La 14ème Brigade de réserve au combat
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Céleste
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Adèle Aheed
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Théodric prenait soin de ses frères et sœurs qui avaient subit les durs coups de la Horde. Il voyait plusieurs choses dans son unité qui lui déplaisait fortement, mais la lumière devait continuer de guider ses actes. Il prit une bonne partie de son temps à éclairer la caverne de prières et louanges sacrées provenant de son libram de paladin. Sa foi était autant une arme qu'un baume sur une plaie. Le chevalier veillait sur les siens, sûr de lui que tout ceci trouverait une fin. Le groupe était seulement dans une pente difficile. Cependant, lorsqu'il regardait à droite ou à gauche, il ne semblait pas reconnaître l'Alliance qu'il avait rejoint il y avait maintenant presque dix ans. La Horde apportait carnage et déshonneur sur son passage. Était cela qui faisait perdre les valeurs de certains membres de l'Alliance ? L'Alliance pouvait-elle répondre aux crimes de guerre de Sylvanas Coursevent tout en se blasphémant elle-même sur sa façon d'opérer ? Bien des questions qui venaient alléger le sommeil du maître paladin. Il connaissait ce genre d'horreurs, n'y avait-il pas participé par le passé à se convaincre d'une idéologie qu'il croyait nécessaire pour le bien commun ? Il ne voulait pas amener la discorde au sein du groupe, mais cette discorde venait à lui. Il réussit finalement à trouver un sommeil profond en se remémorant les glorieuses années de l'Alliance.
Grimdungal Martelmagma- Citoyen
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Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Putain de guerre. On ne pouvait dire que ça, tellement ce merdier était insensé et dépassait toute la cruauté que j’avais vu dans ma vie. Pourtant les batailles, je peux vous le dire, qu’on les connaissait bien… mais là, c’était d’une autre trempe… Ce n’est pas la Légion qui débarque pour nous foutre notre branlée. Ce n’est pas non plus ces machins verdâtres, sans âmes, sans même rien du tout hormis un corps tout entier destiné à la guerre. Là devant nous, c’était Teldrassil qui s’envolait en volutes de fumées épaisses et ce, par la folie d’êtres dotés d’une conscience et d’un cœur. Qu’est ce qu’on avait bien fait pour en arriver là ? Est-ce que nous aussi, nous pouvions commettre ce genre d’atrocité et retourner en bon père de famille, border nos gamins le soir ? Ça me foutait les jetons, que dans le camp d’en face, ces monstres puissent nous ressembler. Je me disais que si le cœur permettait ce genre de choses, alors nous étions foutus.
Dans la caverne où nous étions planqués, les nuits étaient longues et sans sommeil. J’avais beau démonter, nettoyer, vérifier mon arme dans les moindres recoins jusqu’à m’en dégouter, rien ne pouvait me faire dormir. Alors, quand rester le cul sur un rocher devenait trop pénible, je déambulais dans les galeries, portant avec moi, mon air con de commandant et mes galons de misère. Les gars, dans l’attente s’amusaient comme ils pouvaient. Une partie de cartes à la lueur d’un brasero et un café subtilisé à l’ennui, on s’occupait… mais bon sang qu’on étouffait aussi. Je ne sais pas trop ce qu’ils pouvaient penser, les camarades, à me voir errer de cette façon, les mains derrière le dos, le front soucieux et les lèvres balbutiant des choses qui n’émettent aucun son. Toujours est-il que dans ces moments-là, la seule chose qui me faisait passer l’envie de toute envoyer valdinguer était de me poster à l’entrée de notre cachette, afin de partager avec les galériens qui s’y trouvaient, nos avis silencieux. Une fois en place, à la recherche de quoi honorer une tige, je fouillais toutes les poches de mon uniforme comme un pedzouille cherche ses clefs. Quand mes contorsions devenaient trop embarrassantes, on me lançait de quoi m’allumer la tête dans un sursaut de bonté.
C’est con à dire, et surtout à avouer, mais on ne se lassait pas de regarder l’arbre se consumer. Ça en devenait comme une fascination malsaine pour les yeux. Il fallait au moins trouver ça joli, car je ne sais pas si notre tête est faite pour imaginer, ou comprendre la disparition soudaine de centaines de bonhommes. Regarder les choses en face, ça nous met à bonne distance de la réalité. On essaye de ne pas trop visualiser ces pauvres vieux qui se jettent de leur maison en flammes ni les cris des enfants qui n’en ont pas eu le courage. Juste une gigantesque flambée, dans la lumière rosée d’un continent étranger, voilà tout.
Et puis là-haut, à admirer la désolation, je pensais au chef troll qui nous avait épargné dans la vallée des Briselances. Nous étions chez lui, recouverts de boue, prêts à faire évacuer ses prisonniers. Mais il n’a rien fait… Si ce n’est nous regarder et nous laisser nous sauver. Forcément que ça rendait les choses encore plus difficiles. Peut être même que j’aurais préféré que ce soit un gars qui veuille nous faire avaler notre certificat de naissance par le trou du cul, mais non… notre ennemi, sur ce coup-là, il avait été gentil. Ouais, gentil, y’a pas de mensonge là-dessus. D’une humanité en pagne, à faire pâlir le plus costaud des paladins de Hurlevent. Même si d’expériences, ce n’est pas bien compliqué.
On l’avait retrouvé quelques jours plus tard, déclassé, des traces de fouet sur le dos. Il servait la soupe à quelques grunts en échange de mollards bien placés. Notre Bul’zaï, c’est son nom, avait payé le prix de sa trahison. Je crois que s’il existe un héro dans cette débâcle, c’est bien lui. Car être dans le camp des gentils et faire le bien, c’est facile, on ne perd pas grand-chose, si ce n’est la vie. Mais être dans le camp des salopards et vouloir faire l’inverse, là c’est une autre paire de manche. Il n’y pas de statue ornée d’un lion plaqué or qui vous attend aux cotés des vieilles gloires de Hurlevent, juste la honte et le déshonneur.
Le tabac me cramait les doigts, signe qu’il était temps que j’arrête de penser. Le douillet campement des Montagnards me tendait les bras, et la fatigue commençait enfin à me piquer le coin de l’œil. Allongé, j’avais une dernière pensée pour tous ces gars de la Horde qui, comme Bul’zaï, pouvait border leurs gamins, sans devoir se laver les mains des horreurs commises par leurs pairs. Ça ne nous faciliterait pas la tâche, mais moi, ça me donnait un brin d’espoir.
Bugli Brave-Tempête- Citoyen
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Nom de famille: Brave-Tempête
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Foutu guerre ! C’est ce que se disait l’Intendant du Guet Urbain en tamponnant son nez qui avait une allure de patate bien noire. Il s’était fait malmener par un gobelin sur les plages en tentant d’aider le Murmure du Vent qui était attaqué par la Horde. Il avait chargé tête baissée en direction de la petite créature verte, c’était la première fois qu’il se battait contre un de ces radins chercheur d’or. Ils n’étaient pas si différents aux vues de leur croyance en cette forme sublime de mercantilisme mais il n’y avait pas la place pour ces affreuses petites bestioles sur le rivage.
Il allait abaisser sa hache de bûcheron sur la tête du cupide quand soudainement, il sorti un appareil étrange, relâchant çà et là des vapeurs. Il allait frapper mais de cette machine au bord de l’explosion jaillit un éclair qui le cloua au sol. En effet, son armure pouvait le protéger mais la surprise et le choc l’avaient envoyé au sol pour manger le sable. Il allait se relever mais la créature pesant environ une trentaine de livres sauta sur lui, clef de douze en main pour lui marteler le visage. Si le casque faisait son office, il ne pouvait protéger indéfiniment le Caporal.
CRACK, c’est le bruit immonde qu’entendit Reed en sentant son nez explosé au contact de l’outil massif. Il poussa un hurlement et envoya d’instinct un coup de boule à l’affreux gobelin sadique qui roula sur le sable. Son nez relâcha une autre sonorité des plus rebutantes avant de relâcher une grande quantité de sang, son tabard prenant les couleurs écarlate. Il reniflait tant bien que mal mais la seul odeur qui lui parvenait était celle du fer. La senteur du sang et la sensation de ne plus pouvoir déglutir.
Il cherchait du regard le gobelin mais ce dernier venait de se faire cueillir au niveau de la gorge par son collègue le Caporal Owein qui lui tendit la main pour le relever. Reed hocha vivement tout en fronçant les sourcils, une main au nez.
« J’aurais pu l’faire tout seul ! » Il était de ce genre-là, à ne pas aimer se faire ridiculiser et surtout pas par une pâle copie verdâtre de lui-même. Il hocha en chargeant une nouvelle fois, revigoré par un flux lumineux qui ne pouvait avoir qu’une seule origine, le Lieutenant Ventis très probablement. Il se sentait presque invincible, chargeant une peau verte plus massive en grognant de douleur, le nez gonflait. Il fût cueilli par l’énorme créature qui l’envoya valser dans les dunes de sables d’un simple coup d’épaule.
« Si après ça il n’a pas mal au dos. » Dit Calirae en se massant les sinus tout en courant vers le Caporal, venant rapidement le prendre en charge. En effet, plus tôt dans la journée, Fabre s’était plaint de fortes douleurs au dos à cause du manque de confort et d’une chute en arrivant dans la grotte. Elle le soigna doucement, faisant dégorger le nez qui relâcha une grande quantité de sang pour reprendre une taille normale.
La bataille continua et le caporal fût ensuite pris en charge par une sœur de l’Eglise de Hurlevent. Elle lui avait dit que son nez était tout simplement en miette et que les joues, ses pommettes, avaient été fissurées. Le gobelin ne l’avait pas loupé visiblement. Il fût obligé de porter un gros plâtre qui détonait sur le fond noir-violacé qu’avait pris son visage. Il grognait à la vue de ses collègues moqueurs comme Lovelace. Tous savaient que le Caporal n’était pas à sa première histoire de nez, on lui avait même souvent cassé. Une obsession de l’ennemi ou un message de l’univers insultant directement son roc, son pic, son cap ou encore, sa péninsule ?
Il allait abaisser sa hache de bûcheron sur la tête du cupide quand soudainement, il sorti un appareil étrange, relâchant çà et là des vapeurs. Il allait frapper mais de cette machine au bord de l’explosion jaillit un éclair qui le cloua au sol. En effet, son armure pouvait le protéger mais la surprise et le choc l’avaient envoyé au sol pour manger le sable. Il allait se relever mais la créature pesant environ une trentaine de livres sauta sur lui, clef de douze en main pour lui marteler le visage. Si le casque faisait son office, il ne pouvait protéger indéfiniment le Caporal.
CRACK, c’est le bruit immonde qu’entendit Reed en sentant son nez explosé au contact de l’outil massif. Il poussa un hurlement et envoya d’instinct un coup de boule à l’affreux gobelin sadique qui roula sur le sable. Son nez relâcha une autre sonorité des plus rebutantes avant de relâcher une grande quantité de sang, son tabard prenant les couleurs écarlate. Il reniflait tant bien que mal mais la seul odeur qui lui parvenait était celle du fer. La senteur du sang et la sensation de ne plus pouvoir déglutir.
Il cherchait du regard le gobelin mais ce dernier venait de se faire cueillir au niveau de la gorge par son collègue le Caporal Owein qui lui tendit la main pour le relever. Reed hocha vivement tout en fronçant les sourcils, une main au nez.
« J’aurais pu l’faire tout seul ! » Il était de ce genre-là, à ne pas aimer se faire ridiculiser et surtout pas par une pâle copie verdâtre de lui-même. Il hocha en chargeant une nouvelle fois, revigoré par un flux lumineux qui ne pouvait avoir qu’une seule origine, le Lieutenant Ventis très probablement. Il se sentait presque invincible, chargeant une peau verte plus massive en grognant de douleur, le nez gonflait. Il fût cueilli par l’énorme créature qui l’envoya valser dans les dunes de sables d’un simple coup d’épaule.
« Si après ça il n’a pas mal au dos. » Dit Calirae en se massant les sinus tout en courant vers le Caporal, venant rapidement le prendre en charge. En effet, plus tôt dans la journée, Fabre s’était plaint de fortes douleurs au dos à cause du manque de confort et d’une chute en arrivant dans la grotte. Elle le soigna doucement, faisant dégorger le nez qui relâcha une grande quantité de sang pour reprendre une taille normale.
La bataille continua et le caporal fût ensuite pris en charge par une sœur de l’Eglise de Hurlevent. Elle lui avait dit que son nez était tout simplement en miette et que les joues, ses pommettes, avaient été fissurées. Le gobelin ne l’avait pas loupé visiblement. Il fût obligé de porter un gros plâtre qui détonait sur le fond noir-violacé qu’avait pris son visage. Il grognait à la vue de ses collègues moqueurs comme Lovelace. Tous savaient que le Caporal n’était pas à sa première histoire de nez, on lui avait même souvent cassé. Une obsession de l’ennemi ou un message de l’univers insultant directement son roc, son pic, son cap ou encore, sa péninsule ?
Reed Fabre- Citoyen
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Nom de famille: Fabre
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Si Calirae souhaitait retenir au moins une chose de cette expérience, c’est la fierté qu’elle éprouvait pour ses hommes. Les désaccords étaient inévitables mais chacun faisait des efforts…
Voir McBalor prodiguer ses conseils, et ensuite Langevin et Milloin se réconcilier lui avait mis du baume au cœur même si elle n’en avait rien montré.
Ventis avait sa part de contrariétés, surtout dès qu’elle revoyait les vestiges de ce pont qui avait sauté quelques jours plus tôt, obligeant les troupes à traverser les cours d’eau tumultueux, charriant autant de cendres que d'eau.
Le lieutenant aurait aussi volontiers sonné les cloches de ces civils inconscients qui se baladaient sur la zone de front comme dans un parc. Ce satané Rocvent ne mettait pas en péril que son groupe de joyeux promeneurs, il risquait aussi d’amener la Horde tout droit au campement de la quatorzième brigade. Le secouer jusqu’à ce qu’il retrouve un semblant de raison était divinement tentant mais ils avaient besoin tant de Kendaran que de Magtorus pour jouer les éclaireurs.
Au soir du 5ème jour du 8ème mois, le ciel s’embrasa de plusieurs explosions en bord de plage. Les bombardiers gobelins s’étaient « inexplicablement » emmêlés les pinceaux, enchaînant les erreurs de manœuvres dans une panique générale. La patrouille orque venue s’informer de la situation fut elle aussi décimée. Au petit matin, les corps, les débris et une clef de douze ensanglantée témoignaient de la violence des combats.
Voir McBalor prodiguer ses conseils, et ensuite Langevin et Milloin se réconcilier lui avait mis du baume au cœur même si elle n’en avait rien montré.
Ventis avait sa part de contrariétés, surtout dès qu’elle revoyait les vestiges de ce pont qui avait sauté quelques jours plus tôt, obligeant les troupes à traverser les cours d’eau tumultueux, charriant autant de cendres que d'eau.
Le lieutenant aurait aussi volontiers sonné les cloches de ces civils inconscients qui se baladaient sur la zone de front comme dans un parc. Ce satané Rocvent ne mettait pas en péril que son groupe de joyeux promeneurs, il risquait aussi d’amener la Horde tout droit au campement de la quatorzième brigade. Le secouer jusqu’à ce qu’il retrouve un semblant de raison était divinement tentant mais ils avaient besoin tant de Kendaran que de Magtorus pour jouer les éclaireurs.
Au soir du 5ème jour du 8ème mois, le ciel s’embrasa de plusieurs explosions en bord de plage. Les bombardiers gobelins s’étaient « inexplicablement » emmêlés les pinceaux, enchaînant les erreurs de manœuvres dans une panique générale. La patrouille orque venue s’informer de la situation fut elle aussi décimée. Au petit matin, les corps, les débris et une clef de douze ensanglantée témoignaient de la violence des combats.
Calirae Ventis- Officier supérieur de la Garde
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Lieu de naissance : Elwynn
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Date d'inscription : 25/06/2011
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Reed sera en route pour la caserne, le gambison encore incrusté de cendres alors qu’il traversait les rues sinueuses de Hurlevent en quête de repos. Il marchait proche de ses collègues : Horold, Lovelace ou encore Kendaran. En tête se trouvait le Lieutenant Ventis qui ne cessait de triturer le ruban dans ses cheveux. Elle lui avait fait savoir, pendant un bref moment de répit, qu’elle souffrait à l’idée de ne plus avoir d’attache propre pour ses cheveux.
L’Elwynnien regardait avec mépris les installations que les citoyens avaient placés çà et là pour les féliciter de leur retour. Il trouvait cela affreusement hypocrite et surtout irrespectueux vis-à-vis des défunts. Une draenei mal avisée avait même laissé entendre que c’était pour les citoyens qu’ils avaient réussi à sauver. Sauver ? Un traumatisme éternel à jamais gravé dans la mémoire de tous ceux qui avaient un jour posé leur regard sur l’arbre calciné par la Horde.
Non il n’y avait aucune victoire à fêter. C’était l’inverse, il y avait des morts à pleurer et des deuils à faire. Ils avaient perdu. La guerre s’était soldée par une victoire écrasante de la Horde qui venait d’à jamais effacer une civilisation de ce monde. C’était un génocide qui pour l’heure demeurait impuni. Alors non, l’heure n’était vraiment pas aux festivités. Il traversa donc le peuple heureux pour vite rejoindre les siens. Tous avançaient rapidement en direction du Guet Urbain, assez de ces mièvreries ou encore de ces faux sourires.
Tous avaient besoin d’une chose probablement, de repos et surtout d’une bonne douche. L’odeur de la cendre, la chair calcinée ou encore la transpiration avaient imprégné les tissus des chemises, le cuir des bottes et même parfois la maille des armures. Ils entrèrent rapidement, une course à la propreté s’enchaina.
L’Elwynnien regardait avec mépris les installations que les citoyens avaient placés çà et là pour les féliciter de leur retour. Il trouvait cela affreusement hypocrite et surtout irrespectueux vis-à-vis des défunts. Une draenei mal avisée avait même laissé entendre que c’était pour les citoyens qu’ils avaient réussi à sauver. Sauver ? Un traumatisme éternel à jamais gravé dans la mémoire de tous ceux qui avaient un jour posé leur regard sur l’arbre calciné par la Horde.
Non il n’y avait aucune victoire à fêter. C’était l’inverse, il y avait des morts à pleurer et des deuils à faire. Ils avaient perdu. La guerre s’était soldée par une victoire écrasante de la Horde qui venait d’à jamais effacer une civilisation de ce monde. C’était un génocide qui pour l’heure demeurait impuni. Alors non, l’heure n’était vraiment pas aux festivités. Il traversa donc le peuple heureux pour vite rejoindre les siens. Tous avançaient rapidement en direction du Guet Urbain, assez de ces mièvreries ou encore de ces faux sourires.
Tous avaient besoin d’une chose probablement, de repos et surtout d’une bonne douche. L’odeur de la cendre, la chair calcinée ou encore la transpiration avaient imprégné les tissus des chemises, le cuir des bottes et même parfois la maille des armures. Ils entrèrent rapidement, une course à la propreté s’enchaina.
Reed Fabre- Citoyen
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Feuille de personnage
Nom de famille: Fabre
Re: La 14ème Brigade de réserve au combat
Ses pieds foulaient de nouveau les quais de la capitale de l'Alliance. Il était parti pour aider ses alliés et avait dû se résoudre à la réalité de la situation : il était trop tard. Trop tard pour sauver tout les kal'dorei échoués sur le sable de Sombrivage. Trop tard pour repousser les forces de la Horde. Trop tard pour sauver Teldrassil des flammes. Trop tard pour l'Alliance. Théodric avait cru pouvoir réussir quelque chose de concret en Kalimdor en compagnie de ses nombreux frères et sœurs d'armes aux couleurs du lion d'or. Pourtant il n'en fût rien. Le 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance avait à peine sauver quelques vies et dérangé un peu l'avancée inexorable de la Horde. Dans un ultime espoir, le groupe militaire avait décidé de prendre d'assaut le village elfique conquis de Lor'danel pour permettre au plus grand nombre d'elfes de la nuit de fuir le triste sort qui les attendaient.
Ils étaient si peu en première ligne tandis qu'ils avançaient dans une brume de cendres à travers la forêt kalimdorienne. Théodric voyait seulement à quelques mètres devant-lui et tout les bruits environnants semblaient s'étouffer dans cette masse de suie. Il était accompagné de la quinzaine de paladins dépêchés par l'Église de la Lumière, Gaelion Leonem et Trasah Arrington. Les défenseurs de la lumière avançaient vers l'inconnu avec les soldats de l'Alliance guidés en tête par la Major Stolen. Soudain un zeppelin gobelin les survolait, puis les bruits de la bataille faisait écho dans le lointain et finalement l'odeur de brûlé était remplacé par le parfum du sang frais. Le combat pour Lor'danel était proche et tout les membres du 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance devaient être prêt à l'affrontement.
Théodric ouvra les défenses de la Horde avec ses compagnons armés de la puissance du sacré. Rapidement toute l'unité envahie le village sous le contrôle des meneurs Gormok Tombe-Hache et Ragash Soif-de-Sang et leurs troupes. Trolls, elfes de sang, orcs, taurens, gobelins... Toutes les races ralliées sous la bannière rouge étaient présentes pour représenter la domination de leur faction sauvage sur Kalimdor. Cela n'effrayait pas les valeureux combattants. Ils n'avaient pas ce luxe. Sauver le plus de vie, c'était l'objectif.
Le Chevalier Bravecœur prit les devants d'un groupe pour assiéger la tour nord-ouest de Lor'danel. Le choc était brutal. Les défenseurs barbares dans la tour n'opposaient presque aucune résistance devant l’implacable volonté des libérateurs. Une fois en haut, il pu voir l'effort fournit par les siens. Le village kal'dorei était proie aux flammes, des centaines de corps reposaient inertes sur le sol, une marre de sang souillait le puits de lune et les bannières de la Horde flottaient au gré des souffles ardents de l'arbre-monde incendié plus au nord. Les renforts de la Horde étaient nombreux, mais rapidement mis hors état de nuire.
Une fois les cris de guerre épuisés, le 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance quittait Lor'danel pour se diriger sur les plages recouvertes de blessés, de résistants kal'dorei et de morts. Tout le 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance préparait les défenses entretenues depuis des jours par les forces darnassiennes. La volonté inflexible des elfes de la nuit avait payée. L'Alliance était avec eux pour transporter les blessés vers les navires détachées avec cette opération. Mais le temps allait leur manquer. La Horde était déjà en marche pour écraser ce qui restait du village côtier. Ils devaient tenir le plus longtemps la position pour mettre les réfugiés en sécurité.
Le vengeur Théodric prit place près de son frère Leonem : le Chevalier Lion. Ensemble ils allaient tenir une partie des barricades elfiques. Leurs cris galvanisaient leurs semblables alors que la Horde avançait à toute hâte dans la forêt devant-eux. La tension était à son comble. Le paladin incantait prières et bénédictions pour espérer retenir un peu plus longtemps les forces dévastatrices de la Horde qui les chargeaient. Le contact fût violent. Pendant que les batteries des navires du 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance déferlaient sur l'immense cohorte, les pièges préparés plus tôt se déclenchaient sous les pieds ennemis et les premiers assauts des défenseurs fauchaient déjà à travers la ligne de front.
C'était impossible à suivre. Tant d'actions en même temps. C'était la guerre, la vraie. Celle qui se déroule tellement vite que les soldats qui tombaient sous les attaques étaient oubliés le temps du combat. Le maître paladin Bravecœur vu cinq paladins s'effondrer à côté de lui. Il était impuissant. Il devait contenir les bêtes affamées. Il ne pouvaient pas leur prêter assistance. Ils mourraient à petit feu écroulés au sol à quelques mètres de lui. Les survivants tendaient une main vers lui pour espérer être libéré de cette agonie, mais en vain. Ils mourraient dans le vacarme de la guerre. Cette vision d'horreur que connaissait bien Théodric lui fît perdre tout contact avec la réalité. Il n'était plus qu'un destructeur parmi d'autres destructeurs.
Ses pieds foulaient de nouveau les quais de la capitale de l'Alliance. La retraite du 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance, le voyage sur le navire de Catara pour revenir à Hurlevent et toutes les vies qu'il n'avait pas pu sauver ; tout ça était passé à la trappe. Il regardait le port sans trop savoir où aller avec son sac sur le dos. Il vu des visages familiers et s'approchait d'eux. Il entendit un mot : Lordaeron. La guerre n'était pas terminée.
Ils étaient si peu en première ligne tandis qu'ils avançaient dans une brume de cendres à travers la forêt kalimdorienne. Théodric voyait seulement à quelques mètres devant-lui et tout les bruits environnants semblaient s'étouffer dans cette masse de suie. Il était accompagné de la quinzaine de paladins dépêchés par l'Église de la Lumière, Gaelion Leonem et Trasah Arrington. Les défenseurs de la lumière avançaient vers l'inconnu avec les soldats de l'Alliance guidés en tête par la Major Stolen. Soudain un zeppelin gobelin les survolait, puis les bruits de la bataille faisait écho dans le lointain et finalement l'odeur de brûlé était remplacé par le parfum du sang frais. Le combat pour Lor'danel était proche et tout les membres du 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance devaient être prêt à l'affrontement.
Théodric ouvra les défenses de la Horde avec ses compagnons armés de la puissance du sacré. Rapidement toute l'unité envahie le village sous le contrôle des meneurs Gormok Tombe-Hache et Ragash Soif-de-Sang et leurs troupes. Trolls, elfes de sang, orcs, taurens, gobelins... Toutes les races ralliées sous la bannière rouge étaient présentes pour représenter la domination de leur faction sauvage sur Kalimdor. Cela n'effrayait pas les valeureux combattants. Ils n'avaient pas ce luxe. Sauver le plus de vie, c'était l'objectif.
Le Chevalier Bravecœur prit les devants d'un groupe pour assiéger la tour nord-ouest de Lor'danel. Le choc était brutal. Les défenseurs barbares dans la tour n'opposaient presque aucune résistance devant l’implacable volonté des libérateurs. Une fois en haut, il pu voir l'effort fournit par les siens. Le village kal'dorei était proie aux flammes, des centaines de corps reposaient inertes sur le sol, une marre de sang souillait le puits de lune et les bannières de la Horde flottaient au gré des souffles ardents de l'arbre-monde incendié plus au nord. Les renforts de la Horde étaient nombreux, mais rapidement mis hors état de nuire.
Une fois les cris de guerre épuisés, le 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance quittait Lor'danel pour se diriger sur les plages recouvertes de blessés, de résistants kal'dorei et de morts. Tout le 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance préparait les défenses entretenues depuis des jours par les forces darnassiennes. La volonté inflexible des elfes de la nuit avait payée. L'Alliance était avec eux pour transporter les blessés vers les navires détachées avec cette opération. Mais le temps allait leur manquer. La Horde était déjà en marche pour écraser ce qui restait du village côtier. Ils devaient tenir le plus longtemps la position pour mettre les réfugiés en sécurité.
Le vengeur Théodric prit place près de son frère Leonem : le Chevalier Lion. Ensemble ils allaient tenir une partie des barricades elfiques. Leurs cris galvanisaient leurs semblables alors que la Horde avançait à toute hâte dans la forêt devant-eux. La tension était à son comble. Le paladin incantait prières et bénédictions pour espérer retenir un peu plus longtemps les forces dévastatrices de la Horde qui les chargeaient. Le contact fût violent. Pendant que les batteries des navires du 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance déferlaient sur l'immense cohorte, les pièges préparés plus tôt se déclenchaient sous les pieds ennemis et les premiers assauts des défenseurs fauchaient déjà à travers la ligne de front.
C'était impossible à suivre. Tant d'actions en même temps. C'était la guerre, la vraie. Celle qui se déroule tellement vite que les soldats qui tombaient sous les attaques étaient oubliés le temps du combat. Le maître paladin Bravecœur vu cinq paladins s'effondrer à côté de lui. Il était impuissant. Il devait contenir les bêtes affamées. Il ne pouvaient pas leur prêter assistance. Ils mourraient à petit feu écroulés au sol à quelques mètres de lui. Les survivants tendaient une main vers lui pour espérer être libéré de cette agonie, mais en vain. Ils mourraient dans le vacarme de la guerre. Cette vision d'horreur que connaissait bien Théodric lui fît perdre tout contact avec la réalité. Il n'était plus qu'un destructeur parmi d'autres destructeurs.
Ses pieds foulaient de nouveau les quais de la capitale de l'Alliance. La retraite du 14ème Bataillon de réserve de l'Alliance, le voyage sur le navire de Catara pour revenir à Hurlevent et toutes les vies qu'il n'avait pas pu sauver ; tout ça était passé à la trappe. Il regardait le port sans trop savoir où aller avec son sac sur le dos. Il vu des visages familiers et s'approchait d'eux. Il entendit un mot : Lordaeron. La guerre n'était pas terminée.
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