Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La Chancelière Farral était Contrariée.Elle était mécontente d'être arrachée au calme feutré,mais qui n'en était pas pour autant coupé du monde,de son cabinet de travail pour devoir se mêler de toutes ces affaires ennuyeuses et qui auraient pu être burlesques si elle n'engageaient pas de façon aussi impactante la vie du Royaume.
Il se livrai depuis quelques semaines,elle qui avait été laissée seule dans un oubli administratif depuis des années,un étrange ballet qui lui arrachait un haussement de sourcil perplexe de temps à autre cette femme bien trop policée pour en laisser paraitre autre chose.
La Chancellerie dont personne ne voulait était devenue la fonction à la mode,avec son lot parfois tragique,comme la mort d'Ozrik,d'incongruités qui accompagne toute mode,son lot de Gilnéens qui n'avait qu'à peine d'Hurleventois que le bail de leur demeure,de nobles inconnus et autres parvenus qui se pressaient à sa porte pensant diriger la Cité sans réellement comprendre les prérogatives de la fonction qu'ils briguaient pour certains d'entre eux,y voyant une sorte de sous Roi la ou la fonction avait certes un pouvoir indéniable mais était surtout une tâche administrative avec ses contraintes attenantes.
D'Edenblow avait il est vrai donné l'exemple d'un autoritarisme dévoyant sa fonction et sortant largement de son cadre qui avait marqué les esprits.
Parfois ce ballet frisait le cirque mais avait le mérite de dévoiler certaines bassesses et la nature profonde de certains protagonistes,intrigues,assassinats,démagogie outrancière qui aurai fait vomir le plus cynique des sbires d'Edenblow.
Elle soupira,elle n'avait pourtant pas que cela à faire....entre ceux qui demandaient l'annulation pure et simple de ce pataques et la refonte d'un code des crimes inadapté,de récentes affaires avaient prouvé son incohérence,et une série d'ordonnances concernant les worgens,elle était tentée d'abonder dans leur sens.
Elle soupira,calée dans le fauteuil de son intérieur certes confortable mais qu'elle ne voulait pas aussi luxueux qu'elle aurai pu,gardant une simplicité relative,plongée dans ses réflexions,tâchant de s'adapter à cette course à un pouvoir qui ne l'intéressait pas du tout elle même.
Elle n'était au fond qu'une magistrate qui voulait travailler en paix loin de cette tourmente.
_________________
Présidente de la Cour de Justice Royale.
Gwaenadynn Farral- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Malgré la dureté de sa couche et l’humidité de son cachot, la Comtesse avait très bien dormi et était d’une excellente humeur. La garde avait constitué un gros dossier prouvant qu’elle était le commanditaire du meurtre du Chancelier mais cela ne semblait étonnamment plus la préoccuper. Elle n’avait pas toutes les réponses aux questions qui l’avait empêchée de dormir la première nuit sur le qui et le comment, mais ce qu’elle avait appris depuis semblait désormais lui suffire. Enfin, même si elle savait que son programme volontairement controversé allait continuer d’être mécaniquement publié, la question de savoir si elle serait ou non en mesure de jouer le rôle qui était le sien dans la course à la Chancellerie semblait également lui être devenue secondaire. Une seule chose semblait désormais l’intéresser : Qui de la Maison des Nobles, de la Garde et de la Magistrature allait profiter du scandale ? Et qui évidemment allait y perdre ?
Von Tarkin- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Au Cochon Siffleur, la veille au soir, un groupe de personnes avait discuté sur les prochaines élections et notamment d'un candidat précis, à savoir la Comtesse Von Tarkin. Voici ce qui a pu être entendu et répandu.
- Von Tarkin ? Elle est à Surwich et n'aime pas les Worgens. C'est une terre gilnéenne, offerte par le Roy, elle n'a rien à y faire !
- Son "programme" ? Il ressemble plus à une prétention au Trône. Promettre monts et merveilles sans en avoir les capacités. Un Chancelier n'a jamais eu ce pouvoir !
- Et puis ses gardes ? Tous - ou presque - recrutés parmi des anciens assassins qui "se sont rachetés une conduite". Tu parles ouais ! Des hommes de main !
- Ce qui l'intéresse de toutes façons, c'est sa noblesse, et c'est tout ! Pouvoir, richesse, gloire ! Une telle personne comme Chancelier, c'est se tirer une balle dans le pied.
- Von Tarkin ? Elle est à Surwich et n'aime pas les Worgens. C'est une terre gilnéenne, offerte par le Roy, elle n'a rien à y faire !
- Son "programme" ? Il ressemble plus à une prétention au Trône. Promettre monts et merveilles sans en avoir les capacités. Un Chancelier n'a jamais eu ce pouvoir !
- Et puis ses gardes ? Tous - ou presque - recrutés parmi des anciens assassins qui "se sont rachetés une conduite". Tu parles ouais ! Des hommes de main !
- Ce qui l'intéresse de toutes façons, c'est sa noblesse, et c'est tout ! Pouvoir, richesse, gloire ! Une telle personne comme Chancelier, c'est se tirer une balle dans le pied.
William Telös- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
De bon matin, le son d'un violon plutôt bien accordé résonna dans l'énorme tuyau métallique qui servait depuis toujours de bouche d'entrée au tram. Un clochard, plutôt mal coiffé et au gros nez, il semblerait. La mélodie dura plusieurs heures. Cette douce musique couvra ainsi les crissements et le ronflement incessants des bouches d'aérations du lieu sous-terrain et de sa machine allant et venant d'une capitale à l'autre. Entre autre choses...
Lendrith- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Castellange avait failli, entre deux discussions sereines avec le disciple d'Ozrik -Cled Netty-, remettre les pieds en Hurlevent pour juger de l'avancée des élections.
Puis finalement, il avait réfléchi.
Participer à ces élections dans cet environnement étrange entre les deuils de grandes personnalités du Royaume, les disparitions des candidats de la liste électorale et les événements non moins bizarres mais qui devenaient habitude dans la capitale était devenu pitoyable tant l'affaire était devenue publique et du ressort d'une multiplication de scandales.
Non, décidemment, mettre un pied à Hurlevent l'aurait intégré à cette mascarade.
Puis finalement, il avait réfléchi.
Participer à ces élections dans cet environnement étrange entre les deuils de grandes personnalités du Royaume, les disparitions des candidats de la liste électorale et les événements non moins bizarres mais qui devenaient habitude dans la capitale était devenu pitoyable tant l'affaire était devenue publique et du ressort d'une multiplication de scandales.
Non, décidemment, mettre un pied à Hurlevent l'aurait intégré à cette mascarade.
Leyland de Castellange- Citoyen
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Lieu de naissance : Sombre-Comté
Age : 30
Date d'inscription : 08/09/2013
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Nom de famille: de Castellange
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans la Cathédrale de la Lumière à Hurlevent, tout était parfois si calme. C'était un de ces jours où les prieurs discutaient entre eux à mi-voix. Dans la soirée, Meribeth Sombrebrume avait rejoint un homme dans une des salles privées de la Cathédrale, un parchemin à la main.
Après trois tentatives de meurtre et plusieurs menaces sur sa personne, la prêtresse était plus que jamais décidée à ne pas finir comme le Chancelier Ozrik.
Elle entra dans la salle froide. Comme il en avait été convenu auparavant, l'homme allait prodiguer ses talents sur la prêtresse.
Après quelques paroles d'usage, la jeune femme se déshabilla et s'allongea à moitié nue sur la table.
L'homme se pencha sur elle et œuvra sur son dos.
Elle tenta de retenir ses cris de douleur mais en vain. Elle gémit, pleura presque, mais comme elle avait dit à son douloureux bienfaiteur
"Je préfère la souffrance à la mort."
---hrp---
Ceci s'est produit en rp hier, je précise.
Après trois tentatives de meurtre et plusieurs menaces sur sa personne, la prêtresse était plus que jamais décidée à ne pas finir comme le Chancelier Ozrik.
Elle entra dans la salle froide. Comme il en avait été convenu auparavant, l'homme allait prodiguer ses talents sur la prêtresse.
Après quelques paroles d'usage, la jeune femme se déshabilla et s'allongea à moitié nue sur la table.
L'homme se pencha sur elle et œuvra sur son dos.
Elle tenta de retenir ses cris de douleur mais en vain. Elle gémit, pleura presque, mais comme elle avait dit à son douloureux bienfaiteur
"Je préfère la souffrance à la mort."
---hrp---
Ceci s'est produit en rp hier, je précise.
Meribeth Sombrebrume- Citoyen
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Lieu de naissance : Hurlevent
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Date d'inscription : 03/01/2012
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Au petit matin les fenêtres de la façade coté caserne du deux, place d'armes, avaient été condamnées par une poignée d'ouvriers, donnant à l'imposant édifice une allure sinistre.
Plus tard en journée on aurait pu voir ces mêmes ouvriers accompagnés d'Al Kalim s'affairer à transporter des caisses en carton plus ou moins grandes à l'intérieurs et parfois même des bouts de meubles et planches en bois.
Plus tard en journée on aurait pu voir ces mêmes ouvriers accompagnés d'Al Kalim s'affairer à transporter des caisses en carton plus ou moins grandes à l'intérieurs et parfois même des bouts de meubles et planches en bois.
Khaelissi Al Kalim- Citoyen
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Lieu de naissance : Tel'abim.
Age : 32ans
Date d'inscription : 22/08/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une affiche plutôt discrète a été à moitié collée sur la fontaine proche des locaux de la Gazette, à Hurlevent. Un patrouilleur dit qu'il n'avait vu personne de louche ou suspect. Une ombre, ou peut être quelqu'un de malin?
- Spoiler:
Mauvais Présage- Citoyen
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Lieu de naissance : Inconnu
Age : 32
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
"Les blancs commencent toujours", fit Cled, en remarquant l'affiche, sourire en coin.
Cled Netty- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il se murmure parmi les patrouilleurs un peu bavards de la Garde que la cuisine risque d'être compromise.
Ca parle d'un cuistot engagé en douce dans le dos du cuisinier attitré de la Garde...Qui n'est pas réputé commode du tout...
Tant qu'ils mangent, ça va cela dit.
Ca parle d'un cuistot engagé en douce dans le dos du cuisinier attitré de la Garde...Qui n'est pas réputé commode du tout...
Tant qu'ils mangent, ça va cela dit.
Lianrhyn/Veldrin- Officier supérieur de la Garde
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Age : 32/200 et des brouettes
Date d'inscription : 16/06/2008
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Certains clochards d'Hurlevent auraient ouïe dire un méfait... pour le moins étrange.
Un groupe de voleur semble prévoir voler le pantalon du futur chancelier pour l'accrocher en haut d'un donjon afin de faire passer un message.
Simple blague virale... ou véritable menace ?
Un groupe de voleur semble prévoir voler le pantalon du futur chancelier pour l'accrocher en haut d'un donjon afin de faire passer un message.
Simple blague virale... ou véritable menace ?
Cendre- Citoyen
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Age : 31
Lieu de naissance : Stratholme
Age : ~ 20-30.
Date d'inscription : 08/01/2014
Feuille de personnage
Nom de famille:
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
En ces périodes de troubles et de deuils, plusieurs faits s'étaient produits sans attirer l'attention jusqu'à maintenant. La guerre à Kalimdor et en Pandarie avait fait rage, laissant derrière elle un bain de sang. Bon nombre de soldats avaient perdu la vie. Parmis eux plusieurs membres de petites familles nobles, dont les membres de la famille Ventsombre, propriétaires d'un petit hameau qui venait se de faire piller par une poignée de Rochenoire renégats, réservant aux serviteurs de cette famille le même destin que leurs maîtres. On ne sait pas beaucoup de choses de cette triste affaire, à part que la famille de mercenaires Snowfall aurait repris le hameau peu de temps après son attaque, avant même de recevoir la confirmation du décès des Ventsombre.
La Toile Noire- Citoyen
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Lieu de naissance : La Marche de l'Ouest
Age : 22
Date d'inscription : 17/01/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Comme à son habitude ca Comtesse se réveilla très tard et comme à son habitude elle demanda au garde de faction s’il était possible qu’on lui apporte du thé. Comme chaque matin, le garde lui dit qu’elle n’était pas à l’hôtel mais en prison.
La Comtesse était joueuse. C’était là son moindre défaut.
Lorsque, quelques jours après la mort d’Ozrik, il avait été proclamé que conformément à ses dernières volontés, les grands électeurs de la noblesse et du clergé désigneraient le nouveau chancelier, la Comtesse s’était fait un petit plaisir en ouvrant une bouteille de vin précieux. Par son vote, la maison des nobles allaient enfin pouvoir revenir au centre du jeu et ainsi reprendre la place qu’elle n’aurait jamais du quitter auprès du Roi.
Malheureusement, comme elle l’avait craint de nombreux contre feux s’étaient rapidement ouvert. Cette élection ne plaisait pas à tout le monde. La Chancelière Farral faisait état de ses réserves. Pire encore, tout le monde semblait s’en désintéresser. Plusieurs jours après la proclamation une seule candidate s’était déclarée et quasiment personne ne s’était inscrit sur les listes électorales. Si rien ne se passait les élections seraient un échec et annulées.
La Comtesse ne pouvait laisser cela se faire.
Il fallait que cette élection redevienne un enjeu, que tous tremblent à ce qu’il pourrait advenir si un tel ou un tel sortait vainqueur de la campagne, que la mobilisation soit forte pour que ces élections restent légitimes, que personne ne puisse revenir dessus.
Une nuit suffit à la Comtesse pour élaborer son plan. Elle décortiqua la procédure, les attributions précises du Chancelier et rédigea un programme. Ce programme en douze points devait être à la fois suffisamment démagogue pour que tous soient persuadés qu’elle comptait vraiment l’emporter et à la fois suffisamment scandaleux pour entrainer des réactions violentes et mobiliser les foules contre elle. La rédaction de son programme l’amusa énormément. Elle y mélangea les idées d’intellectuels interdits avec des concepts discutés avec certains de ses amis. Elle enfonça des portes ouvertes et les mixa avec des projets creux. Elle sortit des attributions du Chancelier pour en faire une sorte de vice-Roi omniprésent. Une fois son programme rédiger, la Comtesse se lança dans la campagne électorale. Chaque jour un engagement était révélé, chaque jour Gonzague criait dans les rues son programme et chaque jour elle rencontrait des nobles ou des ecclésiastiques pour les convaincre de voter pour elle. Pour que le jeu soit parfait, et que tous jouent leur rôle, personne ne devait savoir. Elle ne dit rien de son plan aux propres membres de sa maison et tenta tant bien que mal d’évacuer les questions internes sur ce qu’il adviendrait de Surwich si elle était élue.
Le plan fonctionna à merveille. Elle et les élections devinrent rapidement le centre de toutes les conversations. De nouveaux candidats se déclarèrent et les inscriptions sur les listes électorales se multiplièrent. Comme prévu, son programme provocateur entraina de vivre réaction, elle devint rapidement la cible de tous, la personne à faire tomber. Certes elle donnait du grain à moudre à ceux qui ne voulaient pas de cette élection mais les grands électeurs s’inscrivaient à tour de bras et étaient désormais trop nombreux et impliqués pour que quiconque prenne le risque de revenir en arrière.
Son arrestation faillit mettre à bas tous ses plans. Elle s’était attendue à ce qu’on tente de l’assassiner pour l’éliminer de la course à la chancellerie mais pas à cela. En geôle, elle ne pouvait aller à la rencontre des électeurs. Pire, même si juridiquement elle n’était pas condamnée, elle pouvait possiblement être déclarée hors compétition avant qu’elle ait pu se mettre hors jeu elle même. Heureusement, pour elle, s’il n’était pas au courant de son plan, l’organisateur de l’élection connaissait son droit et avait bien compris l’intérêt de garder la Comtesse dans la course. Ses lettres purent continuer d’être envoyées aux grands électeurs et la pression continuer de monter.
Le 15 au soir comme elle l’avait prévu depuis le début, elle fit annoncer son désistement par Gonzague. Elle aurait voulu être là pour voir la tête de l’assistance à son annonce et quelque peu déçue ne pas avoir pu voir la réaction des grands électeurs, des candidats et des organisateurs mais son objectif était atteint. Les grands électeurs étaient venus en nombre et l’élection était un grand succès.
Il était désormais temps de s’attaquer à la deuxième partie de son plan.
« Je vous vois bien seul avec votre jeu d’échec cher Duc, une petite partie ? »
La Comtesse était joueuse. C’était là son moindre défaut.
Lorsque, quelques jours après la mort d’Ozrik, il avait été proclamé que conformément à ses dernières volontés, les grands électeurs de la noblesse et du clergé désigneraient le nouveau chancelier, la Comtesse s’était fait un petit plaisir en ouvrant une bouteille de vin précieux. Par son vote, la maison des nobles allaient enfin pouvoir revenir au centre du jeu et ainsi reprendre la place qu’elle n’aurait jamais du quitter auprès du Roi.
Malheureusement, comme elle l’avait craint de nombreux contre feux s’étaient rapidement ouvert. Cette élection ne plaisait pas à tout le monde. La Chancelière Farral faisait état de ses réserves. Pire encore, tout le monde semblait s’en désintéresser. Plusieurs jours après la proclamation une seule candidate s’était déclarée et quasiment personne ne s’était inscrit sur les listes électorales. Si rien ne se passait les élections seraient un échec et annulées.
La Comtesse ne pouvait laisser cela se faire.
Il fallait que cette élection redevienne un enjeu, que tous tremblent à ce qu’il pourrait advenir si un tel ou un tel sortait vainqueur de la campagne, que la mobilisation soit forte pour que ces élections restent légitimes, que personne ne puisse revenir dessus.
Une nuit suffit à la Comtesse pour élaborer son plan. Elle décortiqua la procédure, les attributions précises du Chancelier et rédigea un programme. Ce programme en douze points devait être à la fois suffisamment démagogue pour que tous soient persuadés qu’elle comptait vraiment l’emporter et à la fois suffisamment scandaleux pour entrainer des réactions violentes et mobiliser les foules contre elle. La rédaction de son programme l’amusa énormément. Elle y mélangea les idées d’intellectuels interdits avec des concepts discutés avec certains de ses amis. Elle enfonça des portes ouvertes et les mixa avec des projets creux. Elle sortit des attributions du Chancelier pour en faire une sorte de vice-Roi omniprésent. Une fois son programme rédiger, la Comtesse se lança dans la campagne électorale. Chaque jour un engagement était révélé, chaque jour Gonzague criait dans les rues son programme et chaque jour elle rencontrait des nobles ou des ecclésiastiques pour les convaincre de voter pour elle. Pour que le jeu soit parfait, et que tous jouent leur rôle, personne ne devait savoir. Elle ne dit rien de son plan aux propres membres de sa maison et tenta tant bien que mal d’évacuer les questions internes sur ce qu’il adviendrait de Surwich si elle était élue.
Le plan fonctionna à merveille. Elle et les élections devinrent rapidement le centre de toutes les conversations. De nouveaux candidats se déclarèrent et les inscriptions sur les listes électorales se multiplièrent. Comme prévu, son programme provocateur entraina de vivre réaction, elle devint rapidement la cible de tous, la personne à faire tomber. Certes elle donnait du grain à moudre à ceux qui ne voulaient pas de cette élection mais les grands électeurs s’inscrivaient à tour de bras et étaient désormais trop nombreux et impliqués pour que quiconque prenne le risque de revenir en arrière.
Son arrestation faillit mettre à bas tous ses plans. Elle s’était attendue à ce qu’on tente de l’assassiner pour l’éliminer de la course à la chancellerie mais pas à cela. En geôle, elle ne pouvait aller à la rencontre des électeurs. Pire, même si juridiquement elle n’était pas condamnée, elle pouvait possiblement être déclarée hors compétition avant qu’elle ait pu se mettre hors jeu elle même. Heureusement, pour elle, s’il n’était pas au courant de son plan, l’organisateur de l’élection connaissait son droit et avait bien compris l’intérêt de garder la Comtesse dans la course. Ses lettres purent continuer d’être envoyées aux grands électeurs et la pression continuer de monter.
Le 15 au soir comme elle l’avait prévu depuis le début, elle fit annoncer son désistement par Gonzague. Elle aurait voulu être là pour voir la tête de l’assistance à son annonce et quelque peu déçue ne pas avoir pu voir la réaction des grands électeurs, des candidats et des organisateurs mais son objectif était atteint. Les grands électeurs étaient venus en nombre et l’élection était un grand succès.
Il était désormais temps de s’attaquer à la deuxième partie de son plan.
« Je vous vois bien seul avec votre jeu d’échec cher Duc, une petite partie ? »
Dernière édition par Von Tarkin le Jeu 16 Jan 2014 - 15:05, édité 1 fois
Von Tarkin- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il était sûr qu'Escarina aimait la Justice, celle avec un grand J, elle aimait le peuple qu'elle défendait bec & serres, mais surtout son roi. Elle était née ici, dans le grand royaume appelé Azeroth, sur un petit lopin de terre sa mère lui avait donné naissance pour s'arracher à la vie au même instant. Certains disaient, notamment son père -preux chevalier au service du roi-, qu'elle avait grandi avec la notion de cette injustice qui peut parfois frapper une famille. Elle n'était pas aimable, et restait avare de compliments, pour autant elle regardait les rouages du royaume se rouiller puis s'engraisser. Son propre père avait toujours été d'une sévérité à toute épreuve, elle aurait voulu être différente de lui, elle l'était au final, mais elle aurait tant aimé l'être encore plus.
Il avait été décidé qu'elle servirait la cité, qu'elle ferait tout pour redorer les engrenages d'un mécanisme parfois trop complexe. Un véritable mystère qu'était la gouvernance d'une royauté. Elle avait confiance en son roi, il n'était homme à se reposer sur un trône et donner des ordres aux vacants nobles dans leur grande Maison. Non, lui, il allait au combat, au front. Il était prêt à verser le sang pour combattre la Horde et les monstruosités de ce monde. Si il fallait se rappeler de faits marquants au sein de la cité, il y en avait plusieurs dont la destruction par les Orcs, par Aile de mort, et aussi les manigances de dame Prestor. Il n'était pas question de remettre ces faits en doute et de porter la question autour d'une table, ils étaient là, vrais, et historiques. Pour Escarina ce n'était là que l'ouroboros du temps, le serpent qui se mord la queue, toujours reviendraient les puissants contre les faibles, la nature elle-même était ainsi faite aussi pacifique qu'elle puisse paraitre. Aussi elle n'était pas prête de défendre les fous, les révolutionnaires, les bandits, les pacifiques, non elle défendait les sots, ceux qui aimaient le royaume tel qu'il était, et qui donneraient leur vie avant leur roi ou la place à côté du roi. L'injustice était sans doute là, assise sur un escalier d'or et de pouvoir, et il était certain que la jeune rousse n'en franchirait aucune marche.
Alors quoi penser des derniers événements? Elle faisait son travail, enquêtait avec entrain sur des crimes, des faits hélas bien trop réels pour être laissés évincés par des propagandes diverses et variées. Il était hors de question que l'on oublie les coupables. Quels qu'ils soient l'image du Roi avait été ternie, et Escarina savait que la Justice pour laquelle elle avait des insomnies arriverait à trouver échos dans son obstination et sa persévérance. Elle mettait les faits côte à côte, et dans un rapport cause-conséquence voyait se dessiner tout un tas de coupables, tous jouant à saute mouton, ou amateur de galipettes pour échapper aux filets. Escarina les regardait se débattre dans la toile où tous se montraient du doigt mais aucun de ces doigts n'étaient sur la main qui portait la dague au cœur. Pour l'heure, elle souriait à ce vieil adage " Le coupable est celui à qui le crime profite" ou peut être était-ce celui-ci "chercher à se justifier quand on n’est pas coupable, c’est s’accuser."
Il avait été décidé qu'elle servirait la cité, qu'elle ferait tout pour redorer les engrenages d'un mécanisme parfois trop complexe. Un véritable mystère qu'était la gouvernance d'une royauté. Elle avait confiance en son roi, il n'était homme à se reposer sur un trône et donner des ordres aux vacants nobles dans leur grande Maison. Non, lui, il allait au combat, au front. Il était prêt à verser le sang pour combattre la Horde et les monstruosités de ce monde. Si il fallait se rappeler de faits marquants au sein de la cité, il y en avait plusieurs dont la destruction par les Orcs, par Aile de mort, et aussi les manigances de dame Prestor. Il n'était pas question de remettre ces faits en doute et de porter la question autour d'une table, ils étaient là, vrais, et historiques. Pour Escarina ce n'était là que l'ouroboros du temps, le serpent qui se mord la queue, toujours reviendraient les puissants contre les faibles, la nature elle-même était ainsi faite aussi pacifique qu'elle puisse paraitre. Aussi elle n'était pas prête de défendre les fous, les révolutionnaires, les bandits, les pacifiques, non elle défendait les sots, ceux qui aimaient le royaume tel qu'il était, et qui donneraient leur vie avant leur roi ou la place à côté du roi. L'injustice était sans doute là, assise sur un escalier d'or et de pouvoir, et il était certain que la jeune rousse n'en franchirait aucune marche.
Alors quoi penser des derniers événements? Elle faisait son travail, enquêtait avec entrain sur des crimes, des faits hélas bien trop réels pour être laissés évincés par des propagandes diverses et variées. Il était hors de question que l'on oublie les coupables. Quels qu'ils soient l'image du Roi avait été ternie, et Escarina savait que la Justice pour laquelle elle avait des insomnies arriverait à trouver échos dans son obstination et sa persévérance. Elle mettait les faits côte à côte, et dans un rapport cause-conséquence voyait se dessiner tout un tas de coupables, tous jouant à saute mouton, ou amateur de galipettes pour échapper aux filets. Escarina les regardait se débattre dans la toile où tous se montraient du doigt mais aucun de ces doigts n'étaient sur la main qui portait la dague au cœur. Pour l'heure, elle souriait à ce vieil adage " Le coupable est celui à qui le crime profite" ou peut être était-ce celui-ci "chercher à se justifier quand on n’est pas coupable, c’est s’accuser."
Escarina Stolen- Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
D'habitude, le manège d'Espéranza Hemlor était toujours le même sur le port d'Hurlevent : elle déambulait d'une façon nonchalante, profitait qu'un marin tournait le dos pour se précipiter sur les caisses qu'il venait de poser afin de lire le nom de l'expéditeur et le type de marchandises, soudoyait quelques clochards pour obtenir les meilleurs tuyaux sur le mouvement des navires, et finissait immanquablement par aller agacer le garde de service pour la seule distraction de voir ses neurones chauffer sous une pluie de questions sans queue ni tête, ou du moins, sans majuscule ni point d'interrogation.
Bref, Dame Hemlor avait fait de ses petites sorties sur le port des moments de distraction dont elle profitait pleinement. Aussi la plupart des habitués furent-ils surpris de la voir traverser les quais à vive allure ce soir-là, et l'un d'eux se risqua à une plaisanterie étayée d'un rire gras :
" Le gratin d'la ville est au Donjon, ma p"tite Dame ! Faut faire d'mi-tour !"
Ce à quoi Hemlor n'accorda même pas un coup d'oeil, et c'est tout juste si elle marmonna quelques mots à propos de 'crétins en soie' et de 'manque à gagner' pendant que ses pas la menaient tout droit vers le plus petit navire du port.
L'embarcation était assez vieille et partiellement délabrée : on se demandait même si son Capitaine n'était pas du genre suicidaire, à compter encore sur une ruine pareille pour braver les vagues. Mais elle flottait et tant que l'investissement n'avait pas été utilisé jusqu'à son dernier centime, il n'y avait pas matière à le remplacer en urgence.
"Hé la Pioche ! Descend, je dois te parler !"
Une mine patibulaire (mais presque !) émergea entre deux planches pourries, et un sourire rempli de dents noires se profila sur le visage émacié.
"Oh ma p'tite donzelle ! Ravi d'te r'voir... T'as une bouteille avec toi au moins ?"
Il y avait une douceur dans la voix et sur ce visage qui dénotait avec le contexte. Comme lorsqu'un papillon écarte vivement ses ailes pour faire croire au prédateur que deux yeux le regardent : sous les ailes se cachent bel et bien un papillon.
Ici, il n'aurait pas fallu se fier à ce sourire édenté et à ce ton mielleux, imitant à la perfection la voix de l'homme saoul. Et Hemlor n'aurait jamais fait cette erreur.
" J'ai besoin de matériel, et rapidement."
" Hum hum.." répondit la Pioche en se frottant le menton. " Il se peut que j'ai ça en stock ma p'tite. Ca dépend c'que tu veux faire."
" Toi et moi, on va partir à la chasse au trésor, vieux filou ! "
La Pioche en perdit son sourire, qui dissipa toute illusion : derrière lui se cachait bel et bien un brigand.
Bref, Dame Hemlor avait fait de ses petites sorties sur le port des moments de distraction dont elle profitait pleinement. Aussi la plupart des habitués furent-ils surpris de la voir traverser les quais à vive allure ce soir-là, et l'un d'eux se risqua à une plaisanterie étayée d'un rire gras :
" Le gratin d'la ville est au Donjon, ma p"tite Dame ! Faut faire d'mi-tour !"
Ce à quoi Hemlor n'accorda même pas un coup d'oeil, et c'est tout juste si elle marmonna quelques mots à propos de 'crétins en soie' et de 'manque à gagner' pendant que ses pas la menaient tout droit vers le plus petit navire du port.
L'embarcation était assez vieille et partiellement délabrée : on se demandait même si son Capitaine n'était pas du genre suicidaire, à compter encore sur une ruine pareille pour braver les vagues. Mais elle flottait et tant que l'investissement n'avait pas été utilisé jusqu'à son dernier centime, il n'y avait pas matière à le remplacer en urgence.
"Hé la Pioche ! Descend, je dois te parler !"
Une mine patibulaire (mais presque !) émergea entre deux planches pourries, et un sourire rempli de dents noires se profila sur le visage émacié.
"Oh ma p'tite donzelle ! Ravi d'te r'voir... T'as une bouteille avec toi au moins ?"
Il y avait une douceur dans la voix et sur ce visage qui dénotait avec le contexte. Comme lorsqu'un papillon écarte vivement ses ailes pour faire croire au prédateur que deux yeux le regardent : sous les ailes se cachent bel et bien un papillon.
Ici, il n'aurait pas fallu se fier à ce sourire édenté et à ce ton mielleux, imitant à la perfection la voix de l'homme saoul. Et Hemlor n'aurait jamais fait cette erreur.
" J'ai besoin de matériel, et rapidement."
" Hum hum.." répondit la Pioche en se frottant le menton. " Il se peut que j'ai ça en stock ma p'tite. Ca dépend c'que tu veux faire."
" Toi et moi, on va partir à la chasse au trésor, vieux filou ! "
La Pioche en perdit son sourire, qui dissipa toute illusion : derrière lui se cachait bel et bien un brigand.
Invité- Invité
Mister Hurlevent
Partout en ville ce trouve des affiches de ce genre placardées dans toutes les ruelles ! La Chope Sucrée reprend du service semble t'il !
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
L'étrange cirque se poursuivait...
Riches en rebondissements même si ils étaient relativement conformes à ce qu'elle aurai pu prévoir.
La Comtesse,que ce soit par complicité du Répurgateur,mais elle en aurai été...déçue et la Lumière le chatierai de ce parjure,ou par un habile conditionnement ou quelque ruse,la Comtesse avait innocentée par le Sceau...elle n'en croyait pas un traitre mot..si elle était pieuse,elle était bien davantage pragmatique et butée.
Le mensonge n'était du reste pas très habile,car il était peu plausible qu'elle fut totalement innocente de tout,blanche comme une colombe,il aurait été plus habile de laisser entendre qu'elle était au courant d'une conspiration,avait été approchée pour y prendre part,mais avait refusé... quelque chose de la sorte.
La totale innocence sonnait encore plus faux aux yeux de la vielle combattante...Mais elle était patiente...ce dossier fut mis de coté "Le vrai moyen d'être trompé, c'est de se croire plus fin que les autres." disait un auteur.
Elle ronronnerai probablement de suffisance dans son trou mais comme elle le lui avait dit,la Garde était un monstre lent,engoncé dans ses papiers,qui vous renifle paresseusement et se rendort,satisfait...la Comtesse avait dûment attiré toute son attention et Laurelinn était une vraie tique.Elle ne lâchait jamais prise.Edenblow l'avait appris.Elle s'en rendrai bien vite compte.
Elle se changerai les idées en envoyant Mac Less au concours de Mister Hurlevent...l'idée du Major,la naine ne manquait pas d'humour,l'avait séduite...
Elle alla trouver Breckis retenant une certaine hilarité...il va de soi que le costume violet moulant qui tenait presque de la légende était de mise...
Cette taverne était une relative bonne surprise,assez peu de troubles,de bonnes idées..elle s'en félicita.
_________________
Semper Fidelis.
Laurelinn Hellenlicht- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Je m’installe dans l’herbe alors que la nuit est déjà bien avancée. Les branches épaisses de l’orme masquent une partie du ciel étoilé.
« Il y a quelques jours, sur dix gardes, nous n’étions que deux à la Caserne. Les autres avaient pris leur soirée pour prendre un verre ensemble. »
Je remplis deux petits verres à liqueur d’un cognac de qualité.
« C’est quelque chose que je n’ai jamais fait. Alors je me suis dit que c’était à rectifier. »
L’un des verres est posé dans la terre meuble à côté de moi, je garde l’autre en main. La cité est magnifique, les vitraux du Donjon sont colorés, les éclairages forment une nuée dans chaque quartier, jusqu’au port.
« Nous n’avons contemplé ce panorama que deux fois. Une fois avant ton « départ pour la Pandarie »… »
Je ferme les yeux, incapable de terminer ma phrase. La seconde fois, c’était peu avant qu’il ne soit assassiné. Cet endroit n’est-il synonyme que d’adieux ?
La gorgée du spiritueux me brûle la langue, la gorge puis l’œsophage. Je suis incapable d’en apprécier le goût.
« Je ne sais pas quel alcool aurait pu avoir tes faveurs, j’ai pris celui là pour la couleur. La prochaine fois je demanderai conseil au com.. au major Marteau-Hardis. Sais tu que j’ai reçu une lettre de vœux de la part de Hawthorn ? Il saluait aussi Watshell et Robby… peut être devrais-je proposer à la Chancelière de l’intégrer au processus de rédaction des textes concernant les worgens.»
Peut être que ça n’apporterait rien de plus, hormis quelques discussions houleuses. Frédéric s’intéressait-il aux worgens de son vivant ? Pas tellement, son crédo, c’étaient les criminels.
« Tu serais surpris d’apprendre que Croc-Ardent m’a proposé de devenir la marraine de sa dernière née. Il travaille aussi pour nous en tant que garde du corps. Un peu comme Ambre, en version dissuasive. Tu n’aimais pas les chiens de guerre, cependant, d’après Owein, le groupe avait été crée pour faire face à, qui était-ce déjà… Vanzetti ? Nous avons des roses noires à présent, en lieu de place des écrans de fumées.»
Je termine le verre, ma main libre caressant les rares brins hirsutes qui vivotent en hiver.
« Tu me manques… Passe le bonjour à Ozrik de ma part si tu le croises veux tu ?»
Le tumulus à côté duquel je me suis assise ne comporte aucune stèle, aucun nom, seules quelques rares personnes savent où a été enterré Frédéric Husserl, lieutenant de Garde de Hurlevent, tué lors de l’exercice de ses fonctions.
Le contenu de son verre est versé sur la terre, je me lève, me tourne vers lui pour exécuter un salut martial impeccable avant de rentrer.
Il ne m’aidera plus jamais à redescendre ce chemin escarpé.
« Il y a quelques jours, sur dix gardes, nous n’étions que deux à la Caserne. Les autres avaient pris leur soirée pour prendre un verre ensemble. »
Je remplis deux petits verres à liqueur d’un cognac de qualité.
« C’est quelque chose que je n’ai jamais fait. Alors je me suis dit que c’était à rectifier. »
L’un des verres est posé dans la terre meuble à côté de moi, je garde l’autre en main. La cité est magnifique, les vitraux du Donjon sont colorés, les éclairages forment une nuée dans chaque quartier, jusqu’au port.
« Nous n’avons contemplé ce panorama que deux fois. Une fois avant ton « départ pour la Pandarie »… »
Je ferme les yeux, incapable de terminer ma phrase. La seconde fois, c’était peu avant qu’il ne soit assassiné. Cet endroit n’est-il synonyme que d’adieux ?
La gorgée du spiritueux me brûle la langue, la gorge puis l’œsophage. Je suis incapable d’en apprécier le goût.
« Je ne sais pas quel alcool aurait pu avoir tes faveurs, j’ai pris celui là pour la couleur. La prochaine fois je demanderai conseil au com.. au major Marteau-Hardis. Sais tu que j’ai reçu une lettre de vœux de la part de Hawthorn ? Il saluait aussi Watshell et Robby… peut être devrais-je proposer à la Chancelière de l’intégrer au processus de rédaction des textes concernant les worgens.»
Peut être que ça n’apporterait rien de plus, hormis quelques discussions houleuses. Frédéric s’intéressait-il aux worgens de son vivant ? Pas tellement, son crédo, c’étaient les criminels.
« Tu serais surpris d’apprendre que Croc-Ardent m’a proposé de devenir la marraine de sa dernière née. Il travaille aussi pour nous en tant que garde du corps. Un peu comme Ambre, en version dissuasive. Tu n’aimais pas les chiens de guerre, cependant, d’après Owein, le groupe avait été crée pour faire face à, qui était-ce déjà… Vanzetti ? Nous avons des roses noires à présent, en lieu de place des écrans de fumées.»
Je termine le verre, ma main libre caressant les rares brins hirsutes qui vivotent en hiver.
« Tu me manques… Passe le bonjour à Ozrik de ma part si tu le croises veux tu ?»
Le tumulus à côté duquel je me suis assise ne comporte aucune stèle, aucun nom, seules quelques rares personnes savent où a été enterré Frédéric Husserl, lieutenant de Garde de Hurlevent, tué lors de l’exercice de ses fonctions.
Le contenu de son verre est versé sur la terre, je me lève, me tourne vers lui pour exécuter un salut martial impeccable avant de rentrer.
Il ne m’aidera plus jamais à redescendre ce chemin escarpé.
Calirae Ventis- Officier supérieur de la Garde
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Dans tous les endroits les plus fréquentés de chaque quartier de la ville ont été placé des affiches telles que suit :
Du Service Intendance de La Garde de Hurlevent,Au Peuple d'Hurlevent.
Citoyennes, Citoyens,
Par la présente affiche, la Garde de Hurlevent vous informe de son souhait de conclure un partenariat commercial, par la recherche d'un artisan-couturier professionnel.
Les conditions suivantes doivent être validées :
- Être couturier reconnu auprès de la Chambre des Mêtiers d'Hurlevent, (avoir le métier couturier en jeu)
- Être patron de sa propre affaire,
- Disposer de son siège social en le Royaume de Sa Majesté,
- Avoir un casier judiciaire vierge.
Dans le cas où toutes ces conditions sont respectés et que vous désirez tout autant que nous sceller un contrat d'intérêts bilatéraux, je vous invite à vous présenter au Service Intendance de la Garde de Hurlevent directement en la Caserne du régiment à l'adresse suivante :1, Place d'Arme,
Quartier de la Vieille Ville,
Hurlevent.
Vous pouvez aussi adresser un courrier au Service Intendance afin de l'informer de vos intentions et/ou prendre rendez-vous avec celui-ci, dans un soucis d'organisation évident.
Je soussigné Sernò Gulivann, auxiliaire au prestigieux et indispensable service de l'intendance de la garde de la grand'ville de Hurlevent vous remercie pour l'importance que vous attribuez à l'activité commerciale de la Garde de Sa Majesté.
Kallen Gulivann- Citoyen
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Age : 26
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La monture piaffait, remuant légèrement sous son cavalier qui, lui, restait parfaitement immobile.
A l'entrée du Donjon, le Lieutenant Stolen observait le ballet des nobles qui allaient et venaient pour réaliser leur office de votants.
Il restait purement et simplement interdit ; nulle émotion ne pouvant se lire sur son visage.
Son devoir de réserve lui imposait retenue, il lui imposait de taire en public et durant son service ses sentiments et pensées quant à cette élection, et ses différents protagonistes.
Croisant Von Tarkin, il resta de marbre au passage de la Comtesse. Sous son heaume, un fin sourire en vint à orner son visage aux traits de baroudeur.
Tous ces bougres avaient dans leurs mains la vie de bien des gens du peuple. Raison de plus pour lui, officier du guet de la Cité, de se montrer implacable ; la Justice devait s'appliquer aux puissants tout autant qu'aux petites gens.
De petite noblesse d'épée, la Maison Stolen avait gagné ses armes sur les champs de bataille, là où d'autres la gagnent à grand renfort de transactions financières et basses manipulations. Karven peinait à s'imaginer au milieu de ceux qu'on juge - à tort ou à raison - comme des requins, comme des vipères. Il eut été idiot de tous les jeter dans le même panier, la noblesse d'âme et de coeur pouvant encore s'allier avec la noblesse des titres, concernant certaines personnalités habituées du Donjon de Hurlevent.
Mais ces derniers temps, l'on avait bien plus interrogé de Ducs, Comtes, Comtesses et autres Marquis, que de gens du bas peuple.
Le Lieutenant Karven Stolen n'avait guère l'espoir de mettre fin à toutes les magouilles de ses "pairs" du Donjon ; mais confondre les plus pourris et plus nauséabonds, ça, c'était dans ses cordes. Il ne lâcherait rien, continuerai à enquêter avec acharnement, comme un limier en pleine traque, lors d'une partie de chasse au travers des bois. Après tout, l’emblème de la Maison Stolen n'était-il pas représenté par un cane corso noir de jais ?
Lorsque ce genre de chien de chasse referme sa mâchoire sur sa proie, il ne lâche rien ; attendant que ladite proie se déchiquète elle même les chairs en tentant de se dérober à l'étau des dents acérées.
C'est ainsi qu'un chien de chasse Stolen saigne un gibier, en lui laissant le vague espoir qu'il va pouvoir s'échapper. Mais dès lors que la proie se bat pour reculer, dès lors qu'elle s'imagine pouvoir filer, s'esquiver, les dents acérées broient la peau et les os toujours un peu plus, jusqu'à ce que l'animal pris au piège se soit vidé de son sang.
Il donna du talon, reprenant le chemin de la caserne. De nouveaux éléments devaient être ajoutés aux rapports et synthèses d'enquête. Le Lieutenant Karven Stolen pouvait presque sentir le parfum de la Justice flotter dans l'air ambiant, à mesure que les pavés défilaient sous les fers de sa monture. Les coupables payeraient bientôt, et Hurlevent, « cette vieille Dame incontinente que l'on se plait tout de même à aimer » comme disait feu le Commandant Tarnhelm Hellenlicht, n'en serait que plus belle.
A l'entrée du Donjon, le Lieutenant Stolen observait le ballet des nobles qui allaient et venaient pour réaliser leur office de votants.
Il restait purement et simplement interdit ; nulle émotion ne pouvant se lire sur son visage.
Son devoir de réserve lui imposait retenue, il lui imposait de taire en public et durant son service ses sentiments et pensées quant à cette élection, et ses différents protagonistes.
Croisant Von Tarkin, il resta de marbre au passage de la Comtesse. Sous son heaume, un fin sourire en vint à orner son visage aux traits de baroudeur.
Tous ces bougres avaient dans leurs mains la vie de bien des gens du peuple. Raison de plus pour lui, officier du guet de la Cité, de se montrer implacable ; la Justice devait s'appliquer aux puissants tout autant qu'aux petites gens.
De petite noblesse d'épée, la Maison Stolen avait gagné ses armes sur les champs de bataille, là où d'autres la gagnent à grand renfort de transactions financières et basses manipulations. Karven peinait à s'imaginer au milieu de ceux qu'on juge - à tort ou à raison - comme des requins, comme des vipères. Il eut été idiot de tous les jeter dans le même panier, la noblesse d'âme et de coeur pouvant encore s'allier avec la noblesse des titres, concernant certaines personnalités habituées du Donjon de Hurlevent.
Mais ces derniers temps, l'on avait bien plus interrogé de Ducs, Comtes, Comtesses et autres Marquis, que de gens du bas peuple.
Le Lieutenant Karven Stolen n'avait guère l'espoir de mettre fin à toutes les magouilles de ses "pairs" du Donjon ; mais confondre les plus pourris et plus nauséabonds, ça, c'était dans ses cordes. Il ne lâcherait rien, continuerai à enquêter avec acharnement, comme un limier en pleine traque, lors d'une partie de chasse au travers des bois. Après tout, l’emblème de la Maison Stolen n'était-il pas représenté par un cane corso noir de jais ?
Lorsque ce genre de chien de chasse referme sa mâchoire sur sa proie, il ne lâche rien ; attendant que ladite proie se déchiquète elle même les chairs en tentant de se dérober à l'étau des dents acérées.
C'est ainsi qu'un chien de chasse Stolen saigne un gibier, en lui laissant le vague espoir qu'il va pouvoir s'échapper. Mais dès lors que la proie se bat pour reculer, dès lors qu'elle s'imagine pouvoir filer, s'esquiver, les dents acérées broient la peau et les os toujours un peu plus, jusqu'à ce que l'animal pris au piège se soit vidé de son sang.
Il donna du talon, reprenant le chemin de la caserne. De nouveaux éléments devaient être ajoutés aux rapports et synthèses d'enquête. Le Lieutenant Karven Stolen pouvait presque sentir le parfum de la Justice flotter dans l'air ambiant, à mesure que les pavés défilaient sous les fers de sa monture. Les coupables payeraient bientôt, et Hurlevent, « cette vieille Dame incontinente que l'on se plait tout de même à aimer » comme disait feu le Commandant Tarnhelm Hellenlicht, n'en serait que plus belle.
Karven Stolen- Officier supérieur de la Garde
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Lieu de naissance : Elwynn
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Feuille de personnage
Nom de famille: Stolen
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Tyanaïs fut soulagée de constater que les travaux de la Chope Sucrée seraient bien terminés dans les temps. Monsieur Rosco et les quelques ouvriers s'étaient à l'évidence montrés très efficaces et l'incendie qui avait rongé le toit n'était maintenant plus qu'un mauvais souvenir.
On pu donc voir la rouquine flâner dans les rues de la ville, affairée à coller quelques affiches supplémentaires à des endroits stratégiques, bien en vue de tous et à crier haut et fort avec un enthousiasme palpable la réouverture de la taverne à l'occasion de cette soirée spéciale. Elle passait d'ailleurs en revue tous les hommes qu'elle croisait en faisant preuve d'une discrétion somme toute relative, en quête de potentiels prétendants au titre de "Mister Hurlevent", n'hésitant pas parfois à venir à eux. Elle ne manqua pas de remarquer que la gente masculine était bien plus frileuse que ces dames quant à l'idée de se mettre sur le devant de la scène mais elle était bien décidée à ne pas baisser les bras et prenait visiblement sa mission très à cœur.
On pu donc voir la rouquine flâner dans les rues de la ville, affairée à coller quelques affiches supplémentaires à des endroits stratégiques, bien en vue de tous et à crier haut et fort avec un enthousiasme palpable la réouverture de la taverne à l'occasion de cette soirée spéciale. Elle passait d'ailleurs en revue tous les hommes qu'elle croisait en faisant preuve d'une discrétion somme toute relative, en quête de potentiels prétendants au titre de "Mister Hurlevent", n'hésitant pas parfois à venir à eux. Elle ne manqua pas de remarquer que la gente masculine était bien plus frileuse que ces dames quant à l'idée de se mettre sur le devant de la scène mais elle était bien décidée à ne pas baisser les bras et prenait visiblement sa mission très à cœur.
Tyanaïs Bendis- Citoyen
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Age : 24
Date d'inscription : 06/01/2014
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
L'annonce des résultats ne parut surprendre personne au sein de l'hôpital.
Certes les visages étaient fermés mais Nael se doutait bien que ça se passerait ainsi.
Elle avait envoyé sa jeune cousine hurleventoise dans la cage au lions, ne pouvant y aller elle même. Delphia n'était pas comme elle, c'était une femme de terrain, de combat et pour ce qui était des basses manigances de couloirs... Elle était encore très naïve. La paladin avait innocemment cru ceux qui lui avaient promis leur voix.
"Balivernes., lui avait dit le Commandeur. Tu verras que le Clergé votera pour le candidat le plus sectaire et le plus dur. Quant à la noblesse de sang elle votera pour un candidat noble de sang également, ceux la sont de toute manière, bien plus manipulables que les adeptes de la Lumière."
Nael remonta le moral de sa cousine avec son thé si particulier puis s'enferma dans son bureau pour rédiger un courrier.
La lettre écrite en double exemplaire partie au travers des rues de Hurlevent, portée par des messagers en tenue civile.
Certes les visages étaient fermés mais Nael se doutait bien que ça se passerait ainsi.
Elle avait envoyé sa jeune cousine hurleventoise dans la cage au lions, ne pouvant y aller elle même. Delphia n'était pas comme elle, c'était une femme de terrain, de combat et pour ce qui était des basses manigances de couloirs... Elle était encore très naïve. La paladin avait innocemment cru ceux qui lui avaient promis leur voix.
"Balivernes., lui avait dit le Commandeur. Tu verras que le Clergé votera pour le candidat le plus sectaire et le plus dur. Quant à la noblesse de sang elle votera pour un candidat noble de sang également, ceux la sont de toute manière, bien plus manipulables que les adeptes de la Lumière."
Nael remonta le moral de sa cousine avec son thé si particulier puis s'enferma dans son bureau pour rédiger un courrier.
De : Fou Blanc
A : Cavalier Blanc
CC : Tour Blanche
L'ombre de la Reine Noir s'étend sur Hurlevent depuis le village embrumé. Les élections ont fait élire son candidat comme nous le craignions. Si le Roi Blanc est intouchable, je crains pour la vie de la Reine Blanche, du moins à moyen ou long terme.
Le Pion Blanc est out.
Reste à savoir si Vanir de Monsor est blanc ou noir.
Ozrik nous a laissé une sacrée partie d'échec à finir...
Que La Lumière nous guide et préserve l'Alliance de tout Mal.
Le Fou Blanc
La lettre écrite en double exemplaire partie au travers des rues de Hurlevent, portée par des messagers en tenue civile.
Nael- Citoyen
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Lieu de naissance : Quel'Thalas
Age : 34
Date d'inscription : 02/07/2008
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Nom de famille: Carrard
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La Comtesse avait une montagne de travail et avait du se lever un peu plus tôt qu'à l'accoutumée. Alors qu'elle faisait le point avec ses officiers sur les nouvelles candidatures et les nouvelles menaces en provenance du bois, un messager vit lui parvenir l'annonce officielle de la victoire du Duc Vanir de Monsor.
"Etes vous bien certain que c'est le Duc Vanir de Monsor qui l'a emporté ?" demanda t'elle avec un beau sourire au messager.
"Etes vous bien certain que c'est le Duc Vanir de Monsor qui l'a emporté ?" demanda t'elle avec un beau sourire au messager.
Von Tarkin- Citoyen
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Lieu de naissance : Royaumes de l'Est
Age : 57
Date d'inscription : 08/03/2011
Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La prêtresse ne fut ni déçue ni surprise du résultat des votes, malgré ce que son départ précipité de la Salle du Requérant dès l'annonce du Chambellan aurait pu laisser croire. Après tout, il était dans l'ordre de la nature que les nobles qui naissent pour vouer leur vie au service du Royaume soient les plus compétents pour assurer les affaires urbaines. L’Église de la Lumière, elle, est vouée à quelque chose de plus grand qui transcende toutes ces politiques ; la justice des hommes ne saurait être confiée à une femme ou à un homme qui a choisi de sacrifier son existence à l'ordre sacré puisque les prêtres et paladins ont bien d'autres choses à faire. C'est pour cela qu'elle avait eu bien du mal à comprendre ces querelles entre la noblesse et l’Église, alors qu'elle-même avait soutenu le noble.
Et puis, après tout, elle ne se faisait pas de soucis quant à la malléabilité du Duc de Monsor : la chancelière Farral sera bien avisée pour en juger.
Et puis, après tout, elle ne se faisait pas de soucis quant à la malléabilité du Duc de Monsor : la chancelière Farral sera bien avisée pour en juger.
Soeur Altéanne- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Le Commandant était très affairée,l'élection avait glissé au second plan de ses préoccupations,l'élection elle même s'entend,non ses implications comme l'assassinat du Chancelier et ses instigateurs ou la mort d'Husserl.L'ordonnance qui servait les commandants successifs avec la même fidélité et la même discrétion lui avait brièvement fait état de la chose,avec cette sobriété militaire qu'ils partageaient tous deux.
Sans surprise en effet.
Les nobles avaient battu le rappel,elle disait parfois en plaisantait qu'ils semblaient sortir de terre comme des fourmis ces temps ci.Il était donc logique qu'ils l'emportassent au nombre.
Elle n'avait rien de personnel contre Monsor,c'était plutôt un choix honorable,et parmi les nobles était il le plus "neutre",ne trainant pas une batterie de casseroles judiciaires ou morales au derrière.
Un peu trop neutre d'ailleurs au point qu'elle craignait qu'il ne fut qu'une façade,et pion des Tarkin et autre rapaces qui se voyaient gouverner par procuration.Le pauvre homme aurai fort à faire pour être vu autrement qu'un triste homme de paille résigné.
Elle aurai préféré Al Rakim,même si elle savait le bougre fort bien capable d'intriguer sous ses airs martiaux.Un homme expéditif,un procureur à poigne qui manquait cruellement qui ne s'embarasserait pas des petites pressions voilés et autre sous entendus d'intérêts personnels au détour d'un cher ami et d'un salut faussement amical.Un choix logique pour les amoureux de l'ordre et les militaires.
La chose lui importait peu,qu'ils intriguent comme ils firent toujours,tant que cela n'avait pas de répercussions pour la ville.Elle retourna à son travail qui ne manquait pas quand l'ordonnance sorti en claquant des talons.
Sans surprise en effet.
Les nobles avaient battu le rappel,elle disait parfois en plaisantait qu'ils semblaient sortir de terre comme des fourmis ces temps ci.Il était donc logique qu'ils l'emportassent au nombre.
Elle n'avait rien de personnel contre Monsor,c'était plutôt un choix honorable,et parmi les nobles était il le plus "neutre",ne trainant pas une batterie de casseroles judiciaires ou morales au derrière.
Un peu trop neutre d'ailleurs au point qu'elle craignait qu'il ne fut qu'une façade,et pion des Tarkin et autre rapaces qui se voyaient gouverner par procuration.Le pauvre homme aurai fort à faire pour être vu autrement qu'un triste homme de paille résigné.
Elle aurai préféré Al Rakim,même si elle savait le bougre fort bien capable d'intriguer sous ses airs martiaux.Un homme expéditif,un procureur à poigne qui manquait cruellement qui ne s'embarasserait pas des petites pressions voilés et autre sous entendus d'intérêts personnels au détour d'un cher ami et d'un salut faussement amical.Un choix logique pour les amoureux de l'ordre et les militaires.
La chose lui importait peu,qu'ils intriguent comme ils firent toujours,tant que cela n'avait pas de répercussions pour la ville.Elle retourna à son travail qui ne manquait pas quand l'ordonnance sorti en claquant des talons.
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Laurelinn Hellenlicht- Officier supérieur de la Garde
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