Anthologie des grands discours. ( a faire vivre)
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Anthologie des grands discours. ( a faire vivre)
*livre d'une taille normale, cuir brun, reliures de bonne facture, imprimé a Hurlevent*
Tarnhelm Hellenlicht- Officier supérieur de la Garde
- Nombre de messages : 1005
Lieu de naissance : Stratholme
Age : 51 ans
Date d'inscription : 11/03/2008
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Re: Anthologie des grands discours. ( a faire vivre)
Discours sur l'honneur du Monde
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Re: Anthologie des grands discours. ( a faire vivre)
Par l'aumonier Steward Manx.
Parmi toutes les grandeurs du monde, il n'y a rien de si éclatant qu'un jour de triomphe; et j'ai appris de Diomarquion, que ces illustres triomphateurs de l'ancienne Alterac marchaient au Palais avaec tant de gloire, que, de peur qu'etant eblouis d'une telle magnificence, ils ne s'elevassent enfin au-dessus de la condition humaine, un esclave qui les suivait avait charge de les avertir qu'ils etaient des hommes : Respice post te, hominem memento te. Ils ne se fachaient pas de ce reproche : C'etait la, dit Diomarquion, le plus grand sujet de leur joie, de se voir environnés de tant de gloire, que l'on avait sujet de craindre pour eux qu'ils n'oubliassent qu'ils etaient mortels. Hoc magis gaudet tanta se gloria coruscare, ut illi admonitio conditionis suae sit necessaria.
Pompes funebres des grands
Si l'on se rappelle ce que nous avions dit dans d'autres ouvrages, on conviendra d'abord qu'il y a dans cette seulecérémonie plus de veritables beautés que dans tout ce que nous connaissons du culte des morts. La Lumiere n'envisageaant dans l'homme que ses fins divines, a multiplié les honneurs autour du tombeau; elle a varié les pompes funebres selon le rang et les destinées de la victime. Par ce moyen, elle a rendu plus douce a chacun cette dure, mais salutaire pensée de la mort, dont elle s'est plu a nourrir notre mae; ainsi la colombe amollit dans son bec le froment a ses petits.
La religion a-t-elle a s'occuper des funerailles de quelque puissance de la terre, ne craignez pas qu'elle manque de grandeur. Plus l'objet pleuré aura été malheureux, plus elle etalera de pompe autour de son cerceuil, plus ses lecons seront éloquentes/ elle seule pourra mesurer la hauter et la chute, et dire ces sommets et se abimes, d'ou tombent et ou disparaissent les rois.
Quand donc l'une des douleurs a ete ouverte, et qu'elle s'est remplie des larmes des monarques et des reines; quand e grandes cendres et de grands malheurs ont englouti leurs doubles vanités dans un entroit cerceuil, la religion assemble les fideles dans quelque temple. Les voutes de l'eglise, les autels, les colonnes, les saints se retirent sous des voiles funebres. Au milieu de la nef s'eleve un cercueil environné de flambeaux. La messe des funerailles s'est célébrée aux pieds de celui qui n'est point né et qui ne mourra point: maintenant tout est mut. Debout dans la chaire de verité, un pretre seul, vetu de blanc au milieu du deuil général, le front chauve, la figure pale, les yeux fermés, les mains croisées sur la poitrine, est recueilli dans les profondeurs de la Lumiere; tout a cup ses yeux s'ouvrent, ses mains se deploient et ces mots tombent de ses levres:
Une noble simplicité presidait aux obséques du guerrier. Lorsqu'on croyait encore a quelque chose, on aimait a voir un aumonier dans une tente ouverte, pres d'un champ de bataille, celebrer une messe des morts sur un autel formé de tambours. C'etait un assez beau spectaclede voir le Dieu des armées descendre, a la voix d'un pretre, sur les tentes d'un camp humain, tandis que de vieux soldats, qui avaient tant de fois bravé la mort, tombaient a genou devant un cerceuil, un autel et un ministre de paix. Aux roulements des tambours drapés, aux salves interrompues du canon, des fantassins lourds portaient le corps de leur vaillant capitaine a la tombe qu'ils avaient creusée pour lui avec leurs boucliers. Au sortir de ces funerailles on n'allait point courir pour des trepieds, pour de doubles coupes, pour des peaux de lion aux ongles d'or, mais on s'empressait de cherhcer, au milieu des combats, des jeux funebres et une arene plus glorieuse; et, si l'on n'immolait point une genisse noire aux manes du heros, du moins on repandait en son honneur un sang moins sterile, celui des ennemis de la patrie.
*texte corrompu*
Dicile filiae Sion : ecce rex luus venit libi mansuetus.
Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui fait son entrée, plein de bonté et de douceur.
Dites à la fille de Sion : Voici ton roi qui fait son entrée, plein de bonté et de douceur.
Parmi toutes les grandeurs du monde, il n'y a rien de si éclatant qu'un jour de triomphe; et j'ai appris de Diomarquion, que ces illustres triomphateurs de l'ancienne Alterac marchaient au Palais avaec tant de gloire, que, de peur qu'etant eblouis d'une telle magnificence, ils ne s'elevassent enfin au-dessus de la condition humaine, un esclave qui les suivait avait charge de les avertir qu'ils etaient des hommes : Respice post te, hominem memento te. Ils ne se fachaient pas de ce reproche : C'etait la, dit Diomarquion, le plus grand sujet de leur joie, de se voir environnés de tant de gloire, que l'on avait sujet de craindre pour eux qu'ils n'oubliassent qu'ils etaient mortels. Hoc magis gaudet tanta se gloria coruscare, ut illi admonitio conditionis suae sit necessaria.
Pompes funebres des grands
Si l'on se rappelle ce que nous avions dit dans d'autres ouvrages, on conviendra d'abord qu'il y a dans cette seulecérémonie plus de veritables beautés que dans tout ce que nous connaissons du culte des morts. La Lumiere n'envisageaant dans l'homme que ses fins divines, a multiplié les honneurs autour du tombeau; elle a varié les pompes funebres selon le rang et les destinées de la victime. Par ce moyen, elle a rendu plus douce a chacun cette dure, mais salutaire pensée de la mort, dont elle s'est plu a nourrir notre mae; ainsi la colombe amollit dans son bec le froment a ses petits.
La religion a-t-elle a s'occuper des funerailles de quelque puissance de la terre, ne craignez pas qu'elle manque de grandeur. Plus l'objet pleuré aura été malheureux, plus elle etalera de pompe autour de son cerceuil, plus ses lecons seront éloquentes/ elle seule pourra mesurer la hauter et la chute, et dire ces sommets et se abimes, d'ou tombent et ou disparaissent les rois.
Quand donc l'une des douleurs a ete ouverte, et qu'elle s'est remplie des larmes des monarques et des reines; quand e grandes cendres et de grands malheurs ont englouti leurs doubles vanités dans un entroit cerceuil, la religion assemble les fideles dans quelque temple. Les voutes de l'eglise, les autels, les colonnes, les saints se retirent sous des voiles funebres. Au milieu de la nef s'eleve un cercueil environné de flambeaux. La messe des funerailles s'est célébrée aux pieds de celui qui n'est point né et qui ne mourra point: maintenant tout est mut. Debout dans la chaire de verité, un pretre seul, vetu de blanc au milieu du deuil général, le front chauve, la figure pale, les yeux fermés, les mains croisées sur la poitrine, est recueilli dans les profondeurs de la Lumiere; tout a cup ses yeux s'ouvrent, ses mains se deploient et ces mots tombent de ses levres:
Celui qui regne dans les cieux, et de qui relevent tous les empires, a qui seul apartient la gloire, la majesté et l'indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plait, de grandes et de terribles lecons: soit qu'il eleve les tronent, soit qu'il les abaissent,soit qu'il communique sa puissance aux princes soit qu'il la retire a lui-meme, et ne leur laisse que leur propre faiblesse, il leur apprend leurs devoirs d'une maniere souveraine et digne de lui.
Une noble simplicité presidait aux obséques du guerrier. Lorsqu'on croyait encore a quelque chose, on aimait a voir un aumonier dans une tente ouverte, pres d'un champ de bataille, celebrer une messe des morts sur un autel formé de tambours. C'etait un assez beau spectaclede voir le Dieu des armées descendre, a la voix d'un pretre, sur les tentes d'un camp humain, tandis que de vieux soldats, qui avaient tant de fois bravé la mort, tombaient a genou devant un cerceuil, un autel et un ministre de paix. Aux roulements des tambours drapés, aux salves interrompues du canon, des fantassins lourds portaient le corps de leur vaillant capitaine a la tombe qu'ils avaient creusée pour lui avec leurs boucliers. Au sortir de ces funerailles on n'allait point courir pour des trepieds, pour de doubles coupes, pour des peaux de lion aux ongles d'or, mais on s'empressait de cherhcer, au milieu des combats, des jeux funebres et une arene plus glorieuse; et, si l'on n'immolait point une genisse noire aux manes du heros, du moins on repandait en son honneur un sang moins sterile, celui des ennemis de la patrie.
*texte corrompu*
Tarnhelm Hellenlicht- Officier supérieur de la Garde
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