Rumeurs de la ville et ses alentours.

A peine eut il quitté les locaux de la garde et que la porte se referma, il étira un léger sourire cependant, il ne criait pas victoire trop vite et espérait que l'information de La Clef était bonne et non un piège. Dans tous les cas il fallait la vérifier, il se dirigea vers le quartier commerçant ou il fit quelques emplettes essentiellement du matériel d'escalade, cordage et pointes, des vivres, il rentra chez lui et alla louer un griffon et s'éloigna d'Hurlevent.

Dès ce matin à l'aube, un dispositif de sécurité assez conséquent se sera mis en branle au sein de la Capitale.
Manifestement, quelque événement avait éveillé la suspicion de la garde de la Cité ; les patrouilles de factionnaires, au sol comme dans les airs, ayant triplé.

Ainsi, c'est tout d'abord autour de la Chope Sucrée que de nombreux effectifs auront été placés. Ces derniers, surveillant aussi bien l'entrée du bâtiment que son toit, avaient pour principal objectif la fouille de n'importe quelle caisse de matériel, nourriture ou boisson, qui entrait ou sortait de la taverne de Doubhée Beckris - si d'aventure la patronne avait décidé de faire entrer dans son établissement des arrivages tout frais pour la soirée du 28 au soir à venir -.
Bien entendu, une fouille complète et totale des réserves déjà sur place aura été ordonnée.

Ailleurs dans la Cité, le quartier de la Cathédrâle était lui-aussi particulièrement surveillé. Cathédrale, orphelinat, les effectifs s'étaient déployés aux alentours. Et même au dedans afin de, comme pour la Chope Sucrée, s'assurer qu'aucune caisse de vivres, équipement, et même de jouets pour enfants, n'était entrée au sein des bâtiments sans avoir été au préalable fouillée par les effectifs de la Garde.

Dans les autres quartiers de la ville, le même genre de surveillance et de fouille des réserves qu'à la Chope Sucrée avait été entrepris au Cochon Siffleur en Vieille Ville, à la Rose Dorée dans le quartier commerçant, au Baril Ambré dans le quartier nain, et même dans ce bouge mal famé qu'est l'Agneau Assassiné !

En ville, les Gardes de la cité avaient également pour ordre d'arrêter toute personne transportant avec elle n'importe quel "chargement" jugé conséquent. Qu'un homme trimbale sur son dos un sac ou une caisse, ou qu'un autre conduise une carriole au sein des rues de la Capitale, les gardes seront intervenus pour fouiller tout sac en toile de jute, caisse, chariot ou même la plus banale des brouettes.

Malgré ce dispositif de surveillance et de fouille assez conséquent, les factionnaires avaient reçu pour consigne de ne pas dévoiler la nature de ce qu'ils recherchaient si activement.
« Laissez la Garde faire son travail, elle vous communiquera en temps voulu les informations que vous souhaitez » fut là la réponse donnée aux potentiels curieux.

Depuis quelques jours, dans les coins les plus reculés et infâmes de la ville, la où on trouvait les pires ordures du coin, les discussions allaient bon train. Certains d'entre eux, des criminels notoires, avaient sur eux une bourse replie d'une dizaine de pièces. L'un d'entre eux avait montré un exemplaire de cette monnaie étrange : Un jeton doré, gravé en son centre d'une barre rouge.

Pourtant, quand on essayait de payer un commerçant avec, point d'entente possible. Personne n'acceptait d'être payé avec une pièce aussi étrange, et on les comprend bien, pour eux, elle n'avait aucune valeur.

Sans doute fallait-il la présenter au bon endroit, pour avoir le droit à des services tout aussi mystérieux que cette monnaie qui faisait tant jaser les crapules d'Hurlevent.

Alors que la vie dans Hurlevent est des plus morose par cette soirée. Un incendie fit rage dans la Taverne du Cochon Siffleur, brûlant l'intégralité du bâtiment. Ne laissant que des ruines cendrées de la structure porteuse de l'ancien bâtiment y compris les escaliers de l'entrée.

Désormais le bâtiment n'est plus que braises incandescentes virevoltant accompagnant un nuage de cendres noires dans le ciel et le feu bien qu'il a été ravageur se calma par l'intervention des services de Hurlevent bien que la Garde eut un moment de faiblesse pour rebondir à l'action, la seule piste qui était visible n'est rien de plus qu'une fiole brisé.

Voici deux journées consécutives que les commérages malveillants et sans fondement de Mme Pritchett, comme ceux de  Mme Thibouvile, s’éteignirent et éveillèrent la curiosité de leurs quelques habitués. Nul doute qu'elles avaient eut vent de nouvelles tout à fait croustillantes.

Les deux mamies gâteuses, avides de bavardages, déblatéraient aujourd’hui sur les récentes joutes oratoires dont leur petit quartier endormi venait d’accueillir. Des affrontement qui dégénéraient d'ailleurs souvent en bagarres. Le responsable en fut toujours le même, un inconnu du voisinage qui arborait une silhouette amincie dés plus dérangeante, une morphologie quasi-cadavérique dans un costume couvert d’une fange abjecte.

L’homme apparaissait chaque nuit à l’angle du bougiste et du vieux bottier, puis repartait comme une victime incessamment frappée. Il n’avait que très peu de mots, mais suffisamment pour rompre le silence le plus colossal. Il se laissait généralement éclater une quinte de toux, et s’en suivait ensuite des questions suivantes : Qu’avez-vous donc fait à mes chéries? Où sont mes p’tits coeurs ?!  Que sont devenus mes rongeurs ?!!

HRP: Suite aux récents événements de dératisation, je me devais d'intervenir avec Ernest Cobb Conway, vieux fou et grand défenseur des rats et de leurs congénères!

En ce deuxième jour de la fête des moissons, les habitués du cimetière auront pu voir la stèle de Lordaeron fleurit d'un bouquet sobre faiblement illuminé d'une bougie.

Encore une nuit qui s'écoule sur la cité Hurleventoise et une nouvelle fois rompu par une explosion plus importante cette fois-ci provenant du quartier de la vieille ville, précisément au Cochon Siffleur dont on aurait aperçu deux personnes, l'un vêtue de noir tel une ombre et l'autre vêtue de blanc, ressortant dix minutes plus tard après leur entrée dans la dite taverne avec une traînée poudreuse cendrée qu'ils allumèrent avant de se mettre plus à l'écart.

Suite à cette visite "fortuite" en pleine soirée, les deux hommes disparurent dans l'ombre après un bref regard spectateur quand l'explosion eu lieu. Puis une première fumée se vint sortir de la taverne dans une fraction de seconde après des flammes commençaient à ronger la taverne de l'intérieur au début ne laissant que des fumées charbonneuses avant que de violentes explosions détruisant la taverne d'un simple souffle de flammes et de bois se fasse entendre dans tout le quartier.

L'auteur laissa une lame de jet semblable à un poignard aiguisé contre le mur voisin de la ruelle face à la taverne avec un message écrit : 

< Les flammes vous vont à merveille, Démoniste. A moins que vous ne préférez la luxure dans laquelle vous vous perdez avec une pseudo-noblesse. >

-N.Scarecrow "La Griffe Pourpre".

En ce jour, l'annonce fut faîte en la cité d'Hurlevent, qu'au domaine de la Duchesse de Edenblow fut célébré la veille, le mariage de celle-ci et du Baron Gremory de Val-Cendré. La cérémonie se tint en toute intimité et fut menée par la Diacre Valdelmar. Au domaine, les habitants fêtèrent dignement les noces de la Duchesse par un banquet animé tandis qu'à la capitale, des serviteurs parcoururent la ville pour distribuer pièces d'argent aux pauvres et aux nécessiteux.

Tout avait été fait tel que cela devait être. La Duchesse ne fut pourtant pas capable, pour une fois, de sauvegarder les apparences et son sourire de façade n'aura pas trompé grand nombre d'invités la connaissant bien. Le discours de la Diacre Archipiade résonnait encore cruellement aux oreilles d'Ashley Margaret quand à l'issu de cette mélancolique soirée de noces, elle s'endormit seule dans son lit.

Les citoyens à l'odorat affiné l'auront remarqués mais une forte odeur de naphte a envahi la Vieille Ville sans pour autant que quelqu'un est remarqués une quelconque étrangeté dans le comportement d'autres citoyen.

Margot aimait la Sanssaint. Les bonbons, les costumes, les enfants qui rient, les histoires effrayantes... Hurlevent était rarement aussi animée, et ces dangers contrôlés étaient revigorants pour les citoyens qui ne sortaient jamais des murs de la cité, comme elle.
Pourtant, cette année, la petite serveuse ne participerait pas aux festivités. Depuis son lit d'hôpital, elle écoutait, immobile, les cris de protestations et les rires nerveux qui résonnaient, dehors.
Encore une fois, elle avait trompé la mort ; mais de peu, cette fois-ci. La prochaine fois, elle aurait sûrement moins de chance.

La veille, au milieu des faux costumes morbides et des véritables tombes, on avait pu entendre des cris, des rugissements et des bruits de fer. Évidemment, quelques curieux n'avaient pas tardé à accourir, pour se faire aussitôt bousculer par un grand Worgen sanguinolent. On n'avait pu qu'apercevoir la petite silhouette inanimée dans ses bras, comme morte.
Ceux qui n'avaient pas vu les agresseurs embarqués vers la caserne de la garde urbaine pensaient sans doute encore à une animation très bien réalisée. Après tout, la Sanssaint était propice à ce genre de d'événements surréalistes.

En Elwynn, les histoires d'horreurs vont bon train en cette saison de la Sanssaint. Difficile de faire le distinguo entre rumeurs, fait, mauvaise blague. L'une d'elle semble toutefois revenir souvent :

Une ferme aurait été assiégée par un potiron humanoïde d'une taille démesurée toute la nuit durant. Au petit matin, la ferme aurait été retrouvée, abandonnée et couvertes de lierres et de ronces. Une histoire avec un fond de vérité car une patrouille retrouva la ferme en question et les cadastres indiquaient bien qu'elles étaient habités la veille. Dépassé par les événements, ils lancèrent un appel à la Cité de Hurlevent afin qu'un expert soit détaché sur les lieux...