Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.

par Von Tarkin Ven 6 Déc 2013 - 19:54

Les nouvelles et rumeurs en provenance de Hurvelent mettaient du temps à arriver jusqu’à Surwich et quand elles arrivaient, elles n’étaient pas toujours exactes. Pour autant, il semblait clair pour la Comtesse Telyshka qu’une lutte sans merci pour le pouvoir était en train de se jouer. La Chancelière Farral était apparemment de retour et avait fait placarder dans la ville qu’elle reprenait ses prérogatives de Juge. Elle avait selon toute vraisemblance le soutien de l’Armée et de Laurelinn Hellenlicht récemment promue Commandant de la Garde. De son coté, le Duc Amon avait apparemment manœuvré pour s’adjuger le soutien de l’Eglise de la Sainte Lumière. Il s’était adjoint les services d’un paladin zélé qu’il avait nommé Vice-Chancelier et embauché une jeune prêtresse pour s’attirer les bonnes grâces de l’évêque Delavay. L’Armée avait sans doute plus de poids que l’Eglise mais la partie n’était probablement pas encore jouée. La noblesse n’avait pas encore pris position. A première vue les nombreux nobles de Hurlevent ne risquaient pas de se mettre d’accord sur quoi que ce soit tant ils étaient nombreux, indisciplinés et inefficaces. Elle-même avait, à priori, beaucoup trop de choses à faire avec les Démons de la forêt impure pour s’occuper de politique. Pourtant, la Comtesse ne pu s’empêcher de se dire que celui ou celle qui gagnerait à sa cause la noblesse l’emporterait. Pour cela, il suffisait de convoquer la maison des nobles en assemblée plénière et de réclamer un vote de confiance. Faire cela s’était évidemment prendre le risque de perdre mais celui qui l’emporterait gagnerait à sa cause les respectables et puissantes maisons Bayle, Stroganov, Aubevent, Verson, Cœur de Lion pour ne citer qu’elles.

par **Lendrith** Sam 7 Déc 2013 - 9:26

Au cours de la matinée, un fait inhabituel aura probablement pu attirer l'attention. Des jeunes hommes, mais aussi des adolescents, des enfants, la plupart étant orphelins résidents à l'orphelinat s'activèrent dans toutes la capitale. La recrudescence d'activité soudaine de cette frange relativement récente de la population Hurleventoise se concentrait dans le quartier des nains et la vieille ville, mais s'étendit bientôt à toute la capitale. Tous étaient plus ou moins vêtus pauvrement de guenilles, vieux habits et casquettes typiques de la mode vestimentaire gilnéenne, mais cependant qu'ils portaient ces derniers avec une fierté quasi insolente.

Chaque rue bordant les canaux, chaque pont de la capitale vu passer son lot de fiers petits hommes rapides, lancés au pas de course et affairés comme avaient pu l'être leurs parents du temps glorieux de Gilneas l'industrieuse.

Qu'allaient-ils faire, tous ? Où courraient-ils, comme ça ? En ce début de matinée, personne ne savait encore, exactement.

Un indice, peut-être : tous trimbalaient avec eux une sorte d'épais journal d'une vingtaine de feuilles épaisses, roulé en tube sous le bras.

par **Dorian Hawthorn** Sam 7 Déc 2013 - 12:41

Les trois gilnéens semblaient patauds, engoncés dans leurs armures de cuir sombres presque trop grandes. En fait certaines jointures étaient visiblement extensibles. La femme trébucha sur le pavé du quai alors qu'elle portait un autre paquet dans la boutique. L'un des hommes s'éclaffa. Elle grogna. Le troisième, presque quarante ans et le visage lardé de cicatrices mit un taquet au jeune homme. Il restait bien encore un quart d'heure avant le lever du jour.
Lanterne au poing, Cutler demandait plus de discrétion et de promptitude. Derrière lui, quelques habitués dont "Rose" Bourgeon trépignaient. La gilnéenne sautillait presque sur place, pressée d'avoir enfin un exemplaire dans les mains.
La dernière patrouille de nuit passa alors que le dernier "colis" venait d'être déposé derrière le comptoir. Outre le paquet destiné à "qui-vous-savez", il y a avait là une trentaine de piles de cette "sorte d'épais journal d'une vingtaine de feuilles épaisses" maintenant d'une ficelle simple un peu plus de vingt exemplaires du Manifeste. Les trois soldat du Vallon ne se firent pas prier pour la collation, se contentant de dire que cela ne valait pas les petites déjeuners de Bernice mais que la pauvre worgenne ne savait que préparer des petits déjeuner. Tout le monde parti d'un grand rire. c'était si rare à la Belle véreuse qu'on rit de si bon matin.

Un souffle nouveau, peut-être ?

Les trois soldats, une fois dans la cave, reprirent leur forme de Worgen et utilisèrent la pierre rouge que leur avait confiée le Seigneur pour disparaitre, comme happés par les ombres du sous-sol.

par **Lendrith** Lun 9 Déc 2013 - 18:54

Un palefrenier aviné au nez imposant et à l'odeur prononcée d'alcool à la framboise se serait rendu auprès de la cathédrale, pour y proposer de s'occuper des deux charettes et chevaux laissés quelques jours plus tôt au service des organisateurs, ou organisatrices des Charités d'Hiver. Nul doute qu'il s'agissait d'un brave laquais serviable bien que peu locace.

par Amon de Edenblow Mar 10 Déc 2013 - 3:32

On disait en ville que le Haut-Chancelier serait atteint d'une grave maladie, les plus talentueux médecins parlent d'un mal qui aurait rapidement raison de lui.

Pour les rare l'ayant visité, l'état de son Excellence ne présageait rien de bon.

par **Laurelinn Hellenlicht** Mar 10 Déc 2013 - 18:16

Laurelinn,qui fidèle à sa nature paranoiaque suspectait quelque ruse,se vit confirmer la chose par plusieurs sources.
Certes elle pensait l'homme assez habile pour feindre la chose,en ayant soudoyé ou abusé les témoins de sa maladie,mais elle craignait plus,notamment après avoir eu vent d'un insigne,une renaissance de sinistre mémoire de façon détournée,telle que Sheppard le serpent l'avait fait.

Quoiqu'il en soit elle ne ferai pas l'hypocrisie de le plaindre pour son sort,qu'elle considérait comme une légitime rétribution de ses pratiques impies.
Elle avait toutefois assez conscience de la dignité qu'imposait sa nouvelle fonction pour se garder de s'en réjouir.Publiquement du moins...En privé elle n'en pensait pas moins.

par **Alistair H. Wakefield** Mar 10 Déc 2013 - 22:01

Le Docteur Wakefield était parti. Au loin. Si les cris avaient agité la capitale humaine, ils s'étaient rapidement tus, ce soir-là du huitième jour du dernier mois de l'année.
L'homme mince se tenait sur un anonyme ponton, sur une côte perdue, le regard fixant l'infini de la mer agitée par quelque tempête, déterminé et pourtant blessé.

par **Lendrith** Mer 11 Déc 2013 - 14:46

Cela faisait quelques nuits déjà que trois silhouettes dépenaillées avaient pu être aperçues de loin, s'éloignant simplement et sans trop attirer l'attention sur elles-même, par les patrouilleurs de nuit de la Garde. Au port, discutant avec quelque porte-faix; près des escaliers derrière la cathédrale, piétinant la pelouse et rasant les murs; et le long des canaux; passant sans un mot devant le manoir de la Comtesse de Bayle.

En commun, elles avaient l'heure tardive à laquelle elles arpentèrent les ruelles alors désertes de Hurlevent; ou encore leur pas rapide d'un coin d'obscurité à un autre, toujours évitant l'exposition des lampadaires ou de la lueur lunaire dès que possible. En commun aussi le fait qu'elles évitèrent autant que faire se pouvait de croiser les torches des patrouilles nocturnes; le fait qu'elles s'immobilisaient dans l'ombre des maisons à colombage ou du manoir Bayle, derrière caisses et tonneaux, avant de reprendre aussitôt leur trajectoire bien définie en direction - semble-t-il - du lac jouxtant cimetière et quartiers nord de la Cité pour enfin s'évanouir dans la nuit. En commun toujours, elles avançaient recourbées, les bras embrassant pour deux d'entre-elles on ne sait trop quelle sorte de caissette au contenu bien évidemment quelconque.

Ce qui les différenciait ce n'était pas leur accoutrement, qui lui les résumait dans la nuit à trois corps aux corpulences et aux visages enfouis comme le reste dans de vastes capes grisâtres en laine usagée, affublés de trois chapeaux du même ton. Non, c'était plutôt quelques menus détails. Rouflaquettes sombres, gros nez aviné, et large queue de cheval blonde.

Et aucune patrouille ne les arrêta pour leur demander "quo vadis ?" ? ... allons, bien sûr que si. Des livreurs de vins chargés de porter une surprise, annonça celui qui se présentait comme le chef du trio.

"C'est c'qu'on va voir. Hm. Toi ! Approche... t'es la seule mignonne. Visage trop sincère pour être honnête."

Au choix du sergent-patrouilleur qui leur était tombé dessus au corps de garde est du quartier de la cathédrale, une des deux caisses fut ouverte, et au hasard.

"Oh... au temps pour moi. Et c'est du bon au moins ?"

Ceci confirmait cela. Des bouteilles dans la caisse, apparemment de vin, toutes emballées jusqu'au goulot dans des écrins de feutrine décorée. Le chef de la patrouille chanceuse ne se fit pas prier pour accepter une bouteille en cadeau, qu'il goûta dans l'instant. Le vin fut très bon, un euphémisme que de dire que ce n'était là ni picrate ni poison. La patrouille rassurée, une belle bouteille de vin en moins, les trois acolytes reprirent leur chemin.

par **Angron Manus** Jeu 12 Déc 2013 - 5:49

Comme à chaque période de vacances scolaires, le jeune Lorgan préparait son sac d'affaires pour aller passer quelques jours auprès de Frau Hellenlicht (même s'il préferait l'appeler grande Elma, c'était un peu moins terrifiant). Faisant du rangement sous l’œil de son père, triant ses vêtements qu'il tachait de bien plier pour les mettre dans son sac, il n'était pas dérangé par la jeune demoiselle Manus qui sommeillait paisiblement contre le flanc de l'ours Beorn.

Heliven restait très sagement allongée sur le flanc, en forme de félin, faisant la morte afin d'éviter de devoir elle aussi se mettre au rangement (Elle aurait de toute façon tout roulé en boule et poussé sous le lit en ronronnant de contentement), ce qui ne lui éviterait pas de se faire gronder par Angron a son réveil, vers 15h30 !

Le Belluaire accompagna son jeune fils jusqu’à la caserne, puis se rendit ensuite en ville afin de trouver des présents pour le voile d'hiver...

par Bostin Courbefer Jeu 12 Déc 2013 - 17:32

La rumeur courait que le Dixième régiment d'infanterie était revenu décimé d'Orgrimmar, le Capitaine rescappé Hartmann attendait les ordres de redéploiement avec impatience et recrutait de jeunes recrues motivées, ou pas, tout en ce préparant aux événements à venir...
Qui seront sûrement... Enrichissants.

par **Nael** Ven 13 Déc 2013 - 0:30

Nael Carrard était de retour en ville, et comme à son habitude elle logeait dans les locaux de l'hopital. On pouvait la trouver facilement en ville, faisant ses rondes à la recherche de blessés et demandant au tout-venant si tout se passait pour le mieux.

Ses tenues en cuir étaient remplacées par des robes longues mais au fort décolleté. Un baton haut-elfe avait remplacé sa paire de griffes de combat Pourtant elle semblait plus en alerte, moins calme et apaisée qu'autrefois... Comme si quelque chose venait troubler sa paix intérieure.

Certaines choses en revanche ne changeaient pas... Elle avait toujours ce même regard déterminé, cette attitude combattive et fonceuse qui la caractérisait si bien.
Oui, elle était de retour. Et certains allaient s'en mordre les doigts...

par Aiden Sul | Le Parjure Lun 16 Déc 2013 - 0:38

Des rumeurs font état d'enlèvements dans la Marche de l'ouest et en Elwynn, de simples roturiers à qui le destin est pour le moment bien obscurcie mais d'autres rumeurs font aussi états de barques qui traversent la Marche de l'ouest, à leurs bords : des hommes armés en conséquence avec des hommes enchainés à leurs pieds. Mais croiser le regard de ces mécréants lors de leur passes clandestines peut bien être fatal pour un roublard de la Marche.

par Amon de Edenblow Lun 16 Déc 2013 - 3:46

Amon se tenait devant la grande fenêtre de son bureau. Toutes lumières éteintes, il observait les mains croisées dans le dos la ville qui s'agitait malgré l'heure tardive. Les badauds et aventuriers de tout poils, les patrouilles de garde et les malfrats qui se faufilaient de ruelle en ruelle.
Luther venait de quitter la pièce, murmurant à son Excellence les dernières nouvelles qu'il ne pouvait pas connaitre depuis qu'il ne quittait plus sa demeure. L'agencement des événements récents semblait se refermer autour de lui, briser les ponts et les routes de sortie, l'isoler, et le rendre vulnérable.

Pourtant, Amon souriait.

Il connaissait les inquiétudes de son épouse, et de ces "proches" (c'est à dire ceux qui tenaient à leur poste par sa simple présence). Il se doutait qu'un bon nombre feraient des pieds et des mains pour entraver les conspirateurs à l'égard du haut-chancelier. Mais malgré les occasions de répliquer, Monsieur le Duc n'avait rien fait. Il ne faisait rien. Laissant le cours des choses se dérouler.

Amon retourna à son bureau, récupérant le document qu'il avait signé, et en envoya une copie sous scellée à la Chancelière Farral, et une autre au vice-Chancelier Ozrik.

Satisfait de la tournure des événements, le Duc prit soin de veiller à ce que Luther achève sa tache jusqu'au bout, et ce malgré les actions qu'il aurait à entreprendre. Les Fils de Sa Majesté ne pouvaient se soucier d'états d'âme et de remords, en ces temps difficile.

Car là ou certains voyaient la fin d'une guerre et l'appaisement, Amon et les autres, eux, voyaient simplement le prélude au prochain conflit. Et tout devrait être prêt à ce moment là.

par **Laurelinn Hellenlicht** Lun 16 Déc 2013 - 10:14

Laurelinn,installée dans ce bureau que la naine avait occupée pendant des années,y avait apporté sa propre touche,austère et martiale,faite de portraits d'ancêtres disparus tout aussi martiaux et de drapeaux chargés d'histoires de régiments tout aussi disparus,sans pour autant spécialement virer les affaires de celle qui l'avait précédée,transférée pour la plupart dans ton propre bureau.

Elle parcouru l'avis de la passation de pouvoir du haut chancelier avec intérêt,mais sans réelle surprise.A dire vrai elle s'attendait à son départ,définitif ou non.

Définitif était bien la question...sans être du tout versée dans la sorcellerie,elle l'avait longuement subie en affrontant les Sheppard,ses némésis,puis le Fléau puis tout ce que le Roi avait jugé bon de mettre en travers de sa route pendant toutes ces années dans l'armée.

Elle espérait que ce brave Ozrik ne serai pas la marionnette de quelque ténébreux retour....

par **Ozrik** Lun 16 Déc 2013 - 13:05

Lorsqu'il apprit la nouvelle de sa nomination au poste de Haut-chancelier, Ozrik enragea littéralement. Frappé d'une colère comme on en vit jamais, il renversa son bureau, envoya voler toute sa paperasserie, et mit à bas les livres qui ornaient les rayons de sa bibliothèque.
Bien sûr, la plaie qu'il portait au flanc se chargea de le ramener au calme, et il se pétrifia bientôt, plié sous la douleur que lui infligeait cette blessure réouverte.
Ah ! Voilà que le Duc lui échappait ! Tandis qu'il touchait au but, Endenblow lui filait entre les doigts ! Et encore, de la façon la plus magistrale ! Quelle calamité !
Le vieux paladin se trouvait là, voûté, immobile, fébrilement appuyé à la porte de son cabinet de travail. Dans sa barbe, il maugréa qu'il allait devoir prendre ses responsabilités...

par Cled Netty Lun 16 Déc 2013 - 13:51

Les nouvelles furent vives et entraînèrent différents sentiments contradictoires pour le jeune apprenti, qui passa de l'inquiétude et de la rage tumultueuse, pour l'agression du Sire Ozrik, jusqu'à la fierté et à l'enthousiasme pour sa nomination à la Haute-Chancellerie.
Il galopa de la caserne jusqu'à la Cathédrale aussi vite qu'il put, et, une fois arrivé, s'agenouilla, jurant qu'il arrêtera le lâche mourant.
La fin de ses prières portèrent sur la réussite de son vénérable maître, entre autres sur sa convalescence.
Le blond se leva enfin, grimpa sur Estoc pour retourner à la caserne, bel et bien déterminé à tenir ses engagements et à protéger le Sire Ozrik. Il retourna à ses mannequins d'entraînement, dans le but de purger sa haine naissante pour le conspirateur fourbe.

par **Rislon Milloin** Lun 16 Déc 2013 - 21:18

Rislon Milloin avait passé l'ensemble de la journée à la Gazette, on avait d'ailleurs pu entendre le grincement des presses en fin d'après-midi trahissant une forte activité. On dit qu'elles étaient encore en marche quand plusieurs employés dont le rédacteur, sortirent avec des affiches sous les bras.
Il finit donc par tomber nez à nez avec la Nomination du Vice-Chancelier au titre du Haut-chancelier... Délaissant ses affiches en les transmettant à de ses collègues, il resta un quart d'heure, à tiquer de l'œil gauche, devant cette affiche sans la quitter du regard, mains dans ses poches de pantalon et portant sa tenue habituelle. Il se mit soudainement à rire modérément, baragouinant dans sa barbe avec seulement "Elune" de compréhensible et s'en détourna, toujours le sourire aux lèvres, retournant s'enfermer dans les locaux du journal.

On le vit plus tard sortir transmettre plusieurs lettres assez volumineuses.

par **Lendrith** Lun 16 Déc 2013 - 21:35

Les deux Lunes éclairèrent faiblement de leurs lueurs la nuit du quinze au seizième jour. L'ombre d'un homme au manteau noir aura pu être aperçue, battant les pavés menant droit au Donjon de Hurlevent. Et de son visage, porteur d'une balafre verticale éclairée régulièrement par les torches du couloir du palais, de ses yeux, il étincelait. Une lettre cachetée dans la poigne gauche, peut-être.

par Keilena Morigan Mar 17 Déc 2013 - 0:09

Le célèbre hôpital de Hurlevent, se trouvant dans la ruelle Coupe-gorge est vide depuis un bon temps, pour tout dire des rats et des toiles d'araignées ont fait leur apparition.
De plus la bâtisse est devenue instable, les poutres moisies sont mangées par les termites. Les meubles, eux, sont encore pour la plupart présents mais il est difficile de connaitre leurs utilités premières. En effet certains sont encore couverts d'un lourd linge blanc, alourdi par la poussière se trouvant dessus. Ce qui est du reste, visiblement, à dû être volé par on ne sait qui.
Étrangement seul une pièce reste close. Sur la plaque de la porte on peut distinguer, en grosses lettres, Bureau du Professeur Hopkins.

Docteur Magdalena est rentré à plusieurs reprises dans cette maison devenue sa propriété. Elle imagine non sans mal le futur dispensaire, un léger sourire aux lèvres, avant de tousser fortement à cause de cette poussière rendent l'air lourd en plus qu'il n'est froid.
Elle s'arrête souvent au premier étage devant cette porte sombre, il a peu un collègue lui a parlé de la fameuse histoire de l'épidémie de la ville, mais n'ose pas passer le pas de la porte, se disant qu'il y a surement des souvenirs, appartenant à cet homme et qu'il est préférable que ce soit sa famille qui en font leurs acquisitions. Ou bien même des choses utiles aux enquêteurs.

Malgré tout, elle se devait de faire avancer les choses, les marchandises sont enfin arrivées, il est vrai que ses derniers jours le transport maritime est lent.
Beaucoup de personnes ont surement entendu parler le docteur Magdalena, qui recherche un peu de main-d'oeuvre pour la rénovation de son futur dispensaire, elle parle souvent de la pièce qu'elle n'a pas encore franchie.
Mais il est temps... les travaux vont commencer à la date du 21ème jour, de la 22ème heure. Seule... Ou avec qui veut l'aider.

Spoiler:

par Kallen Gulivann Mar 17 Déc 2013 - 8:30

Depuis ce troisième lundi du mois, on pouvait voir le jeune lordaeronnais de la Garde aux aguets ... du moins, plus qu’à l’accoutumé. Il se sentait en insécurité depuis l’agression du Haut-Chancelier. «Je suis sûrement autant en danger que tout autre garde » se rassurait-il, haussant les épaules. Ne pouvant s’empêcher de croire que son geste défensif en faveur du magistrat, coûtant la vie à l’agresseur, fessait de lui un ennemi de ceux qui ont souhaité la mort de Sire Ozrik.

par S. de la Rochefoucauld Jeu 19 Déc 2013 - 13:57

Ne pouvant s’empêcher de croire que son geste défensif en faveur du magistrat, coûtant la vie à l’agresseur, fessait de lui un ennemi de ceux qui ont souhaité la mort de Sire Ozrik.

... Et ce fut là une pensée des moins innocentes. Car sans le savoir, à quelques ruelles de là, dans les hautes tours du Donjon, le même genre de songe taraudait l'esprit du Marquis de la Rochefoucauld, qui écoutait avec attention les dernières nouvelles rapportées par son page.

- " Mort ? " s'étonna t'il lorsqu'on lui annonça le décès de l'assassin, frappé à la gorge par un garde dont l'identité échappait encore au page. " Quid d'un éventuel interrogatoire ? " se demanda t'il à lui même, ignorant la présence de son page qui s’éclipsa par la même occasion, comme il en avait l'habitude lorsque son maître s'échappait dans ses pensées.

- " Voila une belle chance pour le commanditaire ... s'il y en avait un. " Mais il ne faisait aucun doute dans l'esprit du Marquis qu'il en avait bien un.

Sire Ozrik nommé Haut-Chancelier, le Duc disparaît, et avec lui un passé politique des plus troubles. Les bruits vont et viennent dans les couloirs et salons mondains du Donjon, et les doutes s'accumulent pour ceux qui savent entendre les rumeurs, toujours révélatrices d'une part de vérité. On se questionne par ci, par là d'une telle ascension, au détours des couloirs les conversations s'arrêtent lorsque l'on se sent écouté. Il ne faisait aucun doute qu'il se passait quelque chose.

Les pièces bougent sur l'échiquier, mais aucune stratégies ou logiques n'en ressortent par manque d'information.
Que penser de ce Sire Ozrik ? La réponse au courrier qu'il lui avait fait parvenir sentait bon le formule automatique de politesse. Voila un homme au Donjon qui ne se laissait pas flatter aussi facilement. Intéressant. Étrange personnalité et ascension éclaire. Il fallait en savoir plus.

Sur ce, il fit mander son page, lui délivrant quelques mesures à appliquer prochainement, par voix orale afin d'éviter toutes interceptions de ses écrits : les faits et gestes du Haut-Chancelier seront observés et les courriers officiels ou officieux seront lus - si l'opportunité se présente. Il fallait dire que le Donjon ne manquait pas de larbins, valets et courtisans à la bourse maigre, cherchant à glaner des informations contre quelques pièces.

Le Marquis rendit visite à ses plus proches collaborateurs du Donjon, jouant de ses amitiés et autres connaissances redevables afin d'éclaircir au mieux cette histoire. De telles mesures ne sauraient rester dans le secret bien trop longtemps. Le Marquis comptait ses propres ennemis à la Cours, et bientôt, de nouvelles rumeurs - pour ceux qui savent les écouter - émergeraient : le Marquis s’intéresserait de près à la personne du Haut-Chancelier pour des raisons qui échappent encore aux oreilles attentives.

par **Nael** Jeu 19 Déc 2013 - 14:14

Nael allait et venait dans les rues de Hurlevent, s'enquérant d'éventuels blessés. La double tentative d'assassinat du Haut-Chancelier la veille ne l'avait pas laissé indifférente.

"Beaucoup de choses sont troubles ces temps-ci... Bien trop pour que cela soit bon signe., pensa-t-elle. Non... Il faut agir et trouver où se situe Ozrik sur l'échiquier..."

Blanc ou Noir ? Elle espérait qu'il soit blanc mais avait nombre de doutes sur celui-ci d'autant que le chancelier n'avait pas donné réponse à son courrier, ni trouvé le temps de la recevoir.

"La partie est inégale... Beaucoup de noirs, trop peu de blancs... Heureusement, on nous sous-estime..., maugréa-t-elle."

par **Khaelissi Al Kalim** Jeu 19 Déc 2013 - 23:04

La soirée avait encore été mouvementée, la vieille caserne avait été bombardée par un navire de l'alliance pour déterrer les criminels et on comptait pas loin de 16gardes mort et le Caporal Al Kalim à l'hospital. Des cratères d'explosions légères bordant le chemins vers la vieille caserne.

Étrangement l'on comptait également trois gardes ayant étés dépouillés de leurs armures.

par Amon de Edenblow Ven 20 Déc 2013 - 5:46

Le succès du récital était incontestable. Une nouvelle fois, Ashley Margaret avait prouvé à tous qu'elle était capable d'arranger les puissants entre eux, de faire régner l'élégance et le raffinement culturel sans perdre des yeux l'habile politique. Amon souriait, en allant se coucher. Il avait pensé que les semaines suivantes seraient difficiles, mais en fin de compte... les choses semblaient s'arranger.

Grâce à son épouse, il gardait un pied dans le sac, laissant les éléments s'arranger de la manière qu'il avait souhaité sans avoir à s'impliquer d'avantage. Son Excellence ne pouvait être plus satisfaite de la tournure des choses.

Il tourna la tête vers la salle d'eau, ou Ashley Margaret se rafraichissait, après avoir consommé avec lui une nouvelle fois leur union que d'aucuns considéraient comme malsaine, et il avait hâte qu'elle revienne à lui, afin de discuter encore des prochaines actions à mener ensemble.

Le serviteur déposa sur la table le pichet de vin, servant un verre au Duc. Ses pensés étaient encore tournées vers son épouse lorsqu'il porta ses lèvres au rebord de métal, et qu'il goûta au breuvage délicieux, qui avait transité de main en main jusqu’à son destinataire final.

---------

Le lendemain, la nouvelle fit grand bruit. Son Excellence le Duc Amon de Edenblow était décédé des suites de sa maladie, durant son sommeil. La duchesse en larme fut conduite par ses serviteurs jusqu’à une résidence secondaire inconnue du public, afin que les médecins et services mortuaires de la ville puissent faire leur travail. Les volontés inscrites au testament du Duc furent respectés, bien qu'il fut impossible pour les curieux d'en connaitre les détails.

Cependant, il était de notoriété public que la plupart des bien immobiliers et de la richesse de son Excellence furent légués à son épouse, en l'absence d'héritier légitime direct.

Quand à la cérémonie d'enterrement, le lieu et la date furent tenus secrets.

par Soeur Altéanne Ven 20 Déc 2013 - 9:34

L'ordonnatrice des Charités d'Hiver, qui avait selon toutes vraisemblances trop de travail pour pouvoir se présenter à la fête du Duc et qui avait donc envoyé sœur Meribeth à sa place, sembla très affectée par la mort de son "bienfaiteur". Il n'était pas de notoriété publique qu'elle agissait en réalité contre cet odieux personnage, mais sans doute se sentait-elle honteuse d'avoir trahi l'homme qui lui avait accordé sa confiance et qui, désormais, gisait.

Quoi que l'issue de cette intrigue lui paraisse suspecte, elle ne tâcha pas d'en savoir plus. Il était sans doute profitable au monde qu'Amon de Edenblow meure ; mais elle considérait que, dans l'intérêt du Royaume, mieux valait préserver les apparences. Si on apprenait la perversion de son ancien Haut-Chancelier, l'honneur et la crédibilité du Roi seraient meurtris, et ce serait du pain béni pour les dissidents et autres rebelles et ennemis de Sa Majesté. Elle dit donc une prière pour le repos de Son Excellence, et en dira probablement d'autres.

par Contenu sponsorisé