Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La banque de Hurlevent est visiblement prise d'une agitation frénétique en ce troisième jour du sixième mois... Les clients ont pu entendre quelques bribes de conversations avec des mots comme "rachat" ou encore "transition". Et toute la journée un cortège d'hommes en noirs affairés fut visible à l'intérieur, dirigés par un chauve au drôle d'accent...
Maître Thaddeus- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La Comtesse Von Tarkin aurait été transférée à la prison centrale dans l'attente son procès qui serait imminent.
Von Tarkin- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis cette nuit - et se voyant vite colportée dès l'aube - une rumeur traite de l'apparition d'une véritable horde de golems de chairs, aussi appelés « abominations », en la forêt d'Elwynn.
Les soldats et gardes des garnisons de la région sont effectivement en alerte, sur le pied de guerre, prêts tous autant qu'ils sont à en découdre avec ces monstruosités si d'aventure ces dernières s'approchent des bourgs, comtés ou encore des routes d'Elwynn.
Les soldats et gardes des garnisons de la région sont effectivement en alerte, sur le pied de guerre, prêts tous autant qu'ils sont à en découdre avec ces monstruosités si d'aventure ces dernières s'approchent des bourgs, comtés ou encore des routes d'Elwynn.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le procès de la Comtesse Von Tarkin aurait été fixé au 5ème jour du 6ème mois à 21 heures 30. Certains disent qu'elle aurait refusé d'être défendu par un avocat. D'autres disent que c'est l'inverse, qu'aucun avocat n'aurait voulu la défendre.
Von Tarkin- Citoyen
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Age : 57
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La soirée avait été éprouvante humainement, mais d'une façon peu ordinaire..Laurelinn d'ordinaire impassible avait eu toutes les peines du monde à contenir ses émotions lors d'un procès qui s'était révélé bien moins ennuyeux qu'elle ne l'avait redouté.
La Comtesse avait dépassé ses espérances en étant une actrice majeure de cette curieuse pièce de théatre involontairement hilarante.Etrangement Laurelinn n'était pas déçue par ce verdict dont une partie de gens ne sauraient sans doute pas voir à quel point il était faussement clément.Il est probable que la Chancelière aurai largement pu faire fi comme elle l'avait précisé de cette lettre aux tournures de méchant de roman de Tram de seconde zone tout comme du reste de cette "défense" pitoyable accumulant les maladresses, les hors sujets, tendant une armée de gourdins pour se faire battre et qu'elle avait largement mérité la prison.
Pourtant pour ceux qui savaient lire entre les lignes, la Comtesse avait tout perdu.Son argent, sa charge, et le peu de crédibilité qu'il lui restait encore mettant sans doute fin à une carrière publique déjà bien mise à mal.Un sort bien pire que la prison pour une femme qui aimait à se peindre intrigante et avait brillamment prouvé le contraire.
Elle avait regardé un brin perplexe celle ci procéder en renchérissant à un quasi suicide public devant un parterre de notables ou de curieux brandissant l'éternel complot contre la noblesse et sa personne comme une litanie un brin pathétique, s'en prenant même au juge à des lieues de ces vilénies accumulant les bourdes...Oh nul doute qu'elle arguerai plus tard avoir tout prévu, mais la soirée avait été au final assez plaisante.
Le verdict du reste ne concernait que cette histoire de fraude et le spectre d'Ozrik refaisait surface.En effet l'homme qui l'avait innocentée, comme elle avait eu la gentillesse de le confirmer implicitement elle même était indigne de confiance rendant son témoignage décisif sans valeur...les Stolen étaient lâchés.
La Comtesse avait dépassé ses espérances en étant une actrice majeure de cette curieuse pièce de théatre involontairement hilarante.Etrangement Laurelinn n'était pas déçue par ce verdict dont une partie de gens ne sauraient sans doute pas voir à quel point il était faussement clément.Il est probable que la Chancelière aurai largement pu faire fi comme elle l'avait précisé de cette lettre aux tournures de méchant de roman de Tram de seconde zone tout comme du reste de cette "défense" pitoyable accumulant les maladresses, les hors sujets, tendant une armée de gourdins pour se faire battre et qu'elle avait largement mérité la prison.
Pourtant pour ceux qui savaient lire entre les lignes, la Comtesse avait tout perdu.Son argent, sa charge, et le peu de crédibilité qu'il lui restait encore mettant sans doute fin à une carrière publique déjà bien mise à mal.Un sort bien pire que la prison pour une femme qui aimait à se peindre intrigante et avait brillamment prouvé le contraire.
Elle avait regardé un brin perplexe celle ci procéder en renchérissant à un quasi suicide public devant un parterre de notables ou de curieux brandissant l'éternel complot contre la noblesse et sa personne comme une litanie un brin pathétique, s'en prenant même au juge à des lieues de ces vilénies accumulant les bourdes...Oh nul doute qu'elle arguerai plus tard avoir tout prévu, mais la soirée avait été au final assez plaisante.
Le verdict du reste ne concernait que cette histoire de fraude et le spectre d'Ozrik refaisait surface.En effet l'homme qui l'avait innocentée, comme elle avait eu la gentillesse de le confirmer implicitement elle même était indigne de confiance rendant son témoignage décisif sans valeur...les Stolen étaient lâchés.
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Semper Fidelis.
Laurelinn Hellenlicht- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Escarina n'était pas prête d'oublier les affres du passé - pas si vieux que cela - et les enquêtes à rallonge concernant le chancelier Ozrik et son assassinat. Mais aussi concernant les assassins et responsables de la mort de son unique ami Frédéric.
La petite rousse n'avait pas caché son mécontentement, quitte à le dire à voix haute et se faire remonter les bretelles après. Sur le moment elle aurait voulu lui fourrer une flèche entre les deux yeux, en plein procès. Retenue par l'autre Stolen elle rongeait son frein en grognant vociférant, comme à son habitude, remarquez. La teigne qu'elle était n'allait quand même pas accepter que cette femme pleine de manigances continue à palabrer en public.
Mais Escarina aussi tenace qu'un aigle chopant sa proie, n'allait pas en rester là, à tel point que cela risquait de tourner à la vengeance personnelle. Mais pour le moment elle écoutait le vieil adage "La vengeance est un plat qui se mange froid", et même s'il devait être congelé, elle pourrait bien s'éclater les dents dessus pour le déguster.
La petite rousse n'avait pas caché son mécontentement, quitte à le dire à voix haute et se faire remonter les bretelles après. Sur le moment elle aurait voulu lui fourrer une flèche entre les deux yeux, en plein procès. Retenue par l'autre Stolen elle rongeait son frein en grognant vociférant, comme à son habitude, remarquez. La teigne qu'elle était n'allait quand même pas accepter que cette femme pleine de manigances continue à palabrer en public.
Mais Escarina aussi tenace qu'un aigle chopant sa proie, n'allait pas en rester là, à tel point que cela risquait de tourner à la vengeance personnelle. Mais pour le moment elle écoutait le vieil adage "La vengeance est un plat qui se mange froid", et même s'il devait être congelé, elle pourrait bien s'éclater les dents dessus pour le déguster.
Escarina Stolen- Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Un orc démoniste avait été signalé du côté de la vieille caserne en pleine Hurlevent sur la fréquence d'urgence de chaque appareil à communiquer.
Leyland n'était pas dupe. Un Orc au milieu de Hurlevent. Pourquoi pas un troll cultiste dans le palais royal ?
Edelweiss galopait toutefois dans la direction de la vieille caserne pour que le Chevalier de Castellange puisse tirer cette affaire au clair.
Arrivé à destination, il s'extirpa enfin de la selle de la fidèle jument, dégaina à la fois son épée et son bouclier avant d'avancer prudemment vers la vieille caserne. Les anfractuosités du bâtiment étaient autant de cachettes qui pouvaient dissimuler l'orc mais il fallait bientôt se rendre à l'évidence que cette recherche était vaine et stérile. Le chevalier secouait la tête, excédé de ce genre de canular qui colorait régulièrement le canal d'urgence. Alors qu'il maugréait sur le gamin responsable de cette boutade, un trait de l'ombre déchira la quiétude du lieu et l'air sain de la ville pour disparaitre vers les cieux. Leyland se mit à courir vers la source de ce trait et la vision d'un orc démoniste recouvert d'une capuche et d'une épaisse toge rougeoyante l'eut figé sur place. Il y avait VRAIMENT un orc mage noir au milieu de la capitale humaine. Comment était-il arrivé là ? Que voulait-il ?
Une chose était sûre, il était orc et il était démoniste. Ces deux raisons suffisaient amplement à Leyland pour le charger, bouclier en avant.
L'Orc ne bougeait pas, peut-être est-il trop sûr de lui. Peut-être avait-il compris son erreur ?
Non.
L'Orc attendait patiemment la charge du Chevalier de Castellange qui, lui, labourait le sol au travers de la course de ses godillots de métal. Quand Leyland fut enfin à portée du Démoniste et qu'il dressa son épée, le mage noir envoya des paumes de ses mains verdâtres et jointes un intense brasier démoniaque. Le Chevalier disparut tantôt dans l'effluve infernal de flammes violacées. Son ombre finit par réapparaitre une fois l'incantation terminée. Leyland était toujours là, figé dans la même position, l'épée levée au clair, prêt à l'abattre, comme si les flammes démoniaques s'étaient étouffées sur l'armure du chevalier.
Il n'en était rien.
L'épée ne tarda pas à rejoindre le sol, puis le bouclier. Les genoux de l'imposant chevalier fléchirent et ce dernier finit par s'écraser sur le sol. Une intense fumée noire s'échappait en volutes de chaque interstice de l'armure en plates. Et il ne fallut pas longtemps pour les sauveteurs de l'Hôpital Montgomery d'amener le brûlé grave dans leur bâtiment pour qu'il reçoive des soins appropriés.
Visiblement, Leyland avait été littéralement incinéré dans son armure. Les badauds purent pourtant apprendre dans la soirée que le Chevalier était encore en vie, malgré ce brasier incandescent...
Leyland n'était pas dupe. Un Orc au milieu de Hurlevent. Pourquoi pas un troll cultiste dans le palais royal ?
Edelweiss galopait toutefois dans la direction de la vieille caserne pour que le Chevalier de Castellange puisse tirer cette affaire au clair.
Arrivé à destination, il s'extirpa enfin de la selle de la fidèle jument, dégaina à la fois son épée et son bouclier avant d'avancer prudemment vers la vieille caserne. Les anfractuosités du bâtiment étaient autant de cachettes qui pouvaient dissimuler l'orc mais il fallait bientôt se rendre à l'évidence que cette recherche était vaine et stérile. Le chevalier secouait la tête, excédé de ce genre de canular qui colorait régulièrement le canal d'urgence. Alors qu'il maugréait sur le gamin responsable de cette boutade, un trait de l'ombre déchira la quiétude du lieu et l'air sain de la ville pour disparaitre vers les cieux. Leyland se mit à courir vers la source de ce trait et la vision d'un orc démoniste recouvert d'une capuche et d'une épaisse toge rougeoyante l'eut figé sur place. Il y avait VRAIMENT un orc mage noir au milieu de la capitale humaine. Comment était-il arrivé là ? Que voulait-il ?
Une chose était sûre, il était orc et il était démoniste. Ces deux raisons suffisaient amplement à Leyland pour le charger, bouclier en avant.
L'Orc ne bougeait pas, peut-être est-il trop sûr de lui. Peut-être avait-il compris son erreur ?
Non.
L'Orc attendait patiemment la charge du Chevalier de Castellange qui, lui, labourait le sol au travers de la course de ses godillots de métal. Quand Leyland fut enfin à portée du Démoniste et qu'il dressa son épée, le mage noir envoya des paumes de ses mains verdâtres et jointes un intense brasier démoniaque. Le Chevalier disparut tantôt dans l'effluve infernal de flammes violacées. Son ombre finit par réapparaitre une fois l'incantation terminée. Leyland était toujours là, figé dans la même position, l'épée levée au clair, prêt à l'abattre, comme si les flammes démoniaques s'étaient étouffées sur l'armure du chevalier.
Il n'en était rien.
L'épée ne tarda pas à rejoindre le sol, puis le bouclier. Les genoux de l'imposant chevalier fléchirent et ce dernier finit par s'écraser sur le sol. Une intense fumée noire s'échappait en volutes de chaque interstice de l'armure en plates. Et il ne fallut pas longtemps pour les sauveteurs de l'Hôpital Montgomery d'amener le brûlé grave dans leur bâtiment pour qu'il reçoive des soins appropriés.
Visiblement, Leyland avait été littéralement incinéré dans son armure. Les badauds purent pourtant apprendre dans la soirée que le Chevalier était encore en vie, malgré ce brasier incandescent...
Leyland de Castellange- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il n'y avait toujours aucune annonce concernant le but réel de l'initiative de Mademoiselle J. Cependant la rumeur se répandait comme une trainée de poudre, elle serait décédée. Certains disaient qu'elle était morte de ses blessures, d'autres qu'elle avait été assassinée, et d'autres encore qu'elle s'était donnée la mort.
Le quartier des mages paraissait calme à présent et le puits orphelin de la femme à la capuche noire. Pour autant, au sein de la demeure d'Arcelot, noble famille du royaume d'Hurlevent, Balnir avait grise mine. Tout vêtu de noir, le connétable portait le deuil, mais se devait de préparer les obsèques de sa propre fille. Elles seraient prévues pour le septième jour du sixième mois au cimetière de Hurlevent. On racontait au sein même de la maison des Nobles, que la sœur ainée de la fratrie, serait peut-être de retour de Pandarie.
Pendant ce temps à l'hôpital Montgomery, dans la chambre de Paige, trônaient deux toiles d'assez grande envergure signées d'un simple J.
Le quartier des mages paraissait calme à présent et le puits orphelin de la femme à la capuche noire. Pour autant, au sein de la demeure d'Arcelot, noble famille du royaume d'Hurlevent, Balnir avait grise mine. Tout vêtu de noir, le connétable portait le deuil, mais se devait de préparer les obsèques de sa propre fille. Elles seraient prévues pour le septième jour du sixième mois au cimetière de Hurlevent. On racontait au sein même de la maison des Nobles, que la sœur ainée de la fratrie, serait peut-être de retour de Pandarie.
Pendant ce temps à l'hôpital Montgomery, dans la chambre de Paige, trônaient deux toiles d'assez grande envergure signées d'un simple J.
- Spoiler:
Mademoiselle J.- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La Comtesse se leva aux aurores. Elle avait passé une très mauvaise nuit et avait besoin de prendre l’air. Donna, l’aubergiste, s’afférait déjà dans sa cuisine mais le reste de la maisonnée était encore endormie. La Comtesse fit attention de ne déranger personne et s’en alla en direction du port. La mer était sombre et un instant la Comtesse se dit qu’il suffirait qu’elle plonge pour disparaître à jamais.
Elle était ruinée, elle ne pourrait plus jamais avoir de charge royale, était déchue, plus rien. Pourtant ce n’était pas cela qui l’avait tourmentée toute la nuit. Non, c’était ce que le Commandant Hellenlicht avait répondu au procureur. Le chef de la garde n’avait pas vu de différence de comportement et de caractère chez la Comtesse lorsqu’elle portait le diadème maléfique et lorsqu’elle ne le portait pas.
Son cœur était-il si ténébreux qu’il n’y avait nul besoin d’un artéfact de corruption pour faire le mal ? Certes le diadème avait altéré son jugement quant à son criminel de père, mais était-ce vraiment cet objet qui l’avait poussé à vouloir toujours plus de pouvoir. N’avait-elle pas décidé seule de faire de son procès une tribune politique contre la Garde et la Chancelière ? N’avait-elle pas cherché à se faire emprisonner pour passer pour une victime politique et mobiliser ainsi la noblesse et le peuple contre les justes qui lui barraient le chemin du Donjon. N’était-elle pas prête à tout pour étancher sa soif de pouvoir ? Son destin était-il de finir comme son père ?
« Vous allez bien Comtesse ? »
Thémis s’inquiétait visiblement de la voir ainsi de si bonne heure. Non tout n’était peut être pas complément pourri au fond de son cœur. Même si c’était avec des arrières pensées, elle avait fait en sorte que Surwich devienne un riche protectorat du Royaume de Hurlevent. Elle avait combattu les démons de la légion ardente et protégé Surwich de la destruction. Elle avait sauvé la population d’un massacre certain. Petit à petit, elle s’était mise à aimer ces hommes et ces femmes fidèles et courageux. Tout n’était peut-être pas perdu. Il y avait peut-être encore un peu de lumière en elle.
« Oui, je vais bien. Je dois aller à la cathédrale de Hurlevent. Pourriez-vous m’accompagner ? »
Elle était ruinée, elle ne pourrait plus jamais avoir de charge royale, était déchue, plus rien. Pourtant ce n’était pas cela qui l’avait tourmentée toute la nuit. Non, c’était ce que le Commandant Hellenlicht avait répondu au procureur. Le chef de la garde n’avait pas vu de différence de comportement et de caractère chez la Comtesse lorsqu’elle portait le diadème maléfique et lorsqu’elle ne le portait pas.
Son cœur était-il si ténébreux qu’il n’y avait nul besoin d’un artéfact de corruption pour faire le mal ? Certes le diadème avait altéré son jugement quant à son criminel de père, mais était-ce vraiment cet objet qui l’avait poussé à vouloir toujours plus de pouvoir. N’avait-elle pas décidé seule de faire de son procès une tribune politique contre la Garde et la Chancelière ? N’avait-elle pas cherché à se faire emprisonner pour passer pour une victime politique et mobiliser ainsi la noblesse et le peuple contre les justes qui lui barraient le chemin du Donjon. N’était-elle pas prête à tout pour étancher sa soif de pouvoir ? Son destin était-il de finir comme son père ?
« Vous allez bien Comtesse ? »
Thémis s’inquiétait visiblement de la voir ainsi de si bonne heure. Non tout n’était peut être pas complément pourri au fond de son cœur. Même si c’était avec des arrières pensées, elle avait fait en sorte que Surwich devienne un riche protectorat du Royaume de Hurlevent. Elle avait combattu les démons de la légion ardente et protégé Surwich de la destruction. Elle avait sauvé la population d’un massacre certain. Petit à petit, elle s’était mise à aimer ces hommes et ces femmes fidèles et courageux. Tout n’était peut-être pas perdu. Il y avait peut-être encore un peu de lumière en elle.
« Oui, je vais bien. Je dois aller à la cathédrale de Hurlevent. Pourriez-vous m’accompagner ? »
Von Tarkin- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il était un vieil homme qui venait d'apprendre la nouvelle, à Surwich. Il se rendait à sa barque en bonne compagnie, comme toujours depuis qu'ils avaient échoués ici avec les autres gilnéens. Plus de quatre-vingt jours qu'il n'en pouvait plus de dire que toute cette histoire sentait le poisson. Depuis le début.
Alors c'est fini, Sant', c'est fini, demanda le garçon au vieux pêcheur. L'étrangère va partir ? Elle va laisser Connisport tranquille maintenant ? Franchement, j'ai du mal à y croire moi.
-Les congres sont des bêtes têtues. Tant qu'elles sont vivantes elles retournent au fond si on les remet à l'eau.
Le vieillard n'était pas un habitué des grandes explications des gens lettrés. Mais le petit comprenait. Il n'avait jamais eu besoin de thèses compliquées pour comprendre la nature, il n'en avait pas besoin pour mesurer la folie d'une femme qui voulait être reine.
Il n'avait pas connu autre chose que le pont du navire exilé qui l'avait amené ici et où il était né en chemin, pas autre chose que la plage sur laquelle il s'échoua avec les autres. Pas autre chose que cette petite colonie de pêcheurs sans histoires, et le vieil homme qui l'avait recueilli. Mais il connaissait fort bien l'histoire de "sa" colonie justement. Il était bien placé pour savoir que ce n'était ni un protectorat de Hurlevent, ni une baronnie du nord, ni une enclave de paladins. Encore moins de crapules.
D'idéalistes. Sortie de terre car un idéaliste, justement un peu trop, s'était imaginé reconquérir et purifier la forêt impure des démons. Des aventuriers passèrent voilà un an et réglèrent le problème dans le sang, et ce ne fut pas joyeux pour les habitants. Leur guide était mort. Et après ?
L'absurde. Une femme arriva, avec des papiers qu'elle disait signés des plus illustres personnes. Qui était en mesure de le vérifier, après tout. Elle dit à tous qu'elle ferait de ce village de gueux sans importance une colonie prospère. Aujourd'hui, rien n'a changé à Surwich. Le vieux pêcheur ajouta :
Qu'est-ce qu'on fait quand un gars affirme être le meilleur pêcheur sans montrer sa prise ?
-on en attrape un plus gros ?
-Non. On part sur la Sea et on fait c'qu'on a à faire.
Il appelait la mer la "Sea", car c'est comme ça qu'on l'appelle en gilnéen quand on l'aime, qu'il disait.
Le petit gars n'était pas sûr de comprendre ce qui pouvait motiver une femme à faire tout ça. Il n'arrivait pas à saisir comment, dans son entourage, on racontait encore qu'elle avait pu réellement contribuer à "l'amélioration de Surwich" alors même qu'elle y avait attiré le chaos. Des pirates, la horde, des malfaiteurs, des voleurs et même des assassins, des comploteurs et des fous ?
La seule chose dont il était certain, c'est que le vieux pêcheur avait toujours raison. Et il était bien décidé à continuer de pêcher, encore, et encore, sans se soucier des bulles que font les poissons, sous la Sea.
Alors c'est fini, Sant', c'est fini, demanda le garçon au vieux pêcheur. L'étrangère va partir ? Elle va laisser Connisport tranquille maintenant ? Franchement, j'ai du mal à y croire moi.
-Les congres sont des bêtes têtues. Tant qu'elles sont vivantes elles retournent au fond si on les remet à l'eau.
Le vieillard n'était pas un habitué des grandes explications des gens lettrés. Mais le petit comprenait. Il n'avait jamais eu besoin de thèses compliquées pour comprendre la nature, il n'en avait pas besoin pour mesurer la folie d'une femme qui voulait être reine.
Il n'avait pas connu autre chose que le pont du navire exilé qui l'avait amené ici et où il était né en chemin, pas autre chose que la plage sur laquelle il s'échoua avec les autres. Pas autre chose que cette petite colonie de pêcheurs sans histoires, et le vieil homme qui l'avait recueilli. Mais il connaissait fort bien l'histoire de "sa" colonie justement. Il était bien placé pour savoir que ce n'était ni un protectorat de Hurlevent, ni une baronnie du nord, ni une enclave de paladins. Encore moins de crapules.
D'idéalistes. Sortie de terre car un idéaliste, justement un peu trop, s'était imaginé reconquérir et purifier la forêt impure des démons. Des aventuriers passèrent voilà un an et réglèrent le problème dans le sang, et ce ne fut pas joyeux pour les habitants. Leur guide était mort. Et après ?
L'absurde. Une femme arriva, avec des papiers qu'elle disait signés des plus illustres personnes. Qui était en mesure de le vérifier, après tout. Elle dit à tous qu'elle ferait de ce village de gueux sans importance une colonie prospère. Aujourd'hui, rien n'a changé à Surwich. Le vieux pêcheur ajouta :
Qu'est-ce qu'on fait quand un gars affirme être le meilleur pêcheur sans montrer sa prise ?
-on en attrape un plus gros ?
-Non. On part sur la Sea et on fait c'qu'on a à faire.
Il appelait la mer la "Sea", car c'est comme ça qu'on l'appelle en gilnéen quand on l'aime, qu'il disait.
Le petit gars n'était pas sûr de comprendre ce qui pouvait motiver une femme à faire tout ça. Il n'arrivait pas à saisir comment, dans son entourage, on racontait encore qu'elle avait pu réellement contribuer à "l'amélioration de Surwich" alors même qu'elle y avait attiré le chaos. Des pirates, la horde, des malfaiteurs, des voleurs et même des assassins, des comploteurs et des fous ?
La seule chose dont il était certain, c'est que le vieux pêcheur avait toujours raison. Et il était bien décidé à continuer de pêcher, encore, et encore, sans se soucier des bulles que font les poissons, sous la Sea.
Lendrith- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
-Capitaine! Un survivant!
Ainsi fut il retrouvé et remonté à bord d'un navire de la flotte Algardienne. Ainsi il fut nourri et on lui apporta tous les soins nécessaires.
Quelques heures plus tard le capitaine Sparks entra dans l'infirmerie, accompagné du second et du docteur Ruby.
Devant eux se présentait le seul survivant. Un homme dans la trentaine, la barbe hirsute et le regard vide, les traits passablement vieillis par l'expérience qu'il venait de vivre.
Ils le regardèrent un moment...Sans piper mot. Puis le capitaine fendit ce silence, sa voix funeste laissant ensuite place au silence.
-Qu'as tu vu?
Le survivant fixa le sol un long moment...Avant de déclarer.
-C'était de p'tit matin...Y'avais d'la brume autour de nous. On voyait pas à cent mètres, et c'est là qu'il a débarqué! Le navire à tête de mort... Il est tombé sur nous sans nous laisser le temps de nous en remettre. Y'avais le capitaine qui gueulait des ordres, les gars qui courraient partout...Mais on avait aucune chance. Les pirates sont montés à l'abordage et ont écrasés tous ceux qui tentaient de s'défendre un tout p'tit peu. Et puis il y'avais un des Worgens qui était enragé! Même lui ils l'ont eu, c'est vous dire.
...J'voulais pas crever et...Et...J'ai sauté dans la mer pour pouvoir m'en sortir. A un moment les combats se sont arrêtés et j'ai plus rien entendu. J'essayais de garder la tête en dehors de l'eau et de voir si y'en avais d'autres qui essayaient aussi d'en sortir. J'imagine qu'ils sont tous morts...J'en sais rien! Finalement le navire pirate s'est éloigné et le Sandor s'est soulevé et a volé en éclats. Les débris sont tombés tout autour de moi et je suis resté accroché à ce bout de bois...Jusqu'à c'que vous arriviez...
Ainsi fut il retrouvé et remonté à bord d'un navire de la flotte Algardienne. Ainsi il fut nourri et on lui apporta tous les soins nécessaires.
Quelques heures plus tard le capitaine Sparks entra dans l'infirmerie, accompagné du second et du docteur Ruby.
Devant eux se présentait le seul survivant. Un homme dans la trentaine, la barbe hirsute et le regard vide, les traits passablement vieillis par l'expérience qu'il venait de vivre.
Ils le regardèrent un moment...Sans piper mot. Puis le capitaine fendit ce silence, sa voix funeste laissant ensuite place au silence.
-Qu'as tu vu?
Le survivant fixa le sol un long moment...Avant de déclarer.
-C'était de p'tit matin...Y'avais d'la brume autour de nous. On voyait pas à cent mètres, et c'est là qu'il a débarqué! Le navire à tête de mort... Il est tombé sur nous sans nous laisser le temps de nous en remettre. Y'avais le capitaine qui gueulait des ordres, les gars qui courraient partout...Mais on avait aucune chance. Les pirates sont montés à l'abordage et ont écrasés tous ceux qui tentaient de s'défendre un tout p'tit peu. Et puis il y'avais un des Worgens qui était enragé! Même lui ils l'ont eu, c'est vous dire.
...J'voulais pas crever et...Et...J'ai sauté dans la mer pour pouvoir m'en sortir. A un moment les combats se sont arrêtés et j'ai plus rien entendu. J'essayais de garder la tête en dehors de l'eau et de voir si y'en avais d'autres qui essayaient aussi d'en sortir. J'imagine qu'ils sont tous morts...J'en sais rien! Finalement le navire pirate s'est éloigné et le Sandor s'est soulevé et a volé en éclats. Les débris sont tombés tout autour de moi et je suis resté accroché à ce bout de bois...Jusqu'à c'que vous arriviez...
El'Johnson- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Un peu d'effervescence ce matin-là, tandis qu'au Quartier des Nains, sur les canaux face à la Cathédrale, un petit groupe d'hommes vêtus de noir et portant tabard de la même couleur au lion doré rugissant s'activent pour transformer une vieille échoppe abandonnée en un comptoir marchand élégant. Réparant avec soin les parties dégradées puis réorganisant les pièces intérieures, ils finissent par y convoyer des dizaines de caisses de bois de toutes les tailles, chacune frappée du symbole des Lionheart, nombre de présentoirs et bannières.
L'ensemble est supervisé par un vieil homme aux cheveux blancs et au visage doucement ridé, portant avec élégance son costume queue-de-pie et ses lorgnons, qui le désignent immanquablement comme le majordome d'un puissant. Celui-ci affirme, à qui lui pose la question, que l'ouverture de cette nouvelle boutique est proche.
L'ensemble est supervisé par un vieil homme aux cheveux blancs et au visage doucement ridé, portant avec élégance son costume queue-de-pie et ses lorgnons, qui le désignent immanquablement comme le majordome d'un puissant. Celui-ci affirme, à qui lui pose la question, que l'ouverture de cette nouvelle boutique est proche.
Kiel d'Althain- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans les rues de la ville de nouvelles affiches ont pus être visibles dès le matin tôt. L'équipe de la Chope Sucrée n'avait pas chômée durant la nuit pour poster des annonces sur une nouvelle soirée à thème qui pour une fois, ne se fera pas un vendredi.
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Devant le 221 bis rue du boulanger, les bacs de végétaux en fleurs qui s'épanouissaient jusque là n'inspiraient plus aux passants la beauté de l'été. Et pour cause, ils n'y étaient plus.
La façade de la maison retrouvait son apparence similaire aux autres bâtisses du quartier des nains, sans la moindre trace de végétation. Plus de fleurs champêtres, ni de pacifiques pour trancher avec l'austérité enfumée du quartier. De quoi décevoir les amoureux des plantes qui passaient régulièrement par là, et ne faire ni chaud ni froid au reste de la population.
Lendrith- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La rumeur court à Hurlevent que la population de Surwich se chercherait un nouveau protecteur suite à la destitution de la Comtesse Von Tarkin. Certains nobles guilnéens compteraient sur cette occasion pour remettre la main sur le Comté.
Dernière édition par Von Tarkin le Mer 11 Juin 2014 - 11:07, édité 1 fois
Von Tarkin- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La rumeur veut qu'à Surwich, la "Comtesse" Tarkin fassent tenir des propos totalement étrangers au maire de la colonie gilnéenne. Celui-ci serait resté sans voix en apprenant la nouvelle aussi absurde qu'invraisemblable.
Tout porte à croire que la Comtesse persévère dans sa démence, selon certains pêcheurs, qui commencent sérieusement à se plaindre entre eux d'une telle absence de bon sens caractérisé, chose expliquée par les plus sincères dans des propos moins élégants et diplomates.
Lendrith- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il semblerait que le camp de bûcherons du Val d'est ait connu de sombres événements au cours de la nuit. Un immense incendie se serait délcenché et causé la perte d'une grande partie du village. La garde de Hurlevent est semble-t-il intervenue sur place, mais il est étrangement difficile d'en apprendre plus...
Les villageois ont peur d'en parler.
Les villageois ont peur d'en parler.
Lendis Cravone- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Apprenant l'incendie du Val de l'Est, Lord Dorian se demanda si la Maison Thaddeus-Slayer avait été attaquée, puisque leur résidence se trouvait, aux dernières nouvelles, en ce village.
Dorian Hawthorn- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les gardes frontières gardent les alentours ne laissant sortir que les riverains.
Le Sergent Mac Gregor répète comme un automate à toute question malvenue "Laissez la Garde faire son travail, soyez assurés que dès que nous aurons de plus amples informations, vous serez les premiers informés"
Toutefois il ne semble qu'aucun noble ne fasse partie des corps, uniquement des travailleurs et des fermiers.
Le Sergent Mac Gregor répète comme un automate à toute question malvenue "Laissez la Garde faire son travail, soyez assurés que dès que nous aurons de plus amples informations, vous serez les premiers informés"
Toutefois il ne semble qu'aucun noble ne fasse partie des corps, uniquement des travailleurs et des fermiers.
_________________
Semper Fidelis.
Laurelinn Hellenlicht- Officier supérieur de la Garde
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Lieu de naissance : Stratholme
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Date d'inscription : 20/09/2011
Fumisterie Ainslee (suite)
Suite de cette histoire
- Spoiler:
- Une version beaucoup plus détaillée avec des infos sur ce qu'il s'est passé à l'intérieur avant, pendant et après sera envoyée aux Gardes dans quelques instants.
On ne pouvait établir qui des nuages noirâtres ou du climat orageux rendait l’atmosphère de la matinée particulièrement pesante. Les poussières en suspension dans l’air du quartier des nains n’arrangeait rien. Les aléas des riverains étaient réglés comme du papier à musique : les enclumes résonnaient, les hauts-fourneaux crépitaient, les pierres à aiguiser grinçaient.
La rosée du matin venait de poindre. Il était 6 heures.
Mais, derrière ces bruits parasites et cette obscurité, qui aurait pu soupçonner que la Fumisterie Ainslee n’était pas vide ce matin-là ?
S’extirpant du passage qu’il venait de creuser, l’individu fit rebondir un caillou sur le plancher en bois avant de passer la tête pour examiner l’intérieur du bâtiment. Après un bref instant de gymnastique cérébrale, il prit soin de mémoriser la position de la fenêtre de la devanture et des rayons lumineux qui la traverse.
- Spoiler:
Confiant, il déposa méticuleusement son paquetage au sol avant de prendre place à l’intérieur. D’un pas déterminé il se promena au rez-de-chaussée et à l’étage, en laissant derrière lui un sillage d’essence.
Etait-ce parce qu’il avait pris soin de boucher toutes les entrées et sorties d’air qu’il équipa son masque à gaz ? En tout cas, la fenêtre de l’étage avait été soigneusement barricadée.
Il ne fallait pas perdre de temps. Déjà, les rats sortaient du passage pour s’infiltrer au rez-de-chaussée. L’individu masqué craqua une allumette et la lança par-dessus son épaule. C’était un véritable brasier. Les fenêtres ne tardèrent pas à exploser sous la pression, libérant avec elle une de ces épaisses fumées noires qui peuvent masquer l’intégralité d’un bâtiment en quelques secondes. Avec elle, une nuée de rats, peut-être une trentaine ou une quarantaine, s’enfuyaient de la bâtisse…
Graciella Campbell- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 28
Date d'inscription : 08/02/2014
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La rumeur court dans les milieux d'affaires que la Comtesse Von Tarkin aurait entamé des négociations en vue de vendre ses titres dans la TVT Mining Ltd. Cette rumeur aurait fait un peu remonter l'action de la TVT Mining Ltd de 10 pièces d'argent à 11 pièces d'argent. L'action restant très en deçà de son cours d'introduction en bourse de 32 pièces d'argent.
Von Tarkin- Citoyen
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Age : 57
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Selon des sources de marché, un ou une certaine LC aurait acquis 15 000 actions soit 10% du capital de la TVT Mining Ltd en sous-main. Cette rumeur aurait fait bondir le cours de l'action à 16 pièces d'argent.
Von Tarkin- Citoyen
- Nombre de messages : 199
Lieu de naissance : Royaumes de l'Est
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Date d'inscription : 08/03/2011
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans la ville, des affiches annonçaient la nouvelle date de la prochaine animation à la Chope Sucrée. Elles ont étés placardées partout en ville.
Doubhée Beckris- Citoyen
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Age : X
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Suite à la publication de la prise de participation de Leyland de Castellange dans la TVT Mining, de nombreuses rumeurs d'OPA circuleraient et celles-ci auraient propulsé le cours de l'action à 19 pièces d'argent.
Von Tarkin- Citoyen
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