Rumeurs de la ville et ses alentours.

<La rumeur concernant les deux hommes soigneusement embrochés sur le mât du rafiot du traître fit sourire l'équipage du Fortune >

- Il manque plus qu'd'allumer un bon feu pour faire rôtir les brochettes, Capt'aine!

<Le Capitaine se contenta de sourire et parti dans sa cabine, suivie de son quartier maître, pendant que ses hommes avaient trouvé une excuse pour ouvrir des bouteilles de Rhum et célébrer cette bonne nouvelle >

"le faucon d'or" avait levé l'encre dans la nuit sur les chapeaux de roues, la voile rapidement hissé.

On raconte sur les quais que le nouveau Lord Loic Durang Lamisber serait monté à bord en portant, à lui tout seul, une énorme malle de voyage et en pressant les marins de lever l'encre au plus vite.

Le navire prit le large à minuit pile pour les mers du sud

Eudoxie était resté chez elle après une violente dispute les larmes aux yeux regardant son amour prendre le large, un amour qui pendant plusieurs mois ont vécu de merveilleux moments, elle était prête à faire et à subir certaines choses par son mari.
Seulement, les jours passes et les semaines, et elle se rend compte du mal causé. La force abonde à s'employer sans trêve, et s'appauvrit à chômer plus d'un jour, plus grandissent l'arbre et plus il a de sève, plus le cœur aime et plus il tient d'amour.
Quitte à négliger certains aspects sombres, seulement Eudoxie décida d'agir, elle ne cachait plus ses hématomes au grand jour, et prit les devants en allant voir la garde...

Elle découvrit aussi qu'il avait pris le temps de vider ses comptes, étant son mari il avait un accès libre..

Au matin du 20/09, on aura découvert la porte du cabinet d'apothicaire "La Ronce Insolente" tenu par Rickam O'hara largement ouverte. Après un bref coup d’œil à l'intérieur de l'échoppe, il sera apparu une véritable scène de fin du monde : meubles et étagères auront été renversés et arrachés des murs pour être cassés. Inutile de dire que fioles et autres nécessaires d'alchimie auront connus un sort similaire, comme le logement situé à l'étage du magasin. C'est une véritable tempête qui se sera déchaînée là-dedans, réduisant à néant tout ce qui aura humainement pu l'être.

On aura signalé plus tard un départ de feu sur le port, alors qu'un modeste cabanon de pêcheur enregistré comme appartenant à Moraïa Tonnebrise aura été incendié avec tout le matériel qu'il contenait.
Le feu aura été maîtrisé avant qu'il ne puisse s'étendre de façon plus dramatique aux installations des docks.

Il aura été signalé un homme au comportement étrange, grognant et parlant seul parfois à voix basse et de temps en temps en beuglant comme un veau, qui quittait les quais peu après les derniers faits. Détail notable, le suspect avait un bras lardé de griffures profondes et sanglantes. Pour peu qu'on ait enquêté, l'homme aura disparu quelque part dans le quartier des nains, où personne n'aura évidemment rien vu par la suite.

Doubhée Beckris a écrit:

*passe devant l'affiche*

Oh, une veillée des contes, quelle bonne idée ! Voila qui changera agréablement.

Il y avait dans l'air une nuance acre, des fragrances de moisissure teintées de l’âpre parfum de putréfaction. Sur la terre humide germait les racines de ces maux, un corps figé à jamais, dont les tissus nécrosés se faisaient royaume d’une myriade de créatures s’appropriant ce qui pouvait encore l’être.

~Dévorer, dévorer, tout dévorer~

Lorsqu’il tendit la main vers la cage thoracique exposée, l’homme ne chercha pas à repousser les mouches virevoltante. Peu lui importait de plonger ses doigts dans le tumulte des chairs moisies, pour en extraire des vers gras et pâle, qui se tortillaient dans le creux de sa paume.

Si l’homme porta à son visage cette poignée d’immondice, ce fût la Bête qui en huma les secrets, faisant naitre le long de son échine un tremblement équivoque. La révélation du véritable arome qui s’en dégageait fit pousser au pisteur un grognement inhumain, dénaturé et grossier. Là, caché tout au fond, derrière l’odeur de la mort, la saveur dissimulée. Cette tumeur maligne, à peine perceptible à l’horizon de ces souvenirs, plus lointaine encore qu’un écho distordu.

~Maleficarum~

L’homme se releva, ajustant sur son épaule son lourd manteau. Non loin, à l’orée de son champs de vision, vaquait la silhouette hirsute d’un loup vouté, comme courbaturé d’une chasse trop longue. Il vint un bref instant porter sa truffe près du cadavre, avant de s’ébrouer par manque flagrant d’intérêt.

Les deux vieux mâles s’en détournèrent, pour emprunter un de ces sentiers méconnu du monde des hommes, plongeant entre branches et ruisseaux. Ils se mirent à suivre à la trace cet infime filet écœurant, bien qu’il menait vers les grands remparts immaculés de la citée aux milles toitures.

~Maleficarum, je connais ton nom~

Eudoxie apprit la nouvelle hier soir dans la soirée, par une amie...
Elle était ainsi partagée entre peine et soulagement, dégout et tristesse, un coeur déchire une âme perdue.

Elle ne pouvait se remémorer les débuts avec Loïc, les soirées, les après-midi à flâner mais elle ne le connaissait pas vraiment encore à cette époque. Elle prit conscience du mal-être dans lequel elle se trouvait suite à son mariage, la peur...lâcheté...soumise... Eudoxie continua à se torturer l'esprit, mais son calvaire était maintenant fini, étrangement apaisée mais soucieuse des servantes, regrettant ce qu'elle n'a pu empêcher, les vices de son mari, de son bourreau.

Seuls les cailloux ignorent la peur et l'ignorance préserve de la peur...Eudoxie restera marquée à tout jamais comme une gravure sur un rocher.

Une semaine après l'explosion du Vagabond Soyeux, taverne du quartier des nains, cours le bruit de sa reconstruction prochaine. La taverne porterait, en hommage de son ancien patron et propriétaire, le nom "Le Bon Vieux Jack". Les plans seraient retravaillés pour mieux convenir au public habitué de l'ancienne taverne. Le déblayage des ruines à déjà commencé.

HRP:

Cela faisait quelques jours que l'on pouvait voir le seigneur Tharlson à Hurlevent, accumulant les allers-retours entre le terrain d'entrainement et l'académie royale... Il parlait peu, marmonnait souvent et semblait chercher quelqu'un, ou, quelque chose...