Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans la soirée il aura été possible de voir des poseurs d'affiches annonçant une nouvelle soirée à la Chope Sucrée. Une fois les affiches posées un peu partout en ville, ils s'en allèrent ce reposer, la nuit déjà bien entamée pour eux.
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il semblerait qu'on s'amuse, ce matin en rade du port de Hurlevent. Un certain brick toujours visible depuis le haut du port à hauteur du phare a eu un petit soucis, vu de loin. Incident visuel bref, mais que certains remarquèrent, moquant de supposés jeunes gabiers faisant n'importe quoi à bord du bâtiment.
Le navire a largué sa grand'voile quand sonnèrent les neuf heures du matin, avant de la remonter. Il n'y paraissait plus rien la minute après. Des matelots incompétents ou distraits, ça ne fait aucun doute. Franchement, quelle idée.
Lendrith- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Soeur Telyshka, comme on appelait désormais la Comtesse Von Tarkin, apprit dans une allée de l'abbaye la révocation du Duc de Monsor de son poste de chancelier par la chancelière Farral. En d'autre temps, elle aurait certainement crié au scandale, réunit la maison des nobles et exigeait de nouvelles élections. Mais désormais, seule l'étude de la Lumière et des trois vertus l'intéressait. Rien ne pouvait plus l'écarter du chemin qui était désormais le sien.
Von Tarkin- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans la ville avait été visible un petit ballet de deux charrettes traversant la place de la Cathédrale. L'une d'elle s'arrêta pour laisser descendre Doubhée Beckris. La patronne de la taverne sorti de la carriole quatre gros cartons avec l'aide de quelques employés. Ils posèrent les cartons devant l'orphelinat. Ce n'est que lorsque les enfants sortirent du bâtiment pour observer ce curieux manège qu'ils virent, avec grand plaisir, une multitude de jouets empilés les uns sur les autres. Bien que certains aient déjà servi plusieurs fois, voire même pendant plusieurs années, ils restaient, aux yeux des enfants, quelque chose de magique. La directrice de l'orphelinat les Rossignol remercia tout le monde et assura prier pour tous les citoyens ayant fait ce geste là pour les enfants.
Les orphelins étaient aux anges. Recevoir plein de jouets pour eux était un moment des plus merveilleux. Les filles s'amusèrent avec des poupées de chiffons, des maisons de poupées faites en bois spécialement pour elles tandis que les garçons jouaient à celui qui volerait le plus vite avec son gyrocoptère en bois ou alors celui qui roulerait plus vite avec sa bécane en bois. C'était plaisant et agréable à voir.
Après des petits signes de la main, tout le monde reprit place dans la charrette et partit faire le tour des régions voisines, des orphelinats voisins pour donner les jouets restants.
Les orphelins étaient aux anges. Recevoir plein de jouets pour eux était un moment des plus merveilleux. Les filles s'amusèrent avec des poupées de chiffons, des maisons de poupées faites en bois spécialement pour elles tandis que les garçons jouaient à celui qui volerait le plus vite avec son gyrocoptère en bois ou alors celui qui roulerait plus vite avec sa bécane en bois. C'était plaisant et agréable à voir.
Après des petits signes de la main, tout le monde reprit place dans la charrette et partit faire le tour des régions voisines, des orphelinats voisins pour donner les jouets restants.
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Domaine de Castellange, bois de la pénombre.
La nuit n’était pas encore achevée, et le jour prenait à s’extraire de la brume environnante. Comme chaque matin, les serfs du seigneur se levaient avec l’aube, trainant sur leurs épaules voutés fourches et outils de ferme. Luttant contre la fatigue ils se rendaient aux champs bordant la maison seigneuriale, pour se mettre à l’œuvre. Un dur labeur, mais malgré le froid et le vent dans leurs frusques, ils ne rechignaient pas à la corvée. Car leur maitre était un homme bon, qui leur offrait une vie décente, plus que bien des paysans de cette triste région. Gîte, protection et couvert, aurait été une devise à placarder au-dessus de la grande porte d’érable du manoir.
Habitués à travailler en équipes fonctionnels, les serfs se répartissaient les tâches, certains bennant la terre, d’autres arrachant les mauvaises herbes. Le mal qui rongeait la terre n’empêchait pas ces gens de se battre contre le destin, et de faire pousser de bonnes choses au milieu de ces champs désolés.
Ce n’était pas la plus grande exploitation de la région, et comparée aux grands greniers de Westfall, ou même aux fermes d’Elwynn, le domaine de Castellange ne reluisait guère sur ce plan. Il n’en restait pas moins que ces hommes et ses femmes défendaient leur travail et l’abnégation avec laquelle ils cultivaient ce sol pauvre était connu de toute la région.
Mais ce matin-là, la récolte n’eut pas lieu. Quelques hommes d’armes patrouillaient comme toujours aux abords du domaine pour éloigner les bêtes féroces, les worg, et même quelques goules isolés. Malgré leur vigilance, ils ne remarquèrent que trop tard les ombres qui sortaient de la brume. D’abord quelques-unes, puis une douzaine, et encore une douzaine. D’un pas malhabile, mais leste, les premiers non-morts atteignirent la bordure du champ au moment où l’alerte résonna. Le tocsin se mit à sonner pour prévenir les paysans, mais il était déjà trop tard.
Contrairement aux zombies isolés qui se contentaient d’avancer l’air hagard et perdus, ces morts-vivant là traversèrent le champ groupé, comme une meute de chiens affamés. Ils ne firent qu’une bouchée des hommes d’armes, avant d’encercler le manoir.
Les cris résonnèrent, les hurlements, les appels à l’aide. Malgré la farouche résistance de ses occupants, le domaine fut débordé par cet afflux soudain de cadavres putréfiés. Un incendie aux écuries rendit toute fuite impossible, alors que le destin semblait s’acharner sur les vivants.
Mais aucun des assaillants ne pouvait prétendre à rivaliser avec un Chevalier. Lorsque Castellange lui-même sorti de l’armurerie, encadré par les survivants, il fendit la masse des non-mort-, les fauchant comme du blé mûr. Dans sa colère, il brisa sa lance, et empoigna son épée, avec laquelle il renvoya à la tombe la majorité de ses opposants.
Le nombre pesait hélas contre lui. Rapidement, il fut seul, encerclé. Bien décidé à emporter le maximum d’adversaires dans la tombe, il ne vit que trop tard la forme drapée de ténèbres, le port haut et le visage blafard. La main tendue vers lui s’enveloppa d’ombre, et le sortilège frappa le noble chevalier dans le dos. Il tomba à terre, sans qu’aucune créature ne se jette sur lui pour le dévorer. La dernière chose qu’il vit fut des mains se tendrent vers lui, alors que résonnait à ses oreilles le sifflement d’un serpent.
Lorsque les veilleurs arrivèrent, le domaine était en ruine, la demeure et les granges incendiées. Un nombre impressionnant de cadavres putrides et quelques corps plus frais de paysans étaient étendus dans le champ, le sang épais souillant la terre labourée.
La nuit n’était pas encore achevée, et le jour prenait à s’extraire de la brume environnante. Comme chaque matin, les serfs du seigneur se levaient avec l’aube, trainant sur leurs épaules voutés fourches et outils de ferme. Luttant contre la fatigue ils se rendaient aux champs bordant la maison seigneuriale, pour se mettre à l’œuvre. Un dur labeur, mais malgré le froid et le vent dans leurs frusques, ils ne rechignaient pas à la corvée. Car leur maitre était un homme bon, qui leur offrait une vie décente, plus que bien des paysans de cette triste région. Gîte, protection et couvert, aurait été une devise à placarder au-dessus de la grande porte d’érable du manoir.
Habitués à travailler en équipes fonctionnels, les serfs se répartissaient les tâches, certains bennant la terre, d’autres arrachant les mauvaises herbes. Le mal qui rongeait la terre n’empêchait pas ces gens de se battre contre le destin, et de faire pousser de bonnes choses au milieu de ces champs désolés.
Ce n’était pas la plus grande exploitation de la région, et comparée aux grands greniers de Westfall, ou même aux fermes d’Elwynn, le domaine de Castellange ne reluisait guère sur ce plan. Il n’en restait pas moins que ces hommes et ses femmes défendaient leur travail et l’abnégation avec laquelle ils cultivaient ce sol pauvre était connu de toute la région.
Mais ce matin-là, la récolte n’eut pas lieu. Quelques hommes d’armes patrouillaient comme toujours aux abords du domaine pour éloigner les bêtes féroces, les worg, et même quelques goules isolés. Malgré leur vigilance, ils ne remarquèrent que trop tard les ombres qui sortaient de la brume. D’abord quelques-unes, puis une douzaine, et encore une douzaine. D’un pas malhabile, mais leste, les premiers non-morts atteignirent la bordure du champ au moment où l’alerte résonna. Le tocsin se mit à sonner pour prévenir les paysans, mais il était déjà trop tard.
Contrairement aux zombies isolés qui se contentaient d’avancer l’air hagard et perdus, ces morts-vivant là traversèrent le champ groupé, comme une meute de chiens affamés. Ils ne firent qu’une bouchée des hommes d’armes, avant d’encercler le manoir.
Les cris résonnèrent, les hurlements, les appels à l’aide. Malgré la farouche résistance de ses occupants, le domaine fut débordé par cet afflux soudain de cadavres putréfiés. Un incendie aux écuries rendit toute fuite impossible, alors que le destin semblait s’acharner sur les vivants.
Mais aucun des assaillants ne pouvait prétendre à rivaliser avec un Chevalier. Lorsque Castellange lui-même sorti de l’armurerie, encadré par les survivants, il fendit la masse des non-mort-, les fauchant comme du blé mûr. Dans sa colère, il brisa sa lance, et empoigna son épée, avec laquelle il renvoya à la tombe la majorité de ses opposants.
Le nombre pesait hélas contre lui. Rapidement, il fut seul, encerclé. Bien décidé à emporter le maximum d’adversaires dans la tombe, il ne vit que trop tard la forme drapée de ténèbres, le port haut et le visage blafard. La main tendue vers lui s’enveloppa d’ombre, et le sortilège frappa le noble chevalier dans le dos. Il tomba à terre, sans qu’aucune créature ne se jette sur lui pour le dévorer. La dernière chose qu’il vit fut des mains se tendrent vers lui, alors que résonnait à ses oreilles le sifflement d’un serpent.
Lorsque les veilleurs arrivèrent, le domaine était en ruine, la demeure et les granges incendiées. Un nombre impressionnant de cadavres putrides et quelques corps plus frais de paysans étaient étendus dans le champ, le sang épais souillant la terre labourée.
Le Serpent- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
A Hurlevent était annoncée une nouvelle soirée, la Veillée des contes comme l'indiquait toutes les affiches placardées dans toute la cité, chez les commerçants et autres endroits stratégiques.
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Hier au soir, une forte troupe de Gardes montés sur de puissants destriers s'était rendue au Bois de la Pénombre, atteignant Sombre-Comté peu après la vingt-et-unième heure.
Là, l'équipée menée par le Capitaine Stolen fit halte, grossie quelques instants après salutations et courtoisies d'usage par des membres de l'Institut Ebonlocke, des éclaireurs qu'un officier des Veilleurs alloua gracieusement, puis par le Commandant Hellenlicht en personne. La troupe coalisée, lancée à un pas léger, fit mouvement sans encombre jusqu'à l'Ouest des Bois ; empruntant la route qui traverse la région de part en part. A proximité du Domaine de Castellange, les uns comme les autres aperçurent monter en panaches des volutes de fumée, âcres et accompagnées d'une odeur pestilentielle.
Les choses sérieuses pouvaient commencer ; Commandant Hellenlicht en tête de la colonne.
Après un état des lieux, opéré par les éclaireurs des Veilleurs, l'ordre de charge fut donné à l'encontre des grappes de goules titubantes et tournant en rond dans les champs du Domaine, lesquels étaient déjà jonchés de cadavres de serfs et autres gens d'armes. La bataille fut rapide ; les assauts des Gardes comme des Veilleurs ne laissant nulle échappatoire aux non-morts, sinon l'assurance pour ces derniers de ne plus jamais se relever. Vint ensuite le temps de chercher âme qui vive au sein de charnier ; et cette noble quête s'avéra, hélas, vaine. Il ne restait plus que cadavres, cadavres, et cadavres au sein de ce Domaine qui, Karven en était persuadé, ne devait pas manquer de vie en temps "normal".
Hélas, la sinistre magie qui avait été à l’œuvre ici deux jours plus tôt n'avait strictement rien de "normale". Les Veilleurs retournant à Sombre-Comté - la situation était sous contrôle -, les Gardes et leurs alliés érudits de l'Institut Ebonlocke purent continuer leurs investigations. Les découvertes n'étaient à chaque fois que plus terribles à constater ; certaines des jeunes recrues rendant leur repas face à l'horreur qui encadraient les membres de l'Alliance. Le point d'orgue à cet immonde spectacle fut découvert au sein à l'intérieur du Manoir du maitre des lieux ; trois pauvres bougresses que le "Serpent" avait torturée. On incinéra les trois jeunes femmes, au même titre que les bannières de la Maison Sheppard que le monstre avait accrochées aux murs en guise de provocation. Le Chevalier de Castellange, lui, demeurait hélas manquant ; nulle trace de son cadavre sur place.
Les écuries furent incendiées à nouveau, finissant par s'effondrer afin que les flammes réduisent en cendres les macchabées se trouvant au dedans. Il ne resta bientôt plus rien du bâtiment et des corps sinon des braises. Les autres cadavres - nombreux étaient ceux à être tombés au milieu des champs - furent rassemblés, puis l'on y bouta le feu, afin de leur accorder repos éternel et assurance de ne point finir relevés pour servir de chairs à canon à, telle était la pensée du Capitaine Karven Stolen, « cet enfant de putain de Sheppard ». Il fut ensuite temps de rentrer. La mâchoire serrée, tout autant que les crispins sur la longe de sa monture, Karven adressa un dernier regard à ce Domaine puant de mort.
Il donna ensuite du talon, et les Gardes derrière lui s'élancèrent en voyant le bras de leur Capitaine s'abaisser ; les sabots ferrés de leurs montures soulevant poussière et terre à mesure que la troupe progressait sur la longue route. Ils regagnaient la Capitale ; n'ayant pu que constater avec force dégoût les dégats. Pour cette fois seulement. La lutte contre le "Serpent" allait continuer.
Là, l'équipée menée par le Capitaine Stolen fit halte, grossie quelques instants après salutations et courtoisies d'usage par des membres de l'Institut Ebonlocke, des éclaireurs qu'un officier des Veilleurs alloua gracieusement, puis par le Commandant Hellenlicht en personne. La troupe coalisée, lancée à un pas léger, fit mouvement sans encombre jusqu'à l'Ouest des Bois ; empruntant la route qui traverse la région de part en part. A proximité du Domaine de Castellange, les uns comme les autres aperçurent monter en panaches des volutes de fumée, âcres et accompagnées d'une odeur pestilentielle.
Les choses sérieuses pouvaient commencer ; Commandant Hellenlicht en tête de la colonne.
Après un état des lieux, opéré par les éclaireurs des Veilleurs, l'ordre de charge fut donné à l'encontre des grappes de goules titubantes et tournant en rond dans les champs du Domaine, lesquels étaient déjà jonchés de cadavres de serfs et autres gens d'armes. La bataille fut rapide ; les assauts des Gardes comme des Veilleurs ne laissant nulle échappatoire aux non-morts, sinon l'assurance pour ces derniers de ne plus jamais se relever. Vint ensuite le temps de chercher âme qui vive au sein de charnier ; et cette noble quête s'avéra, hélas, vaine. Il ne restait plus que cadavres, cadavres, et cadavres au sein de ce Domaine qui, Karven en était persuadé, ne devait pas manquer de vie en temps "normal".
Hélas, la sinistre magie qui avait été à l’œuvre ici deux jours plus tôt n'avait strictement rien de "normale". Les Veilleurs retournant à Sombre-Comté - la situation était sous contrôle -, les Gardes et leurs alliés érudits de l'Institut Ebonlocke purent continuer leurs investigations. Les découvertes n'étaient à chaque fois que plus terribles à constater ; certaines des jeunes recrues rendant leur repas face à l'horreur qui encadraient les membres de l'Alliance. Le point d'orgue à cet immonde spectacle fut découvert au sein à l'intérieur du Manoir du maitre des lieux ; trois pauvres bougresses que le "Serpent" avait torturée. On incinéra les trois jeunes femmes, au même titre que les bannières de la Maison Sheppard que le monstre avait accrochées aux murs en guise de provocation. Le Chevalier de Castellange, lui, demeurait hélas manquant ; nulle trace de son cadavre sur place.
Les écuries furent incendiées à nouveau, finissant par s'effondrer afin que les flammes réduisent en cendres les macchabées se trouvant au dedans. Il ne resta bientôt plus rien du bâtiment et des corps sinon des braises. Les autres cadavres - nombreux étaient ceux à être tombés au milieu des champs - furent rassemblés, puis l'on y bouta le feu, afin de leur accorder repos éternel et assurance de ne point finir relevés pour servir de chairs à canon à, telle était la pensée du Capitaine Karven Stolen, « cet enfant de putain de Sheppard ». Il fut ensuite temps de rentrer. La mâchoire serrée, tout autant que les crispins sur la longe de sa monture, Karven adressa un dernier regard à ce Domaine puant de mort.
Il donna ensuite du talon, et les Gardes derrière lui s'élancèrent en voyant le bras de leur Capitaine s'abaisser ; les sabots ferrés de leurs montures soulevant poussière et terre à mesure que la troupe progressait sur la longue route. Ils regagnaient la Capitale ; n'ayant pu que constater avec force dégoût les dégats. Pour cette fois seulement. La lutte contre le "Serpent" allait continuer.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Hier au soir, la demeure de la Duchesse de Edenblow fut agitée d'un curieux remue-ménage. On aura vu Ashley Margaret sortir de chez elle, toujours élégante dans une robe de soie noire, un nuage de poudre dissimulant la fatigue de ses traits, suivie par ses gens portant malle et sacs de cuir.
La Duchesse, escortée par le Chancelier Al Rakim, prit la direction de la caserne où elle fut reçue pour un long entretien alors que sa suite patientait devant l'auberge du quartier commerçant.
Quelques heures plus tard, toujours accompagnée par le Porte-flamme, l'élégante prit possession de quelques chambres dans ce lieu, accueillant d'habitude les aventuriers et voyageurs, alors que sa demeure, désormais vide de tout occupant, se retrouvait sous une surveillance habile des gardes de la cité.
La Duchesse, escortée par le Chancelier Al Rakim, prit la direction de la caserne où elle fut reçue pour un long entretien alors que sa suite patientait devant l'auberge du quartier commerçant.
Quelques heures plus tard, toujours accompagnée par le Porte-flamme, l'élégante prit possession de quelques chambres dans ce lieu, accueillant d'habitude les aventuriers et voyageurs, alors que sa demeure, désormais vide de tout occupant, se retrouvait sous une surveillance habile des gardes de la cité.
Lady de Edenblow- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 25
Date d'inscription : 07/03/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
L'étendard au lion d'or fut mis en berne par le Lieutenant Sheppard en cette fin d'après midi ; preuve que le régiment de la Garde de Hurlevent se retrouvait soudainement endeuillé. Peu avant, un chariot, escorté par des soldats portant la livrée de soldats du Royaume montés sur leurs destriers, avait rejoint la caserne, en toute droite provenance de la Forêt d'Elwynn. Au cour de ce funeste cortège, les corps sans vie de quatre individus ; Messire Lohen Slanzar, du Domaine éponyme, sa jeune fille Escarina, épouse Stolen et Garde de Hurlevent, ainsi que deux de leurs majordomes.
La rumeur ne tarda guère à se propager aux alentours de la caserne, mais également à proximité du Domaine Slanzar d'Elwynn, situé à l'Ouest de la région : Père et fille Slanzar avaient été assassinés. Parmi les commentaires de soldats ou témoins indiscrets, il était question de défias, de "clef".
Quelques instants plus tard, c'est le Capitaine Karven Stolen qui fit son arrivée au sein de la cour de la caserne, ignorant purement et simplement ceux qui venaient à croiser son chemin. Il était couvert de sang, le beau gilet bleu, les chausses, maculés par le carmin tout autant que le visage du borgne. Entre ses mains, tenue avec respect, comme quelque objet de grande valeur, une robe bleue à parements violets. L'officier de la Garde gagna le bâtiment, s'y enfonçant sans un mot, ne saluant personne ; que ce soit officier comme subordonné, et fila tout droit jusqu'à l'infirmerie afin d'atteindre la morgue.
Il n'en était toujours pas ressorti.
La rumeur ne tarda guère à se propager aux alentours de la caserne, mais également à proximité du Domaine Slanzar d'Elwynn, situé à l'Ouest de la région : Père et fille Slanzar avaient été assassinés. Parmi les commentaires de soldats ou témoins indiscrets, il était question de défias, de "clef".
Quelques instants plus tard, c'est le Capitaine Karven Stolen qui fit son arrivée au sein de la cour de la caserne, ignorant purement et simplement ceux qui venaient à croiser son chemin. Il était couvert de sang, le beau gilet bleu, les chausses, maculés par le carmin tout autant que le visage du borgne. Entre ses mains, tenue avec respect, comme quelque objet de grande valeur, une robe bleue à parements violets. L'officier de la Garde gagna le bâtiment, s'y enfonçant sans un mot, ne saluant personne ; que ce soit officier comme subordonné, et fila tout droit jusqu'à l'infirmerie afin d'atteindre la morgue.
Il n'en était toujours pas ressorti.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Feuille de personnage
Nom de famille: Stolen
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
A l'écurie de la vieille ville, en face de la Caserne, un box aura été alloué pour y abriter un raptor pas commode, un renard au pelage sombre et un aigle. Dans la caserne elle même, un garçonnet vit à l'abri des regards, toujours sous la surveillance d'un factionnaire à minima.
A l'étage, au fond de l'infirmerie, la veillée se préparait en silence. La plupart des gardes portaient déjà le brassard du deuil, le visage grave, marqué par l'affliction.
A l'étage, au fond de l'infirmerie, la veillée se préparait en silence. La plupart des gardes portaient déjà le brassard du deuil, le visage grave, marqué par l'affliction.
Calirae Ventis- Officier supérieur de la Garde
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Lieu de naissance : Elwynn
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
C'est dans la nuit que l'on pu constater une brume fraîche et inhabituelle aux alentours de la caserne et de l'écurie. Les animaux semblaient quelque peu agités par cette météo peu conventionnelle au sein de la Cité de Lumière. Les factionnaires sur le qui-vive rapportèrent différents phénomènes qu'ils purent observer durant cette nuit. Les courageux soldats du guet luttèrent pour dissiper cette brume et protéger cette écurie, en vain. Interrogés au petit matin, le récit de cette nuit fut semblable aux élucubrations de deux gardes ivres : Incohérent et contradictoire
Il était question d'une présence éthérée sur les remparts qui semblait se mouvoir au sein de la brume, une silhouette humanoïde, encapuchonnée, qui surveillait l'endroit où effectuait un repérage. Elle n'apparaissait jamais plus de quelques dizaines de secondes, toujours à un emplacement différent. A chacune de ses apparition, une alerte retentissait, les lunes s'éteignaient et une attaque avait lieu. Incendie, troupe du Fléau, saboteurs défias, guerre civile, invasion de worgens. Un scénario différents à chaque fois, qui ne durait jamais plus de quelques minutes. Les blessures semblaient disparaître d'elle-même lorsque la lune réapparaissait et que les assauts cessaient. Et le cycle recommençait, ainsi de suite, jusqu'au petit matin lorsque les premiers rayons de l'astre diurne dissipa cette étrange magie et ces visions. Laissant aux animaux et aux factionnaires un répit bien mérité après cette nuit éprouvante.
Sur place, aucune trace ou marque physique de quelconque évènements ou attaque si ce n'est les animaux présents à l'écurie. Nerveux, agités et plus agressif qu'à l'accoutumée.
Il était question d'une présence éthérée sur les remparts qui semblait se mouvoir au sein de la brume, une silhouette humanoïde, encapuchonnée, qui surveillait l'endroit où effectuait un repérage. Elle n'apparaissait jamais plus de quelques dizaines de secondes, toujours à un emplacement différent. A chacune de ses apparition, une alerte retentissait, les lunes s'éteignaient et une attaque avait lieu. Incendie, troupe du Fléau, saboteurs défias, guerre civile, invasion de worgens. Un scénario différents à chaque fois, qui ne durait jamais plus de quelques minutes. Les blessures semblaient disparaître d'elle-même lorsque la lune réapparaissait et que les assauts cessaient. Et le cycle recommençait, ainsi de suite, jusqu'au petit matin lorsque les premiers rayons de l'astre diurne dissipa cette étrange magie et ces visions. Laissant aux animaux et aux factionnaires un répit bien mérité après cette nuit éprouvante.
Sur place, aucune trace ou marque physique de quelconque évènements ou attaque si ce n'est les animaux présents à l'écurie. Nerveux, agités et plus agressif qu'à l'accoutumée.
Le Serpent- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La bourse pour les exilés, qui avait survécu à la dissolution du groupe connu sous le nom d'Enclave, s'était finalement éteinte dans la discrétion. Les ultimes envois d'argent effectués il y a plus d'un an par le dernier chef connu de l'Enclave, Von Wallenstein, avaient été épuisés fin Août de l'an 34. La petite officine installée au Sud de la cathédrale, sur les bords des canaux, ferma et les deux employés, un peu désolé pour les derniers bénéficiaires de cette bourse, allèrent chercher un nouveau travail.
On entendrait plus parler de cette "Enclave", quoique fut-elle vraiment, de sitôt, et ce qu'elle avait essaimée dans les territoires de l'Alliance s'éteignait petit à petit.
On entendrait plus parler de cette "Enclave", quoique fut-elle vraiment, de sitôt, et ce qu'elle avait essaimée dans les territoires de l'Alliance s'éteignait petit à petit.
Clairvoyant Llorente- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis la caserne de la Garde, il se murmurait que les obsèques de feu le Sergent Escarina Stolen auraient lieu demain, premier jour de la nouvelle semaine, pour la vingt et unième heure. Les factionnaires pouvaient parfois se montrer indiscrets, et plutôt bavards dès lors qu'ils n'étaient pas de service et bavassaient avec leurs semblables dans les tavernes de le ville vieille. Il était question du cimetière de la cité, d'une cérémonie où seraient rendus les honneurs militaires.
En cet après midi ensoleillée, l'on aura justement pu voir le Capitaine Karven Stolenn, vêtements sombres sur le dos, gagner les lieux de repos des morts d'Hurlevent. Il se sera arrêté auprès d'une pierre tombale ayant semble-t-il subi les dégâts des intempéries depuis de longues années, juste en dessous d'un chêne majestueux. Il déposa sur le sol quelques plumes. Des plumes de paon. Il aura de même échangé quelques mots à voix basse avec la stèle, des mots qui resteront à la seule discrétion de la défunte étendue là pour l'éternité, et du Capitaine.
Peu après son départ, les fossoyeurs s'étaient mis au travail ; deux nouvelles tombes étant creusées, juste à côté de celle de Dame Varie Slanzar, morte en couches vingt six années plus tôt en donnant naissance à feu Escarina.
En cet après midi ensoleillée, l'on aura justement pu voir le Capitaine Karven Stolenn, vêtements sombres sur le dos, gagner les lieux de repos des morts d'Hurlevent. Il se sera arrêté auprès d'une pierre tombale ayant semble-t-il subi les dégâts des intempéries depuis de longues années, juste en dessous d'un chêne majestueux. Il déposa sur le sol quelques plumes. Des plumes de paon. Il aura de même échangé quelques mots à voix basse avec la stèle, des mots qui resteront à la seule discrétion de la défunte étendue là pour l'éternité, et du Capitaine.
Peu après son départ, les fossoyeurs s'étaient mis au travail ; deux nouvelles tombes étant creusées, juste à côté de celle de Dame Varie Slanzar, morte en couches vingt six années plus tôt en donnant naissance à feu Escarina.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le geste mal assuré, il remplit à nouveau les quelques verres des pochtrons présents à la Taverne du Loup de Mer. Forcément, quand y a de la tournée dans l'air les peaux vertes semblent avoir des gosiers bien plus longs que leurs oreilles. D'un geste brutal, il claque le culot de cette nouvelle bouteille vide à côté des quatre autres et soulève deux verres, le regard hagard et chargé d'alcool mais avec de jolies petites lueurs malsaines luisantes, appuyées d'un sourire carnassier et méchant bien ancré.
"Hé Nixx, Nixx ! R'viens trinquer avec moi et raconte moi ça encore, j'aime bien ton histoire moi là !"
Le chapeau noir enfoncé jusqu'aux sourcils, il tend un verre penché au gobelin, en répandant un bon quart le long de son bras bronzé déjà bien collant de rhum, puis porte le sien à sa bouche pour le vider d'un franc lever du coude, le trop plein s'écoulant le long de son menton mal rasé. Pendant que Nixx raconte pour la dixième fois au moins son histoire, le brun explose d'un rire gras puis se relève en titubant, décochant une 'tape amicale' bien dosée sur l'épaule de Nixx, ce dernier lâchant son verre sous le coup bien porté.
"MOUAHAHA l'plus beau jour d'ma vie ! Hips !"
Une main plaquée à la table pour stabiliser son équilibre, l'autre fourrée au fond de sa poche pour en extraire des trébuchantes qu'il balance en vrac au milieu de la table poisseuse d'alcool, il vacille, son regard flou se portant sur les oreilles vertes qu'il discerne de plus en plus mal... ça lui change du café ! D'un coup, il fronce les sourcils et son visage s'assombrit, son regard gris clair virant au noir, les lèvres retroussées sur ses dents serrées, postillonnant des mots rageux, la voix éraillée.
"Quand même, merde ! J'y aurais bien coupé les oreilles à c'te salope de rouquine moi, hips, on les aurait bouffées ensemble ! MOUAHAHA !"
Complètement ivre, il s'effondre comme une loque au milieu de la taverne, un ronflement sourd s'échappant aussitôt au travers d'un sourire bizarre.
Une sacrée belle journée pour lui à Baie Du Butin !
"Hé Nixx, Nixx ! R'viens trinquer avec moi et raconte moi ça encore, j'aime bien ton histoire moi là !"
Le chapeau noir enfoncé jusqu'aux sourcils, il tend un verre penché au gobelin, en répandant un bon quart le long de son bras bronzé déjà bien collant de rhum, puis porte le sien à sa bouche pour le vider d'un franc lever du coude, le trop plein s'écoulant le long de son menton mal rasé. Pendant que Nixx raconte pour la dixième fois au moins son histoire, le brun explose d'un rire gras puis se relève en titubant, décochant une 'tape amicale' bien dosée sur l'épaule de Nixx, ce dernier lâchant son verre sous le coup bien porté.
"MOUAHAHA l'plus beau jour d'ma vie ! Hips !"
Une main plaquée à la table pour stabiliser son équilibre, l'autre fourrée au fond de sa poche pour en extraire des trébuchantes qu'il balance en vrac au milieu de la table poisseuse d'alcool, il vacille, son regard flou se portant sur les oreilles vertes qu'il discerne de plus en plus mal... ça lui change du café ! D'un coup, il fronce les sourcils et son visage s'assombrit, son regard gris clair virant au noir, les lèvres retroussées sur ses dents serrées, postillonnant des mots rageux, la voix éraillée.
"Quand même, merde ! J'y aurais bien coupé les oreilles à c'te salope de rouquine moi, hips, on les aurait bouffées ensemble ! MOUAHAHA !"
Complètement ivre, il s'effondre comme une loque au milieu de la taverne, un ronflement sourd s'échappant aussitôt au travers d'un sourire bizarre.
Une sacrée belle journée pour lui à Baie Du Butin !
Sergio Grix- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis quelques jours, on peut voir une étrange ménagerie à l'écurie de la caserne. Raptor, aigle, renard réunis autour d'un jeune garçon de 4 ans. Ce petit bout d'homme courageux ne semble pas vraiment intimidé ou effrayé par les animaux, jouant avec ces derniers équipé d'une fausse épée en bois soigneusement taillée.
Quand il n'était pas à l'écurie, il passait son temps proche de la caserne, se moquant souvent de Roland en lui demandant ce qu'il était en vrai car sa maman disait que c'était pas vraiment un homme. S'amusant parfois à lui mettre quelques petits coups d'épée dans les jambes avant de courir partout. Très énergique et infatigable.
Des factionnaires toujours postés non loin surveillaient ce semi-elfe respirant l'insouciance tandis qu'en hauteur, une chouette de jade le surveillait tout autant.
Quand il n'était pas à l'écurie, il passait son temps proche de la caserne, se moquant souvent de Roland en lui demandant ce qu'il était en vrai car sa maman disait que c'était pas vraiment un homme. S'amusant parfois à lui mettre quelques petits coups d'épée dans les jambes avant de courir partout. Très énergique et infatigable.
Des factionnaires toujours postés non loin surveillaient ce semi-elfe respirant l'insouciance tandis qu'en hauteur, une chouette de jade le surveillait tout autant.
Nihel Narendir- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le jeune Sergent demeurera patient et compréhensif (les remarques du petit Elanande ne l'étonnant en rien), ordonnant aux quelques factionnaires inquiets, car on ne malmène ni n'humilie un sous-officier ouvertement, de ne rien ébruiter.
Il aura cherché à s'expliquer auprès de l'enfant quant à sa masculinité remise en question, lui proposant par la suite de lui servir de compagnon de jeu durant ses quelques pauses, même si le jeu en question se limite à une passe d'arme à sens unique (de peur de le blesser et de s'attirer les foudres de ses gardes du corps).
Il aura ensuite cherché à l'égayer au moyen de quelques tours de magie relativement scolaires (de la métamorphose aux feux-d'artifice) mais suffisamment voyants et colorés pour impressionner les plus jeunes.
Il aura cherché à s'expliquer auprès de l'enfant quant à sa masculinité remise en question, lui proposant par la suite de lui servir de compagnon de jeu durant ses quelques pauses, même si le jeu en question se limite à une passe d'arme à sens unique (de peur de le blesser et de s'attirer les foudres de ses gardes du corps).
Il aura ensuite cherché à l'égayer au moyen de quelques tours de magie relativement scolaires (de la métamorphose aux feux-d'artifice) mais suffisamment voyants et colorés pour impressionner les plus jeunes.
Aspée- Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les clients de la taverne auront la désagréable surprise de trouver la porte de la Chope Sucrée close. Un petit mot était épinglé sur la porte à ce sujet.
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Des affiches avaient été visibles sur les murs de la cité et autres endroits stratégiques de la ville.
Dernière édition par Doubhée Beckris le Lun 22 Fév 2016 - 18:27, édité 1 fois
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Francis et Robert, impeccables dans leurs armures lustrées, se tenaient avec la droiture des patrouilleurs entrainés de Hurlevent. L’arme à la ceinture, le bouclier au poing, il allaient et venaient le long du cimetière, en surveillant les lieux de leur éternel vigilance. L’un et l’autre étaient habitués à chasser les badauds et les vagabonds qui troublaient la paix de l’endroit sacré, et les récents évènements n’avaient fait qu’accentuer leur garde.
Ce fut Francis qui vit en premier le jeune garçon. Un des orphelins de la ville, aux joues creuses et au regard vide. La saleté et la crasse qui recouvrait le miséreux lui donnait l’air d’un charbonnier. Dans son petit poing droit, il tenait un bouquet de roses noires, et dans sa main gauche il serrait un béret rapiécé.
« Et bien mon garçon, qu’est-ce que tu fais ici à cette heure ? Tu devrais être au lit, aller oust… files »
Le jeune garçon ne bougea pas. Il baissa le visage, balbutiant faiblement, à peine un murmure.
« C..je viens.. voir .. m.. mon papa… » Répondit-il en levant le bouquet de fleur.
Le factionnaire Francis soupira. Il allait de nouveau rembarré l’orphelin, quand son collègue intervint.
« Sérieusement, laisse le aller poser ses fleurs… merde, c’est qu’un gamin. »
Les deux gardes échangèrent un regard, avant de s’écarter, laissant libre accès au garçonnet dont le visage crasseux s’éclaira d’un sourire
« Grouilles toi gamin…. Et files chez toi après ça.. »
L’enfant fila vers le cimetière, murmurant un faible merci au passage. Il détala au milieu des allées, prenant à droite, puis à gauche. Après un regard par-dessus son épaule pour s’assurer qu’il était hors de vue, il s’arrêta devant une tombe fraichement creusée.
Le sourire de l’enfant changea. L’innocence devint vice. Entre ses fines lèvres, une langue démesurément longue vint s’agiter en l’air, écailleuse et pâle. Il siffla, en observant la pierre tombale marquée du nom à peine gravé.
« Vous me pardonnerez, mais j’arrive un peu après la petite fête.. »
Bien sûr, il se doutait que le corps n’était pas ici. La putain rousse le connaissait intimement, et elle n’aurait pas fait une grossière erreur. Mais qu’importe.
L’enfant déposa simplement la gerbe de fleur sur la tombe. Si d’autres étaient présentes à ce moment-là, elles se mirent à faner soudainement.
A peine eu-t-il déposé son cadeau sur la tombe d'Escarina Stolen que le garçon s’éloignait en sautillant, disparaissant dans la nuit.
Ce fut Francis qui vit en premier le jeune garçon. Un des orphelins de la ville, aux joues creuses et au regard vide. La saleté et la crasse qui recouvrait le miséreux lui donnait l’air d’un charbonnier. Dans son petit poing droit, il tenait un bouquet de roses noires, et dans sa main gauche il serrait un béret rapiécé.
« Et bien mon garçon, qu’est-ce que tu fais ici à cette heure ? Tu devrais être au lit, aller oust… files »
Le jeune garçon ne bougea pas. Il baissa le visage, balbutiant faiblement, à peine un murmure.
« C..je viens.. voir .. m.. mon papa… » Répondit-il en levant le bouquet de fleur.
Le factionnaire Francis soupira. Il allait de nouveau rembarré l’orphelin, quand son collègue intervint.
« Sérieusement, laisse le aller poser ses fleurs… merde, c’est qu’un gamin. »
Les deux gardes échangèrent un regard, avant de s’écarter, laissant libre accès au garçonnet dont le visage crasseux s’éclaira d’un sourire
« Grouilles toi gamin…. Et files chez toi après ça.. »
L’enfant fila vers le cimetière, murmurant un faible merci au passage. Il détala au milieu des allées, prenant à droite, puis à gauche. Après un regard par-dessus son épaule pour s’assurer qu’il était hors de vue, il s’arrêta devant une tombe fraichement creusée.
Le sourire de l’enfant changea. L’innocence devint vice. Entre ses fines lèvres, une langue démesurément longue vint s’agiter en l’air, écailleuse et pâle. Il siffla, en observant la pierre tombale marquée du nom à peine gravé.
« Vous me pardonnerez, mais j’arrive un peu après la petite fête.. »
Bien sûr, il se doutait que le corps n’était pas ici. La putain rousse le connaissait intimement, et elle n’aurait pas fait une grossière erreur. Mais qu’importe.
L’enfant déposa simplement la gerbe de fleur sur la tombe. Si d’autres étaient présentes à ce moment-là, elles se mirent à faner soudainement.
A peine eu-t-il déposé son cadeau sur la tombe d'Escarina Stolen que le garçon s’éloignait en sautillant, disparaissant dans la nuit.
Le Serpent- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Partout en ville avaient pris place de nouvelles affiches de la taverne ! Vendredi approche !
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis combien de temps n’avait-elle pas mis les pieds sur le toit de la caserne ? Le vent frais souleva le volant de la robe que Ventis du plaquer sur ses jambes, le temps de trouver un endroit plus abrité contre la cheminée.
Les chances de trouver une quelconque piste étaient si faibles qu’elle n’avait pas osé en parler aux autres gardes. Tâtonnant dans l’obscurité, la jeune femme dénoua le tissu épais, dévoilant un morceau de visière sale et noirci.
La tâche était difficile d’ordinaire. Elle avait réussi une fois, pour Frédéric Husserl alors qu’il n’était que caporal. Pour chance il se trouvait en ville, facteur contribuant à la réussite de l’exercice.
« Je ne dois pas me montrer défaitiste »
Les deux paumes sur le métal, sans prendre garde à la suie qui lui salirait les mains, Calirae se concentra. Elle se remémora le sieur de Castellange tel qu’elle le connaissait, le gris et le bleu de l’armure, la cape, son caractère volontaire et l’estime qu’elle lui portait. Les souvenirs de leurs quelques échanges furent ravivés, à la porte de la caserne ou sur le seuil de la cathédrale. Les roses fraîches qu’il lui offrait témoignaient d’une affection qu’elle n’avait jamais osé rendre, trop embarrassée pour faire plus que le remercier poliment.
« Leyland… » murmura t-elle en abaissant les barrières mentales, se rendant volontairement vulnérable le temps de ses recherches.
Calirae Ventis laissa son esprit vagabonder pour chercher le lien télépathique qui pourrait la conduire au chevalier Leyland de Castellange. Le faible tiraillement prouvait qu’il devait être vivant, quelque part. Le « où » restait le plus ardu à trouver.
« Laisse moi voir par tes yeux… s’il te plait » chuchota t-elle en un souffle.
L’obscurité fit place à une lumière trop vive qui la fit cligner des yeux. Près de son visage, des lèvres s’étiraient dans un sourire paternel. Malgré cette vision « rassurante » Ventis sentit la panique remonter le long de son échine. L’empathie prit le dessus, lui faisant ressentir l’immense soulagement faisant suite à la terreur de la personne dont elle partageait la vue en cet instant. Elle qui s’était cru sur le point de mourir… n’eut pas le temps de hurler alors que la lame froide lui trancha la tête dans un mouvement délié.
Calirae en cria d’effroi, tremblant de tout son corps alors qu’elle sortait de cette vision de cauchemar, sa voix se confondant avec les douze coups de minuit.
Les chances de trouver une quelconque piste étaient si faibles qu’elle n’avait pas osé en parler aux autres gardes. Tâtonnant dans l’obscurité, la jeune femme dénoua le tissu épais, dévoilant un morceau de visière sale et noirci.
La tâche était difficile d’ordinaire. Elle avait réussi une fois, pour Frédéric Husserl alors qu’il n’était que caporal. Pour chance il se trouvait en ville, facteur contribuant à la réussite de l’exercice.
« Je ne dois pas me montrer défaitiste »
Les deux paumes sur le métal, sans prendre garde à la suie qui lui salirait les mains, Calirae se concentra. Elle se remémora le sieur de Castellange tel qu’elle le connaissait, le gris et le bleu de l’armure, la cape, son caractère volontaire et l’estime qu’elle lui portait. Les souvenirs de leurs quelques échanges furent ravivés, à la porte de la caserne ou sur le seuil de la cathédrale. Les roses fraîches qu’il lui offrait témoignaient d’une affection qu’elle n’avait jamais osé rendre, trop embarrassée pour faire plus que le remercier poliment.
« Leyland… » murmura t-elle en abaissant les barrières mentales, se rendant volontairement vulnérable le temps de ses recherches.
Calirae Ventis laissa son esprit vagabonder pour chercher le lien télépathique qui pourrait la conduire au chevalier Leyland de Castellange. Le faible tiraillement prouvait qu’il devait être vivant, quelque part. Le « où » restait le plus ardu à trouver.
« Laisse moi voir par tes yeux… s’il te plait » chuchota t-elle en un souffle.
L’obscurité fit place à une lumière trop vive qui la fit cligner des yeux. Près de son visage, des lèvres s’étiraient dans un sourire paternel. Malgré cette vision « rassurante » Ventis sentit la panique remonter le long de son échine. L’empathie prit le dessus, lui faisant ressentir l’immense soulagement faisant suite à la terreur de la personne dont elle partageait la vue en cet instant. Elle qui s’était cru sur le point de mourir… n’eut pas le temps de hurler alors que la lame froide lui trancha la tête dans un mouvement délié.
Calirae en cria d’effroi, tremblant de tout son corps alors qu’elle sortait de cette vision de cauchemar, sa voix se confondant avec les douze coups de minuit.
Calirae Ventis- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans la nuit du 6 au 7, un cri survint aux alentours de la caserne, un cri d'enfants suivi de pleurs. Les animaux qui le gardaient étaient aux aguets, affolés, cherchant l'odeur d'un ennemi dans les environs sans rien trouver. Ce sont donc les factionnaires qui en firent les frais, les féroces garde du corps du garçonnet montrant les dents envers quiconque approchait.
A force de persuasion, le petit accepta de les suivre et de leur raconter qu'il avait vu : Ses parents se débattre dans une toile d'araignée avant de se faire dévorer. On lui offrit un chocolat chaud avant de le raccompagner pour se coucher en lui assurant que ce n'était qu'un mauvais Rêve.
«Pourquoi avoir fait ça ?»
Demanda une première silhouette encapuchonnée à son homologue de plus petite taille. Toute deux vêtues de cape sur lesquelles étaient brodées des runes. Masquant totalement leur visage et leur corps, il était impossible de déterminer leur race ou leur sexe. Même leurs voix étaient déformés par un écho étrange.
«Il est des actes que l'on ne peut comprendre immédiatement. Le monde est un système complexe et l'introduction d'une petite variable peut considérablement changer le court des évènements.»
L'autre haussa les épaules, peu convaincu
«Pfeuh, épargne moi ta philosophie de bazar gobelin. Dis moi simplement quand je devrai passer à l'action»
«Patience mon ami, patience...»
Ce fut les derniers mots qu'ils prononcèrent avant d'être emportés par la rosée matinale.
A force de persuasion, le petit accepta de les suivre et de leur raconter qu'il avait vu : Ses parents se débattre dans une toile d'araignée avant de se faire dévorer. On lui offrit un chocolat chaud avant de le raccompagner pour se coucher en lui assurant que ce n'était qu'un mauvais Rêve.
«Pourquoi avoir fait ça ?»
Demanda une première silhouette encapuchonnée à son homologue de plus petite taille. Toute deux vêtues de cape sur lesquelles étaient brodées des runes. Masquant totalement leur visage et leur corps, il était impossible de déterminer leur race ou leur sexe. Même leurs voix étaient déformés par un écho étrange.
«Il est des actes que l'on ne peut comprendre immédiatement. Le monde est un système complexe et l'introduction d'une petite variable peut considérablement changer le court des évènements.»
L'autre haussa les épaules, peu convaincu
«Pfeuh, épargne moi ta philosophie de bazar gobelin. Dis moi simplement quand je devrai passer à l'action»
«Patience mon ami, patience...»
Ce fut les derniers mots qu'ils prononcèrent avant d'être emportés par la rosée matinale.
Silceneste- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Convaincu qu'après la publication de la gazette de Hurlevent, sa petite publication passerait crème, Nihel en profita pour rendre public une suite de son premier essai :
Chapitre premier : Classification
L'esprit humain a besoin de classer, trier selon des critères plus ou moins arbitraire et ce, pour faciliter sa compréhension. Que ce soit en science, en médecine, dans le domaine des armes, le domaine militaire et bien évidemment la magie. Armes tranchante, contondante, science du vivant, mécanique.
Bien sûr, je ne parle ici que d'arcane. Il existe des formes de magie "naturelle" qui demande au lanceur de sort de "communier avec Azeroth", cette communion amenant souvent une demande du lanceur de sort à laquelle le monde répond favorablement ou non. Dans ces magies j'englobe la Lumière, le druidisme et le chamanisme. L'arcane quant à elle impose ce choix au monde via la volonté de l'arcaniste. C'est cette différence qui est à l'origine de l'antagonisme entre les pratiquants de magie naturelle et ceux qui usent de l'arcane.
Au sein même de l'arcane, on distingue deux magies différentes. La première, la plus courante est l'arcane. Utilisée par les mages, de façon parfois téméraire, cette magie est la plus répandue et la plus tolérée. De nombreuses personnalités influente l'utilise sans s'en cacher ni même s'en priver. Cela est inscrit dans nos mœurs, même si quelques rares individus sont pour une prohibition totale de cette forme de magie, elle n'en demeure pas moins une arme très répandue au sein de l'Alliance.
Comme je l'ai dit dans ma précédente publication, l'arcane est une forme de magie influant sur les énergies naturelles telle que l'Ombre. Beaucoup de profanes font un amalgame entre l'Ombre et le Vide. Certaines légendent nous portent à croire que le monde a été créé par la collision entre deux énergies opposées : Le Vide et la Lumière. L'Ombre n'est qu'une projection de la Lumière sur le Vide. Pour ma part, je préfère voire cela comme une représentation poétique du monde dans lequel nous vivons. Toute énergie ou force en Azeroth peut être interprétée de multiples façons. Le feu par exemple est tout autant un symbole de chaleur, de vie, de renouveau qu'un symbole de destruction et de rage. Tout étant une question de mesure.
Ainsi, si la Lumière représente ce qu'il y a de positif. Le Vide est, quand à lui, le symbole de ce qu'il y a de négatif en chacun de nous. L'Ombre quant à elle serait une énergie neutre née des deux et c'est ce qui pose souvent problème. Avec la Lumière, nous savons à quoi nous en tenir : Une énergie se nourrissant de sentiments purs et des vertus de ceux qui la manient. De même pour le Vide : Une force destructrice maniée par certaines forces démoniaques. Pour l'Ombre toutefois, cette neutralité est problématique. Ni positive ni négative, il est difficile de connaitre le fond de la pensée de ceux maniant une telle énergie. L'Ombre est l'énergie du "Moi" de l'individu. Elle est la part d'individualité qui sommeille en chacun. Tout comme la Lumière est présente en chacun de nous, l'Ombre y a elle aussi une place.
Il est des histoires de certains mages utilisant l'arcane afin de contrôler la Lumière. Mais il est plus fréquent que ces mages choisissent de manier l'Ombre. Pourquoi ? Les Vertus rattachée à l'Ombre sont très proche de la personnalité que développent les mages au fil de leur pratique. Le respect envers les plus puissants, la Volonté d'évoluer sans abandonner et bien sûr, la recherche de la connaissance et du pouvoir. Ce qui est subtil chez les mages devient presque une caricature chez les mages d'Ombre. Les mages cherchent à se différencier, à exprimer leur individualité. A laisser leur marque dans l'Histoire, que ce soit en bien ou en mal.
Pour finir sur une comparaison simple. L'Arcane est semblable à un cocktail léger. Frais, rafraîchissant, agréable mais également traître. Même si l'on ne sent pas l'alcool, nous restons sensibles à ses effets. La magie d'Ombre elle, est semblable à l'alcool pur. Fort, réchauffant le corps et plongeant rapidement celui qui le consomme dans un état d'ébriété joyeux. Si tant est qu'il n'en abuse pas.
La prochaine fois que vous irez dans une taverne, regardez autour de vous et comptez le nombre de personnes commandant un alcool fort et repensez à ces lignes. Sont-ils vraiment plus dangereux que les autres ? Vous inspirent-ils plus de crainte que les autres ? La consommation d'alcool d'une personne est-elle vraiment un critère suffisant pour la juger ?
Il ne faut pas confondre Loi et Morale. La première est nécessaire afin de maintenir l'ordre et de garantir la sécurité de nos citoyens. La seconde est une ligne de conduite par défaut que peuvent suivre ceux qui n'ont pas les moyens de faire autrement. L'arcane est un art et ceux qui l'utilisent sont des artistes. Et comme pour tout art, il y a ceux qui ne peuvent que se plier aux règles et ceux assez doués pour les transcender et en écrire de nouvelles.
C'est ainsi que d'une génération à une autre, nous progressons, les lois s'étoffent et nos enfants auront de nouvelles règles à apprendre et à outrepasser. Certains chuteront, certains réussiront. C'est ainsi que je défini l'Arcane, c'est ainsi que nos connaissances évoluent et nos perceptions avec elles.
Par Nihel Narendir
Nihel- Citoyen
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Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 55
Date d'inscription : 14/06/2014
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Partout en ville furent déposées des affiches par des jeunes étudiants de Hurlevent. Les badauds posant diverses questions auxquelles les étudiants répondirent avec le sourire.
La rentrée était arrivée, il était temps de se remettre aux choses sérieuses !
La rentrée était arrivée, il était temps de se remettre aux choses sérieuses !
L'institut pour la Recherche des Ancêtres et l'étude du monde Boréen,
ᛟ Othala ᛟ
Vous invite :
Le samedi treize du neuvième mois de cette année à
à vingt et une heure trente, à la conférence suivante :
L'architecture du Fléau : logiques structurelles et dynamiques.
qui se tiendra parc de la cathédrale.
Conférence assurée par le professeur Evgeny Tharlson.
Participation gratuite.
Institut Othala [Evgeny]- Citoyen
- Nombre de messages : 10
Lieu de naissance : Lordaeron
Age : 26
Date d'inscription : 30/07/2014
Feuille de personnage
Nom de famille: McCarthy [Né : Tharlson]
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Quelque part à Hurlevent,
Paul Scavot était fatigué. Fatigué de se lever tous les matins à l'aube pour faire cuire ses pains dans sa boulangerie, fatigué de travailler plus de 14 heures pas jour pour gagner une misère, fatigué de payer des impôts que la couronne dépenserait dans des guerres inutiles, fatigué d'être regardé de haut par les nobles, les riches, les puissants, fatigué de sa femme insipide et ses cinq enfants stupides. Fatigué de son existence morne et monotone.
Paul Scavot savait que sa vie aurait pu être très différente. Jeune, il était ambitieux et, comme tout jeune ambitieux sans fortune, il s'était engagé dans l'armée. Stupide qu'il était, il pensait avoir un destin, devenir un héros, être protégé par la lumière. La horde, le rappela à la dure réalité du monde. Il fut grièvement blessé au cours d'une embuscade Taurens et on dut lui amputé une jambe. Après sa démobilisation le destin voulu qu'il rencontre une fille de boulanger et que celle-ci le trouve mignon malgré sa jambe en bois. Il lui fit cinq gamins pour être sur qu'elle soit bien occupée et, à la mort de son beau-père, il hérita de la boulangerie familiale.
Paul Scavot prit le courrier dans sa boite aux lettres, et remarqua tout de suite, au milieu des factures, une enveloppe avec un blason rouge et or. Il ouvrit la lettre et lu :
Paul Scavot relit trois fois la lettre en tremblant. Il avait toujours été honnête et droit, mais cette lettre, cette promesse. C'était un nouvel espoir. Oui, toute sa vie il avait rêvé qu'il serait quelqu'un. La gloire, la richesse... Il prit de quoi écrire et rédigea une lettre.
"Monsieur le Baron..."
Paul Scavot était fatigué. Fatigué de se lever tous les matins à l'aube pour faire cuire ses pains dans sa boulangerie, fatigué de travailler plus de 14 heures pas jour pour gagner une misère, fatigué de payer des impôts que la couronne dépenserait dans des guerres inutiles, fatigué d'être regardé de haut par les nobles, les riches, les puissants, fatigué de sa femme insipide et ses cinq enfants stupides. Fatigué de son existence morne et monotone.
Paul Scavot savait que sa vie aurait pu être très différente. Jeune, il était ambitieux et, comme tout jeune ambitieux sans fortune, il s'était engagé dans l'armée. Stupide qu'il était, il pensait avoir un destin, devenir un héros, être protégé par la lumière. La horde, le rappela à la dure réalité du monde. Il fut grièvement blessé au cours d'une embuscade Taurens et on dut lui amputé une jambe. Après sa démobilisation le destin voulu qu'il rencontre une fille de boulanger et que celle-ci le trouve mignon malgré sa jambe en bois. Il lui fit cinq gamins pour être sur qu'elle soit bien occupée et, à la mort de son beau-père, il hérita de la boulangerie familiale.
Paul Scavot prit le courrier dans sa boite aux lettres, et remarqua tout de suite, au milieu des factures, une enveloppe avec un blason rouge et or. Il ouvrit la lettre et lu :
Baron Von Tarkin a écrit:Citoyen,
Cela fait longtemps que tu souffres en silence. Cela fait longtemps que tu subis sans broncher les injustices. Cela fait longtemps que tu as compris que tu n'étais rien pour la lumière. Il est temps pour toi de connaitre la vérité qu'on veut te cacher. L'ombre, les ténèbres sont l'avenir de ce monde. Ceux qui les serviront connaitront la puissance, la richesse et la gloire. Moi, Baron Von Tarkin, ancien général du Roi Liche, je t'invite à prendre ton destin en main et à nous rejoindre.
Paul Scavot relit trois fois la lettre en tremblant. Il avait toujours été honnête et droit, mais cette lettre, cette promesse. C'était un nouvel espoir. Oui, toute sa vie il avait rêvé qu'il serait quelqu'un. La gloire, la richesse... Il prit de quoi écrire et rédigea une lettre.
"Monsieur le Baron..."
Von Tarkin- Citoyen
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Age : 57
Date d'inscription : 08/03/2011
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