dans leur course, envoyaient des débris dans tout les sens jusqu'à ce qu'une d'elles tomba tout près d'Adèle, soufflant un arbre qui la menaçait directement dans sa chute, elle plongea sur le coté pour éviter de se faire écraser et se retrouva coincée entre les branches noueuses de la carcasse massive, regardant la lanterne rouge du détachement s'éloigner, le chaos provoqué par le bombardement rendrait son absence inaperçue et c'était bien normal, sauf Rex qui vint rapidement la retrouver en se glissant dans les branches, fidèle à sa maîtresse malgré le stress palpable causé par les bombes.
Elle resta ici durant de longues minutes, attendant la fin du bombardement dans ce refuge de fortune puis s'extirpa de l'arbre mort pour reprendre la route et rejoindre la troupe qui devait être arrivée à destination, elle connaissait le chemin mais un détour s'imposait, la Horde aurait tôt fait d'envoyer des éclaireurs constater les dégâts infligés par les bombes et elle n'avait certainement pas envie de les croiser, aussi elle s'enfonça dans la forêt.
Le fusil dans les mains et son chien à l'affut, elle marcha durant de longues heures après le coucher du soleil, remplacé par le brasier de Teldrassil qui offrait une lumière lugubre à travers l'horizon. Elle était entraînée pour ça, la nature sauvage était son élément et elle pourrait sans mal retrouver ses compagnons, mais elle devait redoubler d'attention pour s'assurer qu'elle n'était pas suivie, ou qu'on puisse suivre ses traces qui mènerait leurs ennemis au camp de fortune des alliés.
C'est finalement au beau milieu de la nuit qu'elle arriva à l'entrée de la caverne pour retrouver ses compagnons, les jambes bien lourdes, mais le coeur léger de les voir tous en vie.
C'est avec les épaules basses qu'elle suivait le pas de ses compagnons d'armes après avoir débarqué du navire pour s'enfoncer dans les terres Kaldorei, le cœur lourd de voir la guerre commencer si mal pour l'alliance, mais avec l'envie latente de leur faire payer au centuple.
Puis le feu se mit à tomber sur la colonne en mouvement, la Horde était toujours là et ne comptait pas laisser les renforts tranquilles, aussi désuets soient-ils. Les bombes fauchaient les soldats dans leur course, envoyaient des débris dans tout les sens jusqu'à ce qu'une d'elles tomba tout près d'Adèle, soufflant un arbre qui la menaçait directement dans sa chute, elle plongea sur le coté pour éviter de se faire écraser et se retrouva coincée entre les branches noueuses de la carcasse massive, regardant la lanterne rouge du détachement s'éloigner, le chaos provoqué par le bombardement rendrait son absence inaperçue et c'était bien normal, sauf Rex qui vint rapidement la retrouver en se glissant dans les branches, fidèle à sa maîtresse malgré le stress palpable causé par les bombes.
Elle resta ici durant de longues minutes, attendant la fin du bombardement dans ce refuge de fortune puis s'extirpa de l'arbre mort pour reprendre la route et rejoindre la troupe qui devait être arrivée à destination, elle connaissait le chemin mais un détour s'imposait, la Horde aurait tôt fait d'envoyer des éclaireurs constater les dégâts infligés par les bombes et elle n'avait certainement pas envie de les croiser, aussi elle s'enfonça dans la forêt.
Le fusil dans les mains et son chien à l'affut, elle marcha durant de longues heures après le coucher du soleil, remplacé par le brasier de Teldrassil qui offrait une lumière lugubre à travers l'horizon. Elle était entraînée pour ça, la nature sauvage était son élément et elle pourrait sans mal retrouver ses compagnons, mais elle devait redoubler d'attention pour s'assurer qu'elle n'était pas suivie, ou qu'on puisse suivre ses traces qui mènerait leurs ennemis au camp de fortune des alliés.
C'est finalement au beau milieu de la nuit qu'elle arriva à l'entrée de la caverne pour retrouver ses compagnons, les jambes bien lourdes, mais le coeur léger de les voir tous en vie.
Adèle Aheed- Citoyen
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Date d'inscription : 01/09/2017
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Avec un petit peu de retard désolée : (
"Des cercueils flottants". C'est ce que représentaient pour Leyra les navires, prêts à chavirer à la moindre connerie ou à la première tempête. Elle avait beau essayé de combattre cette peur qui datait de la fuite de Gilnéas, sans grands succès, au moins pouvait-elle supporter de grimper à bord un temps, à condition de s'armer de plantes apaisantes à mâcher. Il était encore "facile" de monter sur une barque et faire un vague tour du port, de monter sur un navire à quai, lorsqu'il n'est que peu en mouvement, mais jamais elle n'était restée sur ce genre de bâtiment plus d'une soirée et jamais en pleine mer...
Il s'agissait pourtant là d'un voyage d'une semaine, elle qui avait difficilement supporté la soirée de manœuvre sur le Murmure des Vents et s'était honteusement réfugiée dans l'infirmerie pour s'y cacher dans un coin comme un animal en détresse, en pleine crise de panique.
Le choix de la pièce n'avait pas été un hasard : C'était la plus proche qu'elle pouvait rejoindre et celle-ci lui était familière. Par chance, l'ancien médecin de bord, le "Doc Kane" l'avait invitée à bord bien avant le départ pour l'habituer à l'espace, pratiquer malgré le roulis et préparer les stocks médicaux.. Les outils, l'odeur, tout ceci avait quelque chose de commun pour elle, un environnement calme et propre qui lui inspirait un sentiment de sécurité.
L'infirmerie s'avèrerait devenir son antre pour les sept prochains jours à venir, grâce au départ précipité du Doc Kane et la générosité des officiers du Murmure du Vent : La couche où dessaoulait habituellement le toubib avait été remplacée et laissée à disposition de la phobique. Remerciant Lizzie et Shylzana lorsqu'elles passaient s'assurer que tout aille pour le mieux. Même si celle-ci était partagée, honteuse d'avoir ce privilège, mais contente de ne pas avoir à faire subir son anxiété à tous et devant tous.
Et c'est bel et bien dans l'anxiété que se déroula la semaine en mer pour Leyra, enfermée la plupart du temps à l'infirmerie, méditant dans un coin s'il n'y avait pas de soucis, se reposant la plupart du temps sinon, souvent assommée par les plantes qu'elle prenait pour se détendre. Elle aura peu mangé, pointant parfois le bout de son nez sur le pont pour prendre l'air lorsque la mer n'était pas agitée. Cependant, le Capitaine Marteau-hardi avait fait embarqué son griffon, Bouffetroll n'était pas un exemple de gentillesse, plutôt hargneux même, mais il avait accepté la jeune femme et la naine avait elle-même accepté qu'elle monte la créature.
Ces moments, aussi brefs soient-ils - et ils l'étaient toujours trop - étaient une véritable libération pour Leyra, s'amusant à faire des tours autour des bateaux, profitant des cieux en tout en s'assurant qu'aucun navire de la horde ne se profilait à l'horizon. Aussi ironique que ça puisse l'être, elle était plus à l'aise à plusieurs centaines de mètres du sol que sur le pont d'un navire et c'était hélas sur ce dernier qu'elle finissait chacun de ses vols. L'envie de débarquer se faisait de plus en plus pressante pour elle, qu'importe les conditions dans lesquelles le débarquement se déroulera...
"Des cercueils flottants". C'est ce que représentaient pour Leyra les navires, prêts à chavirer à la moindre connerie ou à la première tempête. Elle avait beau essayé de combattre cette peur qui datait de la fuite de Gilnéas, sans grands succès, au moins pouvait-elle supporter de grimper à bord un temps, à condition de s'armer de plantes apaisantes à mâcher. Il était encore "facile" de monter sur une barque et faire un vague tour du port, de monter sur un navire à quai, lorsqu'il n'est que peu en mouvement, mais jamais elle n'était restée sur ce genre de bâtiment plus d'une soirée et jamais en pleine mer...
Il s'agissait pourtant là d'un voyage d'une semaine, elle qui avait difficilement supporté la soirée de manœuvre sur le Murmure des Vents et s'était honteusement réfugiée dans l'infirmerie pour s'y cacher dans un coin comme un animal en détresse, en pleine crise de panique.
Le choix de la pièce n'avait pas été un hasard : C'était la plus proche qu'elle pouvait rejoindre et celle-ci lui était familière. Par chance, l'ancien médecin de bord, le "Doc Kane" l'avait invitée à bord bien avant le départ pour l'habituer à l'espace, pratiquer malgré le roulis et préparer les stocks médicaux.. Les outils, l'odeur, tout ceci avait quelque chose de commun pour elle, un environnement calme et propre qui lui inspirait un sentiment de sécurité.
L'infirmerie s'avèrerait devenir son antre pour les sept prochains jours à venir, grâce au départ précipité du Doc Kane et la générosité des officiers du Murmure du Vent : La couche où dessaoulait habituellement le toubib avait été remplacée et laissée à disposition de la phobique. Remerciant Lizzie et Shylzana lorsqu'elles passaient s'assurer que tout aille pour le mieux. Même si celle-ci était partagée, honteuse d'avoir ce privilège, mais contente de ne pas avoir à faire subir son anxiété à tous et devant tous.
Et c'est bel et bien dans l'anxiété que se déroula la semaine en mer pour Leyra, enfermée la plupart du temps à l'infirmerie, méditant dans un coin s'il n'y avait pas de soucis, se reposant la plupart du temps sinon, souvent assommée par les plantes qu'elle prenait pour se détendre. Elle aura peu mangé, pointant parfois le bout de son nez sur le pont pour prendre l'air lorsque la mer n'était pas agitée. Cependant, le Capitaine Marteau-hardi avait fait embarqué son griffon, Bouffetroll n'était pas un exemple de gentillesse, plutôt hargneux même, mais il avait accepté la jeune femme et la naine avait elle-même accepté qu'elle monte la créature.
Ces moments, aussi brefs soient-ils - et ils l'étaient toujours trop - étaient une véritable libération pour Leyra, s'amusant à faire des tours autour des bateaux, profitant des cieux en tout en s'assurant qu'aucun navire de la horde ne se profilait à l'horizon. Aussi ironique que ça puisse l'être, elle était plus à l'aise à plusieurs centaines de mètres du sol que sur le pont d'un navire et c'était hélas sur ce dernier qu'elle finissait chacun de ses vols. L'envie de débarquer se faisait de plus en plus pressante pour elle, qu'importe les conditions dans lesquelles le débarquement se déroulera...
Leyra Finegann- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Natally aura passé un moment pour récupérer du contrecoup de la traversée. Bien qu'elle se soit sentie à son aise à bord, le retour à la terre ferme a demandé un certain temps de réadaptation. Quoi qu'il en soit et après une bonne nuit de sommeil, la Naine aux cheveux noirs s'est réveillée de nouveau d'attaque pour prendre la faction du milieu du jours, en remplacement du Caporal Owein.
Campée face à la gigantesque torche qu'est devenue Teldrassil, la recrue Fiermartel s'applique à filtrer les entrées, les refusant le cas échéant, tout comme elle refuse à laisser sortir quiconque est incapable de présenter un ordre écrit d'un officier, appliquant en cela les consignes qui ont été données.
Hiératique, Nat' ne semble guère afficher ses émotions, signe certain que les choses sérieuses ont commencé pour de bon.
Invité- Invité
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Après une nuit passée à l’infirmerie pour une blessure mineure, Elohise décide de vérifier son armure et son arme, ses seuls effets personnels au campement. Elle se rend au point d’eau pour y remplir un récipient emprunté à qui aura bien voulu lui prêter. La prêtresse s’installe ensuite dans un coin reculé de l’espace commun, dépose et étale son armure au sol et commence l’inspection de manière minutieuse, se concentrant sur sa tâche. Et sur les tâches de sang présentes les vêtements de tissu renforcés, preuves que les événements de la veille ne sont pas issus d’un cauchemar réaliste, mais d’une réalité cauchemardesque.
A même le sol, la jeune femme trempe une étoffe dans la petite bassine d’eau et frotte dans un premier temps doucement le tissu de la robe, autour d’un trou de flèche. Quelques images surviennent, elle tente de les chasser, maudits souvenirs, mais ils restent, s’accrochent, s’imposent, accaparant son esprit, tandis que sa main frotte avec plus d’ardeur ce sang souillant son habit de Lumière.
Elle était venue à Darnassus pour la tranquillité, une sorte de retraite paisible. Et ce le fut pendant un mois. Jusqu’à ce que la Horde n’attaque Sombrivage. Alors, elle partit pour la côte au côté des prêtresses et des sentinelles afin d’apporter son soutien. Elle se revoit sur ce bord de mer, dans ce groupe d’elfes, tenir tête aux tabards rouges, lutter pour sa survie, celles de ses « sœurs » du moment et réduire le nombre des ennemis. La bataille faisait rage et son groupe n’avait pas l’avantage, quand un bruit sourd se fit entendre, surprenant tout le monde sur la plage : les regards se portèrent vers la mer. Une boule de feu filait à toute allure dans le ciel, puis deux, puis trois, puis des dizaines, toutes décrivant un arc de cercle, depuis la plage plus au nord vers un point plus au large. Une vision captivante … Qui laissa place à l’effroi au moment où cette pluie de feu s’abattit sur l’Arbre-Monde ! Lentement, des flammes firent leur apparition, semblant d’abord se contenter de lécher l’arbre millénaire pour se mettre en appétit.
Elohise ne pouvait détacher son regard de ce spectacle irréel. Un bruit fracassant de hache stoppée par une épée la sortit de son état hypnotique. Une sentinelle venait de lui sauver la vie.
« Ce n’est pas le moment de s’apitoyer ! » Dit l’elfe, en plantant son arme dans l’orc sans ménagement.
Les combats continuèrent tandis que l’incendie dévorait le foyer des elfes sans aucune retenue, dans une magnifique danse, rouge et or, de flammes affamées. Elles se délectaient du moindre morceau de Teldrassil, s’élevant vers le ciel, savourant cette victoire. Des branches carbonisées se détachaient de l’arbre, telles les os d’une carcasse vidée de sa viande, puis plongeaient lourdement dans la mer, dont la surface se recouvrait d’une nappe de poussière grise. La distance ne permettait d’entendre ni le bruit de l’incendie ni les cris des citoyens, mais, bientôt, les embruns se chargeraient de cendres et leur odeur iodée deviendrait âcre.
Ce ne fut que lorsque les combattants de la Horde furent étrangement repoussés plus loin dans la forêt, que les elfes purent constater l’ampleur du désastre…
Les frottements sur le tissu deviennent frénétiques, comme pour exprimer ce qui ne peut sortir de la gorge d’Elohise. Une patte velue et griffue, qui se change progressivement en main humaine, se pose sur son avant-bras et le saisit avec douceur. Le bras s’immobilise.
« Ca va aller.. » souffle un jeune homme d’une voix douce.
Le druide se place derrière elle et la prend tendrement dans ses bras. La jeune femme se retourne, l’étreint de toutes ses forces et se laisse aller à des sanglots.
« Pleurez si cela vous fait du bien, nous sommes là pour vous »
Le couple reste un petit moment ainsi, les bras du jeune homme encerclant et protégeant la prêtresse, fragile en cet instant. Elle pleure sans dire un mot, il lui caresse le dos, la rassure, lui murmure encore quelques mots à l’oreille jusqu’à ce qu’elle se calme, se détache de lui et se remette à nettoyer sa robe, comme si de rien ne s'était passé. Le Worgen sous forme humaine reste à la surveiller en silence, en gardien, tandis que la suite de cette affreuse journée lui revient en mémoire.
C’est à ce moment-là qu’un groupe d’alliés, dont la prêtresse connaissait certains membres débarquèrent. Tym se rua sur elle. Prise de panique, dans un premier temps, elle se jeta à son cou dès qu’elle le reconnut. Retrouvailles enjouées de courtes durées, puisque des démolisseurs de la Horde se firent entendre. Une autre bataille pour les annihiler débuta. La Ligue Vaillance, aidée par ce qui restait du détachement elfes permit de les mettre hors d’état de nuire. C’est durant ce dernier combat qu’Elohise reçut une flèche dans la cuisse.
Le groupe rejoignit le campement du quatorzième régiment, Elohise fut conduite à l’infirmerie où elle passa la nuit… Dans les bras de Tym.
Durant le reste de la journée, la prêtresse propose son aide à l’infirmerie, auprès des blessés, mais aussi pour terminer l’installation et le rangement du matériel.
Céleste- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Un réveil difficile et quelques minutes pour réussir à se situer dans l'espace. Si certaines choses étaient rassurantes, comme la présence du cendré à ses cotés, d'autres l'étaient moins. Un brouhaha léger dénotant une activité dans la grottes, des respirations régulières ou bien des sommeils agités, l'entourait. Impossible de savoir l'heure qu'il était, elle s'était endormie sans même le vouloir après son tour de garde.
Son esprit s'en alla vagabonder sur les derniers évènements. Évènements qui l'avaient secouée même si elle tentait de le cacher.
La traversée.. La rencontre des trois navires ennemis.. Ce combat et le premier blessé. Mahonney avait été le premier à avoir bénéficié des soins de Finegann.
Finegann, qu'elle avait gardé à l'œil l'air de rien et de loin. Elle avait veillé sans le montrer réellement, mais elle savait combien cette traversée allait être compliquée pour le Sergent Chef de la Garde.
Le reste du temps, elle avait été occupée, œuvrant de concert avec le Capitaine et le second officier du Murmure et l'équipage.
L'objectif paraissait simple, arriver en Kalimdor, sains et saufs.
Mais c'était sans compter sur le spectacle macabre qui les attendait. Et elle avait réalisé ce dans quoi elle s'engageait. C'est une chose d'imaginer la guerre.. Une autre que de l'affronter en face.
Et elle s'était réfugiée dans le silence, subissant les évènements et le spectacle de mort. Ce n'est que dans la grotte qu'elle avait repris ses esprits, allant rejoindre les officiers des autres compagnies afin de s'organiser dans ce qui lui semblait un refuge... Mais elle avait écouté les autres et... Comme dans les bouquins d'horreur.. Les héros arrivaient trop tard et se réfugiaient dans un cul de sac..
Bordel, fallait qu'elle cesse d'être négative... Ils sortiraient tous de là et les projets qui naissaient au gré des heures passées depuis leur départ, verraient le jour.
Elle finit par se redresser, et chercha Nesdera du regard, après avoir vérifié que Jack allait bien. Dans de telles circonstances, les rituels rassuraient et ce matin, elle alla s'entrainer avec la bleue.
Son esprit s'en alla vagabonder sur les derniers évènements. Évènements qui l'avaient secouée même si elle tentait de le cacher.
La traversée.. La rencontre des trois navires ennemis.. Ce combat et le premier blessé. Mahonney avait été le premier à avoir bénéficié des soins de Finegann.
Finegann, qu'elle avait gardé à l'œil l'air de rien et de loin. Elle avait veillé sans le montrer réellement, mais elle savait combien cette traversée allait être compliquée pour le Sergent Chef de la Garde.
Le reste du temps, elle avait été occupée, œuvrant de concert avec le Capitaine et le second officier du Murmure et l'équipage.
L'objectif paraissait simple, arriver en Kalimdor, sains et saufs.
Mais c'était sans compter sur le spectacle macabre qui les attendait. Et elle avait réalisé ce dans quoi elle s'engageait. C'est une chose d'imaginer la guerre.. Une autre que de l'affronter en face.
Et elle s'était réfugiée dans le silence, subissant les évènements et le spectacle de mort. Ce n'est que dans la grotte qu'elle avait repris ses esprits, allant rejoindre les officiers des autres compagnies afin de s'organiser dans ce qui lui semblait un refuge... Mais elle avait écouté les autres et... Comme dans les bouquins d'horreur.. Les héros arrivaient trop tard et se réfugiaient dans un cul de sac..
Bordel, fallait qu'elle cesse d'être négative... Ils sortiraient tous de là et les projets qui naissaient au gré des heures passées depuis leur départ, verraient le jour.
Elle finit par se redresser, et chercha Nesdera du regard, après avoir vérifié que Jack allait bien. Dans de telles circonstances, les rituels rassuraient et ce matin, elle alla s'entrainer avec la bleue.
Lizzie- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Une drôle de construction rejoignit la zone de la Vengeance de Neptulon sous les efforts nocturnes de Coria. Une petite construction magique faite de cercles et baignée d'une douce lumière, duquel trône un petit gâteau de riz, sûrement aussi conjuré. N'importe quel individu reconnaitra qu'il s'agit d'un monument en hommage aux défunts, réplique miniature et modeste de celui de Darnassus désormais détruit, perpétuant la tradition d'y offrir des gâteaux de riz aux morts. Pur respect de la tradition, geste silencieux pour les réfugiés ou afin d'apaiser les feu follets de Sombrivage, difficile de savoir... La symbolique, elle, n'en est pas ternie.
Neronn- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Fabre aura été aperçu au petit matin, proche du feu, plaçant une masse de forgeron sur le feu. Tous se seront demandé ce que le Caporal pouvait bien foutre à cette heure avec une masse chauffée à blanc. Si les yeux amusés l'avaient suivi, ils l'auraient trouvé dans un coin de la caverne, le tabard au sol, passant sa masse dessus. Le regard froncé, la langue tirée, l'Intendant psychorigide s'attelait à repasser quelques tabards des membres de la Caserne. Ils auront d'ailleurs pu trouver leurs tabards plats et repassés. Seuls quelques gardes étaient au courant de la supercherie.
Il se leva ensuite de son établit précaire, déposant la pile de linge propre à ses côtés, les aérant doucement à l’entrée de la grotte avant de les déposer vers les couches de chacun. Aucun pli ne sera présent, le travail a été réalisé avec soin, à la perfection. On aura ensuite aperçu le blond filer vers la salle commune, trouvant le splendide Caporal Owein. Il aura approché le roux à l’apparence mirifique, un brin tendu, à pas de loup tout en tentant de rester courtois. Il était connu de tous qu’il était intimidé par le Caporal aux boucles de feux. Il se perdit un moment dans son regard azur avant de secouer la tête à nouveau.
« Tenez Lomerak, votre tabard comme promis ! » Il lui tendit le morceau de tissu d’un geste machinal devant le garde Lovelace qui semblait amusé alors que Aheed roulait des yeux, blasée, son tabard froissé, cette dernière ayant batailler le soir avant.
« Oh merci F- Reed, pile à l’heure ! » Il souriait en prenant le tabard, l’inspectant sous toutes les coutures en fronçant les sourcils, jugeant le travail de son fidèle Intendant. Il vînt même le renifler pour découvrir que ce dernier avait été lavé, splendide travail. Il hocha doucement vers le blond en riant. « En voilà du bon travail ! Merci ! » Il lui fit un clin d’œil tout en se retenant de rire. En effet, l’Elwynnien avait avoué, pendant la nuit, que dans ses effets personnels, il avait apporté un fer à repasser, n’ayant pas grand-chose d’autre à prendre. Cependant, ce dernier s’était interdit à l’utiliser quand tout le monde était éveillé, il réitèrerait l’opération au soir, quand tous les yeux seront fermés.
« C’est normal et je vous ai promis de vous le rendre. » Il tentait de garder son sang froid alors que le rouquin déposait une patte d’ours sur ses épaulières en souriant un moment avant de la retirer et enfiler son tabard presque neuf. Il secouant un moment sa crinière de feu avant de soupirer d’aise.
« On se sent propre ! Ça fait du bien. » Il regarda l’Intendant un bref instant, satisfait de l’avoir aidé dans ses troubles obsessionnels compulsifs. Il retourna avec son collègue dans les quartiers du Guet Urbain, partageant des anecdotes sur l’entretien des armures, aidant le pauvre homme à se changer les idées, sachant pertinemment que ce dernier utilisait les tabards et le repassage comme refuge. Une fois de retour à Hurlevent, il se sentirait probablement mieux, dans un établissement ou l’ordre faisait figure de proue.
Il se leva ensuite de son établit précaire, déposant la pile de linge propre à ses côtés, les aérant doucement à l’entrée de la grotte avant de les déposer vers les couches de chacun. Aucun pli ne sera présent, le travail a été réalisé avec soin, à la perfection. On aura ensuite aperçu le blond filer vers la salle commune, trouvant le splendide Caporal Owein. Il aura approché le roux à l’apparence mirifique, un brin tendu, à pas de loup tout en tentant de rester courtois. Il était connu de tous qu’il était intimidé par le Caporal aux boucles de feux. Il se perdit un moment dans son regard azur avant de secouer la tête à nouveau.
« Tenez Lomerak, votre tabard comme promis ! » Il lui tendit le morceau de tissu d’un geste machinal devant le garde Lovelace qui semblait amusé alors que Aheed roulait des yeux, blasée, son tabard froissé, cette dernière ayant batailler le soir avant.
« Oh merci F- Reed, pile à l’heure ! » Il souriait en prenant le tabard, l’inspectant sous toutes les coutures en fronçant les sourcils, jugeant le travail de son fidèle Intendant. Il vînt même le renifler pour découvrir que ce dernier avait été lavé, splendide travail. Il hocha doucement vers le blond en riant. « En voilà du bon travail ! Merci ! » Il lui fit un clin d’œil tout en se retenant de rire. En effet, l’Elwynnien avait avoué, pendant la nuit, que dans ses effets personnels, il avait apporté un fer à repasser, n’ayant pas grand-chose d’autre à prendre. Cependant, ce dernier s’était interdit à l’utiliser quand tout le monde était éveillé, il réitèrerait l’opération au soir, quand tous les yeux seront fermés.
« C’est normal et je vous ai promis de vous le rendre. » Il tentait de garder son sang froid alors que le rouquin déposait une patte d’ours sur ses épaulières en souriant un moment avant de la retirer et enfiler son tabard presque neuf. Il secouant un moment sa crinière de feu avant de soupirer d’aise.
« On se sent propre ! Ça fait du bien. » Il regarda l’Intendant un bref instant, satisfait de l’avoir aidé dans ses troubles obsessionnels compulsifs. Il retourna avec son collègue dans les quartiers du Guet Urbain, partageant des anecdotes sur l’entretien des armures, aidant le pauvre homme à se changer les idées, sachant pertinemment que ce dernier utilisait les tabards et le repassage comme refuge. Une fois de retour à Hurlevent, il se sentirait probablement mieux, dans un établissement ou l’ordre faisait figure de proue.
Reed Fabre- Citoyen
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Nom de famille: Fabre
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Rislon Milloin ne changeait pas nécessairement de son habitude. Toujours aussi curieux, il savait se montrer très actif et peu fatiguable, il se promenait toujours avec son appareil gnomographique, prêt à prendre des clichés pour l'immortalisation des événements. En fait depuis qu'il avait vu Teldrassil en flamme, Rislon Milloin ne semblait pas vouloir s'arrêter d'agir, d'écrire ou de s'occuper tout simplement, ne dormant qu'assez peu même si on lui ordonnait de dormir.
" Je me suis engagé pour servir mon Roi. L'information et les actes militaires ne sont pas contradictoires, on peut les réunir en une fois. "
Gnomographies, dessins, articles, exercices d'entrainement et militaire, ceux qui le connaissaient purent cependant le voir beaucoup moins bavard qu'à ses habitudes, même s'il reçut plusieurs remarques pour son débit de parole beaucoup trop élévé dans une situation qu'il qualiferait de tendu et de délétère. Il s'était même irrité avec certains mages, ces derniers refusant de transmettre son article à son relais sans autorisation d'un supérieur, et attiré l'animosité de certains avec son comportement de journaliste qui tenait à rester objectif et impartial, même devant une telle horreur.
Il était toujours partant pour discuter sur tout et n'importe quoi, appréciant répondre aux questions des curieux.
" Je me suis engagé pour servir mon Roi. L'information et les actes militaires ne sont pas contradictoires, on peut les réunir en une fois. "
Gnomographies, dessins, articles, exercices d'entrainement et militaire, ceux qui le connaissaient purent cependant le voir beaucoup moins bavard qu'à ses habitudes, même s'il reçut plusieurs remarques pour son débit de parole beaucoup trop élévé dans une situation qu'il qualiferait de tendu et de délétère. Il s'était même irrité avec certains mages, ces derniers refusant de transmettre son article à son relais sans autorisation d'un supérieur, et attiré l'animosité de certains avec son comportement de journaliste qui tenait à rester objectif et impartial, même devant une telle horreur.
Il était toujours partant pour discuter sur tout et n'importe quoi, appréciant répondre aux questions des curieux.
Rislon Milloin- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Nuit très difficile pour la Gardienne au marteau.
Entre les ronflements, qui habituellement ne la dérangent pas, et ce qui s'est passé plus tot dans la journée, Natally a eu du mal à s'endormir. Beaucoup de mal.
"Ca sert à rien que je rumine à propos de ce troll qui a failli me couper en deux. Sans la présence de ma pote, j'y serais restée.... Meme si je me demande bien dans quoi je me suis embarquée, cette fois...."
Le fait que la mission ait été un succès parvenait à apaiser quelque peu la jeune Naine quant à ses compétences. Meme s'il est vrai que cette dernière n'avait jamais vu la mort d'aussi près.
Se relevant brusquement, Nat' enfila sa tenue de camp et partit à la recherche d'un forgeron ainsi que du Caporal Fabre.
Entre les ronflements, qui habituellement ne la dérangent pas, et ce qui s'est passé plus tot dans la journée, Natally a eu du mal à s'endormir. Beaucoup de mal.
"Ca sert à rien que je rumine à propos de ce troll qui a failli me couper en deux. Sans la présence de ma pote, j'y serais restée.... Meme si je me demande bien dans quoi je me suis embarquée, cette fois...."
Le fait que la mission ait été un succès parvenait à apaiser quelque peu la jeune Naine quant à ses compétences. Meme s'il est vrai que cette dernière n'avait jamais vu la mort d'aussi près.
Se relevant brusquement, Nat' enfila sa tenue de camp et partit à la recherche d'un forgeron ainsi que du Caporal Fabre.
Dernière édition par Natally Fiermartel le Ven 3 Aoû 2018 - 11:46, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
La sortie de reconnaissance de la veille au soir fut considérée par beaucoup comme un échec. Deux des trois ponts menant à Lor Danel avaient été sabotés en urgence pour ralentir les hordeux positionnés dans le village, si bien que la seule entrée, pour les habitants, les envahisseurs et éventuellement l'Alliance restait le sud, ou les plages au nord.... Mais le groupe, tant composé de furtifs que de chasseurs et de chevaucheurs de griffons, était parvenu à sauver une dizaine de civils, qui essayaient de s'échapper du village. Les hordeux semblaient jouer à un drôle de jeu macabre, là bas. Trois zeppelins survolaient la zone, mais ils ne s'attaquaient pas directement aux derniers civils kaldoreis, se contentant de les retenir dans la ville plus ou moins détruite, et plus ou moins en flamme.
En remontant vers le nord, traversant des ruines abandonnées, le groupe releva l'emplacement d'un campement orc bien plus conséquent, installé visiblement depuis l'invasion. Les chevaucheurs, en le survolant le plus discrètement possible, remarquèrent la présence de nombreux barils d'essence, du matériel, et un autre bombardier zeppelin, cette fois-ci encore au sol. Des caravanes de petites tailles, gardées, semblaient faire l'aller-retour entre le campement et Lor Danel, transportant plusieurs barils... Sans doute pour alimenter les bombarbiers hordeux en essence ?
Une patrouille étant sur le point de quitter le campement, fut organisé rapidement une attaque en amont. Et ce fut une réussite. Les hommes au sol, menés par le Sergent-Chef Leyra Finegann, et les furtifs par Neil Sloane parvinrent à venir à bout de la patrouille, huits soldats hordeux, orcs et trolls, et deux chevaucheurs de loups-de-guerre, peu avant leur traversée des ruines. Un des baril de pétrole vu attaché à un griffon, pour analyse dans la grotte. Les autres furent purement explosés, une fois le groupe au loin. Hodge restait quant à elle en vol de basse altitude, en retrait, essayant d'avoir une vision globale des évènements, et de pouvoir coordonner les troupes.
De cette sortie, les officiers purent récupérer quelques informations intéressantes. Mais surtout la preuve que malgré les bonnes volontés, pour l'instant, il était bien complexe de faire combattre ensemble des soldats, des enrôlés, qui n'en avaient pas l'habitude, qui plus est dans une situation aussi critique. Mais le 14ème bataillon de réserve devrait prendre sur lui, après tout, les buts étaient toujours communs. : sauver civils et militaires, et survivre.
En parallèle, un autre groupe mené par le Quartier-Maître Korbelt ,composé de brigadiers, d'ingénieurs et de mages s'était occupé de sécuriser le chemin sinueux menant à la grotte de la chute Bondissante. Pièges arcaniques et pièges d'ingénierie avaient tant bien que mal été installés pour prévenir de toute attaque. Le groupe avait essuyé une attaque de trolls, mais le travail était désormais terminé. Juchée dans les hauteurs, et bien gardée, la grotte semblait désormais difficile à prendre... Et les soldats du 14ème bataillon de réserve verraient arriver le danger de loin.
En remontant vers le nord, traversant des ruines abandonnées, le groupe releva l'emplacement d'un campement orc bien plus conséquent, installé visiblement depuis l'invasion. Les chevaucheurs, en le survolant le plus discrètement possible, remarquèrent la présence de nombreux barils d'essence, du matériel, et un autre bombardier zeppelin, cette fois-ci encore au sol. Des caravanes de petites tailles, gardées, semblaient faire l'aller-retour entre le campement et Lor Danel, transportant plusieurs barils... Sans doute pour alimenter les bombarbiers hordeux en essence ?
Une patrouille étant sur le point de quitter le campement, fut organisé rapidement une attaque en amont. Et ce fut une réussite. Les hommes au sol, menés par le Sergent-Chef Leyra Finegann, et les furtifs par Neil Sloane parvinrent à venir à bout de la patrouille, huits soldats hordeux, orcs et trolls, et deux chevaucheurs de loups-de-guerre, peu avant leur traversée des ruines. Un des baril de pétrole vu attaché à un griffon, pour analyse dans la grotte. Les autres furent purement explosés, une fois le groupe au loin. Hodge restait quant à elle en vol de basse altitude, en retrait, essayant d'avoir une vision globale des évènements, et de pouvoir coordonner les troupes.
De cette sortie, les officiers purent récupérer quelques informations intéressantes. Mais surtout la preuve que malgré les bonnes volontés, pour l'instant, il était bien complexe de faire combattre ensemble des soldats, des enrôlés, qui n'en avaient pas l'habitude, qui plus est dans une situation aussi critique. Mais le 14ème bataillon de réserve devrait prendre sur lui, après tout, les buts étaient toujours communs. : sauver civils et militaires, et survivre.
En parallèle, un autre groupe mené par le Quartier-Maître Korbelt ,composé de brigadiers, d'ingénieurs et de mages s'était occupé de sécuriser le chemin sinueux menant à la grotte de la chute Bondissante. Pièges arcaniques et pièges d'ingénierie avaient tant bien que mal été installés pour prévenir de toute attaque. Le groupe avait essuyé une attaque de trolls, mais le travail était désormais terminé. Juchée dans les hauteurs, et bien gardée, la grotte semblait désormais difficile à prendre... Et les soldats du 14ème bataillon de réserve verraient arriver le danger de loin.
Maroussia Hodge- Citoyen
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Lieu de naissance : Boralus
Age : La trentaine
Date d'inscription : 16/01/2018
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
C'est différents rapport à la main qu'on aura pu voir l'Amiral Walter faire les cents pas dans son retranchement partagé avec les Montagnards. Boitant d'un endroit à l'autre réfléchissant, un tasse de café fumante dans l'autre main. Tournant en rond comme un lion en cage alternant posture assise et debout, se frottant frénétiquement le visage ou se donnant de petite claques pour rester éveillé et rattraper son retard sur les rapports qui s'accumulait.
Les excès de virilité de la nuit lui avait fait perdre un temps monstrueux en terme stratégique et logistique pour des résultats dérisoires voir des échecs et une baisse de moral monumentale, il fallait trouver une solution pour sortir ses hommes de là.
Les excès de virilité de la nuit lui avait fait perdre un temps monstrueux en terme stratégique et logistique pour des résultats dérisoires voir des échecs et une baisse de moral monumentale, il fallait trouver une solution pour sortir ses hommes de là.
Jonathan Walter- Citoyen
- Nombre de messages : 418
Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 46
Date d'inscription : 01/11/2016
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Théodric était déçu. Déjà par le grand nombre des troupes de la Horde sur Sombrivage qui ne semblaient pas décroître même après leur méfait accompli sur la Couronne de la Terre. Mais aussi par le départ inattendu du Refuge de Hurlevent et ses soigneurs du front. Théodric dormait au moment de leur départ. Lui qui n'avait pas dormi depuis plusieurs heures sans fermer l’œil ; voilà qui lui avait suffit d'un léger sommeil pour qu'à son réveil toute l'unité d'infirmerie est disparue. Il n'avait pas les raisons de cette décision spontanée de Slei Livingstone, il avait cherché la réponse parmi les siens, mais personne ne semblait disposée à avoir la vérité. Tout ce qu'il savait c'est qu'aucune excuse était recevable pour ainsi déserter. Il y avait des centaines d'elfes de la nuit blessés ou morts sur les plages baignées de cendre, des enfants kal'dorei survivants maintenant orphelins et un besoin crucial de soigneurs au sein de la 14ème Brigade de réserve de l'Alliance. Pour lui Slei avait trahie la confiance de l'Évêque Valdelmar et donc de son serment avec l'Église de la Lumière. Cependant la fuite du Refuge de Hurlevent du front apporta en lui une conviction encore plus forte. Il ne serait jamais un pleutre, pas devant la Horde.
Grimdungal Martelmagma- Citoyen
- Nombre de messages : 26
Lieu de naissance : Ombreforge
Age : 208 ans
Date d'inscription : 02/12/2016
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
" Vous avez été capturés et jugés pour crime contre l'Alliance en faisant partie de la Horde. Vous avez brûlé Teldrassil. Vous avez livré les civils aux flammes. Votre sentence pour une telle appartenance et de tels crimes est sans appel: la Mort. Soldats, éxécutez les prisonniers. "
Non, ce n'était pas des orcs, non il ne s'agissait pas de réprouvés. Il s'agissait de Sin'dorei ou bien de Quel'dorei ayant décidé d'être de la Horde. Comment étaient-ils arrivés ici ? Comment avaient-ils été capturés ? Il ne s'en souvenait pas, en tout cas, il se tenait parmis les soldats de l'opération Darnassus, en position de garde à vous dans le Quartier général, encerclant les condamnés à mort comme pour assister à la vengeance de Teldrassil. C'était différent car ceux en face de lui, Rislon les connaissait et reconnaissait leur visage.
S'il a une très bonne mémoire sur presque tout, le physique et les visages n'en font pas nécessairement partie, mais ceux-là étaient reconnaissables entre tous, et ce n'était ni des tueurs, ni des assassins et encore moins des gens sans âmes ni moralité même si certains étaient mercenaires. La plupart était même des civils se disant davantage neutre que faisant partie de l'Alliance. Comment avaient-ils été capturés ? Le bourreau sortit sa hâche et fit mettre à genoux la première elfe: une sin'dorei, officier d'une organisation neutre de la Horde, suivie de près d'une sin'dorei chef d'un ordre mercenaire.
-------------------------------------------
Rislon se réveilla en sueur de ces rares heures de sommeil, s'essuyant le front. C'était un cauchemar.. Rien qu'un cauchemar. Il regarda autour de lui, il était encore dans le Quartier-Général, dans cette grotte de Sombrivage... Il se leva et reprit ses activités en silence, et aucun ordre ne le fit retourner dormir. En parler serait trop risqué, en espérant que ses craintes sur la situation d'après-Teldrassil n'arriveront pas.
Non, ce n'était pas des orcs, non il ne s'agissait pas de réprouvés. Il s'agissait de Sin'dorei ou bien de Quel'dorei ayant décidé d'être de la Horde. Comment étaient-ils arrivés ici ? Comment avaient-ils été capturés ? Il ne s'en souvenait pas, en tout cas, il se tenait parmis les soldats de l'opération Darnassus, en position de garde à vous dans le Quartier général, encerclant les condamnés à mort comme pour assister à la vengeance de Teldrassil. C'était différent car ceux en face de lui, Rislon les connaissait et reconnaissait leur visage.
S'il a une très bonne mémoire sur presque tout, le physique et les visages n'en font pas nécessairement partie, mais ceux-là étaient reconnaissables entre tous, et ce n'était ni des tueurs, ni des assassins et encore moins des gens sans âmes ni moralité même si certains étaient mercenaires. La plupart était même des civils se disant davantage neutre que faisant partie de l'Alliance. Comment avaient-ils été capturés ? Le bourreau sortit sa hâche et fit mettre à genoux la première elfe: une sin'dorei, officier d'une organisation neutre de la Horde, suivie de près d'une sin'dorei chef d'un ordre mercenaire.
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Rislon se réveilla en sueur de ces rares heures de sommeil, s'essuyant le front. C'était un cauchemar.. Rien qu'un cauchemar. Il regarda autour de lui, il était encore dans le Quartier-Général, dans cette grotte de Sombrivage... Il se leva et reprit ses activités en silence, et aucun ordre ne le fit retourner dormir. En parler serait trop risqué, en espérant que ses craintes sur la situation d'après-Teldrassil n'arriveront pas.
Rislon Milloin- Citoyen
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