Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il était une fois…
Comment ça, c’est vu et revu ? Mon amorce n’est pas de votre goût ? Ca ne vous inspire pas, les histoires de princesses, de châteaux aux tours élancés, de carrosse et de prince charmant délivrant la belle d’un dragon maléfique ?
Pourtant, vous devriez y réfléchir à deux fois. Loin du bourrage de crâne intensif qu’on nous tamponne depuis tout petit, il y a d’autres morales à tirer des contes dont vous pensez tout savoir. Après tout, pourquoi la princesse doit-elle toujours se retrouver dans un merdier pas possible, à attendre que l’autre guignol vienne lui sauver les miches ? En quel honneur nous bassine-t-on avec une fin édulcoré « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Nom de dieu, depuis quand terminer ses jours dans un palais de cristal entouré d’une ribambelle de mômes braillards est-elle une bonne fin ?
Ecoutez plutôt mon conte à moi. Il est chiadé. Taillé dans un morceau de roche aux arrêtes tranchantes et aux surfaces glissantes. Accrochez-vous, vous vous coupez. Grimpez dessus, vous glissez. C’est une histoire fausse, et pourtant, tellement vrai. C’est votre histoire, mon histoire. Celle d’une lassitude quotidienne, que chacun ressent un jour ou l’autre, quand on se dit « Et si je foutais tout en l’air » ? Sauf que cette fin là est impossible, on est tous prisonnier de notre destin. Les deus ex machina, les retournement héroïques et les prophéties d’espérance, c’est bon pour les crétins.
Mais vous et moi, on est des gens lucides, n’est ce pas ?
Reprenons…
Il était une fois un homme. Appelons le « Le Père ». Qu’il fut noble, paysan, soldat, forgeron, ce n’est pas important. Il était juste Le Père. Un homme considérant non sans raison avoir mené une belle vie. Il ne manquait jamais de nourriture sur sa table, sa femme était d’une rare beauté, et son nom était réputé dans tout le royaume comme celui d’un homme honnête, fiable, et de grande dignité.
Mais le Père était aussi clairvoyant. Il savait que sa vie n’était pas destinée à durer, et qu’il lui fallait à présent faire face à la lourde responsabilité de préparer sa succession. Il engendra alors avec sa belle et tendre dix huit fils. (Oui, dix-huit. Je sais, c’est beaucoup. Mais il avait pas grand-chose d’autre à foutre, et c’est une histoire, alors arrêtez de compter sur vos doigts les cycles de grossesses et continuez de m’écouter).
Le Père éduqua chacun d’eux pour le mener sur une brillante carrière. Un juriste, un soldat, un prêtre, un marchand, un musicien…
Les fils grandirent dans une certaine rivalité fraternelle, chacun cherchant à surpasser les autres afin d’obtenir du Père la plus grande part de fierté.
Le Père pensait alors que l’unique moteur de ses fils était devenu l’excellence. Que lancés dans cette course vers le succès et la gloire, ils représenteraient avec fierté leur héritage aux quatre coins du royaume.
Il est pourtant bien naïf d’imaginer que tous naissent et demeurent égaux. Dans chaque fratrie, il se trouve toujours un membre légèrement en retrait, un vilain petit canard. Un peu moins talentueux, un peu moins aimé. Ce n’est pourtant pas pour cela qu’il est à la traine, loin de là. Car l’adversité développe d’autres vertus. Elle endurcie l’âme, l’insensibilise. Il fait de la solitude un puissant catalyseur pour l’aigreur, la rancœur. Et celui qui n’a pour lui que cette peur distillée, cette crainte de l’échec, a bien moins à perdre que les autres.
Il apprend que cette peur en question, lui qui la subit chaque jour, il peut la manier. Il n’a ni talent pour le chant, pour la guerre, ou les chiffres. Mais il sait manier les mots, semer la crainte, le doute. Et plus que tout, il en tire un rare plaisir, coupable et jouissif.
Au début, ce ne sont que des murmures, des sous-entendu. La graine est plantée, le doute s’enracine dans les fondements de la fratrie. Et si l’un était le favoris ? Et si les efforts d’un autre étaient vains ?
Les tensions deviennent amères. La rivalité se transforme en jalousie. Le vilain petit canard arrose chaque jour son jardin de violence mesquine, dressant ses frères entre eux. Si chacun d’entre eux a été sculpté selon un visage de l’excellence, lui est le cœur froid, l’oiseau de mauvais augure qui ne s’épanche que du malheur de ses semblables.
La grande erreur du Père fut bel et bien d’exceller lui-même à engendrer les fils parfaits. Ces princes charmants, que l’on retrouve dans chaque conte, dont l’âme est taillée à l’aune de la vertu. Mais le Destin n’aime guère qu’on lui force la main. Et l’équilibre revient toujours, là où les hommes se targuent de tenir les rennes du monde.
Une grande dame que j’ai connu me disait « Sans Ombre, point de Lumière ». L’inverse est aussi vrai, n’en déplaise aux idéalistes manichéens.
Finalement, la fratrie se déchira. Dans leur frénésie de renier ce destin que le Père avait voulu leur imposer, ils commirent un parricide lâche, l’égorgeant au milieu de la nuit, sous les injonctions perfides du vilain petit canard.
Cette histoire s’adresse à vous, pères, fils, mères, filles. A vous, à moi, à tout ceux qui ont été engendrés et engendreront à leur tour. Le seul destin d’un enfant est de supplanter ceux qui l’ont mis au monde. Surpasser ses géniteurs, les mettre en terre. C’est tout. La seule constante à laquelle vous pouvez vous raccrocher, et qui tienne la route.
Pour finir, je vais répondre au crétin qui a osé sortir un jour que nous sommes les enfants des poussières d’étoile. Je ne sais pas ce qu’il avait prit à ce moment là, mais elle devait être drôlement bonne, sa binouze.
On est rien de tout ça. Nous ne sommes que les reflets des péchés de nos pères.
Et rien d’autre.
Comment ça, c’est vu et revu ? Mon amorce n’est pas de votre goût ? Ca ne vous inspire pas, les histoires de princesses, de châteaux aux tours élancés, de carrosse et de prince charmant délivrant la belle d’un dragon maléfique ?
Pourtant, vous devriez y réfléchir à deux fois. Loin du bourrage de crâne intensif qu’on nous tamponne depuis tout petit, il y a d’autres morales à tirer des contes dont vous pensez tout savoir. Après tout, pourquoi la princesse doit-elle toujours se retrouver dans un merdier pas possible, à attendre que l’autre guignol vienne lui sauver les miches ? En quel honneur nous bassine-t-on avec une fin édulcoré « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ? Nom de dieu, depuis quand terminer ses jours dans un palais de cristal entouré d’une ribambelle de mômes braillards est-elle une bonne fin ?
Ecoutez plutôt mon conte à moi. Il est chiadé. Taillé dans un morceau de roche aux arrêtes tranchantes et aux surfaces glissantes. Accrochez-vous, vous vous coupez. Grimpez dessus, vous glissez. C’est une histoire fausse, et pourtant, tellement vrai. C’est votre histoire, mon histoire. Celle d’une lassitude quotidienne, que chacun ressent un jour ou l’autre, quand on se dit « Et si je foutais tout en l’air » ? Sauf que cette fin là est impossible, on est tous prisonnier de notre destin. Les deus ex machina, les retournement héroïques et les prophéties d’espérance, c’est bon pour les crétins.
Mais vous et moi, on est des gens lucides, n’est ce pas ?
Reprenons…
Il était une fois un homme. Appelons le « Le Père ». Qu’il fut noble, paysan, soldat, forgeron, ce n’est pas important. Il était juste Le Père. Un homme considérant non sans raison avoir mené une belle vie. Il ne manquait jamais de nourriture sur sa table, sa femme était d’une rare beauté, et son nom était réputé dans tout le royaume comme celui d’un homme honnête, fiable, et de grande dignité.
Mais le Père était aussi clairvoyant. Il savait que sa vie n’était pas destinée à durer, et qu’il lui fallait à présent faire face à la lourde responsabilité de préparer sa succession. Il engendra alors avec sa belle et tendre dix huit fils. (Oui, dix-huit. Je sais, c’est beaucoup. Mais il avait pas grand-chose d’autre à foutre, et c’est une histoire, alors arrêtez de compter sur vos doigts les cycles de grossesses et continuez de m’écouter).
Le Père éduqua chacun d’eux pour le mener sur une brillante carrière. Un juriste, un soldat, un prêtre, un marchand, un musicien…
Les fils grandirent dans une certaine rivalité fraternelle, chacun cherchant à surpasser les autres afin d’obtenir du Père la plus grande part de fierté.
Le Père pensait alors que l’unique moteur de ses fils était devenu l’excellence. Que lancés dans cette course vers le succès et la gloire, ils représenteraient avec fierté leur héritage aux quatre coins du royaume.
Il est pourtant bien naïf d’imaginer que tous naissent et demeurent égaux. Dans chaque fratrie, il se trouve toujours un membre légèrement en retrait, un vilain petit canard. Un peu moins talentueux, un peu moins aimé. Ce n’est pourtant pas pour cela qu’il est à la traine, loin de là. Car l’adversité développe d’autres vertus. Elle endurcie l’âme, l’insensibilise. Il fait de la solitude un puissant catalyseur pour l’aigreur, la rancœur. Et celui qui n’a pour lui que cette peur distillée, cette crainte de l’échec, a bien moins à perdre que les autres.
Il apprend que cette peur en question, lui qui la subit chaque jour, il peut la manier. Il n’a ni talent pour le chant, pour la guerre, ou les chiffres. Mais il sait manier les mots, semer la crainte, le doute. Et plus que tout, il en tire un rare plaisir, coupable et jouissif.
Au début, ce ne sont que des murmures, des sous-entendu. La graine est plantée, le doute s’enracine dans les fondements de la fratrie. Et si l’un était le favoris ? Et si les efforts d’un autre étaient vains ?
Les tensions deviennent amères. La rivalité se transforme en jalousie. Le vilain petit canard arrose chaque jour son jardin de violence mesquine, dressant ses frères entre eux. Si chacun d’entre eux a été sculpté selon un visage de l’excellence, lui est le cœur froid, l’oiseau de mauvais augure qui ne s’épanche que du malheur de ses semblables.
La grande erreur du Père fut bel et bien d’exceller lui-même à engendrer les fils parfaits. Ces princes charmants, que l’on retrouve dans chaque conte, dont l’âme est taillée à l’aune de la vertu. Mais le Destin n’aime guère qu’on lui force la main. Et l’équilibre revient toujours, là où les hommes se targuent de tenir les rennes du monde.
Une grande dame que j’ai connu me disait « Sans Ombre, point de Lumière ». L’inverse est aussi vrai, n’en déplaise aux idéalistes manichéens.
Finalement, la fratrie se déchira. Dans leur frénésie de renier ce destin que le Père avait voulu leur imposer, ils commirent un parricide lâche, l’égorgeant au milieu de la nuit, sous les injonctions perfides du vilain petit canard.
Cette histoire s’adresse à vous, pères, fils, mères, filles. A vous, à moi, à tout ceux qui ont été engendrés et engendreront à leur tour. Le seul destin d’un enfant est de supplanter ceux qui l’ont mis au monde. Surpasser ses géniteurs, les mettre en terre. C’est tout. La seule constante à laquelle vous pouvez vous raccrocher, et qui tienne la route.
Pour finir, je vais répondre au crétin qui a osé sortir un jour que nous sommes les enfants des poussières d’étoile. Je ne sais pas ce qu’il avait prit à ce moment là, mais elle devait être drôlement bonne, sa binouze.
On est rien de tout ça. Nous ne sommes que les reflets des péchés de nos pères.
Et rien d’autre.
Sevatar- Citoyen
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Date d'inscription : 11/11/2015
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
[HRP]Des gens mal informés nous ayant induits en erreur, nous considérons cette rumeur comme n'ayant jamais eue lieu.[HRP]
Dernière édition par Nehalaya le Mar 26 Avr 2016 - 19:28, édité 1 fois
Nehalaya- Citoyen
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Date d'inscription : 31/03/2016
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
« Il vous reste du chemin à parcourir, Jago. Vous manquez de concentration. »
La chute est violente, mes genoux écorchés au sang me lancent violemment. Je réitère une roulade sur le côté et esquive la lame de cet enfoiré qui me traite comme un gamin, avec le vain espoir de m’enseigner quelque chose. Ma riposte est téméraire, mais inutile, le coup est dévié sans effort par Roland. Il est plus grand, plus fort, plus rapide. Meilleur, a n'en pas douter, et son assurance me fout la rage. D'après ce que j'ai entendu, il faisait partie des élèves les plus doués de Mathias lui même.
« Jago, votre équilibre. Surveillez votre centre de gravité, ne laissez pas... »
« Ta gueule ! »
Les yeux de mon maître s'écarquillent, la surprise prenant le pas sur toute volonté de m'imposer une énième leçon d'escrime. Il ne lève son sabre qu'au dernier moment, parant de peu ma lame. Cette fois, les rôles s'inversent, il défend et j'attaque. Je n'emploie aucune botte, pas la moindre feinte qu'il m'a fait répéter des jours durant. Je frappe à l'aveugle, opposant à l'orthodoxie de son escrime la sourde rancoeur qui me ronge les tripes. Mon pied heurte son tibia, mon poing frappe son flanc. Je devine chacun de ses mouvements en avance, comme si je les voyais se produire une seconde plus tot.
À chaque assaut, je gagne du terrain , jusqu'à ce qu'il me désarme d'une vive torsion du poignet. Mon élan est coupé à l'instant où sa main me frappe à la tempe.
A terre, à nouveau. La pointe de sa lame pique ma gorge, m'obligeant à concéder la victoire une fois encore.
Roland reprends d'un ton sec, mais trop assuré, trop cinglant.
« Vous êtes trop fougueux. Incapable de voir les limites que vous vous bornez à franchir. Vous ferez deux semaines supplémentaires de corvées pour méditer sur cette leçon. »
Je ne dit rien, soutenant son regard. Je touche du doigt son esprit, effleurant l'aura d'autorité qui suinte de son âme. Comme à chaque fois, l'exercice me laisse un goût de bile en bouche. Mes tempes bourdonnent, mais je creuse ce masque qu'il affiche. Cette fois, ça y est. Je l’effleure. Je tâte la silhouette de ce secret honteux, son goût est familier. C'est une saveur rance, un parfum dont chaque note annonce une nouvelle marche vers les abysses de son subconscient rigide.
D'abord, la pitié, amer, qu’il m’adresse par dépit.
Ensuite, le dégoût, visqueux, suintant, de devoir perdre son temps précieux à m’enseigner ce qu’il sait.
Enfin, la peur. Sa caresse est froide, sa présence inconfortable. Elle revient toujours de la même manière, un bruissement d'aile à la périphérie de mon champs de vision. Un croassement rauque, que je chercher à capter en tournant la tête, mais toujours il m'échappe, glissant hors de ma vue alors que...
¨¨¨¨¨
Je vide le contenu de mon estomac sur le ponton. La tête me tourne, pourtant, je suis à peu près certain de ne rien avoir bu depuis plusieurs jours. Moi, sobre ? Felonie
Depuis les docks, les beuglements d'un quartier maître portent dans toute la zone sud du port. Le type est immense, et je comprends sans mal que son équipage se presse avec hate pour décharger la cale de leur caravelle.
« Triste corbeau, de rester clouer au sol, monsieur Sevatar. »
La pique fait son effet, sans que je ne comprenne pourquoi. Une sensation de ronces dont chaque épine déchire l'épiderme, le sang chaud qui s'écoule en flot de...
Ca y est, j'hallucine encore. Je me fait vomir, de force cette fois. Ma carcasse doit me haïr de lui infliger un tel traitement. Je me redresse péniblement, prenant une profonde inspiration de cet air chaud, et moite. Ce qui n'arrange guère mon état. Sans grand succès, je vais chercher un peu de fraîcheur dans l'atmosphère étouffée d'une taverne a flibuste. L'odeur âcre de la sueur et des putains verolées me prend à la gorge. Ici viennent s’échouer les ratés et les misérables, oubliant dans le mauvais alcool leurs déboires et leurs échecs.
Finalement, c’est au fond d’un verre de rhum bon marché, que je rumine mes pensées journalières. Le soleil est encore haut, et je reste indéniablement un oiseau de nuit.
La chute est violente, mes genoux écorchés au sang me lancent violemment. Je réitère une roulade sur le côté et esquive la lame de cet enfoiré qui me traite comme un gamin, avec le vain espoir de m’enseigner quelque chose. Ma riposte est téméraire, mais inutile, le coup est dévié sans effort par Roland. Il est plus grand, plus fort, plus rapide. Meilleur, a n'en pas douter, et son assurance me fout la rage. D'après ce que j'ai entendu, il faisait partie des élèves les plus doués de Mathias lui même.
« Jago, votre équilibre. Surveillez votre centre de gravité, ne laissez pas... »
« Ta gueule ! »
Les yeux de mon maître s'écarquillent, la surprise prenant le pas sur toute volonté de m'imposer une énième leçon d'escrime. Il ne lève son sabre qu'au dernier moment, parant de peu ma lame. Cette fois, les rôles s'inversent, il défend et j'attaque. Je n'emploie aucune botte, pas la moindre feinte qu'il m'a fait répéter des jours durant. Je frappe à l'aveugle, opposant à l'orthodoxie de son escrime la sourde rancoeur qui me ronge les tripes. Mon pied heurte son tibia, mon poing frappe son flanc. Je devine chacun de ses mouvements en avance, comme si je les voyais se produire une seconde plus tot.
À chaque assaut, je gagne du terrain , jusqu'à ce qu'il me désarme d'une vive torsion du poignet. Mon élan est coupé à l'instant où sa main me frappe à la tempe.
A terre, à nouveau. La pointe de sa lame pique ma gorge, m'obligeant à concéder la victoire une fois encore.
Roland reprends d'un ton sec, mais trop assuré, trop cinglant.
« Vous êtes trop fougueux. Incapable de voir les limites que vous vous bornez à franchir. Vous ferez deux semaines supplémentaires de corvées pour méditer sur cette leçon. »
Je ne dit rien, soutenant son regard. Je touche du doigt son esprit, effleurant l'aura d'autorité qui suinte de son âme. Comme à chaque fois, l'exercice me laisse un goût de bile en bouche. Mes tempes bourdonnent, mais je creuse ce masque qu'il affiche. Cette fois, ça y est. Je l’effleure. Je tâte la silhouette de ce secret honteux, son goût est familier. C'est une saveur rance, un parfum dont chaque note annonce une nouvelle marche vers les abysses de son subconscient rigide.
D'abord, la pitié, amer, qu’il m’adresse par dépit.
Ensuite, le dégoût, visqueux, suintant, de devoir perdre son temps précieux à m’enseigner ce qu’il sait.
Enfin, la peur. Sa caresse est froide, sa présence inconfortable. Elle revient toujours de la même manière, un bruissement d'aile à la périphérie de mon champs de vision. Un croassement rauque, que je chercher à capter en tournant la tête, mais toujours il m'échappe, glissant hors de ma vue alors que...
¨¨¨¨¨
Je vide le contenu de mon estomac sur le ponton. La tête me tourne, pourtant, je suis à peu près certain de ne rien avoir bu depuis plusieurs jours. Moi, sobre ? Felonie
Depuis les docks, les beuglements d'un quartier maître portent dans toute la zone sud du port. Le type est immense, et je comprends sans mal que son équipage se presse avec hate pour décharger la cale de leur caravelle.
« Triste corbeau, de rester clouer au sol, monsieur Sevatar. »
La pique fait son effet, sans que je ne comprenne pourquoi. Une sensation de ronces dont chaque épine déchire l'épiderme, le sang chaud qui s'écoule en flot de...
Ca y est, j'hallucine encore. Je me fait vomir, de force cette fois. Ma carcasse doit me haïr de lui infliger un tel traitement. Je me redresse péniblement, prenant une profonde inspiration de cet air chaud, et moite. Ce qui n'arrange guère mon état. Sans grand succès, je vais chercher un peu de fraîcheur dans l'atmosphère étouffée d'une taverne a flibuste. L'odeur âcre de la sueur et des putains verolées me prend à la gorge. Ici viennent s’échouer les ratés et les misérables, oubliant dans le mauvais alcool leurs déboires et leurs échecs.
Finalement, c’est au fond d’un verre de rhum bon marché, que je rumine mes pensées journalières. Le soleil est encore haut, et je reste indéniablement un oiseau de nuit.
Sevatar- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Tard dans la nuit, un navire arriva au port armé de sa calle remplie de poissons en tout genre et prêt à écouler son stock, un stock rapidement déchargé par les hommes d'équipages - affublés de leurs longs cheveux et de leurs sales têtes- et envoyé vers les vendeurs du matin.
Leur navire pouvait être aperçu, dans le port. Une immense pyramide de toiles cramoisies. Le vaste trois-mâts carré trônait au milieu de deux cuirassés à vapeur de la marine marchande. La Perle du Cap, un navire aussi imposant dans sa catégorie, patientait sage au port. Ses peintures noires et bordeaux se détachaient sur la vaste étendue bleue. Formidable engin des mers, ville de chêne et de cuivre rouillé, forêt de toile et de cordages, la gueule de ses pièces de 18 brillait au clair de lune. A son grand mât ne claquait plus l'enseigne blanche -marque du Capitaine Merlock Grayson- mais bien une colombe attristée, le symbole d'un dénommé Haicks.
Leur navire pouvait être aperçu, dans le port. Une immense pyramide de toiles cramoisies. Le vaste trois-mâts carré trônait au milieu de deux cuirassés à vapeur de la marine marchande. La Perle du Cap, un navire aussi imposant dans sa catégorie, patientait sage au port. Ses peintures noires et bordeaux se détachaient sur la vaste étendue bleue. Formidable engin des mers, ville de chêne et de cuivre rouillé, forêt de toile et de cordages, la gueule de ses pièces de 18 brillait au clair de lune. A son grand mât ne claquait plus l'enseigne blanche -marque du Capitaine Merlock Grayson- mais bien une colombe attristée, le symbole d'un dénommé Haicks.
Echos de la cité- Citoyen
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Date d'inscription : 13/07/2012
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Certains citoyens laissent transparaître un certain malaise ces derniers temps, au sujet des rumeurs sur lesquels des worgens tenteraient d'imposer la malédiction dans des ruelles sombres la nuit. Il n'y aurait cependant pas eu -pour le moment- d'agressions.
Adepte de la Ronce- Citoyen
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Lieu de naissance : -
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Date d'inscription : 16/04/2016
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
[Pendant ce temps-là, à Baie du Butin...]
Assise à l'ombre de sa terrasse, les yeux à demi-clos, la blonde était affalée sur une chaise de bois, à l'abri du soleil assassin. Ses longues jambes étendues mollement devant elle, le fusil à porté de main tandis que le fin coton de son gilet collait déjà à sa peau. Elle observait entre ses cils trois gosses au nez morveux qui trituraient le ventre crevé d'un poisson abandonné là, l'odeur putride de ses entrailles se fondant dans l’atmosphère si particulière de la ville portuaire. Trois gamins au ventre rebondi des crève-la-dalle, pieds nus dans leur misère. Elle se revit à leur âge, semblable, les jambes maigres et ses orteils se recroquevillèrent au souvenir de ses pieds nus qui claquaient sur les pontons de bois, s'écorchant trop souvent d'échardes.
Son souffle était calme et lent, le souffle de ceux qui savent vivre où le seul air est suffocant, brûlant et rare. Ses lèvres bougeaient imperceptiblement, n’évoquant aucun mot, aucune phrase, mais des chiffres. Deux...cinquante...Un inventaire qu'elle était la seule à connaître et qui semblait durcir sa mâchoire au fil des nombres qui se succédaient. Un rat se faufila entre deux maisons tordues n'échappant pas au regard vif de la blonde. Sa main se crispa vers son arme, la gorge serrée par une envie brutale de le faire exploser d'une seule balle, de voir son sang gicler en gouttelettes humides tandis qu'il ne resterait de lui qu'un bout de chair à vif, rouge et brillant. Un brusque besoin de violence passant aussi rapidement qu'un voleur détalant dans une ruelle, bien vite remplacé par un sourire lorsque son regard se posa de nouveau sur les trois gamins loqueteux toujours fascinés par le cadavre de leur poisson. Une seule certitude s'imposait à elle...Oui, elle était toujours une sale gosse de la Baie.
Son souffle était calme et lent, le souffle de ceux qui savent vivre où le seul air est suffocant, brûlant et rare. Ses lèvres bougeaient imperceptiblement, n’évoquant aucun mot, aucune phrase, mais des chiffres. Deux...cinquante...Un inventaire qu'elle était la seule à connaître et qui semblait durcir sa mâchoire au fil des nombres qui se succédaient. Un rat se faufila entre deux maisons tordues n'échappant pas au regard vif de la blonde. Sa main se crispa vers son arme, la gorge serrée par une envie brutale de le faire exploser d'une seule balle, de voir son sang gicler en gouttelettes humides tandis qu'il ne resterait de lui qu'un bout de chair à vif, rouge et brillant. Un brusque besoin de violence passant aussi rapidement qu'un voleur détalant dans une ruelle, bien vite remplacé par un sourire lorsque son regard se posa de nouveau sur les trois gamins loqueteux toujours fascinés par le cadavre de leur poisson. Une seule certitude s'imposait à elle...Oui, elle était toujours une sale gosse de la Baie.
Agate Hath- Citoyen
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Lieu de naissance : Baie du Butin
Age : 20
Date d'inscription : 18/04/2016
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Hurlevent, une douce nuit d'un printemps bien trop calme.
Je suis plus ou moins perdu dans les pensées, observant la petite maison au Quartier des Nains. Dans mes souvenirs, rien n'a changé depuis huit ans au moins. Ces mêmes rideaux un peu vieillots et délavés. Cette même lampe à huile posée sur le rebord de la fenêtre. Derrière... Derrière je vois la vieille Margaret qui prépare le diner. La pauvre, elle a déjà perdu deux de ses fils. Et Blaine... Blaine a toujours été un ami fidèle. Je lui dirai que je l'ai envoyé travailler à la distillerie quelques temps. Aux Carmines. Un sourire et elle ne se posera pas de questions. Quelques enveloppes avec de l'argent et elle croira que son petit Blaine lui envoit sa solde, durement gagnée.
C'est vrai, durement gagnée. Tirer sur un Officier de la Garde, il faut avoir un sacré cran, que ce brave manchot a. Aussi loin que je me souviens, ça a toujours été moi l'origine de tous les ennuis d'O'Banion. Les bagarres, les beuveries, les conneries. Mais je n'ai pas gâché sa vie, loin de la. Je lui ai donné goût. Il est possible que j'ai pu nourrir en lui une certaine haine de l'Alliance. Mais qui parmi nous ne la possède pas ?
Lanford, Charlotte, Blaine, Rufus, Joody, Marcio. Tous ont quelque chose qui pourrit en eux. Comment d'un gars de la rue je suis devenu le type qui porte des gilets valant un mois de salaire d'un garde ? Comment puis-je vivre tranquillement dans une maison, avec une belle femme et des enfants à croquer, alors que chaque jour je nourris quelque chose de si malsain que la haine ? Être un bon acteur et un bon menteur vous sauve en toutes occasions, souvenez-vous en.
Certains ont la liberté de penser que je suis quelqu'un d'important. Mais je ne suis qu'un pion dans la ville... Qui essaie d'alimenter ceux qui ont un peu de jugeotte. J'aide les gens de mon quartier, je casse volontier quelques jambes de bas du front qui veulent jouer les caïds. Pour bien d'entre eux, je suis le meilleur mal qui puisse exister.
Mais je ne suis qu'un homme, un humain qui a les yeux plus gros que son ventre. Je veux plus. Je ne veux pas m'arrêter ici. Ma pipe s'éteint et je quitte la rue des Mineurs avec les idées enfievrées.
Je suis plus ou moins perdu dans les pensées, observant la petite maison au Quartier des Nains. Dans mes souvenirs, rien n'a changé depuis huit ans au moins. Ces mêmes rideaux un peu vieillots et délavés. Cette même lampe à huile posée sur le rebord de la fenêtre. Derrière... Derrière je vois la vieille Margaret qui prépare le diner. La pauvre, elle a déjà perdu deux de ses fils. Et Blaine... Blaine a toujours été un ami fidèle. Je lui dirai que je l'ai envoyé travailler à la distillerie quelques temps. Aux Carmines. Un sourire et elle ne se posera pas de questions. Quelques enveloppes avec de l'argent et elle croira que son petit Blaine lui envoit sa solde, durement gagnée.
C'est vrai, durement gagnée. Tirer sur un Officier de la Garde, il faut avoir un sacré cran, que ce brave manchot a. Aussi loin que je me souviens, ça a toujours été moi l'origine de tous les ennuis d'O'Banion. Les bagarres, les beuveries, les conneries. Mais je n'ai pas gâché sa vie, loin de la. Je lui ai donné goût. Il est possible que j'ai pu nourrir en lui une certaine haine de l'Alliance. Mais qui parmi nous ne la possède pas ?
Lanford, Charlotte, Blaine, Rufus, Joody, Marcio. Tous ont quelque chose qui pourrit en eux. Comment d'un gars de la rue je suis devenu le type qui porte des gilets valant un mois de salaire d'un garde ? Comment puis-je vivre tranquillement dans une maison, avec une belle femme et des enfants à croquer, alors que chaque jour je nourris quelque chose de si malsain que la haine ? Être un bon acteur et un bon menteur vous sauve en toutes occasions, souvenez-vous en.
Certains ont la liberté de penser que je suis quelqu'un d'important. Mais je ne suis qu'un pion dans la ville... Qui essaie d'alimenter ceux qui ont un peu de jugeotte. J'aide les gens de mon quartier, je casse volontier quelques jambes de bas du front qui veulent jouer les caïds. Pour bien d'entre eux, je suis le meilleur mal qui puisse exister.
Mais je ne suis qu'un homme, un humain qui a les yeux plus gros que son ventre. Je veux plus. Je ne veux pas m'arrêter ici. Ma pipe s'éteint et je quitte la rue des Mineurs avec les idées enfievrées.
Emilie Bright- Citoyen
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Lieu de naissance : le Nord
Age : 24
Date d'inscription : 22/03/2009
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Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
A Hurlevent, si tu prends la bonne ruelle, tu trouvera ce que tu cherches.
Moi, je n'ai jamais atteint ce que je veux. J'ai l'impression d'être ce chien que l'on a foutu à la porte, qui traine et bouffe dans vos poubelles au quotidien.
Sérieusement, quel genre de con pourrait venir se dresser face à moi ? Mon visage ressemble à un citron pressé et seché. Mais pour ce que je fais, ça va très bien. J'ai une famille. Ca oui, qui n'en a pas ? Mais moi, ma famille n'est composée de plus que quelques frères qui font de moi ce qu'ils veulent. Ce n'est pas que je sois sans volonté, non. Simplement que je leur dois une putain de dette, oui. Crever, je l'aurai pu à bien des reprises et mes conneries incessantes m'y auraient bien conduit de toute façon.
Du temps de la Confrérie, je pouvais marteller des corps à longueur de journée... Mes vieilles mains aussi dégueulasses que ma gueule en sont une bonne preuve. Mais aujourd'hui, je suis plus une bête avariée que l'on veut jeter aux condors plutôt qu'un clebard paumé. Aujourd'hui c'est l'heure de payer la dette à Aston. A la famille.
Je m'enfonce dans les recoins pourris du Quartier des Nains pour rencontrer les gars au bout du rouleau... Comme je l'ai été. Comme je le suis sans doute encore aujourd'hui.
Moi, je n'ai jamais atteint ce que je veux. J'ai l'impression d'être ce chien que l'on a foutu à la porte, qui traine et bouffe dans vos poubelles au quotidien.
Sérieusement, quel genre de con pourrait venir se dresser face à moi ? Mon visage ressemble à un citron pressé et seché. Mais pour ce que je fais, ça va très bien. J'ai une famille. Ca oui, qui n'en a pas ? Mais moi, ma famille n'est composée de plus que quelques frères qui font de moi ce qu'ils veulent. Ce n'est pas que je sois sans volonté, non. Simplement que je leur dois une putain de dette, oui. Crever, je l'aurai pu à bien des reprises et mes conneries incessantes m'y auraient bien conduit de toute façon.
Du temps de la Confrérie, je pouvais marteller des corps à longueur de journée... Mes vieilles mains aussi dégueulasses que ma gueule en sont une bonne preuve. Mais aujourd'hui, je suis plus une bête avariée que l'on veut jeter aux condors plutôt qu'un clebard paumé. Aujourd'hui c'est l'heure de payer la dette à Aston. A la famille.
Je m'enfonce dans les recoins pourris du Quartier des Nains pour rencontrer les gars au bout du rouleau... Comme je l'ai été. Comme je le suis sans doute encore aujourd'hui.
Emilie Bright- Citoyen
- Nombre de messages : 183
Lieu de naissance : le Nord
Age : 24
Date d'inscription : 22/03/2009
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
*La modeste maison du quartier nain qui abritait le cabinet médical du docteur Belmont avait vu fleurir une affiche sur sa porte dans la matinée. Elle porte l'atroce écriture du médecin.*
AVIS AUX PATIENTS
Le cabinet médical sera exceptionnellement fermé pour une durée indéterminée à compter de ce jour, le 25/04/36.
Pour les consultations ou toute urgence, merci de vous adresser la cathédrale, Place Faol ou chez les Hospitaliers, 2 Place des Armes, quartier de la vieille ville.
Veuillez m'excuser pour le désagrément,
Docteur Gabriel I. Belmont
Gabriel Isaac Belmont- Citoyen
- Nombre de messages : 162
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 36
Date d'inscription : 04/10/2015
Feuille de personnage
Nom de famille: Belmont
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Est-ce la chaleur de l'été qui approche et est déjà puissant dans les Terres Foudroyées ? Les nuits étranges de ces derniers jours ? Ou une folie toute autre qui a emporté une femme, récente colon de Surwich.
En effet les sécurités de l'atelier de la Maison Roncesang posée par le Maître-Ingénieur ont été presque toutes bernées par une gilnéenne que la vigilance de certains miliciens et des dernières lignes de défenses de l'atelier ont mise à mal.
Cette femme, Sarah Reese a affirmé que "le jour du jugement dernier arrivait" et que son fils Connor, actuellement 12 ans et en fuite on ne sait où, devrait mener les worgens dans la résistance contre des créatures robotisés issue entre autre des recherches de Drake Noventa et des laboratoires de Lord Dorian.
Impossible d'en savoir plus sur cette illuminée affirmant avoir été visitée par un dragon du Vol de Bronze qui l'aurait prévenue de la fin du monde pour le 30e jour 8e mois de l'an 36.
Elle a été enfermée pour interrogatoire.
En effet les sécurités de l'atelier de la Maison Roncesang posée par le Maître-Ingénieur ont été presque toutes bernées par une gilnéenne que la vigilance de certains miliciens et des dernières lignes de défenses de l'atelier ont mise à mal.
Cette femme, Sarah Reese a affirmé que "le jour du jugement dernier arrivait" et que son fils Connor, actuellement 12 ans et en fuite on ne sait où, devrait mener les worgens dans la résistance contre des créatures robotisés issue entre autre des recherches de Drake Noventa et des laboratoires de Lord Dorian.
Impossible d'en savoir plus sur cette illuminée affirmant avoir été visitée par un dragon du Vol de Bronze qui l'aurait prévenue de la fin du monde pour le 30e jour 8e mois de l'an 36.
Elle a été enfermée pour interrogatoire.
Dernière édition par Dorian Hawthorn le Mar 26 Avr 2016 - 17:04, édité 1 fois (Raison : Suite à la remarque de mes ingé, les noms des personnages sont modifiés ^^)
Dorian Hawthorn- Citoyen
- Nombre de messages : 521
Lieu de naissance : Gilnéas
Age : Trentaine
Date d'inscription : 30/10/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Tôt ce matin, un groupe de fantassins provenant du Nord est arrivé à Elwynn afin de faire une halte et retrouver leurs familles à Hurlevent ou aux alentours. Ces derniers, au court de leurs récits exagérés relatant les combats épiques auxquels ils auraient participés, content la présence à la fois froide et rassurante d'une draenei constamment encapuchonnée veillant sur le camp. Cette dernière allait d'après eux toujours aux premières lignes lors des batailles contre les réprouvés à leurs frontières.
Une chevalier de la lâme d'ébène, bien entendu.
En dehors des habituels récalcitrants à la présence de non-morts dans leur base, la plupart des soldats, mêmes ceux ayant originellement quelques réticences, rapportaient leur émerveillement face à la puissance de cette dernière, valant aisément un paladin de très très haut niveau, ou au moins une vingtaine de fantassins à elle-seule (si ce n'est plus, mais cela relève bien évidemment de l'imaginaire de chacun).
Il semblerait, par ailleurs, que certains aient quelques doutes quant à ses activités nocturnes, dormant peu voir pas selon les versions, et ne demeurant pas toujours sur place, ne s'adressant que peu aux soldats. Mais son efficacité et sa férocité au combat n'éveille aucun soupçon quant à son allégeance, bien que l'aura de putréfaction ainsi que la fumée verdâtre autour de son arme renforce le repoussement vis-à-vis de sa condition.
Une chevalier de la lâme d'ébène, bien entendu.
En dehors des habituels récalcitrants à la présence de non-morts dans leur base, la plupart des soldats, mêmes ceux ayant originellement quelques réticences, rapportaient leur émerveillement face à la puissance de cette dernière, valant aisément un paladin de très très haut niveau, ou au moins une vingtaine de fantassins à elle-seule (si ce n'est plus, mais cela relève bien évidemment de l'imaginaire de chacun).
Il semblerait, par ailleurs, que certains aient quelques doutes quant à ses activités nocturnes, dormant peu voir pas selon les versions, et ne demeurant pas toujours sur place, ne s'adressant que peu aux soldats. Mais son efficacité et sa férocité au combat n'éveille aucun soupçon quant à son allégeance, bien que l'aura de putréfaction ainsi que la fumée verdâtre autour de son arme renforce le repoussement vis-à-vis de sa condition.
- Par respect pour le forum de la Garde, ce message comprenant les coordonnées d'un autre forum:
- (Parallèlement à cet évènement, Nehalaya fera parvenir une lettre à Acherus, provenant d'un campement des Malterres de l'Est. - Voir http://lalamedebene.forumactif.com/ pour les intéressés.)
Nehalaya- Citoyen
- Nombre de messages : 2
Lieu de naissance : Argus
Age : 27487
Date d'inscription : 31/03/2016
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Lu dans quelques journaux de la ville, traitant des potins mondains.
En cette matinée du vingt-huitième jour de quatrième mois de l'an 36, fût célébrée en la Cathédrale de la lumière une messe en la mémoire du très regretté Baron Gremory du Val Cendré.
Sa veuve, la Duchesse Ashley Margaret de Edenblow, a tenu à rendre hommage à son époux, déclaré décédé par les autorités compétentes suite à sa longue disparition. La veuve a gardé tout le long de la cérémonie une attitude fort digne et convenable bien que ses traits étaient en parti dissimulé sous un voile noir conformément à ce que l'on peut attendre d'une dame dans ce genre de circonstance.
Lady de Edenblow- Citoyen
- Nombre de messages : 244
Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 25
Date d'inscription : 07/03/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
On raconte qu'un pauvre homme aurait été agressé non loin du port. Ses cris laissaient sous entendre qu'il a réussi a fuir son agresseur... Non sans mal.
Adepte de la Ronce- Citoyen
- Nombre de messages : 3
Lieu de naissance : -
Age : 24
Date d'inscription : 16/04/2016
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
*L'affiche de fermeture a été retiré très tôt cematin, le docteur la remplaçant par une nouvelle. Simple*
AVIS AUX PATIENTS
Le cabinet médical rouvre ses portes.
Docteur Gabriel I. Belmont
Gabriel Isaac Belmont- Citoyen
- Nombre de messages : 162
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : 36
Date d'inscription : 04/10/2015
Feuille de personnage
Nom de famille: Belmont
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Aux alentours de trois heures du matin, dans une partie reculée du quartier des mages, non loin de l'Agneau assassiné, une silhouette encapuchonnée s'avance dans les rues en silence, une besace bien chargée sur le dos. Un œil avisé remarquerait qu'il s'agit d'une femme... Elle entre dans l'une des nombreuses maisons et se met au travail, répandant de l'huile sur toutes les surfaces inflammables. Elle déplace une partie du mobilier des chambres au milieu du salon et leur réserve le même traitement.
Elle marque un temps d'hésitation avant de se munir d'une allumette et d'enflammer l'huile... Elle ressort rapidement de la maison alors que l'incendie prend forme et disparaît dans les ombres avant que le crépitement des flammes et les cris paniqués des voisins ne réveillent tout le quartier. Seul un berceau aura survécu à la fournaise, puisque l'instigatrice du feu l'aura emmené avec elle avant de quitter les lieux en évitant les patrouilles de nuit.
La bâtisse en soi aura survécu au flammes grâce à l'intervention rapide de quelques mages sur place mais l'intérieur de la maison aura totalement brûlé. Mis à part la perte du mobilier, il n'y aura aucune trace d'une victime quelconque sur les lieux de l'incendie.
Elle marque un temps d'hésitation avant de se munir d'une allumette et d'enflammer l'huile... Elle ressort rapidement de la maison alors que l'incendie prend forme et disparaît dans les ombres avant que le crépitement des flammes et les cris paniqués des voisins ne réveillent tout le quartier. Seul un berceau aura survécu à la fournaise, puisque l'instigatrice du feu l'aura emmené avec elle avant de quitter les lieux en évitant les patrouilles de nuit.
La bâtisse en soi aura survécu au flammes grâce à l'intervention rapide de quelques mages sur place mais l'intérieur de la maison aura totalement brûlé. Mis à part la perte du mobilier, il n'y aura aucune trace d'une victime quelconque sur les lieux de l'incendie.
Warren Knighton- Citoyen
- Nombre de messages : 1
Lieu de naissance : Kul Tiras
Age : 48 ans
Date d'inscription : 02/05/2016
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Peu avant que l'aube ne se lève, un petit groupe de clercs encapuchonnés quitta prestement la cathédrale. Il passa aussi rapidement que possible les escaliers de pierre pour se rendre aux abords de l'étang d'Olivia. Chacun tenait d'une main l'angle d'une boîte recouverte d'un simple drap de lin. Avant que le jour ne se réveille complètement, un petit coffret de bois rejoindra la place qui lui est prévue par le fossoyeur dans le cimetière de Hurlevent.
Lorsque le jour sera là, quelques voix inaudibles dans la masse souffleront de pieuses paroles, puis retourneront à leur silence tandis que de jeunes regards égarés s'abaisseront sur l'étang depuis les faubourgs.
L'existence de ce fait divers se répandra peut-être, ou peut-être pas. Au mort cela lui était bien égal.
Lendrith- Citoyen
- Nombre de messages : 587
Lieu de naissance : Gilneas
Age : † (décédé, 37ans)
Date d'inscription : 02/08/2012
Feuille de personnage
Nom de famille: Recellson
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dès l'aube, aux alentours de huit heures dans la matinée du 05/05/36 sera accroché un cadavre au lampadaire devant la fontaine de la vieille ville proche de la caserne, pendu clairement ne portant que des habits de faible classe, et étant munie d'une barbe mal rasée, il est planté un bâton bien aiguisé dans son torse.
Le manche du bâton en question détient un papier de grande taille avec écrit "Vous êtes les prochains" par une encre colorée rouge qui serait en soi du sang.
Le mot est signé "VICE" en bas à droite. L'unique sacoche de l'homme aura été vidée de ses effets personnels, et ne contiendra qu'un unique papier ou est dessiné une capuche noire parmi une foule de capuches ou est écrit en gros caractères au centre: VICE, la ligne en dessous comportant une lettre unique, un "B".
Vice- Citoyen
- Nombre de messages : 7
Lieu de naissance : Hurlevent
Age : ???
Date d'inscription : 04/05/2016
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une affiche d'un genre totalement étrange est apparue sur certains murs de Hurlevent, marquée d'un bleu très coloré.
Faltz Katsou- Citoyen
- Nombre de messages : 32
Lieu de naissance : Kezan
Age : 26
Date d'inscription : 01/03/2016
Feuille de personnage
Nom de famille:
Doubhée Beckris- Citoyen
- Nombre de messages : 436
Lieu de naissance : X
Age : X
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La société de divertissement, d'événementiel et de nourriture rapide Katsou Industries™, recrute activement des serveurs/serveuses, gardes du corps, crieurs de rue, spécialistes de la publicité, portraitistes, rédacteurs/rédactrices de presse. Quelles que soient vos compétences, Katsou Industries™ peut repérer votre potentiel. Vous cherchez du travail ? Profitez de la chance de travailler aux côtés des membres d'un peuple mondialement connu pour sa réussite mercantile.
Rendez-vous Quai du Fer le long du canal du Quartier Nain (La Belle Véreuse) pour tout renseignement ou entretien. L'Ambassade Sombrefer du Quartier Nain invite également, en tant qu'associée diplomatique commerciale de l'entreprise, les éventuels citoyens Nains et autres à se renseigner en cet endroit.
Invité- Invité
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Selon les dernières nouvelles en provenance de Norfendre, le Baron Von Tarkin et ses chevaliers de la mort auraient subit une cuisante défaite contre une troupe composée de vétérans de l’armée de Hurlevent, et dirigé par un commandant du S.I.7. Le Baron aurait réussit à s’enfuir en jurant de se venger.
Von Tarkin- Citoyen
- Nombre de messages : 199
Lieu de naissance : Royaumes de l'Est
Age : 57
Date d'inscription : 08/03/2011
Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La chevelure bercée par les vents rieurs d'une matinée de printemps, la peintre se dirigeait vers les hauteurs du port, dans l'espoir secret de capturer les plus belles notions de l'aube. Les pans de sa robe valsaient au gré de la brise, décorant le sillage de ses pas du bruit de quelques perles s'entrechoquant. Là, sur une poutre encore bancale de la cargaison détruite, elle déposa son chevalet et sa toile. Il fallut attendre quelques temps, avant que le timide jour ne chasse l'evanescence céruléenne d'une nuit étoilée de ses bras orangés. L'artiste ne perdit pas une miette de ce spectacle, décorant son plan vierge d'un multitude de couches de couleurs. Et alors que le pinceau dansait, transcendé par le geste expert d'Adèle, les légendaires couleurs oranges et vermeilles, propre au levé de l'astre solaire, vinrent décorer le travail de la peintre pour le plus grand bonheur des curieux et de sa propre personne.
Lyonne- Citoyen
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Lieu de naissance : Indéterminé
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Date d'inscription : 16/08/2015
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Doubhée Beckris- Citoyen
- Nombre de messages : 436
Lieu de naissance : X
Age : X
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans la nuit, des hommes tout de noir vêtus auront cambriolé le local des Hospitaliers pour y dérober le vieux cadavre d’un noble conservé dans une chambre froide.
Pignon- Citoyen
- Nombre de messages : 11
Lieu de naissance : Gnomeregan
Age : 65
Date d'inscription : 10/02/2016
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Cette nuit était mouvementée à l'hôpital. L'irruption des hommes vêtus de noir a semé la panique dans les rangs des médecins et des infirmiers. La quiétude habituelle de l'hôpital a été grandement troublée, les portes claquaient, les gens couraient, quelques bruits de conflits physiques et cris... C'est seulement après le départ des intrus que le calme revint.
Tout le monde cherchait à comprendre ce que cela signifiait. Toutes les chambres vérifiées, tout le matériel contrôlé, chaque salle fouillée. La morgue, un tiroir de froid ouvert, celui du Vicomte Lucer.
Tout le monde cherchait à comprendre ce que cela signifiait. Toutes les chambres vérifiées, tout le matériel contrôlé, chaque salle fouillée. La morgue, un tiroir de froid ouvert, celui du Vicomte Lucer.
Vérolanie Brenet- Citoyen
- Nombre de messages : 6
Lieu de naissance : Arathi
Age : 23
Date d'inscription : 06/11/2015
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