Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.

par **Ozrik** Ven 20 Déc 2013 - 12:35

Ozrik se caressait la barbe devant la dépêche qu'on venait de lui transmettre, celle-la même qui annonçait la mort d'Endenblow. À mesure qu'il lut, le vieux paladin fronça les sourcils. Une nomination expresse, une maladie mystérieuse, un décès soudain et un enterrement secret... Autant d'éléments qui semblaient confirmer que tout ceci n'était qu'une sombre manigance.

Le Haut-chancelier fit secrètement mander le SI:7 afin que l'on vérifiât si Amon avait été ou serait enterré dans quelque cimetière du royaume.

par **Nael** Ven 20 Déc 2013 - 15:32

Nael ne parut nullement troublée à l'annonce du décès d'Edenblow.

"Bah voyons... En tout cas cela va dans le sens de nos pires craintes..."

La porte du bureau de l'hôpital s'ouvrit et une paladin entra dans la pièce éclairée à la bougie avant de refermer la porte derrière elle.

"Vous m'avez fait mander Commandeur ?"

Nael releva la tête de ses dossiers et sourit.

"_En effet ma sœur, j'ai besoin de toi et de ta Lumière. La situation empire en ville... Un chancelier plus que suspect, des hylanistes qui tendent à se radicaliser... Des worgens avec des volontés communautaristes de plus en plus affichées... Tout ce qu'il faut pour que cela explose. Alors je me suis dit que le retour de mon Ordonnance était plus que préférable.
_Tu as bien fait, Cousine. Dis moi tout..."

Les deux femmes discutèrent jusqu'au petit matin. La paladin sortit de l'Hôpital et prit la direction de la Cathédrale.

par Dexter Verson Ven 20 Déc 2013 - 15:34

Au donjon, la nouvelle de la mort du Duc était sur les langues de toute la cour... Certains pleurait sa mort de manière plus ou moins crédible... D'autres jubilaient secrètement...
Bien qu'une partie des indignés fut sans doute sincère, une autre partie cachait en effet sa joie...
Le Baron Verson qui était resté démarqué du reste des concernés ne savait que penser de cela...
"Attendons de voir la suite des événements" se disait-il...

par **Dorian Hawthorn** Ven 20 Déc 2013 - 16:06

A la Belle véreuse, "Rose" Bourgeon regrettait d'apprendre que si "mystérieux et sombre" Seigneur de Roncesang eut prévenu la veille en début de soirée qu'il rentrait en Kalimdor. "Cette ville pourrie va finir par me rendre ..."

On ne l'avait pas revu en ville depuis, or il n'était pas du genre à se faire discret.

par Lady de Edenblow Ven 20 Déc 2013 - 23:45

Pendant ce temps là, Ashley Margaret, isolée dans une de ses anciennes demeures, réglait les derniers détails du décès de son époux, s'enfermant parfois dans sa chambre pour se laisser aller à son chagrin.
Elle était certainement une des seules à pleurer sincèrement Amon de Edenblow et pourtant, c'était sans doute elle qui le connaissait sous ses aspects les plus sombres.

par **Lendrith** Sam 21 Déc 2013 - 5:31

La nuit était passée.

Deux hommes parfaitement costumés de manteau et haut-de-forme clinquants et scintillants de noirceur se rendirent quasi bras dessus bras dessous, l'un pipe au bec, l'autre lèvres nues, dans deux ou trois des plus grands clubs de black-jack de la ville.

Les yeux étincelants ils allèrent dans la nuit d'un pas altier et particulièrement arrogant, les poches chargées de pièces les langues chargées de verve, à n'en point douter. L'un aurait passé son temps à commenter la mode vestimentaire des croupiers tandis que l'autre s'évertuait à rendre fou de rage les distribueurs de cartes les plus calmes et impassibles qui soient, à coup de piques verbales plus horripilantes les unes que les autres.
...
Malheureusement pour les maisons closes de la capitale et ses alentours, ces dernières ne furent fréquentées que par un des deux nobles, d'après les rumeurs. Mais lequel ? Pas celui à la pipe, paraît-il. Celui là traina plutôt dans le quartier des nains, aux alentours de l'atelier de presse, deux pages de journal entre les mains, l'oeil luisant d'or dans l'encre azur d'avant-matin.

par **Lendrith** Sam 21 Déc 2013 - 8:56

De bon matin, de jeunes garçons parcourent les rues de chaque quartier et chaque place et passent sous toutes les fenêtres sans marquer d'arrêt, récitant leurs petits textes appris par coeur.

"Aaaach'tez la Gazette, aaaaach'tez la Gazette ! Une Une sen'sas' ! Des articles à tomber par terre ! Des personnalités en tête de liste, des secrets révélés, tout ce qu'on ne vous dit pas, nous vous le disons !

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par Calirae Ventis Mar 24 Déc 2013 - 12:45

Sentant la migraine poindre, Ventis se réfugia à l’infirmerie pour prendre de quoi dissiper le mal rapidement. Husserl avait prit sa fin de service un peu avant elle aussi n’eut-elle pas l’occasion de lui parler du procès. Non qu’elle aurait pu lui en vouloir d’avoir aussi mal vécu l’énoncé de la sentence.
Dalret venait probablement d’anéantir l’ensemble du projet de réinsertion des prisonniers. La Division fulminait au point qu’elle s’attendait presqu’à voir Stroganov briser la nuque du renégat à mains nues.

« - Comment s’est déroulé le procès ? »
Le factionnaire Kieran déposa une tasse fumante sur le bureau, le contenu sentait la mélisse, la camomille et le sureau. Ventis lui rendit un regard dépité qui en disait long sur ce qu’elle en pensait.
« - La plupart des prisonniers se plaignent de la durée de leur enfermement. Il suffit qu’on les libère pour qu’ils récidivent, il suffit qu’on réussisse à les placer pour qu’ils fuient. » Plaçant ses paumes autour de la tasse, Ventis pu profiter de la chaleur qui en émanait.
« - Si Dalret avait été récupéré par la Garde ou la Division, il aurait subit le même sort que Wayne. Il est doublement parjure, envers la Division et envers nous. J’aurais du le laisser moisir dans la prison de Haute Sécurité, le temps que Kenelith soit appréhendé. »
« - Dans ce cas il est plus sain que la Chancellerie ait tranché, l’on ne peut être à la fois juge et parti, major. » répondit doucement le garde de nuit.

Ventis termina sa tasse. Les relations diplomatiques avec Adamant allaient être tendues, les autres ordres seraient sans doute tout aussi réticents. Elle se retrouvait au point de départ, sans plus avoir la volonté de se battre pour des idiots qui estimaient que Garde était synonyme de Garderie.

par Le boucher Mar 24 Déc 2013 - 15:04

Une nouvelle tête venait d'arriver en ville. Et, dès son premier soir dans la capitale, "l'Écorché" s'était déjà fait remarquer par la Garde. Non pas par ses actes mais par une erreur de jugement de ces derniers qui l'avaient accusés un peu trop vite, probablement à cause de cette tête de méchant qu'il se trimbale depuis tout jeune.
Il reste malgré cela imperturbable, quelque soit son humeur, il la cache derrière un visage fermé et inexpressif. Une longue cape sombre, un haut-de-forme toujours impeccablement déposé sur son crâne et un molosse assurant continuellement ses arrières. Un cigare toujours présent au coin des lèvres. Les cheveux lisses, brillants et surgras, tels sont les effets du gomina qu'il ne cesse de s'appliquer dans les cheveux avec minutie.
Une grossière cicatrice charcute le peu de peau entre son nez et sa lèvre supérieure, tandis que la cicatrice d'un sourire de l'ange marque ses joues.
Cette nouvelle tête n'inspire pas confiance, mais les apparences peuvent être trompeuses.

par Lady de Edenblow Mar 24 Déc 2013 - 18:29

Aussi navrante qu'ai pu être les conclusions de ce procès de pacotille, Darlya se consolait en se disant une chose :
Dalret se retrouverait à faire pour au moins un mois, ce à quoi il était sans doute le meilleur et ce qui lui ressemblait le plus, à savoir nettoyer les bassines souillées de déjections des véritables soldats de l'Alliance.

La brune alla même jusqu'à sourire en se demandant s'il ne confondrait pas le contenu immonde avec son propre reflet.

Elle trouvait dommage que l’égoïsme de certains viennent ruiner les chances de vrais repentis espérant se racheter aux yeux des hommes mais les soldats de la Division n’étaient pas de ceux qui tendent l'autre joue et il était fort peu probable qu'ils s'encombrent à nouveau de rats de geôle.

par Dalret "Le Gris" Mar 24 Déc 2013 - 18:38

Après le procès, Dalret disparu dans quelques ruelles sombres en compagnie de Crywen K..
Il refit surface sur la Place au petit matin, et se dirigea vers l'hôpital, il s'y présenta et appliqua la décision du Juge du mieux qu'il put.
Ce service était pour lui un certain handicap, mais Le Gris n'était en rien agacé, et il revoyait les crispés sauvages qui maugréaient derrière lui, la veille. Il se surprit à sourire, et balaya cette pensée d'un air las. Il passera sans aucun doute par-dessus ces simagrées puériles, la Justice avait fait de lui un homme libre, et il profitera de l'occasion pour leur montrer que c'était le meilleur des choix.

Mais, en cette période, il s'occupait plutôt à appliquer bandages et baumes (et pas des déjections). Pas de temps à perdre pour les éternels insatisfaits. Il était en vie, et il attendait de pied ferme ceux qui tenteront d'y remédier. Hors de question de s'abaisser à leur niveau, pour l'heure.

par **Crywen K.** Mar 24 Déc 2013 - 22:32

Au sortir du procès, la Kenelith trépignait presque. Basculant d'un pied sur l'autre, elle retint difficilement un cri de joie en le voyant arriver, flanqué de son éloquent défenseur.

N'ayant pas encore eu le temps de réaliser, elle lui demanda, les yeux ronds, si elle pouvait le toucher. Un sourire, et il lui pris la main, l'entrainant à sa suite.
Rien ne semblait plus compter pour le Gris et la K. que cette liberté nouvelle qu'il goûtait enfin. Ensemble.

Où partirent-ils? Nul ne le saura jamais, mais toujours est-il qu'il revint bien docilement au petit matin, honorer la peine qui lui avait été infligée.
L'esprit empli d'images délicieuses et de promesses chuchotées, qu'elle savait qu'il partageait, Crywen alla régler quelques affaires avant de quitter l'enceinte de la Cité, se retournant parfois pour surveiller ses arrières.

par Le boucher Mar 24 Déc 2013 - 23:24

Au petit matin du vingt-cinquième jour du douzième mois de l’année trente-trois, les gens de la ville de Hurlevent pouvaient découvrir une Theresa Denma en pleurs devant sa bijouterie. Une réalité plus qu’une rumeur, la « Joillerie Denma & Famille » située entre le nord du quartier commerçant et le canal, avait été cambriolé durant la nuit même du Voile d’Hiver. Le ou les voleurs se sont introduits par la fenêtre à l’étage et ont profité de l’absence de personnel en ce soir de fête pour dévaliser la boutique contenant nombre de pierres précieuses, bijoux et pièces de monnaies dans la discrétion la plus totale. Les fêtes d’hiver ne procurent visiblement pas que du bonheur.

par Von Tarkin Mar 24 Déc 2013 - 23:29

La Comtesse avait assisté au procès avec intérêt en raison notamment du décret sur l'intégration de convicts dans la Garde de Surwich. La procédure avait été respectée à la lettre et le jugement totalement conforme à la loi en vigueur. Il n'empêchait que la grande majorité de la noblesse, du clergé, du peuple et même de la garde n'avait que peu apprécié le verdict et cela n'était pas bon. La monarchie ne pourrait durer longtemps sans avoir le soutien de ses grands constituants.

par **Gwaenadynn Farral** Mer 25 Déc 2013 - 11:19

La Chancelière goutait peu les festivités.
Elle faisait partie de ces gens qui les passent seuls avec un mélange de lassitude et d'incompréhension bienveillante pour l'hystérie festive collective.Elle n'était pourtant pas rabat joie et aigrie comprenait en un sens ce besoin d'une parenthèse...

Seule elle l'avait été dès le soir du procès.
Elle n'était pas femme,non à ne pas se remettre en question,elle le faisait souvent,mais à laisser la dite remise en question avoir un impact sur sa vie et son moral.Mais cette fois ci,elle se sentait lasse.Elle non plus n'était pas satisfaite.
Elle avait pourtant fait son devoir en tout avec les contraintes probablement invisibles aux yeux du profanes en étant même plus sévère que le procureur.Elle se savait incomprise et ne cherchait pas à l'être,elle avait appliqué la loi,son rôle et son devoir et attirer sur elle une partie des ressentiments l'était aussi.Qu'importe après tout,les gens avaient toujours besoin d'un responsable qui ne soit pas eux même.

Mais pour cette femme qui avait connu la loi de Lordaeron dans sa prime jeunesse de jeune magistrate,tout ceci était un peu ridicule,presque burlesque...Elle se remit rapidement au travail à la lueur de la chandelle.Le doute ne remplit pas de dossier.

par **Nael** Jeu 26 Déc 2013 - 10:52

Le Voile d'Hiver... Une période de l'année que Nael appréciait particulièrement et cette année encore plus.

Assise au coin du feu, elle était entourée des siens. Laelinn, âgée de maintenant 3 mois, gazouillait sur ses genoux tandis qu'Azryen, l'orpheline qu'elle avait adoptée, ouvrait ses cadeaux émerveillée. Son mari débarrassait la table du repas familial. Tout c'était vraiment bien passé. Un vrai Voile d'Hiver en famille... Tous les quatres. Une première depuis bien des années.

Les rues de Forgefer étaient bruyantes et animées, envahies par tous ces aventuriers et citoyens venus chercher leurs cadeaux à coté du Grand Père Hiver.

La nuit tombée, tous dormirent calmement alors que le feu s'éteignait dans l'âtre de leur demeure.

Au petit matin, elle sortit seule pour aller travailler, laissant son mari et ses deux filles profiter d'une grasse matinée méritée. Elle prit le Tram, comme chaque jour, mais pour une fois il n'y avait pas foule. Peu travaillaient en ce lendemain de fête... Juste les indispensables au fonctionnement de la société.

Arrivée à l'Hôpital de Hurlevent, elle s'enferma dans son bureau pour reprendre son travail de la veille. Elle découvrit sur celui-ci un paquet soigneusement emballé. Elle l'ouvrit et eut un sursaut en découvrant son contenu. Une jolie boite à musique à la mélodie enfantine, accompagnée d'une clé en fer forgé et d'une fiole au contenu étrange.

Un mot accompagnait le tout :
"A jamais et pour toujours l'une des nôtres."

Elle lâcha un juron elfique bien senti.
"Ça recommence..."

Elle sortit en trombe de son bureau, interrogeant le personnel présent sur l'origine du paquet. Bien sur personne n'avait rien vu, ni entendu.

Toute la journée elle passa son temps à regarder par dessus son épaule, comme si elle s'attendait à ce qu'on la suive. Alors qu'elle effectuait ses rondes à la recherche de personnes à secourir, elle se permit de faire un crochet par l'Agneau Assassiné pour demander si quelqu'un savait quelque chose... Rien. Évidemment.

Elle reprit son chemin et rentra à l'Hôpital. Nul doute que, perturbée comme elle l'était, ceux qui avaient l'habitude de la croiser auraient pu se rendre compte que quelque chose n'allait pas.

par **Lendrith** Dim 29 Déc 2013 - 10:10

La nuit. Une de plus de l'année dite "trente-trois", une des dernières aussi.

Les rayons des deux lunes jouèrent une fois encore avec les ombres des vivants. C'était inévitable. Ils étaient bien peu pourtant, à promener leurs silhouettes la nuit, mais cela faisait désormais un petit moment que celle de l'homme au long manteau noir n'avait plus laissé un signe de vie à ses amies les sphères blafardes. Un "boum" aurait retenti dans la partie ouest du quartier de la cathédrale ? Non, pas possible, une hallucination nocturne sans doute. Des flammes auraient percé dans la nuit, du côté de la vieille ville aux abords de la Caserne. Vraiment ? Peut-être. Mais pas de quoi inquiéter les deux astres.

Non rien, rien, pas même les démons ne troublerait le froid silence de la nuit Hurleventoise. La capitale et ses défenseurs subsistaient, par delà les intrigues, et malgré une légère odeur de soufre et de cendre qui s'était, diront certains fous, répandue plus ou moins certainement dans l'atmosphère du vieux quartier. Encore des histoires à dormir debout...

par Calirae Ventis Dim 29 Déc 2013 - 11:43

A réception du courrier non signé , une demande de protection renforcée fût transmise de la Caserne au Donjon pour les personnes suivantes : Amelie de Bayle, Vanharh, Geoff de Landecendre, Meribeth Sombrebrume. Les patrouilles aériennes tout particulièrement fûrent attentives à veiller à ce qu'aucun homme ne se promène induement sur les toits.
Deux autres courriers fûrent envoyés peu après, à destination de civils.

par Lauriana Frantz Lun 30 Déc 2013 - 8:05

Une nouvelle explosion. Décidément, cela devenait une habitude dans la capitale. La cible fut cette fois la Cathédrale, ce lieu sacré et que beaucoup considéraient comme un endroit sur. Fort heureusement, il n'y eu que des blessés et membres du clergé en état de choc. Aucune mort à déplorer cette fois... Enfin pas à cet endroit.

Un peu plus tard, ce fut dans la ruelle menant au dispensaire qu'il y eu de l'agitation. Certains purent assister à une intervention rapide et efficace de la garde afin de porter assistance à une jeune femme. Cette fois ci, trois corps furent transportés à la morgue de la caserne, ainsi que la jeune femme inconsciente et probablement en état de choc.

Un nom avait été lâché par l'un des agresseurs avant qu'il ne s'ôte la vie, un nom ne devenant que trop répandu. Celui d'Aiden Sul.

par **Nael** Lun 30 Déc 2013 - 12:22

Delphia sortit de sa cellule au sein de la Cathédrale. Elle avait prié toute la nuit pour le repos d'Ozrik.

"Tu ne seras pas oublié mon frère. Nous nous évertuerons de continuer ton œuvre au service de la Lumière et de Hurlevent.", murmura-t-elle dans la Cathédrale.

Oui, elle postulerait pour prendre la succession de ce paladin.
Qu'importe le danger et le poids de la charge, elle était prête à tout sacrifier pour la Justice du dernier royaume humain et le bien-être de son peuple.

par Cled Netty Jeu 2 Jan 2014 - 13:57

Les rumeurs courraient ici et là, dans les rues de Hurlevent. On aurait aperçu l'apprenti du Sire Ozrik dans une ruelle, en monture. Un affrontement. Il semblerait qu'un bandit lui ai sauté dessus, sabre en main. Netty s'en est apparemment sorti sans blessures, si ce n'est une petite chute du haut de son destrier. Il a entaillé le crâne de l'assassin puis l'a porté aux secours, une fois le triste sire hors d'état de nuire, portant le corps sur son cheval, traversant la ville pour confier l'attaquant à des secouristes. Malgré quelques railleries des citoyens, Netty avait montré une certaine maîtrise de lui-même, traversant la ville d'un air plus ou moins énervé. Agacé, c'était le mot.

par **Leyland de Castellange** Jeu 2 Jan 2014 - 18:13

Leyland était sorti de son exil pieux pour amener ses godillots en mailles à travers la ville et atteindre finalement la sainte Cathédrale de Hurlevent afin de, une dernière fois, glorifier la Foi , la Détermination et la Vaillance du Paladin Ozrik. Autant de qualités que le Seigneur de Castellange appréciait particulièrement et qu'il savait rares et précieuses.
Dans un grincement métallique qui résonna à travers la grandiose nef de la cathédrale, le Chevalier posa son genou au sol avant d’entrelacer ses doigts sur l'autre genou. Tout en fermant les yeux, il parvint à chuchoter lentement :

"Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils devraient être, et vous les aiderez ainsi à devenir ce qu'ils peuvent être."

Et sans plus de cérémonie, il quitta la nef.
Il quitta la Cathédrale.
Il quitta le quartier saint.
Il quitta la ville.

C'est ainsi que Leyland rendit hommage à l'homme qu'il avait du le plus admirer en ce monde.
Simplement.
Sobrement.
Élémentaire.

par **Nael** Ven 3 Jan 2014 - 10:52

Delphia fixe l'une de ses affiches placardée sur un mur.

Quel dommage que le vote soit si restreint..., pensa-t-elle. Pas évident que les nobles soient prêts à accepter cela... Mais au moins je suis restée fidèle à moi-même et cela devrait trouver un écho positif au sein de l'Eglise.

Elle soupira et reprit la direction de la Cathédrale pour aller prier.

par **Leyland de Castellange** Ven 3 Jan 2014 - 13:07

Leyland se tenait au courant de l'avancée des élections pour le nouveau Chancelier et c'est donc tout naturellement qu'un valet lui transmettait les affiches de cet acabit. Aussi minutieux qu'il se put être, le Chevalier parcourait les lignes de la dite affiche -celle de Dame Carrard dont il n'avait jamais hélas entendu parler avant- et si ses premières réactions furent mitigées, dans l'ensemble une bonne impression l'imprégna.
Le point trois du programme de Dame Carrard le fit hausser un sourcil, déduisant que le fait de montrer les Nobles du doigt alors qu'ils constituent exclusivement le corps électoral était un calcul politique risqué et particulièrement osé. Il finit par en sourire.

Du reste, le fait que la candidate soit une femme de combat tout comme lui, une femme de principes tout comme lui et une Paladin et qu'elle considère la politique, tout comme lui, comme un jeu de pouvoir et de manigances plaisait au Seigneur de Castellange qui, après avoir hoché la tête en silence, plia l'affiche pour la caler soigneusement dans un livre de la bibliothèque de l'abbaye du Comté du Nord où il séjournait encore et encore, inlassablement.

par **Angron Manus** Ven 3 Jan 2014 - 15:26

C'est avec un certain détachement qu'Angron observait les mouvances de la ville. Allongé sur le dos, dans les hauteurs des toits d'Hurlevent, il profitait comme tout les débuts d'après midi d'une sieste post-repas bien méritée.

L'imposant félin de près de deux cents kilos qui lui servait d'oreiller se tenait en arc de cercle autour de lui, agitant mollement la queue sur le belluaire. Sur le sommet du crâne d'Heliven, l'oiseau blanc Melius se reposait lui aussi, participant à cette douce atmosphère de bien être.

Il ne savait pas en quel jour il se trouvait. Il avait oublié de compter les heures depuis le lever du soleil, et même noter de quelle semaine de la nouvelle année il était question. En cet instant, il ne pensait plus, il ressentait. La chaleur des rayons de l'astre diurne sur sa peau, la douceur du pelage sous ses mains, le ronronnement sourd de sa compagne.

Mia avait raison. Son amie le lui avait dit, d'une manière qui l'avait frappé de vérité, de franchise. Il s'éloignait. Peu importe les efforts qu'il faisait, il sentait que les liens le reliant à ce monde, au monde des hommes, s'étiolaient. Les derniers ponts que représentaient ses enfants, et ses rares amis, comme Mia, Elma, ou Ceralynde, restaient les dernières charnières entre ces deux facettes opposés.

Il ne s’inquiétait pas, la présence d'Heliven chassait comme une brise le moindre fragment de doute. Mais il se posait des questions, auxquelles seule Elma pouvait avoir la réponse. A la fois celle d'une mère, ou plutôt d'une grande soeur, et d'une personne faites du même alliage. Celui travaillé dans les scories malsaines du Serpent.

Angron se tortilla doucement, afin de trouver une place confortable contre l'imposant félin qui miaula une demi seconde de protestation avant de se remettre à ronronner. Le Belluaire avait cessé de craindre les coups depuis longtemps, ni l'odeur fêtide et rance de ceux qui les portaient.

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