Lettre soigneusement plié dans un étui en bois à l'attention de la caserne du guet urbain.

A l'intention de la Garde de Hurlevent, le 24/11/38

Madame, Monsieur

Le mardi vingt de cette semaine de l'an trente-neuf à vingt-trois heures quarante-sept, la frégate de huit, "l'Escorteur", c'est vu quitter le port sans autorisation. À son bord se trouvaient quinze marins de Hurlevent, qui n'ont toujours pas donné de nouvelle à ce jour. En effet, la frégate à déplier les voiles dans un si grand silence que nous n'avons pas remarqué son départ avant qu'elle se trouve hors de porter de nos canons. J'ai enquêter par mes propres moyens avec quelques hommes ces derniers jours pour suivre son sillage qui se dirigeait droit vers le sud du royaume. Cependant, me voilà moi Capitaine du port Rodley sans nouvelle du bâtiment depuis jeudi de cette semaine puis qu’à part de très court témoignage de paysan dans la Marche de l'Ouest qui m'ont rapporté qu'elle aurait continué plus au sud, je n'ai rien pu savoir de plus.