Re: Le tueur Sans-Visage - Le retour

par **Leizen** Sam 26 Sep 2009 - 0:44

The Sbire / Scarvey a écrit:21-09 - 4ème meurtre : "Le coffre du capitaine"

Une nouvelle colonne de nuages verts se mouvait dans le ciel de Hurlevent, survolant le parc. L'appartement concerné était situé au-dessus d'une modeste échoppe de tisserand, spécialisée dans les habits de fête et mariages : "La Valse des Brumes". L'habituelle petite pièce carrée renfermait une nouvelle mise en scène. Huit coffres disposés en cercles. Une table, et sur celle-ci, la victime au masque blanc. Au dessus, l'horloge aux aiguilles arrêtées, indiquant 23H00. La victime porte des vêtements bigarrés et des accessoires, épée et chapeau, de taille exagérée, assurément une parodie d'un militaire. A son cou est accroché une clé dont la tête sculptée représente un cavalier noir. Un parchemin dans chaque main. Celles-ci contenant les gravures faites à même la chair, C et 4.

[Pièce à conviction n°1 : Les huit coffres du capitan]

Ce sont huit coffres disposés en cercles et liés par paires de couleurs (voire schéma), tous reliés les uns aux autres par des câbles. Chaque coffre

comprend une inscription. Il semblerait que l'antidote soit dans l'un de ces coffres : une clé, une seule tentative. Voici l'énoncé retrouvé dans la

main de la victime :

Consignes :
Quatre couleurs pour le capitaine, dont deux paires de menteurs élémentaires.
Quatre couleurs pour le capitaine, vous dis-je, dont trois paires pour la prière.
Quatre couleurs pour le capitaine, en valait-il vraiment la peine ?

Schéma :

Inscriptions :
A : Le coffre D est aussi dangereux que le coffre G
B : Le coffre E est plus dangereux que le coffre A
C : Je n'ai pas d'explosifs et les coffres bleus ne sont pas piégés
D : L'un des mes deux voisins à l'antidote
E : L'antidote est soit dans un coffre vert, soit un coffre bleu.
F : Il y a toujours un coffre menteur entre deux coffres honnêtes
G : Tous mes voisins sont des menteurs, l'antidote est dans un coffre Bleu !
H : Le coffre C est explosif, moi au moins je suis innofensif

[Pièce à conviction n°2 : Le poème ]

"L'émotion est un cancer, et les mots réagissent."

De ma fenêtre interne je l'observe, amer.
Elle a le verbe plus tranchant que la rapière,
Et le visage fermé, l'oeil teinté de noir.
Un souffle, puis l'orgueil devient son miroir.
Quand je m'excuse. Quand je prie qu'elle disparaisse,
Je me sens seul, saigne à chacune de ses caresses.
Les nuits ont un goût de sel, frappées d'insomnies.
Mon sourire s'évapore avec le crime que j'ai commis.

[Pièce à conviction n°3 : La Clé Cheval]
C’est une petite clef dont la tête sculptée représente un petit cheval noir. Il s’agit clairement d’une pièce d’échec

[Pièce à conviction n°4 : Les marques sur les mains]
La victime avait la Lettre « C » gravée à même la chair de sa paume gauche.
Et le Chiffre « 4 », gravé de la même manière dans sa paume droite.

[Pièce à conviction n°5 : L'Horloge]
L’horloge est circulaire et son mécanisme arrêté car il manque une roue dentée. Les aiguilles à l’arrêt indiquaient 23h.

par **Leizen** Sam 26 Sep 2009 - 0:45

La troisième victime "Le Borgne":

Il portait un masque blanc "borgne" et il était vêtu de noir, avec une fraise et une rapière, rappelant le triste Paillasse "Souffre douleur".

On revient donc à un personnage de la Commedia dell'arte: Paillasse, aussi appelé Pagliaccio.

La quatrième victime "Myann Asyrae": (Sauvée, grâce à la déduction de toutes les personnes présentes, en particulier Dame Feärielle)

La victime porte des vêtements bigarrés et des accessoires, épée et chapeau, de taille exagérée, assurément une parodie d'un militaire.

Là encore on obtient un autre personnage: Le Capitan

par **Leizen** Sam 26 Sep 2009 - 0:54

Hypothèse de solution pour le troisième Poème:

<Mes souffrances, à Charlotte.

Nous embrassons nos pas au bal de Bougival,
Et nous rions aux éclats sans penser à mal.
J'ai votre coeur pour moi, mais aucune promesse
Cet Albert, un homme bien, détient tout l'inverse.
Vous avez mis le temps, sur ce radeau de brelles
A décrocher les vagues qui rendaient querelle.
J'ai dérobé votre regard, lui seul m'importe !
Quelle danse macabre qui aujourd'hui m'emporte.

Votre amant, le jeune Werther.>

Werther, Albert et Charlotte sont des personnages d'un roman "Les Souffrances du jeune Werther", de Goethe.
Roman lié au tableau "Le Bal de Bougival" (Voir la représentation de Dame Fanélia Cathules), qui représente une scène de Valse.
Ce roman et le tableau ont assurés la promotion définitive de la Valse, en accentuant sa célébrité.
Le mot a trouver était tout simple "Valse".
Ce qui aurait pu nous conduire au prochaine lieu de crime: le magasin "Valse des brumes"

par **Leizen** Sam 26 Sep 2009 - 1:09

Hypothèse de solution pour le quatrième poème:

"L'émotion est un cancer, et les mots réagissent."

Je pars donc du principe, qu'une émotion provoque l'écriture de ce poème. C'est elle qu'il faut chercher.

Elle a le verbe plus tranchant que la rapière,

Ici le mot rapière est, à mon avis, placé pour permettre la rime avec le mot "amer". (Rime d'ailleurs légèrement douteuse, mais ne blâmons pas les talents du poète qui sont tout de même louables !)
C'eut été moins poétique que de placer le mot "épée" par exemple, car le nombre de pieds n'auraient pas été respectés.
Donc, je regarde cette phrase dans son ensemble en faisant fît du terme rapière, qui peut tout aussi bien désigner une arme quelconque.
J'obtiens une expression courante "La parole est plus tranchante qu'une épée".
Expression de source biblique:
« Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ; elle pénètre jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles ; elle est juge des sentiments et des pensées du coeur. Il n'y a aucune créature, qui soit invisible devant lui (Dieu) ; tout est mis à nu et terrassé aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »
(Hébreux 4:12-13)

Un souffle, puis l'orgueil devient son miroir.

Ci dessus nous avions une expression biblique est là nous avons "L'orgueil"..
Orgueil, bible..Péchés capitaux !
Orgueil associé souvent à la Colère, autre péché capital.

l'oeil teinté de noir.

Entrer dans une Colère noire..Tout simplement.

Quand je m'excuse. Quand je prie qu'elle disparaisse,

On s'excuse normalement après une Colère.

Elle a le verbe plus tranchant que la rapière,

Je reprends enfin cette dernière expression.
Lorsque l'on entre dans une Colère, les mots peuvent être très blessants.

Le mot à trouver est ,selon moi, Colère.

par Mark Sam 26 Sep 2009 - 3:38

[HRP] Mon cheminement tortueux pour l'énigme des boites.
Rappelons que nous avons : 2 paires de menteur, soit 4 menteurs
3 paires de coffres piégés, soit 6 coffres.
Seuls deux coffres, et donc une paire de coffre n'est pas piégée.

On part de F : Il y a toujours un coffre menteur entre deux coffres honnêtes.
C'est impossible car toutes les combinaisons possible de deux boites successives existent, donc, F ment.

B ment donc également car il y a deux paires de menteur, par couleur.
Donc le coffre A est plus dangereux que le E. Le coffre vert n'est donc pas piégé, le coffre A l'est, ainsi que le D.

Tous les autres coffres que les verts sont piégés.

H dit donc vrai car il est inoffensif, G ment car il n'est pas entourés de menteurs. Donc les rouges sont nos deux autres menteurs.

Donc C ment => Je n'ai pas d'explosifs et les coffres bleus sont piégés, est faux, donc les rouges sont bien piégés. G confirme donc que l'antidote n'est pas dans un coffre bleu.

Comme nous avons tous nos menteurs (bleu et rouge), D dit vrai, donc l'antidote est soit en E soit en C.
C est piégé....
L'antidote est donc en E.

H confirme qu'il ne ment pas en disant que C est piégé est que lui ne l'est pas (Couleur vert dit vrai)
A confirme que les coffres D et G sont piégés (il ne ment pas, et ils sont aussi dangereux l'un que l'autre.)

[/HRP]

par **Hedwe** Sam 26 Sep 2009 - 15:59

Consignes :
Quatre couleurs pour le capitaine, dont deux paires de menteurs élémentaires.
Quatre couleurs pour le capitaine, vous dis-je, dont trois paires pour la prière.
Quatre couleurs pour le capitaine, en valait-il vraiment la peine ?

j'etais partie avec succes semble t il sur une touble hypothèse:deux paires de menteurs élémentaires

-les 4 éléments , eau feu terre air
- le spectre de vision des couleurs , avec ses couleurs élémentaires , ou primaires , et secondaires

une couleur n'est pas une couleur primaire: le vert

forte de cette intuition j'ai suivi Fearielle dans son raisonnement pour voir il etait juste et apporter ma pierre

comme elle l'a dit nous avions notre premier menteur: F

F : Il y a toujours un coffre menteur entre deux coffres honnêtes

ceci n'est mathématiquement pas possible vu la configuration des coffres et le fait que les menteurs soient par paires de couleur

donc les bleus mentent , que nous disent t ils

F : Il y a toujours un coffre menteur entre deux coffres honnêtes..faux
B : Le coffre E est plus dangereux que le coffre A

ce sont donc en effet les jaunes qui sont plus dangereux que les verts

voyons la suite

j'ai fait plus simple que Fea pour trouver la deuxieme paire meme si les deux raisonnements se recoupent

nous savons que les bleus mentent , or que nous dit C

C : Je n'ai pas d'explosifs et les coffres bleus ne sont pas piégés

or c'est faux les coffres bleus ayant eté écartés et en recoupant ce que dit Fea

que nous dit le deuxieme coffre rouge

G : Tous mes voisins sont des menteurs, l'antidote est dans un coffre Bleu !

faux également , les coffres rouges avaient les mensonges les plus faciles a détecter

notre deuxieme paire de menteurs est donc bien les rouges , couleur élementaires et primaires

partant de la D , jaune , peut etre dangereux mais pas menteur , les deux paires de menteurs ayant eté trouvées nous dit

D : L'un des mes deux voisins à l'antidote

il a pour voisin C , rouge , a écarter et E , vert qui ne ment pas

H : Le coffre C est explosif, moi au moins je suis innofensif ...nous dit le deuxieme vert pour confirmer

mais inofensif ne veut pas dire la solution

D , le jaune ne mentant pas , mais etant piegés ( trois paires menant a la priere et donc a la mort )

D : L'un des mes deux voisins à l'antidote

cela laisse une seule possibilité , le coffre vert E

ce fut fort heureusement la bonne

Myann est mutilée mais vivante je m'en rejouis ne faisant pas mystere d'etre proche d'elle , mais je me serais aussi contentée d'arracher toute personne , quelle qu'elle soit des griffes de Green

elle aura besoin de votre soutient a tous

par **Hedwe** Sam 26 Sep 2009 - 16:23

le poème

"L'émotion est un cancer, et les mots réagissent."

De ma fenêtre interne je l'observe, amer.
Elle a le verbe plus tranchant que la rapière,
Et le visage fermé, l'oeil teinté de noir.
Un souffle, puis l'orgueil devient son miroir.
Quand je m'excuse. Quand je prie qu'elle disparaisse,
Je me sens seul, saigne à chacune de ses caresses.
Les nuits ont un goût de sel, frappées d'insomnies.
Mon sourire s'évapore avec le crime que j'ai commis.

le lieu

je pense que le Capitaine une fois encore a touché juste sur la colere

si elle a supposé juste je propose de faire surveiller étroitement la boutique "les vins de Galina"

pourquoi cette étrange idée?

en se basant sur l'hypothèse de Leiz je cherche un lieu en accord avec ce theme , magasin ou autre

et me revient ce vieux roman que j'ai lu jadis pendant mes heures de veilles au nid de l'aigle dans les Hinterlands ma terre natale , de cet écrivain humain décrivant les conditions de vie des ouvriers agricoles

Les raisins de la Colère

je suis consciente qu'il s'agit la d'une simple intuition

l'identité

par contre a supposer que cela nous aide aussi en plus de l'emplacement ou sera retrouvée la victime , sur son identité , car prevenir vaux mieux que guérir
j'ai une hypothèse qui se base sur une étude moins rigoureuse des mots comme Leiz excelle a le faire mais sur les mots puis une intuition

en relisant le poeme un theme me vient a l'esprit , la mer, ou plutot deux , la mer et les yeux

les yeux :

The Sbire / Scarvey a écrit:

"L'émotion est un cancer, et les mots réagissent."

De ma fenêtre interne je l'observe, amer.

le fenetre interne , me semble désigner les yeux

The Sbire / Scarvey a écrit:

Un souffle, puis l'orgueil devient son miroir.

la Mer

The Sbire / Scarvey a écrit:

De ma fenêtre interne je l'observe, amer.

amer ... simpliste mais bon c'est parfois vrai , a mer tout simplement

qui ne connait pas cette expression "les yeux sont le mirroir de l'ame

The Sbire / Scarvey a écrit:
Les nuits ont un goût de sel, frappées d'insomnies.
Mon sourire s'évapore avec le crime que j'ai commis

gout de sel , évapore .... beaucoup de termes liées a la mer

les yeux , la mer , une relation ambigue .... je ne sais pas pour vous mais .... cela me fait penser a une personne pour notre prochaine victime

Jackham le pirate

choses d'autant plus troublante que son binome se retouve dans le poeme

The Sbire / Scarvey a écrit:

Elle a le verbe plus tranchant que la rapière,
Et le visage fermé, l'oeil teinté de noir.
Un souffle, puis l'orgueil devient son miroir.
Quand je m'excuse. Quand je prie qu'elle disparaisse,
Je me sens seul, saigne à chacune de ses caresses.

ne reconaitriez vous pas quelqu'un ? une femme .."elle "... la mer ? ...ou pas

arrogante , désagréable , l'ego démeusurée , souvent fourée avec Jachkam...

moi plus je relis ce poeme plus je pense a une seule personne , enfin deux , indisociables

Jackham et Cymbeline

je suis tout a fait consciente qu'il s'agit la plus d'une intuition que d'une étude rigoureuse , mais ... je pense que cela mérite qu'on s'y penche , je suis lasse d'attendre les victimes , il faut prévenir a présent ~~meme si il peut bien emporter Jackham au diable~~

par Oswald Sam 26 Sep 2009 - 16:31

Nous avons , avec le capitaine Alrun et le caporal Silceneste, fouillé les cadastres de Hurlevent. Le capitaine Alrun semblait avoir trouvé un lien logique reliant le poème à un marchand de fruit et légume, dans le quartier commerçant : Mr Colère. Il s'agirait d'un ancien étalage lié à une Fondation paysanne, une collectivité provenant des Marches de l'Ouest d'après les armoiries : trois grains blanc sur fond noir. Avec l'aval de mes supérieurs, je me suis rendu sur place et ai fouillé les cadastres.

Il s'agirait bel et bien d'une ancienne Fondation dont les dernières activités datent d'avant l'arrivée des défias. Mr Colère ne semble pas être une personne physique, mais morale. Cette Fondation avait pour but de protéger les récoltes des pillards, une association de paysans en "colère", visiblement qui comptait pas moins de trente familles il y a dix ans.

-----
Terminant son petit rapport, Oswald prit soin de prévenir le Commandant au sujet de la mort de Myann.

par Oswald Sam 26 Sep 2009 - 16:33

*note rajoutée*

Faut-il que nous convoquions Mr Jackham et Mme Bint Zahâm ?

par **Hedwe** Sam 26 Sep 2009 - 16:38

prit le parchemin et sa plume d'une main tremblante reposant la lettre et prit sa plume pour écrire quelque chose ... en vain

une grosse tache d'encre trone au début de la feuille comme si celle ci avait eté écrasée sur le parchemin

par **Leizen** Sam 26 Sep 2009 - 16:56

Leizen prit connaissance des notes laissées dans le dossier. Elle opinait du chef pour elle même en parcourant des yeux les intuitions du Commandant.
La Capitaine se contentait d'une approche pragmatique des énigmes, une étude terre à terre, mot à mot. C'était un moyen de se préserver, mais aussi, il lui fallait le reconnaitre, une part d'ignorance qu'il l'empêchait de se pencher plus personnellement sur tout cela.
Trois mois à peine que Leizen était arrivée en ville, et bien qu'elle découvrait à vitesse rapide, aussi bien les us et coutumes que les habitants, elle n'avait pas les connaissances et les approches du Commandant pour déceler les subtilités.

Puis enfin elle lut la note laissée par Oswald, son sourire habituel se crispa.
Elle n'en avait rien dit, elle n'en avait pas laissé trace écrite pour Myann, car il était, pour elle, plus décent de l'annoncer de vive voix au Commandant.
Oswald avait voulu bien faire, mais avait été maladroit, cette nouvelle toucherait Hëdwe à fortes raisons..Myann et le Commandant étaient proches, et la naine avait déjà mis en terre quatre de ses collègues, quatre de ses amis en si peu de temps..
La tâche d'encre qui ornait l'un des parchemins du dossier prouvait déjà à Leizen la noirceur qui avait du s'abattre sur les pensées du Commandant.
Sans même prendre la peine de refermer le dossier et de le ranger, elle d'habitude si maniaque, Le Capitaine détala très vite à la recherche de sa supérieur..de son amie.

par **Nihel Narendir** Sam 26 Sep 2009 - 17:43

Elle n'était douée ni pour les énigmes et restait médiocre pour ce qui était de reconforter, parmi toutes les morts, celle-ci était sans doute celle qui l'affectait le plus, même si elle ne saurait pas forcement trouver les mots, elle voulait être là...

Rangeant le dossier, elle entrepris de suivre Leiz'...

par Naÿie Sam 26 Sep 2009 - 18:11

Naÿie lut les dernières nouvelles.

Elle reposa doucement les notes sur son bureau. Elle regarda au plafond. Elle avait du mal à en revenir. Une ancienne collègue.. une amie qui puis est. Elle ferma les yeux, retenant deux petites larmes qui ne demandaient qu'à glisser le long de ses joues. Non ! Il ne fallait pas. Il fallait paraître forte car il y avait bien une naine encore plus peinée.

Elle inspira un bon moment puis se redressa et sortit de son bureau.

par **Hedwe** Dim 27 Sep 2009 - 15:48

L'eau ruisselait de ses cheveux défaits qui collaient a son front , commencant a faire déteindre en de fines rigoles bleues les peintures traditionnelles bleutées qui en une large bande tel un masque entourait ses yeux et ornait son buste et ses épaules

détrempés depuis longtemps , le simple pantalon de toile et la gilet de cuir de son buste plaqués sur la peau

a la vérité elle aurait fait peur a voir pour qui n'etait pas familier des traditions des Marteaux hardi

la pluie tombait dru sur la froide vallée des Hinterlands cachant a la vue le donjon du nid de l'aigle , la riviere et les montagnes

Elle s'en moquait elle ne regardait rien

elle avait les yeux clos et la tete légerement baissée , tenant dans ses bras sous le rideau de pluie une grande forme sombre , aussi grande qu'elle ce qui n'avait rien d'un exploit

Cela ne sembla pas inquieter son compère ailé , le griffon avait par un étrange mimétisme lui aussi les yeux clos , la tete presque posée sur l'epaule de la naine si l'instrument n'avait pas pris autant de place

La rafinée et esthete Leiz aurait hurlé au sacrilège si elle avait appercut le grand violoncelle sous cette pluie , mais elle et le griffon ne semblaient pas s'en soucier , l'eau qui ruisellait sur l'instrument en déformait légerement la sonorité , lui arrachant une complainte plus grave encore , lente et martelante comme la pluie qui tombait sur la roche

Ses doigts , épais allaient et venait avec une agilité surprenante sur l'archet semblant onduler comme un fantome a demi voilé par la pluie et la nuit

De l'instrument elle tirait une complainte sourde et spectrale , emplie d'interrogation et qui eu pu deviner sa silhouette et entendu la musique déformée par la pluie eut vraiment cru a un spectre surgit du passé

La peinture bleue ruisselait sur son visage comme autant de larmes presque pourpres avec la nuit tombante

la nuit glacée les recouvrit completement sans briser le moins du monde la complainte , qui continuait a s'éléver sous le linceul de brouillard

(hrp) (vous pouvez vous fier aux mots , sinon le prélude de ceci vous aidera a cerner la musique

https://www.dailymotion.com/video/xl6ds_bach-bwv-1007-suite-violoncelle-in_music

par Oswald Lun 28 Sep 2009 - 3:31

Dernier rapport d'Oswald.

Les gardes ont intercepté un individu suspect cette après-midi devant la Fondation des Colères. Sous les ordres du caporal Silceneste, j'ai effectué son escorte à la caserne où nous l'avons interrogé. Voici mot pour mot l'interrogatoire, dans sa première partie, une fois qu'il s'est présenté comme étant Garren Rentier, fabriquant de marionnette :

- Vous aimez les marionnettes, caporal ?
- Tout dépend ce qu'elles représentent !
- Elles représentent la vie. Vous, moi, lui" (en me montrant)... la vie Caporal.
- Qui achète vos marionnettes ? "lui" ?
- Personne, personne, elles sont si précieuses... chacune a sa personnalité. Elles sont .. inimitables !
- De véritables oeuvres à n'en pas douter.
- Elles servent à des représentations ?
* il écrase une mouche en plein vol, d'un doigt sur la table*
- QUelle dexterité, signala le caporal
- Ce sont les miennes, je me représente la vie, moi. A moi. Moi moi moi !
- Avec un public par exemple ?
* il rit*
- Ce n'est pas drôle, s'il n'y a pas de public.
- Et qui est votre public en général, Garren ?
* il se gratte nerveusement*
- Vous, vous aimez la diplomatie caporal ?
- Ce n'est pas mon fort mais je m'efforce à faire des efforts.
- Je ne comprends pas la raison de cet échange !
- Nous nous intéressons à votre travail, à vos représentations.
- D'après vous... caporal, une bonne histoire contient elle des poncifs, des lieux communs, des couleurs locales, clichés, généralités ?
- Tout dépend du but de la pièce, il y a éventuellement des clichés
- Je pourrais vraisemblablement égorger le pire des criminels, je pourrais être un héros ! L'égorger et le vider de sa tripaille pour pendre ses rejetons avec, à une poutre... le corps envahi par la gangrène.
- Charmant à n'en douter
- Vous voulez l'attraper Caporal, hm ? Hein ?
- Attraper les criminels fait partie de mon Devoir, bien sûr que je le veux.
* il se plante l'ongle derrière l'oreille, une perle de sang coule sur son doigt*
* il s'est arraché le visage, dévoilant un masque blanc et puis presque plus aucun geste depuis. Il reprit.*
- Enchanté, Caporal Silceneste. Je suis impressionné par votre travail.
- oui nous aimons surprendre !
- Ce que me disait Asyrae, oui.
- Que vous-a-t-elle dit d'autres ?
- Il faudrait le demander au Borgne, après tout, c'est lui qui l'a découpé en faisant grincer ses outils sur sa chair tendre.
- Il ne répondra plus.
- Je ne crois pas non. Enfin je vois cela seulement comme une légère interruption, des changements dans mes projets.
- De grands changements. Que comptez-vous faire maintenant ?
La représentation est toujours à votre convenance ?
-Evidemment. Je vais vous regarder vous agiter comme une minuscule petite fourmilière dans lequel on aurait jeté un caillou...
- Pensez vous que le fait de vous avoir attrapé va nous faire relâcher nos efforts ? Ou nous désorganiser ?
- Je pense que tout est sous contrôle, j'espère que mon art sera suivi, imité et inspiré.
- Vous pensez que quelqu'un va vous suivre ? Quelqu'un qui serait "digne" de continuer à faire briller votre art ?
- Il reste encore de nombreuses pièces sur l'échiquier
- Hélas, bientôt le roi tombera
- Le roi tombera pour mieux se révéler. Il doit tomber.
- Où êtes vous né ?
- Vous devriez le savoir.
- Mais vous aussi
- Comté-du-Lac
- Bien, racontez moi pourquoi vous ressentez le besoin de faire ces représentations ?
- Le plaisir que l'on y trouve à rendre la fin telle qu'elle doit être !
- Pourquoi la fin doit-elle être comme ça ?
- Car elle est juste.
- Développez un peu plus je vous prie
- Regardez le monde sous vos pieds, et vous verrez que les lâches et les truands manipulent toutes les sphères...
- Pourquoi ces gens ?
- Vous n'êtes que corruptions, souillures et engeances immondes qui mènent à la justice des hommes, celles qui tuent le faible ou l'importun...
- Le borgne n'était pas des nôtres
- C'est un paria qui n'avait pas choisi son camp, trop lâche
- Qui aurait été le suivant
- Je rectifie : qui EST le suivant ?
- Soit. Qui est les suivant ?
- Vous le saurez bientôt, caporal. Car demain, vous allez courir... courir en mille lieux.
- Rêvez vous ?
- Je ne rêve jamais, caporal. Car je ne suis jamais moi.

Ensuite le capitaine Alrun nous a rejoint. Et nous avons découvert une troisième personne en lui, la réelle cette fois-ci. Ni le rôle de Garren Rentier, ni celui de Norman Green mais celui de Yohann Dazzin, un ouvrier délaissé dans la misère depuis la dissolution de son chantier naval. Il a retiré le masque blanc qu'il devait porter pour imiter Norman Green et nous dévoila son vrai visage. Il demande des garanties, de n'être pas maltraité en cellule et d'écourter sa peine. Il coopéra et nous donna le nom de son complice, Mathurin Gallon, avec lequel il devait metter en place la prochaine mise en scène de Green. La victime serait la diplomate Anuata Shadowname et se trouverait dans une caisse du "San Calico", demain au port, à 19h. J'alerterai la Ligue des Justes une fois ce rapport terminé. Nous avons donc recherché les noms dans les cadastres de Hurlevent, et nous avons pu mettre la main sur la maison de Mathurin Gallon mais nous sommes arrivés trop tard : l'homme s'était pendu de lui-même. Le Major Naÿie a retrouvé un mot, peut être un rendez-vous, qui indiquait un autre navire "Le Trident", demain à 18h. Nous avons examiné l'horloge dont les aiguilles s'était arrêtées sur 23h00 : un rouage manquant, comme les autres. Il semblerait que Norman Green, à l'instar d'un certain Van Cleef à l'époque, se soit acoquiné de gens désespérés qui quémandent justice quant à leur situation sociale et financière. Et qui dit "désespérés", dit "rien à perdre", donc des gens qu'il faudra convaincre et consoler pour combattre Norman Green. Je vais dresser un tableau des noms que nous avons déjà.

par Naÿie Lun 28 Sep 2009 - 9:01

Par rapport aux horloges, comme le suggérait le Capitaine Alrun, nous pourrions les faire examiner par un horloger. Peut-être pourrions-nous remonter à une piste, ou une personne, du fait que toutes les horloges retrouvées sur chacun des lieux de crimes étaient identiques.

par Naÿie Mer 30 Sep 2009 - 14:09

Mercredi, le 30ème de Septembre de l'an 29

Compte-rendu du sauvetage d'Anuata Shadowmane

-22h00, arrivée du Trident dans le Port de Hurlevent.

Les liguiers étant déjà sur place, les gardes, sous le commandement du Capitaine Alrun, arrivèrent à leur tour. Le déchargement fut stoppé et une vérification des caisses commença. Un interrogatoire du Capitaine Van Hoeven permit de découvrir des indices concernant l'emplacement de la captive et de l'antidote qui permettrait de la sauver de la mort.

-23h00, début des recherches en villes.

Avec les Liguiers, les Hospitaliers et d'autres, on s'attela tous à la recherche de la victime et du précieux antidote. Les informations des marins nous permirent, de part une importante fouille dans la citée où il fallait retrouver une caisses marqué d'un trident rouge parmi tant d'autre qui trainait en ville, ainsi qu'une bâtisse où se trouvait normalement l'antidote.
45 minutes plus tard, nous réussîmes enfin à la retrouver, elle ainsi que l'antidote qui, lui se trouvait dans l'habitation de notre actuelle pensionnaire, Yohann Dazzin.
Une autre horloge a été retrouvée chez Mathurin Gallon, elle était arrêtée à minuit, visiblement, le compte à rebours de la victime.

Plus tard, Feärielle est venue à la caserne pour s'occuper d'un de nos détenus. Elle en a profité pour nous parler du "E7" qui était gravé sur la victime. Ajouté à cela, la pièce d'échec, une reine noire, retrouvée chez Yohann Dazzin.

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