Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Après avoir eu confirmation du résultat des élections, Ambre se dirigea vers le haut du port et s'assit à la place qu'elle affectionnait, au pied de l'arbre où elle avait déjà passé tant de temps et vécu tant de choses.
Elle se sentait un peu triste pour Khassim.
Pourquoi s'était-elle autant persuadée que le Porte-flamme serait assurément élu ? Une fois de plus, elle devait convenir qu'elle ne comprenait pas grand chose aux affaires humaines... Elle espérait que sa confiance aveugle n'avait pas fini par donner de faux espoirs à Khassim et que celui-ci n'était pas trop affecté par les résultats. Elle sourit un instant en l'imaginant noyer sa déception dans quelque sombre bouge, ivre d'alcool bon marché, cherchant l'ivresse des sens avec des femelles de petite vertu et, pourquoi pas, finissant au petit matin par vomir dans son heaume...
Enfin, le nouveau Chancelier semblait, parait-il, plutôt ouvert sur l'avenir pour un noble.
Peut-être sortirait-il quelque chose de bon de ce changement, si tant est que ce soit un changement.
Peut-être que les non-humains seraient traîtés avec davantage de respect dans la capitale.
Peut-être que l'Alliance, enfin clairvoyante, porterait la guerre chez le véritable ennemi de toujours et ses légions.
Peut-être que la vie quotidienne du petit peuple serait moins âpre et plus sûre dans le royaume.
Peut-être que les terres ravagées redeviendraient fertiles.
Peut-être que les humains verraient dans la Lumière autre chose qu'une sorte de mère, parfois douce, parfois aigre, qui pardonne et punit...
Peut-être enfin que le prix des croquettes pour Nina allait enfin redevenir raisonnable...
Peut être...
Elle se sentait un peu triste pour Khassim.
Pourquoi s'était-elle autant persuadée que le Porte-flamme serait assurément élu ? Une fois de plus, elle devait convenir qu'elle ne comprenait pas grand chose aux affaires humaines... Elle espérait que sa confiance aveugle n'avait pas fini par donner de faux espoirs à Khassim et que celui-ci n'était pas trop affecté par les résultats. Elle sourit un instant en l'imaginant noyer sa déception dans quelque sombre bouge, ivre d'alcool bon marché, cherchant l'ivresse des sens avec des femelles de petite vertu et, pourquoi pas, finissant au petit matin par vomir dans son heaume...
Enfin, le nouveau Chancelier semblait, parait-il, plutôt ouvert sur l'avenir pour un noble.
Peut-être sortirait-il quelque chose de bon de ce changement, si tant est que ce soit un changement.
Peut-être que les non-humains seraient traîtés avec davantage de respect dans la capitale.
Peut-être que l'Alliance, enfin clairvoyante, porterait la guerre chez le véritable ennemi de toujours et ses légions.
Peut-être que la vie quotidienne du petit peuple serait moins âpre et plus sûre dans le royaume.
Peut-être que les terres ravagées redeviendraient fertiles.
Peut-être que les humains verraient dans la Lumière autre chose qu'une sorte de mère, parfois douce, parfois aigre, qui pardonne et punit...
Peut-être enfin que le prix des croquettes pour Nina allait enfin redevenir raisonnable...
Peut être...
Issh'naa- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le sergent était arrivée sur place peu de temps après que l'alerte fut donnée. Une prise d'otage au Cochon Siffleur, en pleine taverne. Une de ses collègues venait de se faire prendre au piège, quand elle arriva sur les lieux les gardes étaient nombreux, au moins dix si ce n'est plus. Elle passa le porche de la taverne et eut le temps de reconnaitre à moitié l'homme qu'elle avait croisé au tram, lors d'une enquête. Elle avait pris tous les risques ce jour là pour lui ôter sa capuche pour un jour le reconnaitre. Il avait fuit intelligemment, aidé par une de ses collègues meurtrière ce jour là.
Si elle n'eut le temps de le reconnaitre complètement au fond de la salle du Cochon Siffleur, au moins sa voix n'avait pas changé, Escarina l'avait entendu de près raisonnant tout près de son oreille quand il lui avait pointé sa dague sur le cœur.
Ni une ni deux, il lâcha Claermoore de son emprise, fit un pas de l'ombre pour littéralement se téléporter derrière le sergent. Elle n'était pas seule, elle était toujours entourée, et il y avait là au moins quatre gardes à moins d'un mètre d'elle, juste sur le pas de la porte. Il prit Escarina, menaçant de l'égorger si un garde osait quoi que ce soit.
Un coup tomba sur le coupable, le blessant à la jambe ou peut-être au bras, Escarina n'eut pas le temps de discerner l'action qu'il l'avait déjà égorgée en représailles. Elle avait senti la lame venir la sectionner, aucun cri ne sortit à ce moment, elle tomba alors que le coupable jeta sa dague pour se rendre, de toute façon encerclé.
Elle était présumée morte, ou tout du moins en train de mourir, quand la lumière vint à la rattraper. Les infirmiers de la caserne étaient presque tous là, et les paladins également. Elle fut rapatriée au plus vite à la caserne où elle fut opérée dans les plus brefs délais. Elle restait dans un coma profond, on laissait même dire qu'elle ne pourrait plus parler. Mais au moins elle restait en vie, dans un sommeil comateux. On ne saurait pas dire si elle allait se réveiller dans les prochains jours, mais au moins il était en geôle...Enfin....
Si elle n'eut le temps de le reconnaitre complètement au fond de la salle du Cochon Siffleur, au moins sa voix n'avait pas changé, Escarina l'avait entendu de près raisonnant tout près de son oreille quand il lui avait pointé sa dague sur le cœur.
Ni une ni deux, il lâcha Claermoore de son emprise, fit un pas de l'ombre pour littéralement se téléporter derrière le sergent. Elle n'était pas seule, elle était toujours entourée, et il y avait là au moins quatre gardes à moins d'un mètre d'elle, juste sur le pas de la porte. Il prit Escarina, menaçant de l'égorger si un garde osait quoi que ce soit.
Un coup tomba sur le coupable, le blessant à la jambe ou peut-être au bras, Escarina n'eut pas le temps de discerner l'action qu'il l'avait déjà égorgée en représailles. Elle avait senti la lame venir la sectionner, aucun cri ne sortit à ce moment, elle tomba alors que le coupable jeta sa dague pour se rendre, de toute façon encerclé.
Elle était présumée morte, ou tout du moins en train de mourir, quand la lumière vint à la rattraper. Les infirmiers de la caserne étaient presque tous là, et les paladins également. Elle fut rapatriée au plus vite à la caserne où elle fut opérée dans les plus brefs délais. Elle restait dans un coma profond, on laissait même dire qu'elle ne pourrait plus parler. Mais au moins elle restait en vie, dans un sommeil comateux. On ne saurait pas dire si elle allait se réveiller dans les prochains jours, mais au moins il était en geôle...Enfin....
Dernière édition par Escarina Stolen le Lun 20 Jan 2014 - 13:18, édité 1 fois
Escarina Stolen- Garde
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le vingtième jour de janvier fut synonyme de grand chambardement en la cathédrale de la Lumière. De nombreux portefaix, — motivés par les coups de bâton d'un prêtre trop aigri —, s'employèrent à déménager force meubles, tapisseries et objets divers. Les passants avertis reconnurent d'ailleurs qu'ils s'agissait des anciennes possessions du Sire Ozrik, celles qui ne firent l'objet d'aucun héritage, et que les ouvriers menèrent tant bien que mal jusqu'à l'hôtel des ventes. Ainsi put-on acheter, moyennant quelques pièces d'or : cinq tapisseries, un bureau et des étagères en bois massif, un traité de peinture, de littérature, de luxueux chandeliers ainsi qu'une grande mâle de métal, vide ; tout ces objets étant décorés par les armes du défunt paladin.
Plus tard, un crieur public annonça la dissolution officielle et définitive du Cercle de la Vraie Foi.
Plus tard, un crieur public annonça la dissolution officielle et définitive du Cercle de la Vraie Foi.
Ozrik- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Vanir de Monsor, ce nom était sur toutes les langues d'Hurlevent. Nouveau Chancelier. Débats, joie, pleurs, déception, les expressions était diverses, mais tandis que les habitants vaquaient à leurs activités, certains avaient de tout autres Aspirations. En l'on pouvait souvent apercevoir en journée deux hommes dont le Haut de forme et le cache œil commençant à être connus. Marchant d'un pas assurés ils se dirigeaient souvent vers leur lieu favoris : La place Faol.
-Monsieur le Comte ! Je ne vous comprend pas... Pourquoi rester en ces lieux ? Je veux dire... Il ne se passe pas un jour sans qu'un assassina ou une explosion ai lieu... Même l'ancien chancelier n'a pas été à l'abris !
-Justement Commissaire, justement, il y a de l'action et comme vous le savez, je veux tout savoir sur ce qu'il ce passe quand il y a de l'action et quel meilleur endroit que le premier lieu de rassemblement public ? Hmmm ?
-Certes Monsieur... Mais vous n'êtes pas obligé de vous y montrer en personne... Nous pouvons très bien aller nous renseigner pour vous.
-Mais cela n'aurait aucun interêt en ce cas... J'aime cette ville car elle étonne toujours plus... Et c'est une mine d'or en ce qui concerne les événements insolites, alors faites moi plaisir et arrêtez de vous plaindre ! Oh et... N'oubliez pas ce que je vous ai demandé... Des Recrus... Allez ! Au travail !
Ainsi s'en terminera cette discussion Banale lorsqu'ils arrivèrent sur la dite Place.
-Monsieur le Comte ! Je ne vous comprend pas... Pourquoi rester en ces lieux ? Je veux dire... Il ne se passe pas un jour sans qu'un assassina ou une explosion ai lieu... Même l'ancien chancelier n'a pas été à l'abris !
-Justement Commissaire, justement, il y a de l'action et comme vous le savez, je veux tout savoir sur ce qu'il ce passe quand il y a de l'action et quel meilleur endroit que le premier lieu de rassemblement public ? Hmmm ?
-Certes Monsieur... Mais vous n'êtes pas obligé de vous y montrer en personne... Nous pouvons très bien aller nous renseigner pour vous.
-Mais cela n'aurait aucun interêt en ce cas... J'aime cette ville car elle étonne toujours plus... Et c'est une mine d'or en ce qui concerne les événements insolites, alors faites moi plaisir et arrêtez de vous plaindre ! Oh et... N'oubliez pas ce que je vous ai demandé... Des Recrus... Allez ! Au travail !
Ainsi s'en terminera cette discussion Banale lorsqu'ils arrivèrent sur la dite Place.
Arthur Von Levenstein- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Entre Ombre et Lumière : Cinquante nuance d'aigris
Quelque part dans un des tripots miteux des bas quartier, le genre de lieux oubliés des braves gens et des gentilhommes.
Derrière la grande salle ou les ivrognes et les filles de petite vertu se querellaient dans une ambiance bonne enfant, au delà même du comptoir ou les pintes avaient tendance à se vider plus vite qu'elles s'emplissaient, la tenture bleu roy qui donnait sur les caves avait soigneusement été refermée.
Cependant, ce simple rempart de tissu ne pouvait pas couvrir les éclats de voix qui provenaient de l'autre coté du couloir. Aucune parole compréhensible, mais une tension palpable. Des menaces, des injures, et parfois même le bruit sourd d'un poing s'écrasant sur une table.
Dans l'arrière salle, la tanière de Pentighast, deux hommes se faisaient face, un troisième restant en retrait, arbitre de leurs élans de colère. Le premier était un homme en armure de fer pâle, les cheveux gris, et le second ressemblait à un rat de bibliotheque, une paire de lunettes rondes sur le nez. Le spectateur, lui, se trouvait engoncé dans un ensemble en plaque, casqué, plus fortifié qu'une casemate de Kazh Modan.
"... Un scandale ! Le paladin ne pouvait qu'être le seul choix, dans la continuité de ce qui avait été décidé par Son Excellence !"
" Des conneries ! Putain de Lumineux, incapable de se faire entendre, incapable de gagner ! Après un Duc, un Comte, c'est normal faut pas chier une pendule !"
Les deux hommes continuèrent ainsi, se rendant coup pour coup, de plus en plus véhément. Et ce jusqu'à ce que le troisième se lève, posant les mains sur la table.
"Cessez de gémir comme des enfants. Ce qui fait un habile joueur, ce n'est pas la main dont il dispose, mais la façon d'user de ses cartes. Je ne veux plus entendre parler de cette affaire"
L'homme à lunette grimaça et répliqua
"Mais c'est totalement grotesque. Son Excellence le Duc n'aurait pas..."
L'homme casqué le coupa d'un ton sec.
"Voyez ou ses choix l'ont conduit. Ce qu'il nous a forcé à faire."
Un long silence s'installa dans la pièce. Chacun jugeant les deux autres, sans un mot, ravalant leurs arguments et leur frustration. L'homme casqué continua, du même ton monotone.
"Maintenant, disparaissez. Concentrez vous sur Ses Paroles et Son Dogme. Votre manque de Foi me répugne, et je n'hésiterais pas à vous briser le crâne à l'un et à l'autre sans hésitation si vous perdurez sur cette route impie."
Les deux antagonistes concernés se redressèrent , et ne lâchèrent qu'un bref salut à l'homme casqué, avant de quitter la pièce, luttant l'un et l'autre pour ne pas laisser éclater leur colère.
Le solitaire se laissa retomber sur sa chaise en soupirant. Son crâne lui faisait mal, mais au moins, les voix s'étaient arrêtées. Il posant son visage casqué dans ses paumes, et laissa son esprit dériver, bercé par le lent bruissement de ses Ailes.
Quelque part dans un des tripots miteux des bas quartier, le genre de lieux oubliés des braves gens et des gentilhommes.
Derrière la grande salle ou les ivrognes et les filles de petite vertu se querellaient dans une ambiance bonne enfant, au delà même du comptoir ou les pintes avaient tendance à se vider plus vite qu'elles s'emplissaient, la tenture bleu roy qui donnait sur les caves avait soigneusement été refermée.
Cependant, ce simple rempart de tissu ne pouvait pas couvrir les éclats de voix qui provenaient de l'autre coté du couloir. Aucune parole compréhensible, mais une tension palpable. Des menaces, des injures, et parfois même le bruit sourd d'un poing s'écrasant sur une table.
Dans l'arrière salle, la tanière de Pentighast, deux hommes se faisaient face, un troisième restant en retrait, arbitre de leurs élans de colère. Le premier était un homme en armure de fer pâle, les cheveux gris, et le second ressemblait à un rat de bibliotheque, une paire de lunettes rondes sur le nez. Le spectateur, lui, se trouvait engoncé dans un ensemble en plaque, casqué, plus fortifié qu'une casemate de Kazh Modan.
"... Un scandale ! Le paladin ne pouvait qu'être le seul choix, dans la continuité de ce qui avait été décidé par Son Excellence !"
" Des conneries ! Putain de Lumineux, incapable de se faire entendre, incapable de gagner ! Après un Duc, un Comte, c'est normal faut pas chier une pendule !"
Les deux hommes continuèrent ainsi, se rendant coup pour coup, de plus en plus véhément. Et ce jusqu'à ce que le troisième se lève, posant les mains sur la table.
"Cessez de gémir comme des enfants. Ce qui fait un habile joueur, ce n'est pas la main dont il dispose, mais la façon d'user de ses cartes. Je ne veux plus entendre parler de cette affaire"
L'homme à lunette grimaça et répliqua
"Mais c'est totalement grotesque. Son Excellence le Duc n'aurait pas..."
L'homme casqué le coupa d'un ton sec.
"Voyez ou ses choix l'ont conduit. Ce qu'il nous a forcé à faire."
Un long silence s'installa dans la pièce. Chacun jugeant les deux autres, sans un mot, ravalant leurs arguments et leur frustration. L'homme casqué continua, du même ton monotone.
"Maintenant, disparaissez. Concentrez vous sur Ses Paroles et Son Dogme. Votre manque de Foi me répugne, et je n'hésiterais pas à vous briser le crâne à l'un et à l'autre sans hésitation si vous perdurez sur cette route impie."
Les deux antagonistes concernés se redressèrent , et ne lâchèrent qu'un bref salut à l'homme casqué, avant de quitter la pièce, luttant l'un et l'autre pour ne pas laisser éclater leur colère.
Le solitaire se laissa retomber sur sa chaise en soupirant. Son crâne lui faisait mal, mais au moins, les voix s'étaient arrêtées. Il posant son visage casqué dans ses paumes, et laissa son esprit dériver, bercé par le lent bruissement de ses Ailes.
Mendrion- Citoyen
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Date d'inscription : 19/12/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Si vous êtes attentif aux évènements récents, il est possible d'entrevoir certains citoyens dans la capitale même du Lion se frapper l'avant-bras droit contre le coeur quand ceux-ci s'entrevoient. Une action étrange, n'est ce pas?
Mais il est aussi de la rumeur publique que des boutiques sont dévalisées au nez et à la barbe de la Garde locale, des citoyens externes à la race humaine vivent sous la peur que leur échoppe se retrouvent incendié quand ils voient le fameux signe qui se fait devant leur palier.
Reste à savoir si tout cela va continuer.
Mais il est aussi de la rumeur publique que des boutiques sont dévalisées au nez et à la barbe de la Garde locale, des citoyens externes à la race humaine vivent sous la peur que leur échoppe se retrouvent incendié quand ils voient le fameux signe qui se fait devant leur palier.
Reste à savoir si tout cela va continuer.
Aiden Sul | Le Parjure- Citoyen
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Lieu de naissance : Alterac
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Sortant, une fois n'est pas coutume, de la Cathédrale, la prêtresse Méribeth Sombrebrume encapuchonnée de blanc se dirigea vers l'hôtel des ventes. Elle déboursa quinze pièces d'or pour un chandelier. Les badeaux trouvèrent étrange un tel investissement pour une jolie pièce, certes, mais valant sans doute bien moins cher que cela.
Qu'importe, la prêtresse rentra à la Cathédrale avec son chandelier et lui fit une jolie place sur sa table de nuit.
Qu'importe, la prêtresse rentra à la Cathédrale avec son chandelier et lui fit une jolie place sur sa table de nuit.
Meribeth Sombrebrume- Citoyen
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Lieu de naissance : Hurlevent
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Feuille de personnage
Nom de famille: Sombrebrume
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Ce soir la Chope Sucrée venait de ré-ouvrir les portes après avoir été sauvagement incendiée puis longuement réparée avec soin. Pour cette occasion, le personnel de l'établissement avait organiser la suite de l'élection qui concernait cette fois ci, là gente masculine ! Après Miss Hurlevent, voici Mister Hurlevent ! Plusieurs candidats c'étaient présentés, huit au total. Mais seulement cinq avaient été retenu par le public. L'ambiance dans l'auberge battait son plein ! Les gens criaient, buvaient, mangeaient, parlaient... Tout en observant défiler les Messieurs sur le comptoir de la taverne habillé d'un tapis rouge pour cet effet. Ils avaient d'abord revêtues leurs tenues de ville et quotidienne, puis leurs tenues de soirées. Ils ce présentèrent quelque peu au public, rapidement ou très longuement. Ravivant ou endormant le public... Selon le tempérament des messieurs ! Le coup final était les talents ! De beaux parleurs, au poète les plus romantiques, démonstrations de force et d'agilité pour d'autre... Après ce passage devant le public, celui-ci avait, enfin, le droit de vote !
Le public venait de choisir cinq personnes!
- Alistair Wakefield
- Trinita McLess
- Ethan Rosco
- Khaelissi Al-Kalim
- Dwalund.
Parmis ces cinq personnes, il à fallut en éliminer une et déterminer l'ordre des autres ! Après une délibération longue et en désaccord entre le Caporal Combobublaster, Miss Hurlevent Niobé Spark et moi même, nous nous sommes mis d'accord pour l'ordre suivant :
- Troisième Dauphin Khaelissi Al-Kalim
- Deuxième Dauphin Alistair Wakefield
- Premier Dauphin Trinita McLess
Et Mister Hurlevent.... C'est....Ethan Rosco !!!!
Après avoir l'élection notre Mister et nos Dauphins ont pus recevoir divers cadeaux, remerciement, félicitations...! Ils les méritent tous !
Bravo à eux ! Bravo à leurs prestations ! Bravo aux autres candidats ! A à l'année prochaine pour de nouvelles élections !
Le public venait de choisir cinq personnes!
- Alistair Wakefield
- Trinita McLess
- Ethan Rosco
- Khaelissi Al-Kalim
- Dwalund.
Parmis ces cinq personnes, il à fallut en éliminer une et déterminer l'ordre des autres ! Après une délibération longue et en désaccord entre le Caporal Combobublaster, Miss Hurlevent Niobé Spark et moi même, nous nous sommes mis d'accord pour l'ordre suivant :
- Troisième Dauphin Khaelissi Al-Kalim
- Deuxième Dauphin Alistair Wakefield
- Premier Dauphin Trinita McLess
Et Mister Hurlevent.... C'est....Ethan Rosco !!!!
Après avoir l'élection notre Mister et nos Dauphins ont pus recevoir divers cadeaux, remerciement, félicitations...! Ils les méritent tous !
Bravo à eux ! Bravo à leurs prestations ! Bravo aux autres candidats ! A à l'année prochaine pour de nouvelles élections !
- Spoiler:
- Les affiches viendront dans quelques jours, soyez patients !
Doubhée Beckris- Citoyen
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Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Nael Carrard s'était rendue à l’hôtel des ventes du quartier des nains pour voir de ses yeux les objets laissés par Feu Ozrik. Après quelques longues minutes de réflexion, elle acheta le bureau et la malle à une somme suffisamment indécente pour qu'aucun malin ne puisse surenchérir sur son offre. Elle se doutait bien que l'argent récolté irait aux bonnes œuvres alors elle n'hésita pas une seconde à la dépense.
Une fois cela finit, elle se dirigea vers la Chope Sucrée pour assister au concours de Mister Hurlevent en compagnie de son ami et ordonnance Dwight.
Elle fut fort surprise de voir ce bon vieux McLess parmi les candidats.
Sa maladresse congénitale et son tempérament souvent mou et improbable cachaient une facette du personnage qu'elle appréciait particulièrement. Aussi Trinita McLess eut il les faveurs de la Commandeur.
Plus tard dans la soirée, Nael sortit de la Chope Sucrée prendre un peu l'air, non sans avoir taquiné Robby. Elle prit la direction de l'Agneau Assassiné et récupéra un ouvrage pour sa lecture personnelle.
Puis de nouveau elle revint attendre Dwight devant la Chope.
Quand enfin celui-ci sortit, des coups de feu éclatèrent dans le quartier des mages. Son ouïe de worgen lui indiquait que cela provenait de l'Agneau.
A quelques minutes près elle aurait été prise dans la fusillade...
Ni une, ni deux, les deux compères prirent leur forme worgen et accoururent à la rescousse des gardes pris dans la fusillade.
Une sacrée boucherie... Les balles avaient fusées de partout et nombreux étaient les blessés, mais les assaillants furent vaincus par l'implacable Garde de Hurlevent.
Des renforts arrivèrent de la Cathédrale et les soins purent être prodigué à temps pour chacun.
Une fois les blessés en route pour la caserne, Nael et Dwight prirent la route de l'hôpital. Eux aussi avaient besoin de repos.
Une fois cela finit, elle se dirigea vers la Chope Sucrée pour assister au concours de Mister Hurlevent en compagnie de son ami et ordonnance Dwight.
Elle fut fort surprise de voir ce bon vieux McLess parmi les candidats.
Sa maladresse congénitale et son tempérament souvent mou et improbable cachaient une facette du personnage qu'elle appréciait particulièrement. Aussi Trinita McLess eut il les faveurs de la Commandeur.
Plus tard dans la soirée, Nael sortit de la Chope Sucrée prendre un peu l'air, non sans avoir taquiné Robby. Elle prit la direction de l'Agneau Assassiné et récupéra un ouvrage pour sa lecture personnelle.
Puis de nouveau elle revint attendre Dwight devant la Chope.
Quand enfin celui-ci sortit, des coups de feu éclatèrent dans le quartier des mages. Son ouïe de worgen lui indiquait que cela provenait de l'Agneau.
A quelques minutes près elle aurait été prise dans la fusillade...
Ni une, ni deux, les deux compères prirent leur forme worgen et accoururent à la rescousse des gardes pris dans la fusillade.
Une sacrée boucherie... Les balles avaient fusées de partout et nombreux étaient les blessés, mais les assaillants furent vaincus par l'implacable Garde de Hurlevent.
Des renforts arrivèrent de la Cathédrale et les soins purent être prodigué à temps pour chacun.
Une fois les blessés en route pour la caserne, Nael et Dwight prirent la route de l'hôpital. Eux aussi avaient besoin de repos.
Nael- Citoyen
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Lieu de naissance : Quel'Thalas
Age : 34
Date d'inscription : 02/07/2008
Feuille de personnage
Nom de famille: Carrard
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
A la suite des précédentes affiches placardées dans tous les endroits les plus fréquentés de chaque quartier de la ville ont été placé des notes complémentaires telles que suit :
Du Service Intendance de La Garde de Hurlevent,Au Peuple d'Hurlevent.
Citoyennes, Citoyens,
Par la présente affiche, la Garde de Hurlevent vous informe qu'elle clôturera sa campagne de recherche de partenariat ce vendredi vingt-quatrième jour de ce mois. Il vous reste donc trois jours pour exposer vos motivations et compétences auprès du service Intendance de la Garde de Hurlevent. A la fin de ce délais, le service ferra un choix quant à son futur partenaire commercial.
Je soussigné Sernò Gulivann, auxiliaire au prestigieux et indispensable service de l'intendance de la garde de la grand'ville de Hurlevent vous remercie pour l'importance que vous attribuez à l'activité commerciale de la Garde de Sa Majesté.
Kallen Gulivann- Citoyen
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il y a deux soirs.
La Salle du Requérant commençait à se vider ; les uns et les autres la quittant en bon ordre, et le Lieutenant Karven Stolen observait, les sourcils légèrement froncés, les membres du Cénacle entourer le tout nouveau Chancelier. C'était là un symbole suffisamment clair et éloquent.
Il trouvait le bougre peu charismatique, ayant grand besoin de se trouver d'autres frusques s'il voulait en imposer un minimum, mais c'était surtout l'absence totale de verve le plus déplorable aux yeux du presque trentenaire officier de la Garde. Un pantin. Karven en était persuadé. Il ne resterait qu'à observer avec attention la suite des événements et l'on trouverait aisément celui ou celle tirant les ficelles. Peut être le Stolen mâle se fourvoyait-il, comment en être certain ? En attendant, son intuition lui soufflait de ne pas relâcher la pression sur les habitués du Donjon.
Une demie douzaine de ces derniers, présents dans la salle ce soir là, avait séjourné à la caserne voilà peu de temps. Cela suffisait amplement à alimenter des soupçons, car pour Karven ; il n'y a guère de fumée sans feu.
De retour à la caserne, c'est avec bon nombre de dossiers posés en travers de ses genoux qu'il était revenu veiller le Sergent Escarina Stolen, son épouse et subordonnée. La rouquine restait pour l'heure inconsciente, l'attaque à la gorge dont elle avait été victime plus tôt en journée l'ayant précipité à deux pas de la mort. Coriace et opiniâtre, il en fallait davantage pour abattre totalement cette petite tigresse ; et c'est avec la même ferveur dont faisait preuve Escarina dans son combat face à la mort, que Karven comptait traquer et châtier tous les pourris trainant leurs pieds en Hurlevent. De la plus petite racaille au plus haut titré. C'était là son serment de Garde de Sa Majesté.
Quitte à être détesté, molesté, agressé, il ne comptait rien lâcher. Comme une promesse posthume faite à Frédéric Husserl, Karven continuerait le combat de feu son ami pour la Justice et l'Ordre.
(...)
La soirée de liesses à la Choppe Sucrée battait son plein. Certes, le Lieutenant peinait à s'intéresser aux différents hommes s'exhibant au milieu de la salle principale, gardant davantage son regard braqué sur les convives, en quête de mauvais gestes, d'actes ou attitudes suspects. Rien n'avait été à signaler, pour l'heure, si ce n'est un bougre recherché que l'on avait placé en cellule sans provoquer d'esclandre.
Alors que l'ennui le gagnait, on en vint à signaler du grabuge à l'Agneau Assassiné.
Prévenant les siens via son communicateur, Karven s'esquiva à la soirée "Mister Hurlevent", pour rejoindre sa monture et filer vers le Nord du quartier des Mages. En chemin, il remarque un homme, vêtu comme un pouilleux. Un pouilleux qu'il avait déjà vu en ville.
Au pied du Donjon, juste après l'enterrement de feu Husserl. Une querelle qui avait opposé ce clochard à d'autres hommes.
Hier au soir, le clochard était armé.
Filant vers l'Agneau Assassiné, Karven dépassa la taverne, jusqu'à atteindre le promontoire offrant une vue plongeante sur les ruines du parc. Piquant des deux, il fit volte-face, pour redescendre à un trot mesuré vers la sempiternelle taverne "louche". Ayant l'ensemble du quartier face à lui, le Lieutenant Stolen remarqua de nouveau le bougre ; ce dernier venait dans sa direction.
Ne perdant pas un instant, il sauta à bas de son monture, et s'engouffra au cœur même de la taverne, atteignant rapidement la porte menant jusqu'à la cave.
Un renfoncement, sur la gauche : c'était parfait. Il fit passer une annonce, pour une demande urgente de renforts de la part de ses collègues.
Se plaquant contre le mur, il dégaina son fusil, armant ce dernier et se plaçant en faction juste derrière la porte. Quelques instants après, le "clochard" passait ladite porte, mis en joue par un Karven qui comptait bien lui faire lâcher son arme. Pas question que ce type sorte d'ici avant d'avoir répondu à quelques questions.
Sur sa gauche, hélas, des ombres qui se faisaient à chaque seconde plus nettes, jusqu'à prendre les contours précis d'hommes. Des hommes armés. Ils étaient déjà là, ou bien avaient suivi le clodo' dans les ombres.
Un déluge de feu retentit au cœur de la taverne de l'Agneau Assassiné, les détonations résonnant sous la charpente de ce bouge mal famé.
Fauché par plusieurs traits au flanc et au torse, le Lieutenant Karven Stolen s'écroula au sol. Les balles avaient passé son armure de plates, laquelle lui avait cependant et sans doute sauvé la vie, ou presque.
Vautré au sol, du sang s'échappant par bouillon de ses blessures, l'officier de la Garde eut le temps de voir ce canon braqué vers son visage.
Au même instant, des camarades débarquaient dans la taverne, la rencontre entre ces derniers et les tireurs promettant d'être explosive, et ne tarda pas à l'être. Nouveaux coups de feu, bruit caractéristique d'arc qui se détend.
Une douleur fulgurante sur la partie droite de son visage vint frapper Karven Stolen, une douleur telle qu'il sombra très vite dans l'inconscience, en même temps qu'un voile rouge passait devant ses yeux. Ou du moins son œil, l'autre n'étant plus qu'un lointain souvenir ; arraché par une gerbe de feu tout comme les chairs au niveau de sa tempe droite.
Avant que les balles ne pleuvent en tous sens au sein de ce stand de tir improvisé et qu'il plonge définitivement dans un profond coma, le Lieutenant Karven Stolen eut une pensée pour Frédéric Husserl.
Ils avaient vécu la même attaque ; même mode opératoire, et sans doute mêmes tireurs, le Stolen mâle en était persuadé.
Mais cette fois, les salopards étaient coincés dans un bâtiment, dont la sortie était bloquée par des Gardes. C'était bien la seule satisfaction que l'officier de la garde à terre pouvait avoir ; celle d'avoir servi d'appât.
La suite des événements, il la connaitrait à son réveil, si tant est que tel réveil arrive un jour.
La Salle du Requérant commençait à se vider ; les uns et les autres la quittant en bon ordre, et le Lieutenant Karven Stolen observait, les sourcils légèrement froncés, les membres du Cénacle entourer le tout nouveau Chancelier. C'était là un symbole suffisamment clair et éloquent.
Il trouvait le bougre peu charismatique, ayant grand besoin de se trouver d'autres frusques s'il voulait en imposer un minimum, mais c'était surtout l'absence totale de verve le plus déplorable aux yeux du presque trentenaire officier de la Garde. Un pantin. Karven en était persuadé. Il ne resterait qu'à observer avec attention la suite des événements et l'on trouverait aisément celui ou celle tirant les ficelles. Peut être le Stolen mâle se fourvoyait-il, comment en être certain ? En attendant, son intuition lui soufflait de ne pas relâcher la pression sur les habitués du Donjon.
Une demie douzaine de ces derniers, présents dans la salle ce soir là, avait séjourné à la caserne voilà peu de temps. Cela suffisait amplement à alimenter des soupçons, car pour Karven ; il n'y a guère de fumée sans feu.
De retour à la caserne, c'est avec bon nombre de dossiers posés en travers de ses genoux qu'il était revenu veiller le Sergent Escarina Stolen, son épouse et subordonnée. La rouquine restait pour l'heure inconsciente, l'attaque à la gorge dont elle avait été victime plus tôt en journée l'ayant précipité à deux pas de la mort. Coriace et opiniâtre, il en fallait davantage pour abattre totalement cette petite tigresse ; et c'est avec la même ferveur dont faisait preuve Escarina dans son combat face à la mort, que Karven comptait traquer et châtier tous les pourris trainant leurs pieds en Hurlevent. De la plus petite racaille au plus haut titré. C'était là son serment de Garde de Sa Majesté.
Quitte à être détesté, molesté, agressé, il ne comptait rien lâcher. Comme une promesse posthume faite à Frédéric Husserl, Karven continuerait le combat de feu son ami pour la Justice et l'Ordre.
(...)
La soirée de liesses à la Choppe Sucrée battait son plein. Certes, le Lieutenant peinait à s'intéresser aux différents hommes s'exhibant au milieu de la salle principale, gardant davantage son regard braqué sur les convives, en quête de mauvais gestes, d'actes ou attitudes suspects. Rien n'avait été à signaler, pour l'heure, si ce n'est un bougre recherché que l'on avait placé en cellule sans provoquer d'esclandre.
Alors que l'ennui le gagnait, on en vint à signaler du grabuge à l'Agneau Assassiné.
Prévenant les siens via son communicateur, Karven s'esquiva à la soirée "Mister Hurlevent", pour rejoindre sa monture et filer vers le Nord du quartier des Mages. En chemin, il remarque un homme, vêtu comme un pouilleux. Un pouilleux qu'il avait déjà vu en ville.
Au pied du Donjon, juste après l'enterrement de feu Husserl. Une querelle qui avait opposé ce clochard à d'autres hommes.
Hier au soir, le clochard était armé.
Filant vers l'Agneau Assassiné, Karven dépassa la taverne, jusqu'à atteindre le promontoire offrant une vue plongeante sur les ruines du parc. Piquant des deux, il fit volte-face, pour redescendre à un trot mesuré vers la sempiternelle taverne "louche". Ayant l'ensemble du quartier face à lui, le Lieutenant Stolen remarqua de nouveau le bougre ; ce dernier venait dans sa direction.
Ne perdant pas un instant, il sauta à bas de son monture, et s'engouffra au cœur même de la taverne, atteignant rapidement la porte menant jusqu'à la cave.
Un renfoncement, sur la gauche : c'était parfait. Il fit passer une annonce, pour une demande urgente de renforts de la part de ses collègues.
Se plaquant contre le mur, il dégaina son fusil, armant ce dernier et se plaçant en faction juste derrière la porte. Quelques instants après, le "clochard" passait ladite porte, mis en joue par un Karven qui comptait bien lui faire lâcher son arme. Pas question que ce type sorte d'ici avant d'avoir répondu à quelques questions.
Sur sa gauche, hélas, des ombres qui se faisaient à chaque seconde plus nettes, jusqu'à prendre les contours précis d'hommes. Des hommes armés. Ils étaient déjà là, ou bien avaient suivi le clodo' dans les ombres.
Un déluge de feu retentit au cœur de la taverne de l'Agneau Assassiné, les détonations résonnant sous la charpente de ce bouge mal famé.
Fauché par plusieurs traits au flanc et au torse, le Lieutenant Karven Stolen s'écroula au sol. Les balles avaient passé son armure de plates, laquelle lui avait cependant et sans doute sauvé la vie, ou presque.
Vautré au sol, du sang s'échappant par bouillon de ses blessures, l'officier de la Garde eut le temps de voir ce canon braqué vers son visage.
Au même instant, des camarades débarquaient dans la taverne, la rencontre entre ces derniers et les tireurs promettant d'être explosive, et ne tarda pas à l'être. Nouveaux coups de feu, bruit caractéristique d'arc qui se détend.
Une douleur fulgurante sur la partie droite de son visage vint frapper Karven Stolen, une douleur telle qu'il sombra très vite dans l'inconscience, en même temps qu'un voile rouge passait devant ses yeux. Ou du moins son œil, l'autre n'étant plus qu'un lointain souvenir ; arraché par une gerbe de feu tout comme les chairs au niveau de sa tempe droite.
Avant que les balles ne pleuvent en tous sens au sein de ce stand de tir improvisé et qu'il plonge définitivement dans un profond coma, le Lieutenant Karven Stolen eut une pensée pour Frédéric Husserl.
Ils avaient vécu la même attaque ; même mode opératoire, et sans doute mêmes tireurs, le Stolen mâle en était persuadé.
Mais cette fois, les salopards étaient coincés dans un bâtiment, dont la sortie était bloquée par des Gardes. C'était bien la seule satisfaction que l'officier de la garde à terre pouvait avoir ; celle d'avoir servi d'appât.
La suite des événements, il la connaitrait à son réveil, si tant est que tel réveil arrive un jour.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
- Nombre de messages : 3955
Lieu de naissance : Elwynn
Age : 33
Date d'inscription : 25/11/2012
Feuille de personnage
Nom de famille: Stolen
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
C'était sur le port... De bonne heure, une journée ensoleillé, portefaix vaquant à leurs occupations. Sur un des pontons... Tous de longs manteaux et de haut de forme gilnéens habillé. Certains avec des longues vues, ils fixaient l'horizon, plusieurs navires venant de lever l'ancre, partant vers le large. Sept personnes, non Huit, il fallait prendre en compte l'homme a cache œil.
En silence ils observaient un sourire aux lèvres. Puis le silence se brisa par une réplique du comte.
-Ainsi le sort en est jeté. Nous n'avons plus qu'a attendre... Et espérer que le capitaine Nealcha nous ramène de bonnes nouvelles concernant notre affaire...
-Espérons surtout qu'il arrive à destination sans tomber sur quelques malandrins ou réprouvés. Les architectes et la main d'œuvre sont difficile à trouver... Enfin... Pour ceux qui ont du courage.
-Ne vous inquiétez pas... J'ai confiance en eux... Je suis sur qu'ils réussiront...
Un moment de silence advint, les navires venaient de disparaitre au loin. C'est à ce moment que le petit groupe clama en cœur : Longue vie à Grisetête. Puis ils repartirent chacun de leur cotés... Hormis le comte et l'homme au cache-œil que l'on virent se diriger vers le Donjon.
En silence ils observaient un sourire aux lèvres. Puis le silence se brisa par une réplique du comte.
-Ainsi le sort en est jeté. Nous n'avons plus qu'a attendre... Et espérer que le capitaine Nealcha nous ramène de bonnes nouvelles concernant notre affaire...
-Espérons surtout qu'il arrive à destination sans tomber sur quelques malandrins ou réprouvés. Les architectes et la main d'œuvre sont difficile à trouver... Enfin... Pour ceux qui ont du courage.
-Ne vous inquiétez pas... J'ai confiance en eux... Je suis sur qu'ils réussiront...
Un moment de silence advint, les navires venaient de disparaitre au loin. C'est à ce moment que le petit groupe clama en cœur : Longue vie à Grisetête. Puis ils repartirent chacun de leur cotés... Hormis le comte et l'homme au cache-œil que l'on virent se diriger vers le Donjon.
Arthur Von Levenstein- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 17
Date d'inscription : 04/01/2014
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis deux soirs, on pouvait apercevoir dans la rue une femme vêtue de blanc aux cheveux noirs portant un bâton de prêtre qui avançait d'une démarche chaloupée.
Plusieurs établissements mal famés l'accueillirent. La plupart des clients étaient étonnés, railleurs et peut-être parfois mal à l'aise en voyant dans un tel lieu une parodie de prêtresse, la robe souillée de diverses tâches dont sans aucun doute certaines de sang.
Elle buvait, riait, séduisait même parfois et repartait.
Quel comportement bien étrange et misérable... pour une prêtresse.
Plusieurs établissements mal famés l'accueillirent. La plupart des clients étaient étonnés, railleurs et peut-être parfois mal à l'aise en voyant dans un tel lieu une parodie de prêtresse, la robe souillée de diverses tâches dont sans aucun doute certaines de sang.
Elle buvait, riait, séduisait même parfois et repartait.
Quel comportement bien étrange et misérable... pour une prêtresse.
Meribeth Sombrebrume- Citoyen
- Nombre de messages : 14
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 25
Date d'inscription : 03/01/2012
Feuille de personnage
Nom de famille: Sombrebrume
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Tôt ce matin, les employés de la Chancellerie eurent la surprise de voir débouler une grande Draeneï en armure.
Agitant un parchemin estampillé par la Garde urbaine sous le nez des factionnaires et autres commis, Ambre passa sans encombre les différents points de contrôles, demandant à chaque fois son chemin vers les quartiers du nouveau chancelier Vanir de Monsor.
Prenant un plaisir simple à jouer avec l'écho du claquement de ses sabots qui se répercutait sur les sols de marbre des grands couloirs déserts en cette heure matinale, elle parvint enfin devant le bureau du chancelier...
Agitant un parchemin estampillé par la Garde urbaine sous le nez des factionnaires et autres commis, Ambre passa sans encombre les différents points de contrôles, demandant à chaque fois son chemin vers les quartiers du nouveau chancelier Vanir de Monsor.
Prenant un plaisir simple à jouer avec l'écho du claquement de ses sabots qui se répercutait sur les sols de marbre des grands couloirs déserts en cette heure matinale, elle parvint enfin devant le bureau du chancelier...
- [HRP]:
- Vanir, si tu m'entends, sors de ta cachette et contacte moi !
Ambrecroc IG.
Issh'naa- Citoyen
- Nombre de messages : 210
Lieu de naissance : Draenor (OT)
Age : 237
Date d'inscription : 06/01/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Qu'il la haïsse, la méprise ou l'admire, la noblesse ne laisse jamais le cœur du peuple indifférent. C'est du moins ce que s'imaginait Ashley Margaret dans la douceur calfeutrée de son salon.
Aussi, elle ne s'étonna pas quand une de ses servantes vint la prévenir qu'on ne parlait plus au lavoir que du Seigneur Al Rakim qui avait quitté la demeure de la Duchesse, deux soirs de suite, à une heure bien tardive.
L'élégante haussa les épaules, peu intéressée par ce qu'elle savait déjà, et parcourut les divers journaux à la recherche d'une déclaration ou d'une intervention, même brêve, du nouveau chancellier, agacée de ce silence trop long.
Aussi, elle ne s'étonna pas quand une de ses servantes vint la prévenir qu'on ne parlait plus au lavoir que du Seigneur Al Rakim qui avait quitté la demeure de la Duchesse, deux soirs de suite, à une heure bien tardive.
L'élégante haussa les épaules, peu intéressée par ce qu'elle savait déjà, et parcourut les divers journaux à la recherche d'une déclaration ou d'une intervention, même brêve, du nouveau chancellier, agacée de ce silence trop long.
Lady de Edenblow- Citoyen
- Nombre de messages : 244
Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 25
Date d'inscription : 07/03/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis le soir de l'annonce de sa victoire, le Duc s'était fait discret. Il avait demandé a ce qu'on ne le dérange pas, et commencé certaines correspondances, et demandes d'entrevues. Certes, il savait qu'on allait jaser de son silence, que les ragots allaient fuser, mais il n'avait pas été élu pour répondre a une poignée de médisants.
Le Codex des Lois était ouvert sur son bureau, et il notait sur un parchemin les idées qui lui venaient, concernant décrets juridiques, et autres, qu'il allait devoir présenter a la Chancelière Farral. La nuit, cette fois encore, promettait d'être longue.
Le Codex des Lois était ouvert sur son bureau, et il notait sur un parchemin les idées qui lui venaient, concernant décrets juridiques, et autres, qu'il allait devoir présenter a la Chancelière Farral. La nuit, cette fois encore, promettait d'être longue.
- HRP:
- Navré de créer de l'attente, la pluie a fait des dégâts dans mon patelin, je récupère l'électricité demain.
Vanir- Citoyen
- Nombre de messages : 16
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 23 ans
Date d'inscription : 07/01/2014
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Elle s'était enfin réveillée. Elle ne bougeait rien de son corps si ce n'était ses yeux qui observaient les alentours. Elle avait horriblement mal, et les remèdes qu'on lui offrait à l'infirmerie étaient quelque peu assommants. Quand elle vit Calirae se précipiter sur elle car elle venait de renverser un verre pour faire du bruit, Escarina se rassura un moment, elle était bien à la caserne. L'esprit embrumé elle comprit qu'il était arrivé malheur à Karven, même si les mots du major Ventis lui arrivaient déformés, elle savait que l'autre Stolen était entre la vie et la mort, lui aussi.
Elle referma les yeux, à moitié droguée, puis les rouvrit un jour plus tard. Cela faisait maintenant quatre jours qu'elle n'avait pas bougé d'un pouce, ayant l'impression que sa tête allait s'arracher à tout moment. Elle n'osait pas la bouger de peur de rouvrir sa cicatrice, même si on était certain que les fils allaient tenir, la Stolen avait quelques réflexes que son corps exprimait tout seul.
Elle essaya d'ouvrir la bouche, mais elle n'arrivait à émettre aucun son. Elle fut prise de panique se demandant si elle allait pouvoir boire ou manger. Elle tâtonna sur son chevet d'une main, pour se saisir de son verre. Sa main tremblait de partout, encore bien trop faible pour une vraie emprise. Elle se renversa la moitié de son verre sur son bandage et ses draps, de peur de surélever la tête. Elle avait réussi néanmoins à boire une gorgée sans vouloir se cogner la tête contre les murs.
"Si je n'ai plus de voix, j'ai toujours mes mains et ma tête. Si je dois interroger les gens dans mon lit en ayant l'air d'une lépreuse, je le ferrai, il n'est pas question que je me laisse dépérir, ça leur ferait bien trop plaisir." Elle retrouvait peu à peu conscience, même si son corps lui interdisait bien trop pour le moment. Elle repensa d'un coup à ce que lui avait dit Calirae la veille, se demandant si elle l'avait rêvé, ou non.
Pour la première fois elle essaya de tourner la tête pour voir le lit d'à côté. Il lui fallut à peine quelques secondes pour voir les pieds de Karven, mais cette maudite armoire de fioles l'empêchait de voir son visage, mais...Au moins il n'était pas cul-de-jatte, se disait-elle. Seulement, Impossible de lui parler, de le voir...Elle redressa la tête dans un râle muet de douleur, et essaya de trouver le sommeil avec pour seule image des pieds nus qui dépassaient des draps, mais la peur au ventre.
"Restons calme. La vengeance est un plat qui se mange froid. Et même s'il doit être congelé, je le croquerai à pleine dent. Karven, tiens le coup, tu as une promesse à tenir...Ne me fais pas aussi mal que Frédéric."
Elle referma les yeux, à moitié droguée, puis les rouvrit un jour plus tard. Cela faisait maintenant quatre jours qu'elle n'avait pas bougé d'un pouce, ayant l'impression que sa tête allait s'arracher à tout moment. Elle n'osait pas la bouger de peur de rouvrir sa cicatrice, même si on était certain que les fils allaient tenir, la Stolen avait quelques réflexes que son corps exprimait tout seul.
Elle essaya d'ouvrir la bouche, mais elle n'arrivait à émettre aucun son. Elle fut prise de panique se demandant si elle allait pouvoir boire ou manger. Elle tâtonna sur son chevet d'une main, pour se saisir de son verre. Sa main tremblait de partout, encore bien trop faible pour une vraie emprise. Elle se renversa la moitié de son verre sur son bandage et ses draps, de peur de surélever la tête. Elle avait réussi néanmoins à boire une gorgée sans vouloir se cogner la tête contre les murs.
"Si je n'ai plus de voix, j'ai toujours mes mains et ma tête. Si je dois interroger les gens dans mon lit en ayant l'air d'une lépreuse, je le ferrai, il n'est pas question que je me laisse dépérir, ça leur ferait bien trop plaisir." Elle retrouvait peu à peu conscience, même si son corps lui interdisait bien trop pour le moment. Elle repensa d'un coup à ce que lui avait dit Calirae la veille, se demandant si elle l'avait rêvé, ou non.
Pour la première fois elle essaya de tourner la tête pour voir le lit d'à côté. Il lui fallut à peine quelques secondes pour voir les pieds de Karven, mais cette maudite armoire de fioles l'empêchait de voir son visage, mais...Au moins il n'était pas cul-de-jatte, se disait-elle. Seulement, Impossible de lui parler, de le voir...Elle redressa la tête dans un râle muet de douleur, et essaya de trouver le sommeil avec pour seule image des pieds nus qui dépassaient des draps, mais la peur au ventre.
"Restons calme. La vengeance est un plat qui se mange froid. Et même s'il doit être congelé, je le croquerai à pleine dent. Karven, tiens le coup, tu as une promesse à tenir...Ne me fais pas aussi mal que Frédéric."
Escarina Stolen- Garde
- Nombre de messages : 571
Lieu de naissance : Elwynn
Age : 25
Date d'inscription : 25/11/2012
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les personnes passant dans le quartier des mages le mercredi 23 janvier de l'an 34 aux alentours de la vingt-et-unième heures auront pus entendre des bruits de mobilier qui ce cassent, des insultes, des coups de feu... Une réelle bagarre à eu lieu dans l'auberge de la Chope Sucrée... Après deux heures de combats acharnés contre des paysans armés de fourches, de dagues, de marteau et d'arme à feu... Le combat à été très brutal et violent. Après que les gardes soient arrivés suite à l'appel de Dame Beckris, ce sont trois corps amochés et sans vie qui sortent sur des civières, suivis de deux hommes menottés amochés mais bien vivant. Sortent ensuite trois personnes, Dame Beckris, Azeyloth Corvey et un grand chevalier de la mort tout d'armure vêtu surnommé Baltha'.
La taverne à ouvert à nouveau jeudi soir. Montrant bien qu'elle ce refuse de fermer son commerce sous prétexte qu'une bande de paysans en voulait à son argent.
Doubhée Beckris- Citoyen
- Nombre de messages : 436
Lieu de naissance : X
Age : X
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La Bombe n'était plus...bonne chose de faite.
Elle avait souffert bien des tourments sous le fouet et dans les chaines des sombrefers et en gardait une rancune tenace,mais c'était avant tout la fin d'un des ennemis public majeur du Royaume qui était célébré.
Elle n'avait tiré aucun plaisir sadique à le voir rouer,une pratique qu'elle n'aimait pas beaucoup,inutile et barbare à son goût,s'étant contenté de surveiller la foule,son dispositif à la main au cas ou..mais nul truand surgi des ténèbres en mal de gloire pour le sauver.Au contraire,la foule était ouvertement hostile au supplicié.
Le voir pendu avait été plus plaisant pour elle,en tant que personne.Elle le lui avait promis en allant récupérer Amell dans les tarrides tombé entre les mains de ses sbires quand sa puissance était encore bien réelle,contrairement à ces derniers temps ou il n'était plus que l'ombre de lui même,un truand en fin de vie,abandonné de tous et d'ailleurs...trahi.
En voilà un qui avait mené sa barque habilement,contrairement au caid ordinaire façon Faol qui ne fait en général que passer dans le paysage du crime,ne se livrant en général qu'à quelques actions aussi brutales que stupides avant de sombrer dans l'oubli,ou dans la tombe...un qui avait été bien..clairvoyant.L'étau sur ses propres activité s'était considérablement desserré.
Elle resta sur les lieux de l'exécution en bonne paranoiaque s'assurer qu'aucun nécromancien en herbe ne viendra faire quoique ce soit de ses restes,elle avait appris à envisager à peu près tout ce qui est déraisonnable dans cette ville,balayant d'un revers toute la surenchère de têtes,de piques,d'exposition du corps et autres démonstrations dont les humains sont friands.On ne fait pas joujou avec les corps,ça ne se fait pas.
La Bombe n'était plus,et il en resterai ainsi.
_________________
Gentille mais pas inoffensive.
Hedwe- Officier supérieur de la Garde
- Nombre de messages : 2757
Date d'inscription : 22/06/2008
Feuille de personnage
Nom de famille: Marteau-Hardi
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Altéanne était apparue particulièrement choquée par l'exécution du Sombrefer. Ce n'est pas la barbarie du supplice qui l'avait émoustillée, sans doute que le criminel payait le juste châtiment pour ses abominables forfaits. Évidemment, elle se souvenait de ses leçons de droit et savait bien qu'une sanction cruelle était aussi l'assurance que son exemple ne serait pas suivi. Étonnamment, ce n'était pas non plus la privation des derniers sacrements qui l'avait scandalisée. Après tout, ils ne sont utiles que pour apaiser l'âme tourmentée du croyant - pour autre foi, pensait-elle, autre forme de Salut.
L'origine de sa rancœur était toute autre et venait en fait de l'annonce affichée par l’État-major et la Chancellerie Royale : elle y avait bien lu que le criminel avait été abandonné par la Lumière. Quelle hérésie plus perfide que d'imaginer que la Lumière, dans sa gloire universelle, pouvait abandonner ceux qui, par leur simple statut d'être vivant, avaient leur place en Son monde quelle que fût l'étendue de leur félonie ? Quelle hérésie plus démente que de penser un simple mortel capable de comprendre les grandioses desseins de la Providence ?
Elle dit et répéta à qui voulait l'entendre que la Sainte Lumière ne se détourne jamais de ceux qui vivent, et qu'Elle n'a de cesse d'attendre que ceux qui l'ont reniée voient la vérité et reviennent l'embrasser. Elle ajouta en outre que toute âme peut être sauvée et, sans s'en cacher, critiqua allègrement le verbe malhabile de ceux qui avaient rédigé cette affiche. Non sans accompagner son discours de quelques jurons bien placés, cela va de soi.
Oui, les seuils de tolérance de la prêtresse étaient différents et elle pouvait être bouleversée par des détails insignifiants aux yeux des gens du commun. Ce qui est certain, en tous cas, c'est qu'elle trouvera une place dans ses prières aux morts pour le repos du terroriste ; et que malgré tout ce qui a été mis en œuvre, elle ne l'oubliera pas. Ça leur apprendra aux gardes, à ajouter quatre mots poignants pour rendre l'avis plus dramatique.
L'origine de sa rancœur était toute autre et venait en fait de l'annonce affichée par l’État-major et la Chancellerie Royale : elle y avait bien lu que le criminel avait été abandonné par la Lumière. Quelle hérésie plus perfide que d'imaginer que la Lumière, dans sa gloire universelle, pouvait abandonner ceux qui, par leur simple statut d'être vivant, avaient leur place en Son monde quelle que fût l'étendue de leur félonie ? Quelle hérésie plus démente que de penser un simple mortel capable de comprendre les grandioses desseins de la Providence ?
Elle dit et répéta à qui voulait l'entendre que la Sainte Lumière ne se détourne jamais de ceux qui vivent, et qu'Elle n'a de cesse d'attendre que ceux qui l'ont reniée voient la vérité et reviennent l'embrasser. Elle ajouta en outre que toute âme peut être sauvée et, sans s'en cacher, critiqua allègrement le verbe malhabile de ceux qui avaient rédigé cette affiche. Non sans accompagner son discours de quelques jurons bien placés, cela va de soi.
Oui, les seuils de tolérance de la prêtresse étaient différents et elle pouvait être bouleversée par des détails insignifiants aux yeux des gens du commun. Ce qui est certain, en tous cas, c'est qu'elle trouvera une place dans ses prières aux morts pour le repos du terroriste ; et que malgré tout ce qui a été mis en œuvre, elle ne l'oubliera pas. Ça leur apprendra aux gardes, à ajouter quatre mots poignants pour rendre l'avis plus dramatique.
Dernière édition par Soeur Altéanne le Sam 31 Mai 2014 - 15:00, édité 1 fois
Soeur Altéanne- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Cerné, il l'était. Et toujours autant fatigué sans doute, mais le supplice du condamné lui décrocha un sourire frais qu'il n'avait plus sorti sur son visage depuis un moment.
Il s'éloigna de la masse affamée, encore bavante et écumante des cris proférés à l'encontre du criminel sombrefer qui s'était attardé dans la souffrance et la douleur. Avant que finalement, un craquement net se fasse entendre. Un vertèbre sectionné par le poid du corps, le déchirement des tissus encore intacts, soudain. La viande grisâtre du nain joua une dernière danse dans ce qui restait de connexion nerveuse. Il réajusta son haut-de-forme qu'il avait retiré le temps de regarder le spectacle de la foule rassasiée de vengeance.
"Bois brûlé, charbon de bois, comme il disait..." les différents éléments convergeaient, les données ne présentaient aucune contre indication.
Finalement, ce serait un bon jour, pour l'ouverture. Ses pas changèrent de cap et prirent la direction du quartier des nains après un détour de circonstance. Sans doute quelque chose à faire aux environs des locaux de la Gazette.
La soirée sera très certainement, comme il le disait parfois, à l'image de sa tête. Fermée comme le mur à l'exterieur, agitée comme la mer d'ouest en dedans. La houle est là, en chair et en masse.
Lendrith- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilneas
Age : † (décédé, 37ans)
Date d'inscription : 02/08/2012
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Nom de famille: Recellson
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Deux gardes, Shephard et Frantz, ont été aperçu ce jour derrière la Cathédrale à racketter une jeune femme. Ils ont usé de leurs pouvoirs pour l'obliger à leur donner sa bourse qui contenait des bonbons. Le premier en a pris contre le gré de la demoiselle, la forçant à baisser les yeux. Quelqu'un, un homme en armure de cuir et aux cheveux noirs et longs, aurait essayé de les faire cesser mais la réponse de Shephard fut clairement audible : "Je suis certain qu'elle est d'accord si elle souhaite continuer sa petite affaire", parlant de la jeune femme et du bonbon qu'il venait de lui subtiliser.
Ce genre d'histoires plait aux gens, surtout quand il s'agit de la Garde de Hurlevent. Elle se répand donc comme une trainée de poudre et voici ce qui en ressort :
- Shephard est un pourri, qui fait du chantage et trempe dans l'illégalité avec son sbire Hansfelt Frantz.
- La Garde est pas efficace à cause de personnes sans honneur ni dignité comme eux !
- Voilà à quoi elle occupe ses journées la Garde ! Nous savons enfin pourquoi ils sont si inutiles !
De l'avis général, un tel abus de pouvoir est inadmissible. Plus de respect à la personne. Et la Garde devient une pègre à fuir plutôt qu'à dit demander de l'aide. Ils nous protègent, oui, mais en échange de quoi ?
Ce genre d'histoires plait aux gens, surtout quand il s'agit de la Garde de Hurlevent. Elle se répand donc comme une trainée de poudre et voici ce qui en ressort :
- Shephard est un pourri, qui fait du chantage et trempe dans l'illégalité avec son sbire Hansfelt Frantz.
- La Garde est pas efficace à cause de personnes sans honneur ni dignité comme eux !
- Voilà à quoi elle occupe ses journées la Garde ! Nous savons enfin pourquoi ils sont si inutiles !
De l'avis général, un tel abus de pouvoir est inadmissible. Plus de respect à la personne. Et la Garde devient une pègre à fuir plutôt qu'à dit demander de l'aide. Ils nous protègent, oui, mais en échange de quoi ?
William Telös- Citoyen
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Lieu de naissance : Ville de Gilnéas
Age : 27
Date d'inscription : 08/01/2014
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis quelques jours, la nuit semble plus agitée. Si la taxe sur les explosifs avait freiné considérablement les attentats et les meurtres, les affaires reprenaient normalement pour les criminels les plus honnêtes de Hurlevent : les voleurs. Certains affirment qu'ils préparent quelque chose... D'autres disent que leur maître, un noble d'Alterac, ne tardera pas à descendre sur Hurlevent.
Les plus perspicaces pensent que la dîtes Guilde des Voleurs va élargir son réseau prochainement en ralliant mercenaires, voleurs indépendants, mendiants ou simples badauds voulant remplir leurs poches d'or. Par ailleurs, certaines guildes convoitent déjà les voleurs comme un allié de choix, manipulant les ombres comme personne.
Si la situation est incertaine pour le moment... il est fort probable que la fin de l'Hiver marque une période décisive dans le monde du crime...
Les plus perspicaces pensent que la dîtes Guilde des Voleurs va élargir son réseau prochainement en ralliant mercenaires, voleurs indépendants, mendiants ou simples badauds voulant remplir leurs poches d'or. Par ailleurs, certaines guildes convoitent déjà les voleurs comme un allié de choix, manipulant les ombres comme personne.
Si la situation est incertaine pour le moment... il est fort probable que la fin de l'Hiver marque une période décisive dans le monde du crime...
Cendre- Citoyen
- Nombre de messages : 18
Age : 31
Lieu de naissance : Stratholme
Age : ~ 20-30.
Date d'inscription : 08/01/2014
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Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Plusieurs affiches sont placardées dans toute la ville !
Doubhée Beckris- Citoyen
- Nombre de messages : 436
Lieu de naissance : X
Age : X
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Ils ne sortait plus que de nuit. Ses traits que certains avaient autrefois connus nobles, altiers, s'étaient définitivement transformés en un masque sauvage étiré sur son faciès le plus souvent inhumain.
Son regard avait perdu de l'éclat azur reflétant les vertus et l'honneur pour plonger à tout jamais dans un tourbillon ambré aux reflets féroces. La peau tannée arborant sans cesse les mimiques animales, ornée d'une toison épaisse poivre et sel. Le bandeau retenant sa chevelure n'était plus qu'un souvenir et laissait son épaisse crinière retomber sur ses épaules et dans son dos.
Il préférait largement les hauteurs des toits, bondissant de charpente en charpente, flanqué par une créature de nuit aux yeux de citrine, qui le suivait souplement. Chaque virage répliqué au battement de cœur près, comme deux marionnettes guidés par la même main agile. Sous eux, la Grande Hurlevent ne dormait jamais, l'activité se succédait a chaque heure qui passait. Toujours des cris, des rires, des pleurs, une activité presque chaotique dans un maelström de sentiments et d'éclats de voix.
Mais cela ne les atteignait pas. Ils continuaient d'avancer, traversant les quartiers jusqu’à se retrouver sur les remparts extérieur, puis s'évader dans la forêt. Passer d'un monde à l'autre, avec souplesse et sans un bruit, pour retrouver la quiétude et la paix qui régnaient sous les arbres centenaires, loin de l'agitation citadine.
Ce soir là, Angron s'endormit comme bien des soirs contre le flanc d'Heliven, bercé par le ronronnement sourd de sa compagne, les plaies de l'âme soignée par la langue rapeuse de la panthère couleur de nuit sans lune.
Bénis soient les fêlés, car ils laisseront passer la Lumière.
Son regard avait perdu de l'éclat azur reflétant les vertus et l'honneur pour plonger à tout jamais dans un tourbillon ambré aux reflets féroces. La peau tannée arborant sans cesse les mimiques animales, ornée d'une toison épaisse poivre et sel. Le bandeau retenant sa chevelure n'était plus qu'un souvenir et laissait son épaisse crinière retomber sur ses épaules et dans son dos.
Il préférait largement les hauteurs des toits, bondissant de charpente en charpente, flanqué par une créature de nuit aux yeux de citrine, qui le suivait souplement. Chaque virage répliqué au battement de cœur près, comme deux marionnettes guidés par la même main agile. Sous eux, la Grande Hurlevent ne dormait jamais, l'activité se succédait a chaque heure qui passait. Toujours des cris, des rires, des pleurs, une activité presque chaotique dans un maelström de sentiments et d'éclats de voix.
Mais cela ne les atteignait pas. Ils continuaient d'avancer, traversant les quartiers jusqu’à se retrouver sur les remparts extérieur, puis s'évader dans la forêt. Passer d'un monde à l'autre, avec souplesse et sans un bruit, pour retrouver la quiétude et la paix qui régnaient sous les arbres centenaires, loin de l'agitation citadine.
Ce soir là, Angron s'endormit comme bien des soirs contre le flanc d'Heliven, bercé par le ronronnement sourd de sa compagne, les plaies de l'âme soignée par la langue rapeuse de la panthère couleur de nuit sans lune.
Bénis soient les fêlés, car ils laisseront passer la Lumière.
Angron Manus- Citoyen
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Lieu de naissance : Carmines
Age : Quarantaine
Date d'inscription : 13/05/2011
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