Visite d'Oswaldo de Nersac.

Une jeune homme blond, bâti tout en finesse, à l'image de ses traits de visages, se présente à la porte de la garde. Il est vêtu d'un costume gris-noir des plus sobres voire austères, duquel dépasse un long col blanc. Il porte des petites lunettes suspendues à son cou d'une chainette en or et tient en main une besace en cuir manifestement taillée pour le port de parchemins divers.

Il s'adresse à vous d'un ton froid et solennel, son attitude oscillant entre condescendance et courtoisie distinguée.

" Oswaldo de Nersac, adjoint de justice de la région du Lac et conseiller du Magistrat Salomon. J'ai été informé qu'une certaine Ezerya était votre détenue. Etant donné qu'elle aurait été engagée dans des contacts particuliers avec un noble de notre Juridiction, j'aimerais avoir accès au dossier de cette détenue, pour complément d'enquête et défense de la détenue. "

L'homme s'exprime avec beaucoup d'éloquence bien que ses termes soient simples. Il donne l'impression de ne pas avoir de temps à perdre et d'être tout simplement là pour faire son travail, dans son bon droit ! Il appuie sa demande en présentant un parchemin mandaté et paraphé du Magistrat Salomon.

Un Garde ouvre la porte, à son insigne, on peut savoir qu'il est Caporal.
Il annonce ceci:

La Détenue Ezerya a été jugée coupable, la peine capital lui a été attribué.

M. de Nersac bondit sur place, avec toute la retenue qu'un homme de justice peut avoir ! Il sursaute, donc, et fronce les sourcils en témoignage d'un mécontentement non masqué !

" La peine capitale ?! C'est une plaisanterie j'espère, soldat ? "

Toise le Caporal d'un regard de vieux professeur qui n'attend pas de réponse, baissant légèrement ses lunettes sur l'arête de son nez aquilin

" J'ai bien peur que non. Cela ne me suprend pas après tout....Ces magistrats de cité...On vit au donjon et on juge à tout va ! Sans penser aux conséquences ! Et nous autres, on fait quoi ? Quel manque de professionnalisme ! Quel manque de bon sens ! "

Finit par sortir de sa courte tirade de fonctionnaire qui se plaint. Il n'est en aucun cas incorrect avec le Caporal, mais rage plutôt tout seul.

" Ecoutez .. *replace ses verres correctement et pose son regard sur l'insigne* Mhh Caporal. Je vous épargne les tenants et aboutissants de cette histoire. Mais sachez qu'il est tout bonnement impossible que cette éxécution ait lieu ! Impossible ! Cela serait une entrave importante à certaines enquêtes de la Région des Carmines ! Comment vos supérieurs ont ils pu omettre cela ? !

Dites leurs ..que nous suspectons Sire de Riyon d'être impliqué dans des affaires plus que douteuses...et que pour clarifier tout cela, votre détenue nous est CA-PI-TA-LE ! Vous m'entendez ? Capitale !

A l'air convaincu et déterminé

Bien, puis je entrer lire son dossier ? *fait un pas en avant, serrant son attaché caisse.*

Sarent attrape son communicateur et glisse deux mots:

Je le laisse lire les dossiers de la détenue Ezerya?

Suite à cela, il replace le communicateur à sa ceinture, attendant une réponse, rapide, si possible.

Une montagne de muscles intervient. L'air sauvage, le regard doré, les célèbres oreilles à rallonge, un Kaldorei avec la finesse d'un ours.Et un insigne d'officier supérieur.

Il n'est pas de notre ressort de modifier une décision de la Chancellerie, si vous voulez discuter de ce sujet là, ce n'est pas ici, c'est au donjon qu'il faudra voir. De même pour votre demande de voir le dossier.
Mais vos déclarations seront transmises dans les plus brefs délais afin de que la Chancellerie puisse reconsidérer sa décision, en tous cas à court terme.

De Nersac détaille l'arrivant d'un regard d'inspecteur, réhaussant légèrement le menton, puis exprime un rictus de considération qui s'accompagne d'un léger "Hm" plus ou moins satisfait en guise de transition.

Les rumeurs ne tarissent pas à votre propos dans la région, Capitaine. Enfin ! *hausse les épaules* Laissons de côté les ragots de bas étage.

Il est hors de question que cette affaire traîne plus Officier ! On ne joue pas avec les vies des détenus, sinon nous ne valons pas mieux qu'eux !

Amenez moi à la Chancellerie, expressément je vous prie. Je ne sais pas....Appelez les, Envoyez vos factionnaires, faites voler un faucon ! Ce cas doit être traité au plus vite ! Je vous attend dans la cour.