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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une année de plus.
Des convives en moins.
Comme tous les ans Laurelinn passait le reveillon avec la petite amicale d'anciens combattants de Lordaeron de tous horizons ou l'an révolu,la vie de chacun,mais surtout le passé,était le seul sujet qui vaille .Quelques transgresseurs osaisent bien parler politique,il y'avait des gens de tous horizons,certains défendant les divers ordres guerriers du nord,d'autres au contraire comme Laurelinn prônant haut et fort que le seul espoir de Lordaeron résidait dans la puissance de Hurlevent pour reconquérir cette terre,mais la plupart du temps le sujet était,comme d'autres sujets sensibles,était évité.Entre ces gens qui se connaissaient pour certains depuis 20 ans les débats étaient vifs mais amicaux,un verre ou une bonne assiette des plus efficaces pour le clore.
La plupart des convives se plaisaient à raconter pour la énieme fois tel ou tel fait d'armes avec force bravades et sourires de gosses,les récits renchérissant et/ou succédant aux récits dans cette grande salle ornée de drapeaux de régiments depuis longtemps disparus.
Les vétérans avaient un regard mi respectueux mi fuyant pour les chaises disposées comme il est d'usage quand bien même il était connu que son proprietaire n'était plus,chacun craignant en son fort intérieur de s'imaginer un jour la salle résonner de son propre nom.
Comme tous les ans,le toast aux morts étaient le moment clé de la cérémonie,ou cette année,la plus jeune de l'assemblée,Laurelinn,énnonça d'une voix forte et claire le nom des disparus,leur grade et fonction et l'éventuel surnom dont le petit groupe ou leurs hommes de jadis les avaient affublés.
Le verre étant levé et bu pour chaque disparu,la fin de soirée se terminait parfois avec moins de dignité et des joues plus rouges et un ton de voix plus fort qu'elle n'avait commencé !
Ca n'était pas la façon la plus gaie de passer à l'an nouveau mais Laurelinn y était très attachée.
Le bal des fantômes tel qu'avec un brin d'humour noir les vétérans le nommaient eux même était une institution pour ceux gens qui,que ce cela soit par l'âge ou par l'esprit,avaient posé un pied dans la tombe plus d'une fois.Une institution vielle de 10 ans à présent que Laurelinn n'avait raté qu'en de rares occasions,sur le front à l'autre bout du monde quand elle était encore dans l'armée.
L'occasion aussi de penser à autre chose avant de retrouver les problèmes et les dossiers de la Cité.
Des convives en moins.
Comme tous les ans Laurelinn passait le reveillon avec la petite amicale d'anciens combattants de Lordaeron de tous horizons ou l'an révolu,la vie de chacun,mais surtout le passé,était le seul sujet qui vaille .Quelques transgresseurs osaisent bien parler politique,il y'avait des gens de tous horizons,certains défendant les divers ordres guerriers du nord,d'autres au contraire comme Laurelinn prônant haut et fort que le seul espoir de Lordaeron résidait dans la puissance de Hurlevent pour reconquérir cette terre,mais la plupart du temps le sujet était,comme d'autres sujets sensibles,était évité.Entre ces gens qui se connaissaient pour certains depuis 20 ans les débats étaient vifs mais amicaux,un verre ou une bonne assiette des plus efficaces pour le clore.
La plupart des convives se plaisaient à raconter pour la énieme fois tel ou tel fait d'armes avec force bravades et sourires de gosses,les récits renchérissant et/ou succédant aux récits dans cette grande salle ornée de drapeaux de régiments depuis longtemps disparus.
Les vétérans avaient un regard mi respectueux mi fuyant pour les chaises disposées comme il est d'usage quand bien même il était connu que son proprietaire n'était plus,chacun craignant en son fort intérieur de s'imaginer un jour la salle résonner de son propre nom.
Comme tous les ans,le toast aux morts étaient le moment clé de la cérémonie,ou cette année,la plus jeune de l'assemblée,Laurelinn,énnonça d'une voix forte et claire le nom des disparus,leur grade et fonction et l'éventuel surnom dont le petit groupe ou leurs hommes de jadis les avaient affublés.
Le verre étant levé et bu pour chaque disparu,la fin de soirée se terminait parfois avec moins de dignité et des joues plus rouges et un ton de voix plus fort qu'elle n'avait commencé !
Ca n'était pas la façon la plus gaie de passer à l'an nouveau mais Laurelinn y était très attachée.
Le bal des fantômes tel qu'avec un brin d'humour noir les vétérans le nommaient eux même était une institution pour ceux gens qui,que ce cela soit par l'âge ou par l'esprit,avaient posé un pied dans la tombe plus d'une fois.Une institution vielle de 10 ans à présent que Laurelinn n'avait raté qu'en de rares occasions,sur le front à l'autre bout du monde quand elle était encore dans l'armée.
L'occasion aussi de penser à autre chose avant de retrouver les problèmes et les dossiers de la Cité.
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Semper Fidelis.
Laurelinn Hellenlicht- Officier supérieur de la Garde
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Date d'inscription : 20/09/2011
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
C'était une de ses devantures sans élégance, la peinture écaillée par le temps et dont les propriétaires ne prenaient pas le temps de retaper. La vague silhouette d'une femme allongée sous laquelle était inscrit en lettre d'or bon marché "Chez Robertha"
Un bordel miteux selon certains, un havre de paix pour d'autre. Là se retrouvait la lie de la ville, les matelots harassés, les ouvriers épuisés et les soldats à la petite solde. L'alcool bon marché, les filles pas forcement jolies, et l'odeur rance de tabac froid n'attirait guère les riches marchands et les braves aventuriers respectables.
Au fond du tripot, derrière le comptoir, un grand rideau donnait sur un escalier, qui lui même conduisait à une pièce chargée d'histoire. L'Antre de Pentighast, un nom idiot donné par un des anciens membres, qui était resté. D'habitude, plusieurs hommes triés sur le volet s'y trouvait pour discuter, boire, échanger des informations. Mais pour l'heure, un seul s'y tenait attablé.
L'Ange reposa l'énième lettre d'un des nobles cherchant à se placer sous la lumière du projecteur laissé en plan par Ozrik. Le même tissu de faux semblant et d'hypocrisie politicienne que les autres, sans qu'il ne s’émeuve plus que cela. Cette farce d’élection ne lui faisait ni chaud, ni froid. De la poudre aux yeux, jetés au visage des ambitieux qui avait au moins le mérite de faire apparaitre les plus sots d'entre eux.
Il n'avais pas encore idée du nom déjà choisi du prochain chancelier. C'était pile ou face, et ce manque de maitrise dans le cours des événements lui faisait grincer des dents. L'Ange prit soin de garder à l’œil les éléments viables et les leviers efficients, tout en écrivant à Faust.
Un bordel miteux selon certains, un havre de paix pour d'autre. Là se retrouvait la lie de la ville, les matelots harassés, les ouvriers épuisés et les soldats à la petite solde. L'alcool bon marché, les filles pas forcement jolies, et l'odeur rance de tabac froid n'attirait guère les riches marchands et les braves aventuriers respectables.
Au fond du tripot, derrière le comptoir, un grand rideau donnait sur un escalier, qui lui même conduisait à une pièce chargée d'histoire. L'Antre de Pentighast, un nom idiot donné par un des anciens membres, qui était resté. D'habitude, plusieurs hommes triés sur le volet s'y trouvait pour discuter, boire, échanger des informations. Mais pour l'heure, un seul s'y tenait attablé.
L'Ange reposa l'énième lettre d'un des nobles cherchant à se placer sous la lumière du projecteur laissé en plan par Ozrik. Le même tissu de faux semblant et d'hypocrisie politicienne que les autres, sans qu'il ne s’émeuve plus que cela. Cette farce d’élection ne lui faisait ni chaud, ni froid. De la poudre aux yeux, jetés au visage des ambitieux qui avait au moins le mérite de faire apparaitre les plus sots d'entre eux.
Il n'avais pas encore idée du nom déjà choisi du prochain chancelier. C'était pile ou face, et ce manque de maitrise dans le cours des événements lui faisait grincer des dents. L'Ange prit soin de garder à l’œil les éléments viables et les leviers efficients, tout en écrivant à Faust.
Mendrion- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Ce petit matin les factionnaires Collier et Josè se tenaient là, à veiller sur l'entrée de la caserne.
Josè bâilla, bien crevé de sa folle nuit d’excès en tout genres puis continua:
-"...Et alors j'te raconte pas comment 'l'tait fort c'te pinard!"
-"Et... En fait c'est pas que tu me soûle avec ton pinard mais c'est tout comme."
-"Oh ça va... T'est toujours tout sérieux c'pas drôle..."
-"Oui mais moi contrairement à toi je fais bien mon travail."
-"Pff... Petite bite."-Dit Josè en pouffant de rire.
Collier le regarda un arquant les sourcils, exaspéré,quand soudain une charrette escortée par une demi douzaine de gobelins fit irruption dans la cour.
-"Livraison spéciale pour la caserne de la garde!"
Sans plus attendre ils déchargèrent leur cargaison à un rythme éfreiné.
Le leader, visiblement, hurla:
-"On se grouille! Le temps c'est de?"
Les gobelins scandèrent à l'unisson; "DE L'ARGENT!".
-"Bon. Mon p'tit gars mon patron m'a d'mandè d'vous donner cette note et..Voilà."
Le gobelin fouilla dans sa poche et tendit la note à Collier, un peut sur le cul.
Les caisses contenaient des bouteilles de liqueur de bananes(17%) directement importées de Tel'abim. Suffisamment de bouteilles pour chaque membre du régiment, pas une de plus, ni de moins.
Nb: La boisson est relativement peut commune en ville, à l'inverse des bananes.
Plus tard dans la matinée la même scène s'était reproduite devant la Chope Sucrée, avec une cargaison moins importante.
Josè bâilla, bien crevé de sa folle nuit d’excès en tout genres puis continua:
-"...Et alors j'te raconte pas comment 'l'tait fort c'te pinard!"
-"Et... En fait c'est pas que tu me soûle avec ton pinard mais c'est tout comme."
-"Oh ça va... T'est toujours tout sérieux c'pas drôle..."
-"Oui mais moi contrairement à toi je fais bien mon travail."
-"Pff... Petite bite."-Dit Josè en pouffant de rire.
Collier le regarda un arquant les sourcils, exaspéré,quand soudain une charrette escortée par une demi douzaine de gobelins fit irruption dans la cour.
-"Livraison spéciale pour la caserne de la garde!"
Sans plus attendre ils déchargèrent leur cargaison à un rythme éfreiné.
Le leader, visiblement, hurla:
-"On se grouille! Le temps c'est de?"
Les gobelins scandèrent à l'unisson; "DE L'ARGENT!".
-"Bon. Mon p'tit gars mon patron m'a d'mandè d'vous donner cette note et..Voilà."
Le gobelin fouilla dans sa poche et tendit la note à Collier, un peut sur le cul.
Joyeux voile d'hiver en retard au régiment!
Une bouteille chacun à consommer avec modération!
Khaelissi Al Kalim
Les caisses contenaient des bouteilles de liqueur de bananes(17%) directement importées de Tel'abim. Suffisamment de bouteilles pour chaque membre du régiment, pas une de plus, ni de moins.
Nb: La boisson est relativement peut commune en ville, à l'inverse des bananes.
Plus tard dans la matinée la même scène s'était reproduite devant la Chope Sucrée, avec une cargaison moins importante.
Khaelissi Al Kalim- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
C'était en début d'après-midi, dans ses apartements de la maisons des nobles que le comte d'Ilusitar se trouvait, affairé à passer en revue ces corespondances épistolaires sans doute peu intéréssente, celles ci faisaient en effet l'objet de diverses affaires. C'est alors qu'un bruit retenti, c'était à la porte que l'on frappait et ainsi s'engagea une rencontre peu ordinaire.
-"Entrez" Dit d'une forte voix le comte
La porte s'ouvrit, et entrèrent ainsi une dizaine d'hommes, vétus de manière diverse, mais en y regardant bien l'on pouvait facilement remarquer qu'ils étaient tous Gilnéens, un homme sortant du lot s'avançat, vétus d'un habit basique d'un habitant de la ville avec l'éternel grand classique qu'est le Haut de forme.
-"Bonjour à vous Monsieur le comte... Ahem... Moi et mes compagnons ici présent avons réfléchit à vos paroles de l'autre jour... Et nous sommes tous tombés d'accord... Nous en avons assez de la situation... Du fait que l'on nous traites comme des monstres et des moins que rien... Nous voulons changer la situation et ainsi de ce fait nous venons nous mettre si vous l'acceptez à votre service..."
Sur la fin de ces paroles, tout les hommes s'inclinèrent avec humilité, tandis que le comte leur répondit.
-"Et bien... Messieurs... Cela tombe bien... J'ai justement quelques postes à vous confier... Arthur ! Apportez des sièges pour nos invités !"
Un Valet présent depuis le début de la scène partie en courant exécuter les volontés du comte...
A la suite de cette scène, le comte resta "Indisponible" durant deux bonnes heures...
-"Entrez" Dit d'une forte voix le comte
La porte s'ouvrit, et entrèrent ainsi une dizaine d'hommes, vétus de manière diverse, mais en y regardant bien l'on pouvait facilement remarquer qu'ils étaient tous Gilnéens, un homme sortant du lot s'avançat, vétus d'un habit basique d'un habitant de la ville avec l'éternel grand classique qu'est le Haut de forme.
-"Bonjour à vous Monsieur le comte... Ahem... Moi et mes compagnons ici présent avons réfléchit à vos paroles de l'autre jour... Et nous sommes tous tombés d'accord... Nous en avons assez de la situation... Du fait que l'on nous traites comme des monstres et des moins que rien... Nous voulons changer la situation et ainsi de ce fait nous venons nous mettre si vous l'acceptez à votre service..."
Sur la fin de ces paroles, tout les hommes s'inclinèrent avec humilité, tandis que le comte leur répondit.
-"Et bien... Messieurs... Cela tombe bien... J'ai justement quelques postes à vous confier... Arthur ! Apportez des sièges pour nos invités !"
Un Valet présent depuis le début de la scène partie en courant exécuter les volontés du comte...
A la suite de cette scène, le comte resta "Indisponible" durant deux bonnes heures...
Arthur Von Levenstein- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dernière édition par Doubhée Beckris le Dim 5 Jan 2014 - 23:13, édité 2 fois
Doubhée Beckris- Citoyen
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Age : X
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
(Lundi 6 ^^')
Leyland de Castellange- Citoyen
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Date d'inscription : 08/09/2013
Feuille de personnage
Nom de famille: de Castellange
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
(Oooups ! Merci ! Je vais modifier ça tout de suite !)
Doubhée Beckris- Citoyen
- Nombre de messages : 436
Lieu de naissance : X
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Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Cette nuit, sur un mur de la tour des mages vous pouviez voir cela un bout du dernier numéro de la Gazette de Hurlevent déchirée, accroché par un simple pique en bois coincé entre deux pierres.
Sur le bout de parchemin en lambeaux, du sang, mais il ne s'agit certainement pas de celui d'un rat malchanceux...
Le vandalisme s'est fait rapidement, à la faveur de la nuit, lorsque les patrouilles de gardes avaient le dos tourné ou peut-être que le/la coupable était bien informé(e).
Sur le bout de parchemin en lambeaux, du sang, mais il ne s'agit certainement pas de celui d'un rat malchanceux...
Le vandalisme s'est fait rapidement, à la faveur de la nuit, lorsque les patrouilles de gardes avaient le dos tourné ou peut-être que le/la coupable était bien informé(e).
Mauvais Présage- Citoyen
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Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
- Spoiler:
- Après analyse et décryptage rapide du message Robby sortit la conclusion à son créateur :
"Alors moi j'ai trouvé Tour, Cri, Joue, Tir, Jeu, Pete, Cela, Somme, Part, Vain, Mur, Tue et un truc du genre MMO mais qui veut rien dire. Et toi ?"
Lorsque confronté à l'énigme, Dji s'était obstiné à afficher une réaction du genre :
Djigzyx Combobublaster- Garde
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Hier dans l’après midi, les habitants du quartier des nains auront eu la surprise de voir partir en courant un homme masqué et portant un gros sac, de la boutique d'ingénierie. Quelques minutes après, c'est une blonde, le visage en sang, qui en sera sortie, titubante, visiblement sonnée, pour plonger son mignon minois tuméfié, dans l'eau rafraichissante de la fontaine. Prise un charge par un nain paladin qui passait par là et par un jeune homme en colère, elle aura peu après quitté la ville, laissant porte close à la petite boutique, quittant les ruelles sombres où la menace encore la guette.
Lady de Edenblow- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
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Date d'inscription : 07/03/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Doubhée venait de retourner à l'auberge pour terminer les derniers préparatifs quant à la soirée. Elle sortait pour taper les tapis ou les jeunes femmes défileront... Quand son regard s'arrêta sur le morceau de parchemin... Elle laissa son travail en suspend pour venir voir... Ce qu'elle vit la fit frissonner, pas qu'il faisait particulièrement froid aujourd'hui... Mais un autre frisson.
- Je ne peux pas annuler la soirée, tout est déjà pratiquement prêt et lancé...! Tant pis, nous devons continuer... Juste... Prendre d'autres mesure... Et s'organiser.
La jeune femme retourna à son travail la tête remplit de supposition, d'hypothèse, et autre questionnement pour l'organisation de la soirée.
- Je ne peux pas annuler la soirée, tout est déjà pratiquement prêt et lancé...! Tant pis, nous devons continuer... Juste... Prendre d'autres mesure... Et s'organiser.
La jeune femme retourna à son travail la tête remplit de supposition, d'hypothèse, et autre questionnement pour l'organisation de la soirée.
Doubhée Beckris- Citoyen
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Lieu de naissance : X
Age : X
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une copie manuscrite du parchemin remontera bien vite à un certain domicile situé dans le quartier des nains. "Mon vieux, je sens que le vieux druide kaldoreï et sa "petite copine" malchanceuse vont vite entendre parler de nous à nouveau... comment ça, ce n'est pas un druide ? Oh, à sargeras les nuances, je suis occupé !"
- Spoiler:
Lendrith- Citoyen
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Age : † (décédé, 37ans)
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
On put apercevoir le rédacteur de la gazette de Hurlevent assez tôt le matin, distribuant des exemplaires dans les quartiers qu'il n'avait pas servis la veille. Une heure après avoir commencé sa tournée, on put le voir sortir du quartier des mages et se diriger d'un pas pressé vers les locaux de la gazette, disposant encore de nombreux exemplaires et de plumes en main.
La question pour lui étant: une seule unique fois ou plusieurs fois ? En tout cas, il s'enferma dans les locaux sans en parler à qui que ce soit. Il fallait y réfléchir... au plus vite.
La question pour lui étant: une seule unique fois ou plusieurs fois ? En tout cas, il s'enferma dans les locaux sans en parler à qui que ce soit. Il fallait y réfléchir... au plus vite.
Rislon Milloin- Citoyen
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Lieu de naissance : inconnu à ce jour
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Date d'inscription : 23/12/2009
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
L'intendant des Rédempteurs - le brave Kaluan - qui restait à l'Ambassade d'Hurlevent, avait fait porter une copie du texte tiré de cet étrange parchemin, dès lors qu'il avait reconnu la signature "MP".
La missive parvenue en début d'après midi au « Pic Noir » - le domaine des Rédempteurs - Idrid s'en était aussitôt occupé, en compagnie de son éternelle rouquine.
Une bonne heure avait été nécessaire à la résolution de cette énigme, le Paladin se retrouvant avec un long parchemin recouvert de lettres - tantôt barrées, tantôt cerclées -, et de nombreux mots plus ou moins corrects, jusqu'à ce qu'enfin il ait saisi l'astuce.
Il recopia le tout au propre, ajoutant par la même une explication quant au raisonnement à produire pour parvenir au résultat, afin de faire passer cela aux autres Rédempteurs.
(Attention, solution dans le spoiler!)
Au fond de lui, il savait que Milloin avait joué avec le feu en parlant de cette sombre organisation dans sa gazette. Le Sénéchal en était persuadé ; la fierté de ces pourritures de Mauvais Présage et de celle qui se trouvait être à la tête de cette organisation allait les pousser agir, pour le meilleur mais surtout et hélas pour le pire.
La missive parvenue en début d'après midi au « Pic Noir » - le domaine des Rédempteurs - Idrid s'en était aussitôt occupé, en compagnie de son éternelle rouquine.
Une bonne heure avait été nécessaire à la résolution de cette énigme, le Paladin se retrouvant avec un long parchemin recouvert de lettres - tantôt barrées, tantôt cerclées -, et de nombreux mots plus ou moins corrects, jusqu'à ce qu'enfin il ait saisi l'astuce.
Il recopia le tout au propre, ajoutant par la même une explication quant au raisonnement à produire pour parvenir au résultat, afin de faire passer cela aux autres Rédempteurs.
(Attention, solution dans le spoiler!)
- Le parchemin réponse:
- Le texte utilise comme à l'accoutumée un code bien précis. Ici, il faut débuter par le centre du bloc de texte, et retrouver le mot "QUE", en partant du "Q" central, puis en lisant vers la gauche une fois afin de trouver le "U", puis descendre d'une lettre vers le bas afin de retrouver le "E".
Ensuite, se déplacer en spirale depuis ce "E" vers la droite, et vers le haut, et tourner ainsi dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
On trouve ainsi : "QUE LA PARTIE COMMENCE EN CE JOUR. JE SUIS PARTOUT, EN L'AIR COMME EN VERS, EN VAIN CELA SERA VOTRE TOUR".
Au fond de lui, il savait que Milloin avait joué avec le feu en parlant de cette sombre organisation dans sa gazette. Le Sénéchal en était persuadé ; la fierté de ces pourritures de Mauvais Présage et de celle qui se trouvait être à la tête de cette organisation allait les pousser agir, pour le meilleur mais surtout et hélas pour le pire.
Idrid- Citoyen
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Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
[HRP ce message s'autodétruira en temps voulu mais je tiens à le dire : le sang, c'est souvent plus sombre que ça! Et très opaque! très dense en fait!...Oui c'était juste le détail chiant, je repaaaars!]
Lianrhyn/Veldrin- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Netty avait tout tenté.
Aux alentours de 23h, Quartier des Mages, à l'arche menant aux canaux vers le Quartier Commerçant, il avait entendu de multiples coups de feux. "Husserl touché". Il avait accouru, avait écarté la foule, tentant tout les sorts de soins de son répertoire -c'est à dire peu, cruellement peu, et il s'en voulait terriblement, en cette circonstance-, avait appelé le Docteur Wakefield, puis des moines, des prêtresses, des paladins...Rien n'avait changé l'état du Caporal Husserl. Il l'avait vu passer de vie à trépas, sous ses yeux, sous ses paumes illuminées.
Sa mort lui laissera un goût amer, désagréable. Le goût d'une perte douloureuse. Celle de son responsable de service, celle d'un homme qu'il appréciait énormément.
Aux alentours de 23h, Quartier des Mages, à l'arche menant aux canaux vers le Quartier Commerçant, il avait entendu de multiples coups de feux. "Husserl touché". Il avait accouru, avait écarté la foule, tentant tout les sorts de soins de son répertoire -c'est à dire peu, cruellement peu, et il s'en voulait terriblement, en cette circonstance-, avait appelé le Docteur Wakefield, puis des moines, des prêtresses, des paladins...Rien n'avait changé l'état du Caporal Husserl. Il l'avait vu passer de vie à trépas, sous ses yeux, sous ses paumes illuminées.
Sa mort lui laissera un goût amer, désagréable. Le goût d'une perte douloureuse. Celle de son responsable de service, celle d'un homme qu'il appréciait énormément.
Dernière édition par Cled Netty le Mar 7 Jan 2014 - 0:55, édité 1 fois
Cled Netty- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Doubhée et les autres juristes venaient de délivrer leurs décisions quant à l'élection de Miss Hurlevent, la gagnante est Niobé Spark ! Quand tout a coup des coups de feu ce sont fait entendre, des cris, les gens courraient paniqués...! Quand le toit c'est mît à s'embraser..! Le toit de l'auberge prenait feu ! Toutes les personnes présentent ont été heureusement évacuée et son saine sauf une... Malheureusement il restera en nos mémoire la vie d'un homme décédé en cette soirée.... Le Caporal Husserl.
Les flammes ont dévorées le toit, il ne reste plus rien de celui ci... Le reste de l'édifice est intacte...
Les flammes ont dévorées le toit, il ne reste plus rien de celui ci... Le reste de l'édifice est intacte...
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Frustré d'avoir encore manqué d'être présent dans une situation de crise, Djigzyx se présenta au matin parmi les artisans qui s'attaquaient aux réparations du quartier des mages.
Il y passerait sans doute une bonne partie de la journée et peut-être même des suivantes.
Djigzyx Combobublaster- Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Ronger par les remords et la culpabilité elle se sentait défaillir à chaque mot que le commandant déblatérait.
Après tout si elle l'avait écouté, si elle ne s'était pas présentée, elle n'aurait pas reçu ce titre, une femme bien plus intelligente aurait pris sa place, c'est fou n'auraient pas causé de tel dégâts ?
Et peut-être que le garde Frédéric n'aurait pas perdu la vie ?
Ces questions sans réponse chagrinaient sa petite tête blonde. Ils avaient frappé fort cette fois.
Jamais elle n'oubliera ses cris, ce feu léchant les poutrelles et cette terrible fumée qui remplissait ses poumons. Les frissons de peur qu'elle ressentie en voyant la foule paniquée. D'anciens souvenirs du passé surgissaient de nouveau et là s'en était trop.
C'est pourquoi, tôt ce matin on aurait pu la voir s'engouffrer dans le quartier commerçant en direction de la banque puis quelques minutes après ressortir avec un petit coffret accompagné d'une lettre assez épaisse.
Si elle n'avait été d'aucune utilité ce soir-là, elle allait aider de son mieux ses amis en finançant une partie de la construction et en leur confiant les clés de son restaurant pour qu'ils puissent continuer à exercer.
Après tout si elle l'avait écouté, si elle ne s'était pas présentée, elle n'aurait pas reçu ce titre, une femme bien plus intelligente aurait pris sa place, c'est fou n'auraient pas causé de tel dégâts ?
Et peut-être que le garde Frédéric n'aurait pas perdu la vie ?
Ces questions sans réponse chagrinaient sa petite tête blonde. Ils avaient frappé fort cette fois.
Jamais elle n'oubliera ses cris, ce feu léchant les poutrelles et cette terrible fumée qui remplissait ses poumons. Les frissons de peur qu'elle ressentie en voyant la foule paniquée. D'anciens souvenirs du passé surgissaient de nouveau et là s'en était trop.
C'est pourquoi, tôt ce matin on aurait pu la voir s'engouffrer dans le quartier commerçant en direction de la banque puis quelques minutes après ressortir avec un petit coffret accompagné d'une lettre assez épaisse.
Si elle n'avait été d'aucune utilité ce soir-là, elle allait aider de son mieux ses amis en finançant une partie de la construction et en leur confiant les clés de son restaurant pour qu'ils puissent continuer à exercer.
Dernière édition par Lisa Flind le Lun 15 Juin 2015 - 11:32, édité 1 fois
Alyssa Seledrië- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Un bruissement d'étoffe, de nombreux pas aux sons étouffés. La démarche sûre et la tête haute, une feuille de parchemin tenue à deux mains comme s'il s'agissait d'un précieux sésame, Claermoore avançait.
Depuis son retour sur le continent, elle s'était jusqu'alors contentée de quelques brèves visites dans la Cité Capitale, afin de pallier à de quelconques besoins matériels. Aujourd'hui, la raison de sa venue était toute autre.
Son regard, du bleu terne de ceux qui estiment en avoir déjà trop vu, erra quelques instants sur les visages des citoyens qu'elle croisait. Des expressions sombres, des mines basses et fermées. La femme ignorait encore de quoi il s'agissait au juste, mais il ne faisait déjà aucun doute pour elle qu'un nouveau drame venait de frapper Hurlevent.
Ses sourcils se froncèrent et une ride de contrariété apparut au milieu de son front encore jeune. Lordaeron puis Theramore tombées, il était hors de question de voir le dernier joyau de la civilisation Humaine sombrer, elle aussi, de nouveau. Les ennemis fussent-ils intérieurs ou extérieurs aux murs de la ville.
Elle avait encore beaucoup à apprendre de cette Cité mais il n'y avait nulle hésitation, nulle once de doute en elle, tandis qu'elle bifurquait.
Le formulaire toujours fermement tenu entre ses doigts qui n'avaient plus tremblé depuis fort longtemps, Claermoore monta les quelques marches du perron de la Caserne. Son poing frappa sur la porte, une vague de fierté et un brin de nostalgie l'envahirent. Son menton ne s'en redressa que plus encore.
L'un des derniers vestiges de la grande Alliance...
Le parfait compromis entre sa Patrie et son Refuge...
Dans son dos, l'un de ses poings se serra sans qu'elle ne s'en rendit forcément compte.
Iris Claermoore ne le permettrait pas.
Depuis son retour sur le continent, elle s'était jusqu'alors contentée de quelques brèves visites dans la Cité Capitale, afin de pallier à de quelconques besoins matériels. Aujourd'hui, la raison de sa venue était toute autre.
Son regard, du bleu terne de ceux qui estiment en avoir déjà trop vu, erra quelques instants sur les visages des citoyens qu'elle croisait. Des expressions sombres, des mines basses et fermées. La femme ignorait encore de quoi il s'agissait au juste, mais il ne faisait déjà aucun doute pour elle qu'un nouveau drame venait de frapper Hurlevent.
Ses sourcils se froncèrent et une ride de contrariété apparut au milieu de son front encore jeune. Lordaeron puis Theramore tombées, il était hors de question de voir le dernier joyau de la civilisation Humaine sombrer, elle aussi, de nouveau. Les ennemis fussent-ils intérieurs ou extérieurs aux murs de la ville.
Elle avait encore beaucoup à apprendre de cette Cité mais il n'y avait nulle hésitation, nulle once de doute en elle, tandis qu'elle bifurquait.
Le formulaire toujours fermement tenu entre ses doigts qui n'avaient plus tremblé depuis fort longtemps, Claermoore monta les quelques marches du perron de la Caserne. Son poing frappa sur la porte, une vague de fierté et un brin de nostalgie l'envahirent. Son menton ne s'en redressa que plus encore.
L'un des derniers vestiges de la grande Alliance...
Le parfait compromis entre sa Patrie et son Refuge...
Dans son dos, l'un de ses poings se serra sans qu'elle ne s'en rendit forcément compte.
Iris Claermoore ne le permettrait pas.
Belle- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
C'était désormais au tour d'un elfe de se trémousser sur la piste de danse, sous les regards hilares ou vaguement indignés des clients de la Chope Sucrée. Frédéric, à l'étage, observait la foule avec circonspection ; il craignait l'incendie et avait demandé à Serno Gulivann, en charge de la sécurité de ce soir là pour l’événement, d'entreposer des réserves d'eau. La lettre de Mauvais Présage l'inquiétait et ce monde réuni alors qu'un tel danger aurait dû faire annuler la fête le mettait de mauvaise humeur. Il annonça qu'il sortait et après une dernière fouille de la cave, il se fraya un chemin parmi les badauds pour gagner l'air libre, saluant Shephard qui prenait du bon temps avec la videuse civile engagée. Une fois sorti, les ombres l'engloutirent, favorisées par la faible clarté pâle que transmettaient les deux lunes d'Azeroth. Prenant le chemin de la Cathédrale pour s'assurer que personne ne profitait de la concentration du quartier des mages, il y fait halte pour demander à un chevalier de la mort de se procurer un tabard ou badge de l'Alliance. Du coin de l’œil, il vit une jeune fille offrir à l'homme au masque d'aigle une lettre, la même que la Baronne de Moringston lui avait donné la veille. Saluant faiblement le non-mort après une menace à peine voilée, il prit le chemin du quartier commerçant pour simplement au final faire le tour du quartier à la faveur de l'obscurité et écouter le couple. La jeune fille cherchait du travail, l'homme lui en offrait ; il était aisé de savoir qu'il ne s'agissait pas d'un emploi très légal, aussi Frédéric décida-t-il de s'éclipser pour revenir vers l'homme au masque plus tard, et l'interroger quant à la lettre qui semblait lui être destinée et que la Baronne avait remise à Frédéric, affirmant que cela avait peut-être un rapport avec les tentatives d'assassinat dont il était la victime.
Partant faire un tour vers la Chope Sucrée, Frédéric vit la jeune fille courir et entrer après une fouille sommaire par le garde Shephard qu'il avait demandé. Le furtif se positionna sur les toits et attendit qu'elle ressorte, trouvant au final plus malin de lui demander ce que lui avait précisément dit l'homme au masque plutôt que d'aller directement le voir au risque de se prendre un couteau dans le dos.
Patrouillant autour du quartier, on lui donna la signal que la jeune fille sortait ; Frédéric se mit en route, mais fut interrompu par des cris provenant de quelqu'un qu'il connaissait bien : le Comte Geoff de Landecendre. "Garde, à moi ! A la Garde !". Arrivant sur place et le trouvant en mauvaise posture contre la-dite jeune fille et un pandaren armé d'une longue lame, il demanda des renforts au communicateur puis apparu, ces doigts cherchant nerveusement à se saisir de son fusil. Il se souvint alors seulement qu'il ne l'avait pas pris, ayant laissé sa réserve de poudre à la caserne afin d'empêcher qu'on se serve de lui comme départ d'incendie - le lettre du Mauvais Présage lui avait laissé une forte impression. Dégainant en un geste mille fois répétés son épée en main droite et sa dague dentelée en main gauche, il somma d'une voix claire et puissante le pandaren et la jeune fille de se mettre à genoux ; le comte avait été frappé. Un autre pandaren en civil paniqua et affronta son compagnon à la lame ; le renfort arriva et la situation fut vite maîtrisée. La jeune fille s'enfuit et Frédéric la poursuivit jusqu'à ce qu'elle monte au sommet d'un arbre ; il demanda alors à Gulivann qui l'accompagnait de la surveiller et de l'attraper quand elle descendait, pendant que lui allait voir comment se portait le Comte. Ce dernier, frappé à la tête, balbutiait quelques paroles inintelligibles et le Garde Gulivann prévint le Caporal Husserl que la jeune fille avait sauté sur les toits et s'en suivit ; Frédéric ne répondit pas, ce ne devait être qu'une voleuse maladroite et le Comte avait l'air mal au point. Il y avait encore quelques civils sur place, dont un gnome, le Docteur Wimble, qui se présenta à Frédéric. Ce dernier répondit poliment, et c'est là alors qu'il entendit distinctement le déclic que fait le chien d'une arme à feu en s'abaissant.
Encore une fois, les sangles vides dans son dos se défirent presque toute seules sans qu'il en ait le souvenir, et en prenant conscience que son fusil n'allait pas faire ce qu'on attendait de lui, Frédéric commença à dégainer ses lames, se retournant vers le danger pour se baisser et écarter le canon avec la dague alors qu'il ramenait vers lui son bras droit pour envoyer un puissant coup d'estoc dans le ventre du danger. Malheureusement, celui-ci n'était pas seul ; un coup de feu le déstabilisa, alors que la balle s'enfonçait dans son omoplate de gauche. En tombant, il vit deux hommes boucher chaque côté du passage couvert. Un autre arrive, leva ses armes et fit feu ; trois billes de plomb s'enfoncèrent à nouveau dans son dos, le faisant chuter. Le premier danger baissa son arme, et accomplit ce pourquoi il avait été payé ; il visa le bas du crâne de Frédéric Husserl, et appuya sur la détente.
Lorsque la balle pénétra dans son cerveau en explosant l'arrière de sa tête, son visage se déforma dans une expression qui restera la sienne jusqu'à ce que les embaumeurs manipulent les chairs pour lui donner une apparence plus saine.
Il regarda le sol, les yeux bloqués ; il voyait son sang couler dans les rainures séparant les pavés, et la foule se rassembler devant le cadavre. Les assassins qui avait tirés dans son dos étaient partis. Des bottes de plaque s'arrêtèrent à quelques centimètres de sa tête, et Frédéric tenta de lui dire que la chose, de le sauver, d'attraper ces mécréants. Il sentit la douleur refluer grâce aux efforts de la Lumière ; ou de la balle logée dans sa tête. Il était bien, alors que ses plaies se refermaient. Il entendit la voix de Netty pleurnicharde appeler les soigneurs, mais sa vision s'assombrissait et un voile noir recouvrait Hurlevent et ses étoiles. Netty le saisit contre lui et Frédéric voulut parler, lui dirait que tout était noir, et qu'il avait peur du noir. Dans son enfance, pour combattre sa peine de l'obscurité, son père l'avait enfermé dans la grange de la ferme familiale en lui disant qu'il devait prendre conscience que dans le noir, s'il y avait un chasseur, un monstre, ce devait être lui. Frédéric n'était jamais vraiment sorti de cette grange, et il sentait qu'elle l'aspirait à nouveau. Il aurait voulu le dire à Cled, mais n'y parvient pas ; il entendit des cris alors qu'il était porté au loin, et sombra, simplement.
A son réveil, il se trouvait dans un pré où l'on cultivait du blé. Le soleil dorait tout l'horizon, où se dressait une ferme dotée d'un moulin - la même que dans son enfance. Il y avait aussi la grange, mais grande ouverte ; on pouvait voir les outils entreposés et les ballots de paille éclairés, et elle n'avait jamais paru aussi accueillante à Frédéric. En s'approchant des édifices, il aperçu des enfants - un petit garçon et une toute jeune fille - jouer entre eux, faisant le tour du moulin en cherchant à s'attraper l'un l'autre. Il se dirigea vers eux, curieux ; il les avait déjà vu quelque part. Dans le pré, il aperçu Amon et Ozrik discuter assis autour d'une table où était posée une cruche de vin et quelques grappes de raisin. Les deux le saluèrent, et repartirent dans leurs discussions. Frédéric leva la main, et aperçu, assise sur les ailes du moulin et l'arrêt, une silhouette vêtue de noir et de rouge qui aiguisait ses lames. Elle lui sourit, et Frédéric n'eut aucune peine à reconnaître Nasila, le visage débarrassé des blessures qui avaient causés sa mort. Ratis surgit de la ferme, le visage rougeaud parce qu'il devait avoir bu, se précipitant vers Ozrik et trébuchant contre une pierre à moitié enfoncée dans le sol, ce qui provoqua le rire de Filz Howkins, qui sortait à sa suite, les bras chargés de victuailles. Les enfants étaient partis plus loin dans le près, et alors qu'il allait les suivre, il aperçu au loin, couché parmi les épis de blé, le couple Rivierno - Frédéric, par pudeur et patience, s'arrêta là et laissa les enfants innocents courir dans l'immense champ en laissant ces deux là un bonheur sûrement mérité. En se retournant vers la ferme, il vit à une des fenêtres de l'étage la tête de Louve le regardait ; nul doute qu'un corps la soutenait, cette fois. Sous cette fenêtre, le colosse Nasgard s'entraînait au maniement de l'épée à deux mains contre un vieux paladin que Frédéric ne parvenait pas à identifier ; mais il entendait leurs remarques sarcastiques et remarquait les sourires qu'ils ne parvenaient pas à cacher. Tahar Grix les regardait d'un œil critique, mais ici il ne faisait nulle remarque, se contentant de hocher la tête.
Frédéric sentit quelque chose sur son épaule.
En se retournant, il y avait devant lui une simple silhouette jaunie, dépourvue de détails, qui avait avancé ce qui devait lui servir de main jusqu'au visage du Husserl. Ce dernier ne retint pas ses larmes, car où tout les autres voyaient ce qui était le résultat d'une très vieille photographie noyée, lui voyait la plus belle femme du monde, la sienne. Elle embrassa le domaine du regard, et lui désigna ses enfants, en souriant.
"Bienvenue chez toi, Frédéric."
Son cœur s'emplit de joie.
Partant faire un tour vers la Chope Sucrée, Frédéric vit la jeune fille courir et entrer après une fouille sommaire par le garde Shephard qu'il avait demandé. Le furtif se positionna sur les toits et attendit qu'elle ressorte, trouvant au final plus malin de lui demander ce que lui avait précisément dit l'homme au masque plutôt que d'aller directement le voir au risque de se prendre un couteau dans le dos.
Patrouillant autour du quartier, on lui donna la signal que la jeune fille sortait ; Frédéric se mit en route, mais fut interrompu par des cris provenant de quelqu'un qu'il connaissait bien : le Comte Geoff de Landecendre. "Garde, à moi ! A la Garde !". Arrivant sur place et le trouvant en mauvaise posture contre la-dite jeune fille et un pandaren armé d'une longue lame, il demanda des renforts au communicateur puis apparu, ces doigts cherchant nerveusement à se saisir de son fusil. Il se souvint alors seulement qu'il ne l'avait pas pris, ayant laissé sa réserve de poudre à la caserne afin d'empêcher qu'on se serve de lui comme départ d'incendie - le lettre du Mauvais Présage lui avait laissé une forte impression. Dégainant en un geste mille fois répétés son épée en main droite et sa dague dentelée en main gauche, il somma d'une voix claire et puissante le pandaren et la jeune fille de se mettre à genoux ; le comte avait été frappé. Un autre pandaren en civil paniqua et affronta son compagnon à la lame ; le renfort arriva et la situation fut vite maîtrisée. La jeune fille s'enfuit et Frédéric la poursuivit jusqu'à ce qu'elle monte au sommet d'un arbre ; il demanda alors à Gulivann qui l'accompagnait de la surveiller et de l'attraper quand elle descendait, pendant que lui allait voir comment se portait le Comte. Ce dernier, frappé à la tête, balbutiait quelques paroles inintelligibles et le Garde Gulivann prévint le Caporal Husserl que la jeune fille avait sauté sur les toits et s'en suivit ; Frédéric ne répondit pas, ce ne devait être qu'une voleuse maladroite et le Comte avait l'air mal au point. Il y avait encore quelques civils sur place, dont un gnome, le Docteur Wimble, qui se présenta à Frédéric. Ce dernier répondit poliment, et c'est là alors qu'il entendit distinctement le déclic que fait le chien d'une arme à feu en s'abaissant.
Encore une fois, les sangles vides dans son dos se défirent presque toute seules sans qu'il en ait le souvenir, et en prenant conscience que son fusil n'allait pas faire ce qu'on attendait de lui, Frédéric commença à dégainer ses lames, se retournant vers le danger pour se baisser et écarter le canon avec la dague alors qu'il ramenait vers lui son bras droit pour envoyer un puissant coup d'estoc dans le ventre du danger. Malheureusement, celui-ci n'était pas seul ; un coup de feu le déstabilisa, alors que la balle s'enfonçait dans son omoplate de gauche. En tombant, il vit deux hommes boucher chaque côté du passage couvert. Un autre arrive, leva ses armes et fit feu ; trois billes de plomb s'enfoncèrent à nouveau dans son dos, le faisant chuter. Le premier danger baissa son arme, et accomplit ce pourquoi il avait été payé ; il visa le bas du crâne de Frédéric Husserl, et appuya sur la détente.
Lorsque la balle pénétra dans son cerveau en explosant l'arrière de sa tête, son visage se déforma dans une expression qui restera la sienne jusqu'à ce que les embaumeurs manipulent les chairs pour lui donner une apparence plus saine.
Il regarda le sol, les yeux bloqués ; il voyait son sang couler dans les rainures séparant les pavés, et la foule se rassembler devant le cadavre. Les assassins qui avait tirés dans son dos étaient partis. Des bottes de plaque s'arrêtèrent à quelques centimètres de sa tête, et Frédéric tenta de lui dire que la chose, de le sauver, d'attraper ces mécréants. Il sentit la douleur refluer grâce aux efforts de la Lumière ; ou de la balle logée dans sa tête. Il était bien, alors que ses plaies se refermaient. Il entendit la voix de Netty pleurnicharde appeler les soigneurs, mais sa vision s'assombrissait et un voile noir recouvrait Hurlevent et ses étoiles. Netty le saisit contre lui et Frédéric voulut parler, lui dirait que tout était noir, et qu'il avait peur du noir. Dans son enfance, pour combattre sa peine de l'obscurité, son père l'avait enfermé dans la grange de la ferme familiale en lui disant qu'il devait prendre conscience que dans le noir, s'il y avait un chasseur, un monstre, ce devait être lui. Frédéric n'était jamais vraiment sorti de cette grange, et il sentait qu'elle l'aspirait à nouveau. Il aurait voulu le dire à Cled, mais n'y parvient pas ; il entendit des cris alors qu'il était porté au loin, et sombra, simplement.
A son réveil, il se trouvait dans un pré où l'on cultivait du blé. Le soleil dorait tout l'horizon, où se dressait une ferme dotée d'un moulin - la même que dans son enfance. Il y avait aussi la grange, mais grande ouverte ; on pouvait voir les outils entreposés et les ballots de paille éclairés, et elle n'avait jamais paru aussi accueillante à Frédéric. En s'approchant des édifices, il aperçu des enfants - un petit garçon et une toute jeune fille - jouer entre eux, faisant le tour du moulin en cherchant à s'attraper l'un l'autre. Il se dirigea vers eux, curieux ; il les avait déjà vu quelque part. Dans le pré, il aperçu Amon et Ozrik discuter assis autour d'une table où était posée une cruche de vin et quelques grappes de raisin. Les deux le saluèrent, et repartirent dans leurs discussions. Frédéric leva la main, et aperçu, assise sur les ailes du moulin et l'arrêt, une silhouette vêtue de noir et de rouge qui aiguisait ses lames. Elle lui sourit, et Frédéric n'eut aucune peine à reconnaître Nasila, le visage débarrassé des blessures qui avaient causés sa mort. Ratis surgit de la ferme, le visage rougeaud parce qu'il devait avoir bu, se précipitant vers Ozrik et trébuchant contre une pierre à moitié enfoncée dans le sol, ce qui provoqua le rire de Filz Howkins, qui sortait à sa suite, les bras chargés de victuailles. Les enfants étaient partis plus loin dans le près, et alors qu'il allait les suivre, il aperçu au loin, couché parmi les épis de blé, le couple Rivierno - Frédéric, par pudeur et patience, s'arrêta là et laissa les enfants innocents courir dans l'immense champ en laissant ces deux là un bonheur sûrement mérité. En se retournant vers la ferme, il vit à une des fenêtres de l'étage la tête de Louve le regardait ; nul doute qu'un corps la soutenait, cette fois. Sous cette fenêtre, le colosse Nasgard s'entraînait au maniement de l'épée à deux mains contre un vieux paladin que Frédéric ne parvenait pas à identifier ; mais il entendait leurs remarques sarcastiques et remarquait les sourires qu'ils ne parvenaient pas à cacher. Tahar Grix les regardait d'un œil critique, mais ici il ne faisait nulle remarque, se contentant de hocher la tête.
Frédéric sentit quelque chose sur son épaule.
En se retournant, il y avait devant lui une simple silhouette jaunie, dépourvue de détails, qui avait avancé ce qui devait lui servir de main jusqu'au visage du Husserl. Ce dernier ne retint pas ses larmes, car où tout les autres voyaient ce qui était le résultat d'une très vieille photographie noyée, lui voyait la plus belle femme du monde, la sienne. Elle embrassa le domaine du regard, et lui désigna ses enfants, en souriant.
"Bienvenue chez toi, Frédéric."
Son cœur s'emplit de joie.
Frédéric Husserl- Citoyen
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Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Au fond de lui, avait-il réellement assimilé cette nouvelle ?
Au cœur de la nuit, droit dans ses bottes, Karven Stolen veillait le corps sans vie d'Husserl depuis la minuit, aux cotés d'Escarina et du Commandant Hellenlicht.
Plus tôt, alors que la fameuse élection de Miss battait son plein et qu'il s'y rendait à cheval au petit trot, Karven avait croisé celle qu'il comptait retrouver - Escarina - au détour d'une ruelle. La rouquine semblait dans tous ses états.
« Husserl s'est fait tirer dessus ! »
La suite, tragique, se révéla aux yeux de chacun des témoins. Son corps criblé de balles, le Caporal Husserl fut mené jusqu'à la caserne, sans nul espoir de le voir s'éveiller de nouveau. Il avait cependant fallu parer au plus pressé ; le Quartier des Mages était en proie aux flammes, déclenchées par quelque Mage ayant semble-t-il perdu la raison.
La situation maitrisée, l'ex Lieutenant retrouva sa moitié, laquelle était restée là, observant une large flaque de sang qui s'étalait sur les pavés. Abasourdi mais ne trahissant aucune émotion, ou si peu, Karven fit monter Escarina en croupe ; direction le centre de commandement. Il fallait être sûr, sûr qu'il ne résidait pas un quelconque espoir.
Hélas, trois fois hélas, c'est de la bouche du Commandant même que Stolen K. reçut confirmation de la tragique évidence : Frédéric Husserl n'était plus.
Pour les deux Stolen, il était capital de "voir", de leurs propres yeux, celui qui était devenu leur ami, quand bien même la mort l'étreignait-il à présent. Hellenlicht leur laissa libre accès à l'infirmerie, et c'est d'un pas vif que le couple pénétra dans la salle de soins.
Une draperie, aux couleurs d'Hurlevent, recouvrait la dépouille du Caporal, cachant la laideur de ses blessures. Dans l'esprit de Karven, il convenait de rendre hommage à cet homme qui avait tout donné pour sa Patrie et son Roi.
L'ex - mais pas tant que ça - Lieutenant fonça jusqu'aux dortoirs après avoir murmuré quelques mots à sa rouquine de femme, ouvrant son casier. Personne, au cours des derniers mois, n'avait encore osé y toucher, et le Stolen mâle en extirpa son uniforme de Parade, lequel ne lui avait encore jamais servi. Quelques instants plus tard, celui qui dirigea fut un temps le Service Recrutement du régiment fit son apparition dans la grand'salle, l'uniforme rutilant rehaussé d'un bandeau noir et d'une cape de même couleur ; trahissant là le deuil qui tiraillait l'homme d'armes qu'est Karven.
D'un pas lourd, l'acier cliquetant au rythme de son avancée, il vint rejoindre l'infirmerie, et se plaça en faction aux cotés de la dépouille de son frère d'arme. Escarina était toujours ici, retenant des larmes qui menaçaient de couler à chaque instant ; mais la rouquine n'était pas son épouse pour rien, elle restait fière.
Owein, Pallin, le jeune Frantz alité, Shola, Netty, le Commandant. Nombreux furent ceux à observer la dépouille du défunt Caporal, le Lieutenant Stolen se laissant aller à quelques heureux souvenirs traitant d'Husserl, certains vieux de plus d'une année à présent.
Hélas, la mort apporte son lot de déconvenues ; "il" commençait à sentir.
Avec autorisation du Commandant ; se débarrassant de ses gantelets, et se joignant à Escarina, Karven vint laver le visage de feu Husserl, afin de donner à ce dernier quelque allure présentable. Chose peu aisée, s'il en est, tant la balle qui l'avait touché à la tête avait fait du dégât. Le thanatopracteur ferait le reste, plus tard.
Néanmoins, les miasmes nauséabonds en vinrent à se retirer, à mesure que passaient sur les chairs meurtris les linges humides des deux Stolen.
Une longue nuit de veille pouvait commencer.
Au matin, lorsque le Major Ventis se présenta dans l'infirmerie, et fit venir par après celui qu'on nomme communément le "croque-mort", Karven s'écarta, par pudeur.
A quelques mètres de la couche mortuaire de feu le Caporal Husserl, Karven poursuivait la veille du corps du seul véritable ami qu'il s'était jamais fait au sein du régiment.
Il partageait le même désir que sa moitié autrefois Sergent au sein du Service Enquêtes, le service d'Husserl ; retrouver les pourritures qui avaient fait ça, et faire appliquer la Loi.
Au cœur de la nuit, droit dans ses bottes, Karven Stolen veillait le corps sans vie d'Husserl depuis la minuit, aux cotés d'Escarina et du Commandant Hellenlicht.
Plus tôt, alors que la fameuse élection de Miss battait son plein et qu'il s'y rendait à cheval au petit trot, Karven avait croisé celle qu'il comptait retrouver - Escarina - au détour d'une ruelle. La rouquine semblait dans tous ses états.
« Husserl s'est fait tirer dessus ! »
La suite, tragique, se révéla aux yeux de chacun des témoins. Son corps criblé de balles, le Caporal Husserl fut mené jusqu'à la caserne, sans nul espoir de le voir s'éveiller de nouveau. Il avait cependant fallu parer au plus pressé ; le Quartier des Mages était en proie aux flammes, déclenchées par quelque Mage ayant semble-t-il perdu la raison.
La situation maitrisée, l'ex Lieutenant retrouva sa moitié, laquelle était restée là, observant une large flaque de sang qui s'étalait sur les pavés. Abasourdi mais ne trahissant aucune émotion, ou si peu, Karven fit monter Escarina en croupe ; direction le centre de commandement. Il fallait être sûr, sûr qu'il ne résidait pas un quelconque espoir.
Hélas, trois fois hélas, c'est de la bouche du Commandant même que Stolen K. reçut confirmation de la tragique évidence : Frédéric Husserl n'était plus.
Pour les deux Stolen, il était capital de "voir", de leurs propres yeux, celui qui était devenu leur ami, quand bien même la mort l'étreignait-il à présent. Hellenlicht leur laissa libre accès à l'infirmerie, et c'est d'un pas vif que le couple pénétra dans la salle de soins.
Une draperie, aux couleurs d'Hurlevent, recouvrait la dépouille du Caporal, cachant la laideur de ses blessures. Dans l'esprit de Karven, il convenait de rendre hommage à cet homme qui avait tout donné pour sa Patrie et son Roi.
L'ex - mais pas tant que ça - Lieutenant fonça jusqu'aux dortoirs après avoir murmuré quelques mots à sa rouquine de femme, ouvrant son casier. Personne, au cours des derniers mois, n'avait encore osé y toucher, et le Stolen mâle en extirpa son uniforme de Parade, lequel ne lui avait encore jamais servi. Quelques instants plus tard, celui qui dirigea fut un temps le Service Recrutement du régiment fit son apparition dans la grand'salle, l'uniforme rutilant rehaussé d'un bandeau noir et d'une cape de même couleur ; trahissant là le deuil qui tiraillait l'homme d'armes qu'est Karven.
D'un pas lourd, l'acier cliquetant au rythme de son avancée, il vint rejoindre l'infirmerie, et se plaça en faction aux cotés de la dépouille de son frère d'arme. Escarina était toujours ici, retenant des larmes qui menaçaient de couler à chaque instant ; mais la rouquine n'était pas son épouse pour rien, elle restait fière.
Owein, Pallin, le jeune Frantz alité, Shola, Netty, le Commandant. Nombreux furent ceux à observer la dépouille du défunt Caporal, le Lieutenant Stolen se laissant aller à quelques heureux souvenirs traitant d'Husserl, certains vieux de plus d'une année à présent.
Hélas, la mort apporte son lot de déconvenues ; "il" commençait à sentir.
Avec autorisation du Commandant ; se débarrassant de ses gantelets, et se joignant à Escarina, Karven vint laver le visage de feu Husserl, afin de donner à ce dernier quelque allure présentable. Chose peu aisée, s'il en est, tant la balle qui l'avait touché à la tête avait fait du dégât. Le thanatopracteur ferait le reste, plus tard.
Néanmoins, les miasmes nauséabonds en vinrent à se retirer, à mesure que passaient sur les chairs meurtris les linges humides des deux Stolen.
Une longue nuit de veille pouvait commencer.
Au matin, lorsque le Major Ventis se présenta dans l'infirmerie, et fit venir par après celui qu'on nomme communément le "croque-mort", Karven s'écarta, par pudeur.
A quelques mètres de la couche mortuaire de feu le Caporal Husserl, Karven poursuivait la veille du corps du seul véritable ami qu'il s'était jamais fait au sein du régiment.
Il partageait le même désir que sa moitié autrefois Sergent au sein du Service Enquêtes, le service d'Husserl ; retrouver les pourritures qui avaient fait ça, et faire appliquer la Loi.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Nom de famille: Stolen
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Loin des effusions mortuaires et des veillées funèbres, revêtu en tout et pour tout d'une simple chemise blanche, de bottes de marche et d'un pantalon de toile, à l'abri des regards sur un promontoire retiré des Faubourgs, il passa la nuit, agenouillé face à sa claymore enfoncée dans le sol. Il ne la dégagea que lorsque les premiers rayons de l'aube pointèrent le bout de leur nez. Il sembla aux matinaux d'Hurlevent, lorsqu'il les croisa en s'en retournant vers la caserne, avoir vu passer un guerrier s'en allant en croisade.
Gary se remarqua par son absence, le soir du drame. Mais ses yeux brillaient désormais comme des phares.
Gary Johnson- Citoyen
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Age : :3
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le capitaine était sur son navire, hurlant des ordres à son équipage comme à son habitude, quand il fut dérangé par la voix si désagréable de Cécile. Evidemment, aucune information ne lui file entre les griffes, ses hommes font un travail remarquable pour cela.
Cependant, il ne sut pas comment il devait réagir en apprenant cette nouvelle... Était-il soulagé de ne plus avoir à se soucier de ce redoutable enquêteur? Lui manquerait-il? Dans le fond, le capitaine aimait bien les gardes, certains tout du moins. Apprendre l'assassinat de l'un d'entre eux semblait le déranger du fait que ça ne soit pas lui qui eut l'honneur d'accomplir cet acte. Il s'était toujours dit qu'un jour ses hommes et les gardes en viendraient aux armes...
...Mais cette idée lui fut brutalement arrachée.
"Eh les gars! J'sors mes meilleurs bouteilles de whisky! Tournée générale... Ce soir, on boit en la mémoire d'un casse-pied qui va m'manquer!"
Une fois la distribution du précieux alcool terminée, le capitaine alla s'enfermer dans sa cabine, buvant dans son coin, le moral légèrement en baisse.
Cependant, il ne sut pas comment il devait réagir en apprenant cette nouvelle... Était-il soulagé de ne plus avoir à se soucier de ce redoutable enquêteur? Lui manquerait-il? Dans le fond, le capitaine aimait bien les gardes, certains tout du moins. Apprendre l'assassinat de l'un d'entre eux semblait le déranger du fait que ça ne soit pas lui qui eut l'honneur d'accomplir cet acte. Il s'était toujours dit qu'un jour ses hommes et les gardes en viendraient aux armes...
...Mais cette idée lui fut brutalement arrachée.
"Eh les gars! J'sors mes meilleurs bouteilles de whisky! Tournée générale... Ce soir, on boit en la mémoire d'un casse-pied qui va m'manquer!"
Une fois la distribution du précieux alcool terminée, le capitaine alla s'enfermer dans sa cabine, buvant dans son coin, le moral légèrement en baisse.
Dernière édition par Lomack le Sam 11 Jan 2014 - 16:14, édité 1 fois
Lomack- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 29
Date d'inscription : 27/06/2012
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Assise dans son sofa de velours, Ashley Margaret tournait sa petite cuillère en argent dans sa tasse de thé, de la manière qu'on lui avait toujours appris; sans faire de bruit, s'appliquant à ne surtout pas heurter la porcelaine ce qui aurait pu, comble de l'inconvenance, émettre un tintement tout à fait déplacé. Pour une servante qui serait entré là par hasard, conduite par ses tâches journalières, la jeune noble aurait pu paraître bien oisive. Mais, pour l'observateur attentif, le léger froncement de sourcils, le sérieux du regard et la petite moue sur ses lèvres, auraient, à coup sur, trahi les préoccupations de la jeune femme.
Ainsi, la Duchesse, se sachant seule, puisqu'il est évident que le personnel ne compte pas, se livrait toute entière à ses réflexions, et tournait en boucle les derniers événements de la capitale dans sa mignonne petite tête pas si vide que ça.
Apres une légère gorgée, du bout des lèvres, avec la retenue des gens élégants, elle reposa sa tasse sur le guéridon de bois à ses côtés, se laissant quelque peu aller dans le dossier du sofa. Il était encore venu. Elle détestait ses visites et ses manières de brute. Elle voterait donc pour ce candidat désigné, son choix se serait certainement porté sur un autre mais à quoi bon ? Il ne serait qu'un pantin de plus dans ce jeu de dupe.
Ainsi, la Duchesse, se sachant seule, puisqu'il est évident que le personnel ne compte pas, se livrait toute entière à ses réflexions, et tournait en boucle les derniers événements de la capitale dans sa mignonne petite tête pas si vide que ça.
Apres une légère gorgée, du bout des lèvres, avec la retenue des gens élégants, elle reposa sa tasse sur le guéridon de bois à ses côtés, se laissant quelque peu aller dans le dossier du sofa. Il était encore venu. Elle détestait ses visites et ses manières de brute. Elle voterait donc pour ce candidat désigné, son choix se serait certainement porté sur un autre mais à quoi bon ? Il ne serait qu'un pantin de plus dans ce jeu de dupe.
Lady de Edenblow- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
Age : 25
Date d'inscription : 07/03/2013
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