Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
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Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Ce fut durant une journée grise et froide de cette fin d'année que l'on vit placarder un peu partout en nombre raisonnable sur le ponton des institutions notables et des panneaux d'affichages de la cité cette lettre ouverte adressée à la Chancellerie et à tout citoyen de Hurlevent en mesure de la lire
Lettre ouverte à la Chancellerie et à tous ceux qui ont des yeux pour voir, et un brin de matière grise pour réfléchir – espérons les nombreux.
Chers tous, éminents représentants des autorités et citoyens de Hurlevent !
Je m’adresse aujourd’hui au bon sens, à l’intégrité morale et à l’intelligence, avec l’espoir quelque peu farfelu – je l’admets – que ces notions aient encore une quelconque valeur en ces dernières heures de l’an 38 dans notre grande et belle capitale humaine.
Alors que j’adressais encore il y a peu mes inquiétudes pour la cité et mes vœux pour le retour du chancelier titulaire Kelbourg, élu par une très large majorité de voix et dont nous sommes toujours sans nouvelles – je fus une nouvelle fois frappée et trahie par l’incompétence crasse du personnel de ces institutions séculaires et l’ignorance des règles les plus fondamentales de l’éthique - que sont la confidentialité et le secret professionnel. En effet, cette missive adressée personnellement et exclusivement à Kelbourg et marquée d’un sceau de cire fut non seulement ouverte par une secrétaire fort peu délicate mais directement portée à son suppléant que j’incriminais justement dans mes propos. De fait, puisque l’éthique et la conscience professionnelles n’ont plus lieu d’être, j’économiserai donc la cire des abeilles à des fins plus utiles que des sceaux et de tout ce qu’ils peuvent encore avoir de sacré.
Rappelons que dans moins de deux jours, notre actuel suppléant à la Chancellerie, Jonathan Walter, prendra officiellement la succession d’Aldorey Kelbourg, et ce, sans discussion ni réélection, comme le stipulent les modalités de l’élection du chancelier aux affaires urbaines énoncées par Madame Farral et confirmées il y a peu dans un communiqué public. Et l’heure est grave.
Depuis ces dernières semaines, j’ai eu à mener des enquêtes approfondies, à l’encontre d’une organisation mafieuse qui tient commerce au grand jour, appuyées par de nombreux témoignages, y compris de représentants de l’autorité – et j’ai incriminé dans des conflits d’intérêt à la fois certains membres de la Garde de Hurlevent, et le chancelier suppléant Walter. Que s’est-il passé depuis lors ? Rien. Aucune investigation lancée, aucun interrogatoire, aucune perquisition, ni même la plus petite convocation officielle.
Des échanges que j’ai pu avoir avec le chancelier suppléant lui-même, je n’ai eu guère de réponse satisfaisante sur le fond. Les tacles formels ne suffisent pas à démonter des accusations, Walter, et vous n’avez toujours pas réagi sur ce qui compte vraiment : les conflits d’intérêts qui co-existent entre le commerce d’armes avec une organisation criminelle et la tenue d’un poste à responsabilité – censée représenter l’intégrité et la justice.
Vous ne répondez pas non plus aux promesses que vous avez faites à cette même organisation concernant l’octroi d’un soutien politique en échange du quartier nain. Promesse impossible à tenir d’un côté comme de l’autre, mais qui n’en démontre pas moins la démesure de vos ambitions. On me tient le même discours partout : on fait la part des « affaires » d’un côté et des faits criminels de l’autre. Suis-je donc la seule à voir que là où l’on dissocie les deux, le discernement de la justice s’en voit indubitablement corrompu et biaisé ?
Que dire des victimes avérées qui ne verront peut-être jamais le début d’une prise en compte de leur affaire ? S’est-on penché sur le cas de ce malheureux mendiant agressé en pleine rue par les cognars de la Guilde du Fer et moqué par des officiers de la Garde ? De Unicae Barthoz perdue dans les méandres et l’embarras de l’administration ? Je veux bien admettre que ces affaires prennent du temps. Encore faut-il s’y pencher en ayant les mains libres.
Alors oui, j’ai des raisons de m’inquiéter alors même que le Chancelier suppléant se vante en plein dîner de ses bonnes relations et des « cadeaux » reçus par la Guilde du Fer. Voudriez-vous me traiter de folle et de menteuse alors que tout le gratin hurleventois vous a entendu, Walter ? Comment osez-vous ensuite proclamer faire « correctement » votre travail ? Répondre à des courriers et balader votre titre dans les rues et les soirées de charité ne sont qu’une partie de vos attributions. Augmenter les taxes et décider de la mobilisation des gens de cette cité n’en font pas partie, je gage. Il serait bientôt temps de vous fixer une réelle ligne de conduite, si vous voulez prétendre au titre d’un chancelier aux affaires urbaines digne de ce nom.
Vous ne devez votre poste ni à la ferveur populaire (dois-je aussi rappeler le nombre ridicule de voix des grands électeurs qui vous a été octroyé lors des élections ?) - ni à votre mérite. Vous devez ce titre grâce à la place béante laissée par votre successeur et nulle autre concurrence pour vous tenir tête. Vous la devez à votre ambition de vouloir toujours plus, et au besoin d’un poste à pourvoir. Votre envie de jouer dans la cour des grands de ce monde est palpable, encore faut-il vous en donner les moyens.
Alors oui, je continuerai de m’inquiéter de ce silence pesant et des petits ricanements de couloir quand j’en fais part. Qu’une volonté maligne oriente les intentions des autorités ou simplement l’imbécilité la plus partiale, ces faits restent graves et méritent qu’on s’y intéresse.
Votre dévouée,
Geillis Jorgensen.
PS : j’aurais viré ma secrétaire pour moins que ça.
Geillis Jorgensen- Citoyen
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Feuille de personnage
Nom de famille: Jorgensen
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
*Tirant sur son cigare, Malak lut la lettre d'une mine renfrognée. Il tira ensuite des parchemins et une plume, s'affairant à apposer une réponse qu'il placardera sous les affiches de la ville.*
"Ainsi donc la garde se révèle sous son grand jour.
Je sais qu'une partie d'entre eux est encore intègre, encore heureux, mais lorsqu'on apprend que des individus, comme Riley Dunn, qui a voulu m'accuser de meurtre sans même une once de preuves a laissé se sauver des membres de la Guilde de Fer qui venaient de tabasser une femme ENCEINTE, alors il est normal que la colère du peuple gronde.
La chancellerie est une imposture, une organisation fallacieuse qui se veut représentante du Roi alors qu'elle ne sert que ses intérêts ! La garde, corrompue ! Par ailleurs, composée d'incapables a qui j'ai par le passé donné une bonne leçon alors que Riley Dunn a voulu me faire enfermer SANS AUCUN MOTIF VALABLE ! Il leur aura fallu le concours d'une partie de la ville pour m'arrêter, vous appelez cela des soldats ou des paysans en armure ? Je vous laisse répondre à cette question par vous même !
Tout cela doit cesser ! Et au plus vite ! La garde est là pour être garante de la paix, surtout en ces temps troubles de guerre ouverte ! J'en appelle à nos bons citoyens pour destituer le chancelier en place et réorganiser la garde avec de véritables justiciers et non des bandits qui portent les couleurs de l'Alliance !
Pour le Roi Anduin ! Pour l'Alliance !
Malak Highlight."
Malak Highlight- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Blicks observera longuement ces affiches, lisant en diagonal au vue de la longueur du texte ce dernier lui donnant des tournis. Il comprendra néanmoins le sens du pamphlet et sera grandement convaincu ! Il sautillera alors sur place très excité et sortira ses crayons enfilant une cagoule pour ajouter sa touche et son soutiens à cette entreprise, écrivant alors sur toutes les affiches qu'il croisera ! avant de s'arrêter surpris par des factionnaires de la garde fuyant dans une ruelle sombre.
Laissant alors ceci derrière son passage.
Blicks- Citoyen
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Age : Ne sait pas !
Date d'inscription : 28/05/2017
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
La plume frivole, profitant encore de son anonymat, passera dans les rues de Hurlevent pour tomber sur quelques-uns de ces stupides écrits. Jadis, il aurait pu soutenir sans forme de procès la personne de Geillis Jorgensen. Cependant, en cette fin d'année, l'homme ne pu se résoudre à rester silencieux. Il prit sa plume, enfermé dans un des recoins les plus secrets de son bureau, et aura répondu soigneusement, se sentant concerné, de sa plume aussi piquante que folâtre.
Que de mots pour exprimer du vent !C'est ce que le premier venu aura pu dire des mots de cette journaliste qui ne cesse de nous surprendre par ses expressions bien tournées vers un publique devenu quasiment inexistant. Si jadis, son journal était synonyme de vérité, de connaissance, de gentilles railleries et de faits réels, il me semble qu'aujourd'hui, le Furet s'est changé en vipère crachant son venin, venant finalement à se mordre la queue, et tout le monde sait que cela laisse un goût amer au fond de la gorge. La plume que je suis aurais pu prendre soin de faire une fable, de s'amuser de la métamorphose de cette détentrice de la libre parole, cependant, le froid de l'hiver casse le plumage et la monotonie du discours ne fait que m'inspirer un profond ennui. Voici donc un courrier réfléchis n'ayant pas pour but de frapper à répétition sur un furet, ces animaux étant sublimes à regarder, mais pour vous permettre à vous, lecteurs, de garder le recule nécessaire pour voir que tout écrit se veut engagé. Le miens l'étant aussi dans le but d'éviter des frappes en tous sens entre l'un et l'autre des partis.
Cependant, chers lecteurs, il me semble nécessaire, pour mieux comprendre ce discours des plus farfelus, inspiré par une haine pour la Guilde du Fer qui semble totalement sortie de nul part. Nous ne nous intéresserons plus au fait que les avis se confondent entre les personnes, n'est-ce pas. Cette lettre, ayant pour but de faire du bruit, comme à peu près tout article de presse ou de revendication; est parsemée de fiel. Une aigreur d'une femme éloignée de la cité, probablement pour avoir un point de vue "objectif". Ne questionnons pas le bien pensé de cette femme, après tout, le pèlerinage est à la pensée ce que la bière donne à l'intelligence. La preuve en est, notre Chancelier suppléant ne cessait de vagabonder en mer pour prendre du recul sur sa barque pour s'aérer les idées, je vous laisserai questionner le bon fonctionnement de cette pratique.
Mais je vous avais parlé d'analyse ! Analysions mes chers amis. Dans son discours, que vous retrouverez plus haut, nous pouvons déjà voir que comme toutes personnes extrêmes, Jorgensen nous fait part du triste usage d'un champ lexical aux mots insultants, prouvant d'une certaine manière non pas son agacement; mais la fragilité de ses arguments. Je cite : "incompétence crasse du personnel de ces institutions séculaires et l’ignorance des règles les plus fondamentales de l’éthique". Des insultes et encore des insultes pour frapper fort en début de texte. La dame se plaint qu'on ait lu son courrier ? Quelle manière intelligente que d'y répondre directement dans la chaussée, lavant son linge sale devant tous. Elle parle aussi de "secret professionnel". Vous comprendrez rapidement que ce seul argument avancé par une journaliste est d'une pitrerie grave ! En effet, pour quelqu'un qui vit du sensationnel et des ragots ou encore des titres accrocheurs pour faire vendre quelques feuilles, je trouve cela plus qu'intéressant. M'enfin, ne faites pas à autrui ce que vous ne voulez pas que l'on vous fasse dit la maxime. C'est l'ironie du sort en somme.
Ensuite, nous pouvons voir que dans un premier temps, la charmante journaliste s'attaque directement à notre Chancelier suppléant, appelant à écraser l'infâme sous toutes ses formes. Ayant moi-même pu converser avec la dame lors de quelques entretiens pour publier mes fables, ce qui risque de cesser après ce courrier, vous m'en voyez navrés, j'ai eu connaissance de l'avis de la dame qui ne cesse de tourner sa veste à l'image d'une des charmantes courtisanes du Septième Verre qui joue de sa robe. Si Walter n'est pas tout rose, personne ne l'est. Le but de cet article n'est pas une réponse haineuse mais juste vous donner à vous, citoyens, le recul nécessaire pour voir que tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute. Tous actes de parole sont réfléchis et dirigés ! Les discours des prétendants au titre de Chancelier, les messes ou même la vente d'un fromage a un but précis.
Ensuite, encore une fois, vous parlez d'enquête. Cependant, j'ai dans le regret de vous informer que toutes enquêtes se fait sur le terrain très cher. Hors, si ce n'est les quelques mots que vous avez pu écrire dans votre journal, mots qui sont bien entendus dirigés, je ne vous vois que rarement en Hurlevent ? Ou alors pour rallumer la flamme avec un homme ayant occupé la place de Walter en son temps jadis. C'est tout à votre honneur, l'amour fait parti de ses vertus que l'on se doit de conserver. Cependant, je vois là, malvenu, les dires d'une femme qui ne se baigne point dans la populace depuis quelques temps. Un peu à l'image de certains discours tenus par nos chanceliers en effet qui ne savent pas forcément de quoi ils parlent.
Voyez-vous chers lecteurs, comme je vous l'ai dit, sous forme de refrain, je connais Geillis Jorgensen. Voilà que je vais vous donner un simple aperçu du métier de journaliste. Un journaliste trouves des sujets piquants et les adaptent à ce qu'il désire écrire. Vous ne me croyez pas ? De toutes les fables que j'ai pu écrire, une sur l'Eglise, une sur les élections, une sur les guerriers séjournant sur la cathédrale au lieu d'aller au front, Dame Jorgensen en a choisi une seule pour son journal, je l'en remercie encore et toujours par ailleurs. Cependant, devinez de quoi il s'agissait ? D'une personne volage, ne remplissant pas ses fonctions et courant dans les plumages des demoiselles de la cité. Il est amusant de soulever que la personne visée par ces écrits n'était autre que l'ex-amant de Jorgensen qui l'avait dupée. Utilisez son journal pour une vendetta personnelle, voilà donc le triste constat des écrits du Furet Couronné. Il est donc plus que facile de voir que l'on écrit ce que l'on veut faire entendre. Je ne questionne pas là l'innocence de la Guilde du Fer qui n'est certainement pas une organisation qui va planter des arbres en Uldum pour garantir la survie des espèces. Sans vouloir paraître bercé de stéréotypes, il est de nature commune pour certains nains d'agir avec bêtise en présence d'alcool.
Prenons un autre exemple, à la place de célébrer la petite réception que le Guet Urbain nous a préparé en l'hommage de nos blessés et de nos défunts tombés en Teldrassil, la femme aura pris soin de relever les sombres machinations, n'offrant à un tel geste de générosité que quelques lignes. Je pourrais là pointer du doigt le respect qu'elle semble éprouver pour le souvenir de ces victimes et par extension de son frère, mais je laisse la dame être seule juge de l'intérêt qu'elle porte à sa famille perdue. Certes, certains membre de l'organisation naine sont des malfrats, cependant ils ont fait là un acte de générosité qui aurait mérité à être célébré pour la postérité.
"Vous ne devez votre poste ni à la ferveur populaire" Tout comme vous ne devez à vos lecteurs que vos mots biens choisis pour transmettre un message tronqué, une vérité tout aussi vraie que le maquillage des plus hautes dames de Hurlevent. Vos propos sont maquillés par une haine venue de nulle part, trouvant des faits qui n'en sont pas et pointant du doigt des institutions qui n'ont pas prêtés une oreille suffisamment attentives à vos propos fallacieux. J'avais espoir de voir en vous l'écrivaine de la vérité, celle qui partagerait ses mots avec le monde pour répandre un message de paix. Au lieu de cela, vous flirter avec la haute trahison, avec les mensonges et les belles tournures de phrases. Je ne vais point faire un constat plus grand, vous laissant à vos deuils et à vos arrachages de cheveux.
"Votre dévouée,
Geillis Jorgensen.
PS : j’aurais viré ma secrétaire pour moins que ça."
Nous n'oublierons pas là la bonne dose de sarcasme que vous prenez toujours soin d'ajouter à vos écrits, me laissant presque toujours admiratif ! Je répéterais, pour cette fin de petite analyse et de prise de conscience, par cette moralité que je ne cesse de vous rabâcher depuis le début de cet énoncé : Apprenez que tout beau parleur, vit au dépend de celui qui lui prête une oreille attentive. Soyez critique, soyez réfléchis et ne tombez pas dans le panneau de l'un ou l'autre des deux partis.
Cordialement,
La Plume Frivole
Taelan Astheran- Citoyen
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Feuille de personnage
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Désireux de donner son avis, le Chevalier Dreth Dranett ajouta un bout de parchemin sous celui de Malak Highlight, copié lui aussi en plusieurs exemplaires.
Je n'osais croire toutes les rumeurs circulant sur la garde et la fameuse guilde du fer, aussi ai-je décidé de rendre directement visite à l'une des victimes qui a été sauvagement violenté par les nains, et moqué par la Garde de Hurlevent. J'eus de la peine à retrouver le dénommé Dorothée, un ami qui m'a déjà sauvé la mise plusieurs fois, depuis les fameux évènements, à savoir un tabassage en règle, strangulation, tentative de meurtre et les "autorités" qui ne font strictement rien -hormis applaudir les actes de leurs si chers amis- Dorothée n'ose plus sortir de sa cachette, vivant reclus chez lui, terrorisé, sa santé mentale n'a en revanche pas survécu à ces traumatismes encore frais.
Et tout cela pourquoi ? Parce qu'il portait une robe ?
Est-ce un comportement digne d'adultes ? De représentants de la loi ? Non, certainement pas. Dorothée n'est pas un cas isolé, les tabassages gratuits de la part de ces soi-disant gardes est monnaie courante, mais personne n'ose en parler, par crainte.
Le témoignage de Dorothée est véridique, et je tends à croire que celui de cette femme enceinte l'est également. S'en prendre à une femme attendant la vie, vous nous faites honte à tous, c'est digne de sauvages, ni plus ni moins. La Horde est plus civilisée que ça.
Je refuse de me soumettre à cette nouvelle loi de la terreur. Et si personne ne réagit nous ne pourrons plus jamais faire confiance aux autorités qui nous régissent, ni aux artisans.
Chevalier, Dreth Dranett
Oliver Mactrens- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Reed Fabre sera passé par là en arrachant un ou deux des écrits tout en ricanant, tenant la main de son bien aimé Fahrad et portant, sur ses épaules, l'un de ses deux fils. Il lira doucement les dires tout en plaisantant à ce sujet avec son tendre aimé. Ils partirent doucement en Elwynn à la recherche de la neige pour enfin faire une bataille. La guerre avait des proportions différentes sur tous les fronts. Il retrouva par la suite cet écrit au fond de sa veste de cuir tout en souriant, pensant au fait que cela ferrait sans doute parti de l'histoire de cette ville. Il soupira longuement, bien au chaud dans son igloo avec sa petite famille, pensant à ses amis en capitale ou ailleurs comme Nid d'Aigle, haussant les épaules en souriant.
Dernière édition par Reed Fabre le Dim 30 Déc 2018 - 21:11, édité 1 fois
Reed Fabre- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Le Martelmagma, fidèle artisan de la Guilde du Fer, passait dans les rues de la cité de Hurlevent pour s'émerveiller de toutes les décorations pour le Voile d'Hiver, malgré le fait que même-lui ne peut pas se cacher que toutes ces lumières multicolores lui piquent aux yeux. Il avait entendu parler d'une hystérique, encore cette même madame qui faisait de la mauvaise publicité pour ses affaires, et sa curiosité de nain ne pouvait pas l'épargner de voir lesdits messages ouverts au peuple. Que ne fut pas sa surprise de trouver des parchemins par-dessus d'autres parchemins pour répondre aux propos de l'un et l'autre. Il n'avait pas été le plus grand ami des longues jambes pendant l'exclusion de son clan au Mont Rochenoire, mais il avait eu assez de contrats sous les couleurs de la Confrérie du Thorium pour savoir à quel point la culture humaine pouvait s'extasier pour un rien. Il faisait tourner son fusain de charbon entre ses doigts tâchés de suie grasse pendant que ses braises lisaient les diverses réponses étendues sur un mur. L'idée de coller une affiche de la Guilde du Fer par-dessus cette correspondance publique lui trotta longuement dans sa caboche ; après tout il était un criminel pour certains bons pensants. Mais un comparse nain interrompu l'esprit roublard du sombrefer, ayant reconnu son insigne de la compagnie marchande, pour avoir des informations sur son artisanat. C'est un bras sur l'épaule, dans la bonne humeur, le futur client et le forge-feu vers la taverne du Quartier des Nains, partager une chope de bière sombrefer et signer un juteux contrat. Tout ce trouble-fête oublié. Pendant que les rats mordent les bordures des chenilles du char sombrefer pour aiguiser leurs crocs ; la machine de guerre avance vers la victoire. Toutes publicités est bonne à prendre finit par conclure le brave forgeron après la cuvée de sa chope et une bourse de pièces d'or de son nouveau client.
Grimdungal Martelmagma- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Jack sourit, amusé.
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- La justice à Hurlevent:
Jack V. Lovelace- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
"Qu'a-t-on à croire d'une femme qui défend un orc"
Sera seulement inscrit sur l'une des affiches, dans l'indolence de l'auteur qui a dû se sentir investie pendant une minute.
Sera seulement inscrit sur l'une des affiches, dans l'indolence de l'auteur qui a dû se sentir investie pendant une minute.
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- La nuit:
- "J'aime la nuit avec passion. Je l'aime comme on aime sa nation ou son amant, d'un amour instinctif, profond, invincible.
Je l'aime avec tous mes sens, avec mes yeux qui la voient, avec mon odorat qui la respire, avec mes oreilles qui en écoutent le silence, avec toute ma chair que les ténèbres caressent.
Le jour me fatigue et m'ennuie. Il est brutal et bruyant. Je me lève avec peine, je m'habille avec lassitude, je sors avec regret, chaque pensée me fatigue comme si je soulevais un écrasant fardeau.
Mais quand le soleil baisse, une joie confuse, une joie de tout mon corps m'envahit. Je m'éveille, je m'anime. A mesure que l'ombre grandit, je me sens tout autre, plus vraie, plus forte, plus alerte, plus heureuse.
Alors j'ai envie de crier de plaisir comme les chouettes, de courir sur les toits comme les chats ; et un impétueux, un invincible désir d'aimer s'allume dans mes veines. "
Alshaïn- Nuisible
- Nombre de messages : 350
Lieu de naissance : Astranaar
Age : -
Date d'inscription : 21/04/2016
Feuille de personnage
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Sur la plupart des affiches, cette phrase sera indiquée, d'une écriture fine. Sans signature, néanmoins.
"Lorsqu'on frôle la trahison, il faut agir avec raison et taire sa réflexion".
Sur l'unique affiche où s'y trouve l'inscription d'un auteur inconnu mais réfléchi, la phrase se placera au dessus pour faire une suite.
"Lorsqu'on frôle la trahison, il faut agir avec raison et taire sa réflexion". "Qu'a-t-on à croire d'une femme qui défend un orc".
"Lorsqu'on frôle la trahison, il faut agir avec raison et taire sa réflexion".
Sur l'unique affiche où s'y trouve l'inscription d'un auteur inconnu mais réfléchi, la phrase se placera au dessus pour faire une suite.
"Lorsqu'on frôle la trahison, il faut agir avec raison et taire sa réflexion". "Qu'a-t-on à croire d'une femme qui défend un orc".
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Ce fût à l'occasion de son thé noir à la Gilnéenne du soir que le quadragénaire vit tomber l'une des affichettes, arrachée par un Garde Stag, sur un contrat bien juteux qui trônait sur sa table basse. En envoyant d'un battement de main droite son domestique en cuisine pour lui chercher un plateau de sablés, il réajusta son monocle afin de prendre connaissance du document..
Après lecture... Et relecture, il s'étonna de la teneur du message.
-Bruce: Voilà qui est particulier... Notre bien-aimé Chancelier-Suppléant serai corrompu jusqu'à l'ongle? Il n'aura rien fait pour gérer ces scélérats de la Guilde du Fer? Moi qui commençait à apprécier le Furet Couronné...
Le domestique arrivait avec ses petits sablés, le Baron de Clairbois s'en saisit d'un, tout en ordonnant à son Garde Stag d'aller jeter cette affiche...
Après lecture... Et relecture, il s'étonna de la teneur du message.
-Bruce: Voilà qui est particulier... Notre bien-aimé Chancelier-Suppléant serai corrompu jusqu'à l'ongle? Il n'aura rien fait pour gérer ces scélérats de la Guilde du Fer? Moi qui commençait à apprécier le Furet Couronné...
Le domestique arrivait avec ses petits sablés, le Baron de Clairbois s'en saisit d'un, tout en ordonnant à son Garde Stag d'aller jeter cette affiche...
Lord Bruce Whitestag- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas, Cour de Grisetête
Age : 47
Date d'inscription : 20/10/2017
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
C’est au détour de l’un de ses passages en ville pour négocier la prochaine livraison de cuir que le Sergent des Montagnards tomba sur l’amat d’affiches et de mots sympas, tous plus ou moins utiles. Se débattant encore un peu avec la lecture du commun, bien que les cours de Barbe-Antique aient amélioré tout cela, il prit grand soin de tout lire, lâchant quelques « Bordel y’a toujours les mêmes abrutis qui disent d’la mBruit de chariot fort opportun » à la lecture de certaines affiches plus ou moins frivoles, puis, à la fin de la lecture, sourit, amusé.
Récupérant l’appareil gnomographique offert par Zaeed, et après avoir mis quelques minutes à se remémorer comment fonctionne « c’foutu appareil du démon », il prit des images de chaque affiche et petit commentaire sympathique, bien décidé à ramener un peu de lecture à ses camarades dans le nord qui seraient très certainement intéressés par les dernièresconneriesnouvelles de Hurlevent.
En repartant pour Forgefer, il passa par le quartier des nains. Une fan hystérique en délire lui demanda s’il faisait parti de la célèbre guilde du fer. C’est avec une petite moue désolée qu’il lui répondit par la négative, avant de reprendre sa route. Décidément, tout le quartier des nains était devenu fan de la Guilde du Fer qu’ils adoraient comme des sauveurs. Après tout, le groupe marchand était reconnu dans toutes les montagnes de Khaz pour son savoir-faire.
Enfin, en tous cas, il paraît.
Boldruk Barbacier- Citoyen
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Lieu de naissance : Forgefer
Age : 88 ans
Date d'inscription : 17/01/2018
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
En découvrant les affiches, le forgeron du Quartier des Nains ne put réprimer une grimace de dégoût.
Il connaissait Geillis. Il savait cette femme aussi amoureuse de la vérité qu'il l'était. Et il savait que Walter, en sa qualité de deuxième arrivé aux élections, n'était jamais que le premier des perdants. Personne parmi les grands électeurs si prompts à élire leur champion ne s'était élevé contre cette nomination d'autant plus facile qu'elle avait été faite sous le manteau. Personne non plus ne s'était dressé contre l'injustice flagrante de voir la ville de Hurlevent en proie aux compromissions et aux copinages, entre les magouilles des uns et les arrangements des autres.
Non, du moment que tout un chacun pouvait folâtrer à son aise, aller boire sa petite chope en taverne, et chercher à forniquer qui le voudrait ce soir, on pouvait bien laisser Walter augmenter les taxes et lever des conscrits alors que ce n'était pas de son ressort, et laisser impunis ceux qui étaient dans les petits papiers de la Garde et de la Chancellerie.
Dans le fond, les citoyens avaient les autorités qu'ils méritaient.
Il sortit de sa besace un crayon de papier, et se contenta d'apposer sur l'affiche de Geillis :
Il connaissait Geillis. Il savait cette femme aussi amoureuse de la vérité qu'il l'était. Et il savait que Walter, en sa qualité de deuxième arrivé aux élections, n'était jamais que le premier des perdants. Personne parmi les grands électeurs si prompts à élire leur champion ne s'était élevé contre cette nomination d'autant plus facile qu'elle avait été faite sous le manteau. Personne non plus ne s'était dressé contre l'injustice flagrante de voir la ville de Hurlevent en proie aux compromissions et aux copinages, entre les magouilles des uns et les arrangements des autres.
Non, du moment que tout un chacun pouvait folâtrer à son aise, aller boire sa petite chope en taverne, et chercher à forniquer qui le voudrait ce soir, on pouvait bien laisser Walter augmenter les taxes et lever des conscrits alors que ce n'était pas de son ressort, et laisser impunis ceux qui étaient dans les petits papiers de la Garde et de la Chancellerie.
Dans le fond, les citoyens avaient les autorités qu'ils méritaient.
Il sortit de sa besace un crayon de papier, et se contenta d'apposer sur l'affiche de Geillis :
Allez-y, Geillis. Vous avez mon soutien et mon respect.
Drago.
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Le brave Noir-Pied, nouvel érudit au sein de l'Académie Royale, découvrit l'affiche lors d'une ballade matinale, cherchant à se rafraichir l'esprit après quelques nuits passées à élaborer son cours.
Il lut avec attention le pamphlet tout en fumant sa nouvelle pipe calebasse, visiblement attiré par toute cette intrigue. Quelle ne fût pas sa surprise de découvrir au cours de sa ballade les nombreux encarts ajoutés aux différents parchemins fixés sur les panneaux d'affichages, quelle ne fût pas sa joie de connaître l'avis de tous, de ces courageux qui osaient signer leurs œuvres et de ces autres illustres inconnus. Il remercia secrètement toutes ces personnes avant de se sentir emplis d'un désarroi profond, réfléchissant au plaidoyer d'origine, puis après dix bonnes secondes de réflexion, il repartit, un petit sourire aux lèvres, vers l'Académie, impatient d'effectuer sa ballade nocturne afin de découvrir la suite de l'intrigue.
Melkorin Noir-Pied- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
*Lira avec attention la lettre publique de Geillis, y répondra de la même façon avec un petit mot placé sur le côté*
Chère Geillis,
Je suis heureuse et navrée de t'apprendre que Kelbourg est en pleine forme. Il a fait une petite apparition il y a quelques jours sur la place Faol, se distinguant à ce qui semble son habitude par une condescendance teintée de mépris envers Hurlevent en général, mais personne de présent en particulier.
Heureuse car il est du coup en vie, navrée car d'après ses propres mots, il ne compte pas revenir reprendre un poste dont la grande difficulté l'aurait épuisé sur quelques mois déjà !
Khassim avait décidément une résistance hors du commun !
Pour le reste, j'attends toujours que nous puissions en discuter.
Ton amie.
Demiora.
Demiora Rosseau- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Des dizaines d’exemplaires de la même lettre auront été envoyés sur divers fronts de guerre, partout où les vétérans de l’Alliance se battaient pour la survie de cette dernière. Les tavernes où trainaient les héros en permission n’auraient pas été oubliées non plus.
« Camarades de l’Alliance,
J’ai longuement hésité avant d’écrire ces mots. Après tout, nous sommes en guerre, une guerre qui dépasse en sauvagerie tout ce qu’on a affronté par le passé, et la dernière chose que l’on veut est de vous déstabiliser, ou de vous faire perdre de vue les enjeux de ce qui se passe.
Je n’écris ni en ma qualité de Paladin, ni en ma qualité de soldat, en ce jour. Mais en tant que citoyen de l’Alliance, qualité qu’on partage tous, même si les conflits et les batailles tendent à nous le faire oublier. C’est la certitude, et la croyance que vous méritez de lire ces mots qui m’anime. Alors que vous vous battez aux quatre coins du globe, que ce soit au berceau de l’humanité, au continent de Kul Tiras ou même au cœur des terres Zandalaries, vous le faites pour l’Alliance, pour vos familles, pour vos amis..et pour les générations futures.
Mais que faire si le danger qui menace les civils n’émane non pas d’un baril de peste propulsé dans les airs, ou dans les cornes destructrices d’un Tauren, mais plutôt de la ville elle-même ? Hurlevent. Le joyau de l’Alliance, le dernier bastion de l’Humanité, la Capitale qui a rendu l’impossible possible.
On s’est longtemps taquinés, ces dernières années en temps de paix, en parlant de ces fameux chevaliers en armure luisante qui trainaient sur les escaliers de Faol. Mais ironie du sort, peut-être que ces gars là jouaient un rôle important dans le maintien de la paix et de la sécurité. Parce qu’en leur absence, votre absence..les cafards sortent de leur cachette, bavant devant la proie facile qu’est notre ville. Quand vous suez, quand vous saignez, et quand vous affrontez la manifestation même de la mort de la destruction, ce sont vos femmes, vos enfants, les orphelins de vos camarades qui en paient le prix. La garde urbaine est dépassée, et je le dis avec toute la déférence possible.
Joint à mes mots, vous trouverez une copie du fameux furet couronné. Faites un peu de lecture aux premières lueurs de l’aube en attendant la prochaine bataille. Lisez le dernier numéro du journal d’une femme qui a tout risqué, même sa sécurité et sa vie, afin de nous montrer ce qui se passe vraiment. Des pillards tabassent femmes et vétérans inaptes, la Chancellerie est bientôt entre les mains d’un pirate qui se veut Amiral, se remplissant le bide avec les pots de vins de ces bandits.
Et quand l’armure que vous portez sur le front est partagée par certains individus, supposés gardes, mais véritablement corrompus, des questions commencent à se poser. Pourquoi se bat-on contre Coursevent si notre foyer est déjà menacé par ceux qu’on pensait frères ?
Ceci n’est pas un appel à la révolte, ni à quitter vos fonctions. Mais voici ce qui se passe entre les murs des Cités que vous protégez, prêts à faire le sacrifice ultime. Je ne crains le jugement des hommes, quand celui de la Lumière et de la conscience risque d’être bien plus sévère. J’ai servi mon roi pour des dizaines d’années, et je continuerais de le faire. Mais ils ne nous feront pas taire. Cela ne fait pas partie des valeurs de l’Alliance, ni des nôtres.
Puisse la Sainte Lumière vous protéger et vous donner courage et audace, et puisse –t-elle avoir pitié des âmes qui ont oublié ses enseignements, la rédemption est à la portée de chacun d’entre nous. »Rhiedwyn de Hymnerive.
Rhiedwyn de Hymnerive- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
C'est lors de sa promenade matinale qu'Alexander sera tombé sur l'une des nombreuses affiche en ville, lui qui d'ordinaire ne prête guère attention aux parchemins publiques, trop concentré sur son affaire ou tout simplement trop pressé pour s'en rendre compte aura stopper sa marche afin d'en décortiquer le contenu.
Une part de tarte aux pommes de Mademoiselle Gracy Williams en main, un sourcil levé, et un éclat de rire plus tard il reprit sa route en se demandant qui donc pouvait encore accorder de l'importance à ce torchon sans queue ni tête.
Une part de tarte aux pommes de Mademoiselle Gracy Williams en main, un sourcil levé, et un éclat de rire plus tard il reprit sa route en se demandant qui donc pouvait encore accorder de l'importance à ce torchon sans queue ni tête.
Duc de Costemore- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Passera aux alentours afin de lire l'écrit de Geillis, reconnaissant ici la somptueuse plume qui avait donné forme au journal source, aux prémices de ce litige ininterruptible qui avait vigoureusement intrigué l'impavide personne qu'il était.
Dernière édition par Liam.D le Dim 31 Mar 2024 - 6:34, édité 1 fois
Liam.C- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Le lieutenant Ventis se trouva elle aussi face à face avec l’un de ces courriers placardés. Elle plissa le front un moment, une grimace dont elle avait du mal à se défaire et qui lui vaudrait sans doute des rides plus tard.
Après lecture de l’affiche, l’officier se tourna vers l’estafette qui l’accompagnait.
« Demandez à Rainier et Wedge de parcourir la ville pour me trouver une affiche à peu près lisible et exempt de commentaire, à Wells et Rosenbach de me retrouver les anciens numéros de ce journal. »
A son retour à la Caserne, Ventis se dirigea vers le seul lieu frappé d’interdit dans la caserne. Seul un escalier sombre en colimaçon y menait. Exempt de poussière mais au combien inquiétant : l’antre de la gnome défiait quiconque d’y poser un pied.
« Sergent Lestepattes ? »
Et voilà, elle l’avait invoquée.
Après lecture de l’affiche, l’officier se tourna vers l’estafette qui l’accompagnait.
« Demandez à Rainier et Wedge de parcourir la ville pour me trouver une affiche à peu près lisible et exempt de commentaire, à Wells et Rosenbach de me retrouver les anciens numéros de ce journal. »
A son retour à la Caserne, Ventis se dirigea vers le seul lieu frappé d’interdit dans la caserne. Seul un escalier sombre en colimaçon y menait. Exempt de poussière mais au combien inquiétant : l’antre de la gnome défiait quiconque d’y poser un pied.
« Sergent Lestepattes ? »
Et voilà, elle l’avait invoquée.
Calirae Ventis- Officier supérieur de la Garde
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Il avait accueillit l'affiche tout comme il avait accueillit l'exemplaire du furet il y a deux semaines de cela.
Une fois que le Lieutenant avait pris connaissance du contenu, c'est la mine noire et l'humeur soudain bien mauvaise qu'il repris son travail.
On l'avait habitué aux remarques déplaisantes, aux accusations fallacieuses et aux crachats, il le savait c'était là un travail bien ingrat que celui de Garde. Mais voir ainsi sa fonction traîné dans la boue aussi publiquement et largement avait le don d'entacher sa motivation et son humeur. Il s'abstient de commentaire face aux troupes et ne donna pas non plus l'ordre qu'on retire les affiches, il y aura bien un garde pour lui demander directement ce qu'ils devaient faire et celui-ci recevra pour tout réponse :
"Laissons parler les mauvaises langues au nom de cette fameuse liberté d'expression. Ils savent où nous trouver quand il y a un soucis de toute façon."
La population aura toutefois pu découvrir dans la journée suivante une convocation sur les panneaux d'affichage de la caserne au nom de Geillis Jorgensen à la forme un peu inhabituelle.
Une fois que le Lieutenant avait pris connaissance du contenu, c'est la mine noire et l'humeur soudain bien mauvaise qu'il repris son travail.
On l'avait habitué aux remarques déplaisantes, aux accusations fallacieuses et aux crachats, il le savait c'était là un travail bien ingrat que celui de Garde. Mais voir ainsi sa fonction traîné dans la boue aussi publiquement et largement avait le don d'entacher sa motivation et son humeur. Il s'abstient de commentaire face aux troupes et ne donna pas non plus l'ordre qu'on retire les affiches, il y aura bien un garde pour lui demander directement ce qu'ils devaient faire et celui-ci recevra pour tout réponse :
"Laissons parler les mauvaises langues au nom de cette fameuse liberté d'expression. Ils savent où nous trouver quand il y a un soucis de toute façon."
La population aura toutefois pu découvrir dans la journée suivante une convocation sur les panneaux d'affichage de la caserne au nom de Geillis Jorgensen à la forme un peu inhabituelle.
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Altan Milburn- Notable
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Rainier suivi alors les ordres parcourant la ville de long en large à la recherche d'une des affiches intact, ce qui fût un peu difficile entre celle dégradé par des graffitis où des espèces de petit post it ce qui fit haussé le sourcil du soldat se demandant alors l'intérêt de la chose. Aprés tout ce n'est pas en étant exilée de son propre chef au nid de l'aigle qu'elle pourrait lire ces reproches, où messages de soutiens.
Une fois l'acquisition d'une affiche propre il retourna alors en direction de la caserne où Wedge l'interpella.
-Vous avez lu cette Article et ces affiches Soldat Rainier ? Qu'en pensez vous ?
Rainier haussa alors les épaules en premier lieu hésitant un instant avant de réfléchir le sujet étant il faut le dire épineux puis il s'exprima.
-J'ai bien lu l'article de ce journal Soldat Wedge. Et en premier lieu je me suis posé bon nombre de questions je dois l'admettre. Est-ce que cette guilde du fer est une mafia ? Notre chancelier est il corrompu ? Mais bien heureusement pour moi la suite de l'article m'a aidé à me faire mon propre avis, celle qui ne semble nullement évoqué, comme si elle était tabou.
-Oh, et de quel partie parlez vous ?
-Celle où les montagnards, bataillon d'élite de forgefer rend grâce a un criminel de guerre et chef orc bien entendu...! Et ils auraient même rendu visite à un de ces taurens alors que la guerre fait rage ?! Cela n'a aucun sens ! J'ai pu rencontrer ces derniers durant un entrainement en Dun Morogh, souffrir et suer avec eux, et ils ne sont aucunement des traîtres à l'alliance ! Tout ceci n'a ni queue ni tête...!
Dit il alors gromellant légèrement alors que le Soldat Wedge et Rainier de retourne à la caserne tendirent alors l'affiche propre au Lieutenant Ventis mettant de ce fait fin à cette conversation.
Une fois l'acquisition d'une affiche propre il retourna alors en direction de la caserne où Wedge l'interpella.
-Vous avez lu cette Article et ces affiches Soldat Rainier ? Qu'en pensez vous ?
Rainier haussa alors les épaules en premier lieu hésitant un instant avant de réfléchir le sujet étant il faut le dire épineux puis il s'exprima.
-J'ai bien lu l'article de ce journal Soldat Wedge. Et en premier lieu je me suis posé bon nombre de questions je dois l'admettre. Est-ce que cette guilde du fer est une mafia ? Notre chancelier est il corrompu ? Mais bien heureusement pour moi la suite de l'article m'a aidé à me faire mon propre avis, celle qui ne semble nullement évoqué, comme si elle était tabou.
-Oh, et de quel partie parlez vous ?
-Celle où les montagnards, bataillon d'élite de forgefer rend grâce a un criminel de guerre et chef orc bien entendu...! Et ils auraient même rendu visite à un de ces taurens alors que la guerre fait rage ?! Cela n'a aucun sens ! J'ai pu rencontrer ces derniers durant un entrainement en Dun Morogh, souffrir et suer avec eux, et ils ne sont aucunement des traîtres à l'alliance ! Tout ceci n'a ni queue ni tête...!
Dit il alors gromellant légèrement alors que le Soldat Wedge et Rainier de retourne à la caserne tendirent alors l'affiche propre au Lieutenant Ventis mettant de ce fait fin à cette conversation.
Louis Rainier- Garde
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Bien qu'aux remparts ces derniers temps, Rosenbach aura reçu l'ordre du Lieutenant par ses collègues. Ainsi, accompagnant son confrère Wells, elle aura sillonné la ville pour remplir sa mission. Se rendant à la bibliothèque où s'y trouvent les archives, Wells et elle auront récupéré tous les anciens numéros du Furet Couronné. Rosenbach aura agrémenté la collection de ses propres possessions si jamais un numéro de journal venait à manquer.
Alors qu'ils rentraient à la caserne pour rendre le tout au Lieutenant Ventis, ils firent la rencontre de leur collègue- Wedge et Rainier- qui discutaient brièvement. Rosenbach ajouta sa petite touche personnelle.
- L'on dirait une hystérique, mais ce n'est que mon avis. À critiquer le suppléant, mais en attendant en une semaine de suppléance il en a fait plus que Kelbourg ne pourra jamais faire... Point compliqué vu son absence. Enfin même si les rumeurs disent qu'il est en ville. Cela prouve bien l'intérêt qu'il porte à notre cité. Mais qui sait, cette Geillis recevait peut être des avantages de Kelbourg et maintenant qu'il n'est plus là entre guillemets, elle se sent délaissée ! Qu'il est facile d'inventer des choses... Je devrais faire journaliste, non ?
Rosenbach aura laissé entendre un petit rire avant de poursuivre sur un ton bien plus bas, laissant qu'un seul de ses collègues l'entendre.
- Ne passons pas par le Quartier nain, il y a apparemment une terrible mafia qui fait régner l'ordre. Tsss. À croire que la notoriété de cette guilde dérange ces langues de vipère. M'enfin, on se bat toujours pour ce qu'on a pas. Gloire, richesse... En l'occurrence elle se bat pour de la notoriété . Et peut être un bout de cervelle.
Rosenbach était à bout de nerfs, et pleine de sel il est vrai. Mais se remêmora les propos du Lieutenant Milburn. Il avait raison. La Garde était souvent moquée voire pointée du doigt. Mais restait toujours présente pour ceux la même qui pointaient du doigt et venaient se plaindre contre un tel à la moindre petite insulte.
Rentrant avec ses collègues, glissant au Lieutenant Ventis avec son collègue Wells les anciens journaux.
Alors qu'ils rentraient à la caserne pour rendre le tout au Lieutenant Ventis, ils firent la rencontre de leur collègue- Wedge et Rainier- qui discutaient brièvement. Rosenbach ajouta sa petite touche personnelle.
- L'on dirait une hystérique, mais ce n'est que mon avis. À critiquer le suppléant, mais en attendant en une semaine de suppléance il en a fait plus que Kelbourg ne pourra jamais faire... Point compliqué vu son absence. Enfin même si les rumeurs disent qu'il est en ville. Cela prouve bien l'intérêt qu'il porte à notre cité. Mais qui sait, cette Geillis recevait peut être des avantages de Kelbourg et maintenant qu'il n'est plus là entre guillemets, elle se sent délaissée ! Qu'il est facile d'inventer des choses... Je devrais faire journaliste, non ?
Rosenbach aura laissé entendre un petit rire avant de poursuivre sur un ton bien plus bas, laissant qu'un seul de ses collègues l'entendre.
- Ne passons pas par le Quartier nain, il y a apparemment une terrible mafia qui fait régner l'ordre. Tsss. À croire que la notoriété de cette guilde dérange ces langues de vipère. M'enfin, on se bat toujours pour ce qu'on a pas. Gloire, richesse... En l'occurrence elle se bat pour de la notoriété . Et peut être un bout de cervelle.
Rosenbach était à bout de nerfs, et pleine de sel il est vrai. Mais se remêmora les propos du Lieutenant Milburn. Il avait raison. La Garde était souvent moquée voire pointée du doigt. Mais restait toujours présente pour ceux la même qui pointaient du doigt et venaient se plaindre contre un tel à la moindre petite insulte.
Rentrant avec ses collègues, glissant au Lieutenant Ventis avec son collègue Wells les anciens journaux.
Dernière édition par Lisebeth Rosenbach le Lun 31 Déc 2018 - 13:22, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
En cette matinée Gracy Williams passa plusieurs fois devant les affiches sans s'arrêter, se baladant toujours avec son panier -comme à son habitude- afin de vendre ses patisseries en ville.
Finalement, elle s'arrêta, un morceau de marbré en bouche, accompagnée de son ami Rob' quelque peu amôché, pour lire cette suite de "lettre ouverte", lisant dans les grosses lignes le torchon, lâchant des "Oooh" d'étonnement ou encore des petits rires.
- Ah bah, b-bien sûr... R-remettons ce n-noble pourri, qui n'a jamais rien fait p-pour la ville, au p-pouvoir. Il y en a qui ont vraiment du temps à p-perdre, c'est i-incroyable ! C-ce sont tous des m-moutons ma parole. Puisque quelqu'un d-dit qu'ils sont corrompus, alors forcément, il a la vérité absolue. I-ils essayent même pas démêler le vrai du faux, ils suivent juste aveuglément cette p-pimbêche !
- OUAIS TOUS DES CONS ! répondit le gamin surexcité, comme à son habitude.
- P-pour une fois, t-tu as pas tord.
Et ils reprirent leur chemin, continuant à se moquer de tout ces idiots.
Finalement, elle s'arrêta, un morceau de marbré en bouche, accompagnée de son ami Rob' quelque peu amôché, pour lire cette suite de "lettre ouverte", lisant dans les grosses lignes le torchon, lâchant des "Oooh" d'étonnement ou encore des petits rires.
- Ah bah, b-bien sûr... R-remettons ce n-noble pourri, qui n'a jamais rien fait p-pour la ville, au p-pouvoir. Il y en a qui ont vraiment du temps à p-perdre, c'est i-incroyable ! C-ce sont tous des m-moutons ma parole. Puisque quelqu'un d-dit qu'ils sont corrompus, alors forcément, il a la vérité absolue. I-ils essayent même pas démêler le vrai du faux, ils suivent juste aveuglément cette p-pimbêche !
- OUAIS TOUS DES CONS ! répondit le gamin surexcité, comme à son habitude.
- P-pour une fois, t-tu as pas tord.
Et ils reprirent leur chemin, continuant à se moquer de tout ces idiots.
Gracy Williams- Citoyen
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Date d'inscription : 31/12/2018
Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Bien que la rouquine ait affirmé la veille ne plus lire les feuilles de choux du Furet, elle s'arrêtera avec sa jument devant une affiche pour la parcourir d'un air critique, saluant d'un air distrait ses pauvres collègues envoyés parcourir la ville.
Dans un premier temps, les badauds pourront voir son visage balafré se fermer plus encore et ses lèvres se pincer en une moue énervée, surtout à la lecture du du mot de Malak, après tout, elle est réputée rancunière et ce qu'il a fait, la jeune Garde n'est toujours pas prête à l'oublier.
Mais après de longs instants, elle laissera filer un rire, un brin jaune peut-être, mais bel et bien un rire.
"Les Hurleventois sont définitivement des bien étranges voir fous pour certains. En temps de guerre, ils s'imaginent des complots partout et créent la division alors que c'est dans l'union qu'est la force....
Elle défend un orc, elle dit la Horde meilleure que l'Alliance, elle va parler aux Taurens, elle invente des faits à sa sauce et s'attend à créer la révolte populaire... "
La rouquine secouera la tête, le sourire retrouvé, moqueuse, ses mots ne provoquant qu'un mouvement d'oreille de sa jument, plus intéressée par les pommes à 3 mètres que par l'encre sur un papier.
"Elle reproche donc à la pauvre Breckenridge de faire son travail correctement, et lui... "
Lydia relira avec attention les mots de ce cher Malak, plus dérangée par ses mots que par les soi-disant complots, sans doute à cause des insinuations déplacées en geôles ou la veille concernant son compagnon. Elle finit par reprendre d'un ton transpirant un peu plus l'exaspération.
"Et lui se vante presque d'avoir agresser un garde qui faisait son travail et d'en avoir presque tué un second.... Evidemment quand le presque mort, se fait presque tuer une seconde fois qu'on explore toutes les pistes, surtout la sienne vu que.... Rah! C'est accorder trop d'importance à un bout de papier et à 5 illuminés qui croient voir des complots partout tout en profitant de la trop grande gentillesse de la Garde ici.
Les chiens aboient la caravane passe."
Pommette, la jument si justement et ridiculement nommée, saluera ces mots, et ce proverbe un brin cliché, d'un hennissement ravi, sans doute parce que sa cavalière se décida enfin à poursuivre son chemin et qu'elle pu attraper le fruit qui lui faisait de l'oeil depuis de longues minutes.
Le Lieutenant avait été clair et, elle devait bien l'admettre, rempli de sagesse dans ses mots lorsqu'elle a finit par poser la question durant l'entrainement matinal, surprise que rien n'aie encore été fait.
Dans un premier temps, les badauds pourront voir son visage balafré se fermer plus encore et ses lèvres se pincer en une moue énervée, surtout à la lecture du du mot de Malak, après tout, elle est réputée rancunière et ce qu'il a fait, la jeune Garde n'est toujours pas prête à l'oublier.
Mais après de longs instants, elle laissera filer un rire, un brin jaune peut-être, mais bel et bien un rire.
"Les Hurleventois sont définitivement des bien étranges voir fous pour certains. En temps de guerre, ils s'imaginent des complots partout et créent la division alors que c'est dans l'union qu'est la force....
Elle défend un orc, elle dit la Horde meilleure que l'Alliance, elle va parler aux Taurens, elle invente des faits à sa sauce et s'attend à créer la révolte populaire... "
La rouquine secouera la tête, le sourire retrouvé, moqueuse, ses mots ne provoquant qu'un mouvement d'oreille de sa jument, plus intéressée par les pommes à 3 mètres que par l'encre sur un papier.
"Elle reproche donc à la pauvre Breckenridge de faire son travail correctement, et lui... "
Lydia relira avec attention les mots de ce cher Malak, plus dérangée par ses mots que par les soi-disant complots, sans doute à cause des insinuations déplacées en geôles ou la veille concernant son compagnon. Elle finit par reprendre d'un ton transpirant un peu plus l'exaspération.
"Et lui se vante presque d'avoir agresser un garde qui faisait son travail et d'en avoir presque tué un second.... Evidemment quand le presque mort, se fait presque tuer une seconde fois qu'on explore toutes les pistes, surtout la sienne vu que.... Rah! C'est accorder trop d'importance à un bout de papier et à 5 illuminés qui croient voir des complots partout tout en profitant de la trop grande gentillesse de la Garde ici.
Les chiens aboient la caravane passe."
Pommette, la jument si justement et ridiculement nommée, saluera ces mots, et ce proverbe un brin cliché, d'un hennissement ravi, sans doute parce que sa cavalière se décida enfin à poursuivre son chemin et qu'elle pu attraper le fruit qui lui faisait de l'oeil depuis de longues minutes.
Le Lieutenant avait été clair et, elle devait bien l'admettre, rempli de sagesse dans ses mots lorsqu'elle a finit par poser la question durant l'entrainement matinal, surprise que rien n'aie encore été fait.
Aubril Solaj- Citoyen
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Re: Lettre ouverte adressée à la Chancellerie
Une réponse à la lettre ouverte aura été placardée, juste en dessous, sur le tableau d'affichage du Quartier Nain:
Chère Miss Jorgensen,
Je suis hélas attristé de vous voir ainsi mensongère, vous qui pourtant exercez la profession de l'épandage de la vérité.
Le Chancelier Kelbourg ne semble n'avoir jamais été intéressé par notre capitale qu'il renie de par son absence, il n'a guère été longtemps en fonction avant de simplement offrir son tablier à son successeur, ce qui le rends plus honorable que l'ancien Chancelier Al-Rakim qui restait en fonction sans pour autant se mettre à la tâche.
Un autre mensonge que vous proférez concerne la Guilde du Fer. Le Chancelier-Suppléant Walter a mis en oeuvre une conciliation entre le groupe d'artisans Nains et mes Industries, à vos yeux, cela n'est rien?
D'autre part, je pense le Chancelier-Suppléant suffisamment intègre pour ne pas se laisser corrompre, peu le savent, mais il fut Capitaine de garnison à Gilnéas, et fut renvoyé pour son excès de zèle et sa trop grande intégrité.
Je finirai ce petit mot en vous demandant d'abandonner la rédaction de journaux, là où la presse se doit d'être neutre, intègre et bienséanten vous rédigez des torchons politiques, mensongers et à la limite de la trahison.
En vous souhaitant, tout de même, une excellente nouvelle année et une bonne passation de pouvoir.
Lord Bruce Whitestag,
Baron de Clairbois.
Lord Bruce Whitestag- Citoyen
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