Rumeurs de la ville et ses alentours.
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Ethan Morderius- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
- Détails HRP:
- Le Concours du Loa de la Mode est un événement semi-RP similaire à l'épreuve du style, mais avec un jury.
Vous pouvez y venir pour RP et regarder, mais l'évent reste un concours de transmo avant tout.
Un lot de 100.000 po est prévu pour le grand gagnant.
Faltz Katsou- Citoyen
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Feuille de personnage
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Docteur Kaliros- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les préparatifs pour le vote final à la Chancellerie approchait, en témoigne de l'humeur massacrante du Chancelier qui devra bientôt passer la main démocratiquement. S'attardant au donjon pour superviser les choses, commençant à recueillir les procurations devant impérativement être envoyé avant ce dimanche soir.
Un vote incertain, qui va sans doute déterminer le paysage politique des prochaines années et la ligne directrice que prendra Hurlevent dans sa politique intérieur et son accessibilité à la Horde.
Un vote incertain, qui va sans doute déterminer le paysage politique des prochaines années et la ligne directrice que prendra Hurlevent dans sa politique intérieur et son accessibilité à la Horde.
Jonathan Walter- Citoyen
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Lieu de naissance : Gilnéas
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La Chope Sucrée gardera ses portes fermées pour ce soir et lundi !
Les inscriptions pour Madame Hurlevent sont clôturées ! Toutes les candidates recevront un courrier avec toutes les informations utiles à savoir avant l'élection.
On se retrouve vendredi 9 de la semaine prochaine avec l'annonce de ....
La date de l'élection de Madame Hurlevent !
Equipe de la Chope Sucrée
Doubhée Beckris- Citoyen
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Age : X
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Tôt dans la matinée, les citoyens auront pu apercevoir plusieurs factionnaires allant et venant aux points importants de la ville, munis de grandes affiches en couleurs ainsi que de brosses et de seaux emplis d'une colle pâteuse. Les gaillards réquisitionnés ont placardé plusieurs "Avis à la population" émis par l'Etat Major de la Garde de Hurlevent.
Dans le même temps, dans les bureaux et laboratoire de la caserne, Gardes et Officiers s'activaient. Plusieurs plaintes avaient été enregistrées, des pièces à conviction déposées, des citoyens entendus et d'autres soignés. Dans les couloirs, on s'étonnait que des adultes puissent accepter ainsi des cadeaux empoisonnés. "C'est tout de même une règle de base, non ? C'est ce que l'on enseigne aux enfants !" clamait l'un. "Possible mais nous sommes Gardes" temporisait l'autre, "et nous portons un regard différent sur le monde". Un troisième écoutait, opinait, réfléchissait. "Il va falloir intensifier les patrouilles". Tous s'accordaient sur ce point, il ne s'agissait plus d'une farce, comme on l'avait cru au départ. L'affaire était grave et il fallait se tenir prêts à toute éventualité.
Dans le même temps, dans les bureaux et laboratoire de la caserne, Gardes et Officiers s'activaient. Plusieurs plaintes avaient été enregistrées, des pièces à conviction déposées, des citoyens entendus et d'autres soignés. Dans les couloirs, on s'étonnait que des adultes puissent accepter ainsi des cadeaux empoisonnés. "C'est tout de même une règle de base, non ? C'est ce que l'on enseigne aux enfants !" clamait l'un. "Possible mais nous sommes Gardes" temporisait l'autre, "et nous portons un regard différent sur le monde". Un troisième écoutait, opinait, réfléchissait. "Il va falloir intensifier les patrouilles". Tous s'accordaient sur ce point, il ne s'agissait plus d'une farce, comme on l'avait cru au départ. L'affaire était grave et il fallait se tenir prêts à toute éventualité.
Matilda Koen- Citoyen
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Elana Milloin- Citoyen
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Date d'inscription : 30/07/2013
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Avis à la Population : Proclamation du résultat de l'élection au mandat de Chancelier des Affaires UrbainesSujets de Sa Majesté,
Par la présente, la Chancellerie des Affaires Urbaines et la Haute Cour de Justice Royale, annoncent la validité du vote final de l'élection conformément aux précédentes modalités proclamées. Est donc nommée au poste de Chancelière des Affaires Urbaines :Sarisse Langeais
Est désignée, comme selon les modalités, suppléante : Etalih Lunombre
Et pourra être appelée à son devoir à tout moment en cas de défaillance du nouvel élu au cours de son mandat de quatre ans.Cette nomination fait suite aux délibérations du collège des Grands électeurs présent, dans les personnes de :
- Jack Finney (Noblesse)
- Layeliss Oberheim (Noblesse)
- Camilia d'Artigo (Notable)
- Diane Constantine (Notable)
- Magrahl Sephren (Notable)
- Alshain Pâlelune (Notable)
- Élisabeth Kaliros (Notable)
- Elana Milloin (Notable)
- Marmion Eulisses (Peuple)
- Rislon Milloin (Peuple)
- Acélia Grant (Peuple)
- Altan Milburn (Peuple)
- Fauve de Clercy (Peuple)
- Azeloth Corvey (Peuple)
- Malicia Rémar (Clergé)
La répartition des votes aura été la suivante :8 voix pour Sarisse Langeais
6 voix pour Etalih Lunombre
1 vote blanc
La prise de fonction ne sera effective qu'à la suite d'une période de transition et ce le temps que la Haute Cour de Justice Royale le jugera nécessaire, afin que le nouvel élu puisse pleinement prendre connaissance des rouages du pouvoir dans les meilleures conditions. Son mandat ne commençant qu'à la fin de cette dite période extensible d'un maximum de trois ans. Durant cette période la Chancelière Langeais, nouvellement élue, est considérée à partir de cette date, comme suppléante en exercice du Chancelier Walter.
Honneur au Roi,
Pour l'Alliance.
Jonathan Walter- Citoyen
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Esperanza Garlston- Citoyen
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Date d'inscription : 02/04/2020
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Comme à son habitude, Marguerite profita des premiers rayons du soleil pour aller au port trouver les poissons fraîchement péchés. Calme comme une fin de journée pour certain l'alcool et les commérages faisait bon ami. Si les pêcheurs ne débarquaient pas leurs poissons, ils discutaient commerces ou affaires avec d'autres marins et commerçants.
Native des lieux, elle avait ses habitudes. Poissons achetés, papotent terminée, l'herboriste prit le chemin du retour avant de s'arrêter devant une affiche.
Une affiche contre les pierres remontant le port
Haussant les sourcils, un rien étonnée, elle retroussa simplement la bouche avant de reprendre son chemin vers le nord. Car après le port, une livraison l'attendait. Un remède pour un vieux paysan souffrance de douleur respiratoire. Arrivant donc aux faubourgs, un panneau l'arrêta
Un panneau enterré au sol à l'entrée des faubourgs après les escaliers.
Sourcils froncés cette fois elle se dirigea vers sa connaissance pour tenter d'apaiser sa gêne.
Native des lieux, elle avait ses habitudes. Poissons achetés, papotent terminée, l'herboriste prit le chemin du retour avant de s'arrêter devant une affiche.
Une affiche contre les pierres remontant le port
Haussant les sourcils, un rien étonnée, elle retroussa simplement la bouche avant de reprendre son chemin vers le nord. Car après le port, une livraison l'attendait. Un remède pour un vieux paysan souffrance de douleur respiratoire. Arrivant donc aux faubourgs, un panneau l'arrêta
Un panneau enterré au sol à l'entrée des faubourgs après les escaliers.
Sourcils froncés cette fois elle se dirigea vers sa connaissance pour tenter d'apaiser sa gêne.
MargueriteFleurs- Citoyen
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Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Les rituels de l'herboriste n'avaient pas changé. La beauté du ciel rose n'avait d'égal que la brise matinière lui caressant la joue. Les échanges qu'elle put avoir au matin furent les mêmes que la veille au soir. Croisant de vieilles connaissances, ils évoquèrent leur inquiétude concernant leur sécurité en ville. L'absence du roi, le pouvoir de la chancellerie, les héros bien connus de la cité. Tout cela en portant un panier remplit de poissons des mers du Sud. Après ce premier arrêt, Marguerite marcha dans la ville, heureuse de pouvoir constater une nouvelle date organisée par Doubhée. Seulement, pour border les affiches annuelles de la célèbre élection de Madame Hurlevent à la Chope Sucrée, deux nouvelles affiches.
Celle à sa gauche lui fit froncer les sourcils, serrant un peu plus son panier.
Celle à sa droite lui arrache un rire nasal.
Néanmoins, pas le temps de s'attarder trop longtemps, elle devait retrouver les faubourgs pour analyse.
Celle à sa gauche lui fit froncer les sourcils, serrant un peu plus son panier.
Celle à sa droite lui arrache un rire nasal.
Néanmoins, pas le temps de s'attarder trop longtemps, elle devait retrouver les faubourgs pour analyse.
MargueriteFleurs- Citoyen
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Faltz Katsou- Citoyen
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Feuille de personnage
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
La Chope Sucrée gardera ses portes fermées ce soir exceptionnellement !
On se retrouve lundi prochain pour des cocktails et des nouvelles pâtisseries à goûter ensemble !
A tout vite,
Le Personnel de la Chope Sucrée
Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Il fallut quelques jours à Marguerite et un groupe de paysans convaincus pour dessiner et écrire un prospectus, qu'ils prirent soin de semer dans un vagabondage nocturne.
Semés de la place de la cathédrale au Repos du Lion, en passant évidemment par le quartier des mages. S'arrêtant même jusqu'au au boulanger déjà éveillé, pour y parsemer ses affiches, manger un bout, avant de reprendre la route vers le quartier commerçant.
Une fois celui-ci fait : direction la Vieille Ville. Ce n'était pas le quartier le plus difficile à convaincre, néanmoins. Les affiches collées devant les bâtiments de la garde que dans les rues jusqu'au quartier des nains ; le groupe se séparera comme un petit poucet perdu... (Vous ne connaissez pas ce conte ?) Vraiment perdu...
Tellement qu'on ne pouvait connaître le chemin exact qu'il avait pris. Aucun coin de la ville ne fut épargné cette nuit-là, même les faubourgs et davantage l'ambassade de ces non-morts.
Entre temps, d'autres affiches pourront être aperçu dans la ville. Qui ne manqueront pas de lui décrocher encore un sourire un coin. Jaune, cela dit.
Semés de la place de la cathédrale au Repos du Lion, en passant évidemment par le quartier des mages. S'arrêtant même jusqu'au au boulanger déjà éveillé, pour y parsemer ses affiches, manger un bout, avant de reprendre la route vers le quartier commerçant.
Une fois celui-ci fait : direction la Vieille Ville. Ce n'était pas le quartier le plus difficile à convaincre, néanmoins. Les affiches collées devant les bâtiments de la garde que dans les rues jusqu'au quartier des nains ; le groupe se séparera comme un petit poucet perdu... (Vous ne connaissez pas ce conte ?) Vraiment perdu...
Tellement qu'on ne pouvait connaître le chemin exact qu'il avait pris. Aucun coin de la ville ne fut épargné cette nuit-là, même les faubourgs et davantage l'ambassade de ces non-morts.
Entre temps, d'autres affiches pourront être aperçu dans la ville. Qui ne manqueront pas de lui décrocher encore un sourire un coin. Jaune, cela dit.
MargueriteFleurs- Citoyen
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Esperanza Garlston- Citoyen
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Mei-Lin- Citoyen
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Doubhée Beckris- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Une explosion aura retenti au 4 Quai du Fer, aux abords du Quartier Nain, dans la nuit du 24 octobre. La Cale sans Fond sera, au matin, découverte jonchée de débris, la porte soufflée et les murs noircis. Les dégâts sont conséquents, mais des armées de manutentionnaires portuaires s'activent déjà à redonner à la taverne son état d'origine.
Mei-Lin- Citoyen
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Doubhée Beckris- Citoyen
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Esperanza Garlston- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Période de vache maigre pour l'équipage. Ces trois dernières années auront été pétrie d'une lassitude palpable pour l'ensemble de l'équipage. La paix s'installa et avec, la misère des troupes paramilitaires armées jusqu'aux dents et autres mercenaire expérimentés. Le transport de fond se faisant de plus en plus par des navires civils dépourvu de défense ou d'escorte, le tout tirant le prix et l'intérêt des missions vers le bas. Surtout pour les plus intrépides, habitués par les champs de batailles et les pillages en règle.
Et que dire de l'exploration de nouvelles terres et de la découverte de trésors? Tout semble au point mort, aucun client ne semble vouloir se risquer à explorer ou découvrir, pas même la ligue des explorateurs qui semble en léthargie pour ces trois années, s'empêtrant dans des études et doctorat plus universitaire les uns que les autres.
Quoi qu'il en soit, l'aventure promis par un contrat des Fils du Kraken sera loin d'être à la hauteur que dans le temps pour les plus rêveuses des recrues qui voulaient découvrir le monde. Matelot se révélant être un boulot de plus en plus plan plan, rythmé par les entrainements inutiles, les manœuvres simples et les contrats de transport basiques.
Le grand Amiral Jonathan aura perdu de sa superbe, lui qu'on disait être un officier exceptionnel se retrouvera une fois de plus en qualité de gestionnaire plus que de militaire. Un comble pour ce vétéran qui se faisait une joie de quitter la Chancellerie et reprendre la mer. Le destin et son sens de l'humour bien sentie, ne lui offrira donc jamais la gloire et la mort héroïque qu'il mérite. Toujours avec sa poigne de fer, son autorité et son exigence d'excellence qui fait de moins en moins sens pour ces hommes, dans un monde où se contenter du minimum est de plus en plus rentable. Le vieil homme est de plus en plus en décalage avec son temps, il est bien loin le temps de la gloire sur les pentes du mont Rochenoire face à la horde dans sa prime jeunesse.
Et que dire de l'exploration de nouvelles terres et de la découverte de trésors? Tout semble au point mort, aucun client ne semble vouloir se risquer à explorer ou découvrir, pas même la ligue des explorateurs qui semble en léthargie pour ces trois années, s'empêtrant dans des études et doctorat plus universitaire les uns que les autres.
Quoi qu'il en soit, l'aventure promis par un contrat des Fils du Kraken sera loin d'être à la hauteur que dans le temps pour les plus rêveuses des recrues qui voulaient découvrir le monde. Matelot se révélant être un boulot de plus en plus plan plan, rythmé par les entrainements inutiles, les manœuvres simples et les contrats de transport basiques.
Le grand Amiral Jonathan aura perdu de sa superbe, lui qu'on disait être un officier exceptionnel se retrouvera une fois de plus en qualité de gestionnaire plus que de militaire. Un comble pour ce vétéran qui se faisait une joie de quitter la Chancellerie et reprendre la mer. Le destin et son sens de l'humour bien sentie, ne lui offrira donc jamais la gloire et la mort héroïque qu'il mérite. Toujours avec sa poigne de fer, son autorité et son exigence d'excellence qui fait de moins en moins sens pour ces hommes, dans un monde où se contenter du minimum est de plus en plus rentable. Le vieil homme est de plus en plus en décalage avec son temps, il est bien loin le temps de la gloire sur les pentes du mont Rochenoire face à la horde dans sa prime jeunesse.
Jonathan Walter- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Six ans après la fin de la Quatrième Grande Guerre, Iregrise se montre plus faible que jamais. Si à l’apogée du conflit le comté de Salem d’Iregrise se montrait rayonnant et un formidable outil utile à l’Alliance en temps de guerre aussi bien par ses fonderies et forge que par ses hommes d’armes en passant par ses geôles, l’armistice proclamé par le Haut-Roi Wrynn fut le coup de poignard dans le dos de la comtesse.
Plus que jamais, Iregrise se sent abandonnée par la couronne. Les terres de Salem, inaptes à faire croître des cultures sur les terres maudites du Bois de la Pénombre, auraient été en proie à une famine sans précédent sans l’aide précieuse de ses vassaux : Brumelac, Ocresel et Rivesoleil, producteurs de céréales, de fruits, de légumes et de produits issus de la chasse et de la pêche. Le rationnement est de mise, tous ne mangent pas à leur faim et laisse la porte ouverte à la maladie et la mort.
L’impôt se fait plus maigre et le trésor royal aura de la peine à récupérer tous les écus qui lui sont dû dans cette sombre période. Pourtant, dans l’ombre, il se murmure que la maison d’Iregrise userait de ses maigres bénéfices sur l’impôt local pour financer des mercenaires peu scrupuleux susceptibles de jeter de l’huile sur le feu avec la Horde dans l’espoir de créer une crise entre les deux factions et faire hurler les canons.
Et si elle n’a pas été vue en Hurlevent depuis, Salem se montre attentive et vigilante à ce qui se passe sur ses terres après une crise politique majeure mêlant dague et murmures. L’ombre de la comtesse plane comme celle du cerbère sur son blason. Afin d'être représentée, la comtesse d'Iregrise aurait envoyé une jeune fille de dix-sept hivers présentée comme son héritière dans la demeure familiale du quartier de la vieille ville.
Plus que jamais, Iregrise se sent abandonnée par la couronne. Les terres de Salem, inaptes à faire croître des cultures sur les terres maudites du Bois de la Pénombre, auraient été en proie à une famine sans précédent sans l’aide précieuse de ses vassaux : Brumelac, Ocresel et Rivesoleil, producteurs de céréales, de fruits, de légumes et de produits issus de la chasse et de la pêche. Le rationnement est de mise, tous ne mangent pas à leur faim et laisse la porte ouverte à la maladie et la mort.
L’impôt se fait plus maigre et le trésor royal aura de la peine à récupérer tous les écus qui lui sont dû dans cette sombre période. Pourtant, dans l’ombre, il se murmure que la maison d’Iregrise userait de ses maigres bénéfices sur l’impôt local pour financer des mercenaires peu scrupuleux susceptibles de jeter de l’huile sur le feu avec la Horde dans l’espoir de créer une crise entre les deux factions et faire hurler les canons.
Et si elle n’a pas été vue en Hurlevent depuis, Salem se montre attentive et vigilante à ce qui se passe sur ses terres après une crise politique majeure mêlant dague et murmures. L’ombre de la comtesse plane comme celle du cerbère sur son blason. Afin d'être représentée, la comtesse d'Iregrise aurait envoyé une jeune fille de dix-sept hivers présentée comme son héritière dans la demeure familiale du quartier de la vieille ville.
Invité- Invité
Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis des semaines, des bruits curieux alertaient les citoyens qui se déplaçaient dans le quartier vieille ville, en pleine nuit. Déjà audibles de la petite place, ces bruits étaient presque assourdissants lorsque l’on approchait de la caserne, pourtant fermée pour un service de nuit réduit au minimum.
Les plus sensibles avaient pu repérer une vague odeur de métal chauffé à blanc, et certains affirmaient avoir entendu des mécanismes de soufflerie être actionnés aux premières heures du jour. Néanmoins, en dehors de ce qui restait flou car nocturne, rien ne permettait de discerner ce qui se passait à la caserne, ni l’accueil des Gardes, ni les allées et venues de citoyens en pleine journée, ni les patrouilles toujours aussi régulières. L’ensemble du régiment agissait comme d’ordinaire.
Pourtant, ceux qui auraient été à l’affût des activités autour du bâtiment auraient pu apercevoir, dès le début de l’été 45, plusieurs cages amenées sur charrettes et poussées à l’intérieur avec moulte cris et ahanements. De même ceux qui avaient souhaité visiter un prisonnier avaient pu apprendre que les autorisations avaient été reportées « par décret Royal » jusqu’à la mi novembre, au mieux.
Profitant d’avoir installé les prisonniers dans une cave remplie de quelques cages, l’entièreté des geôles devaient été revues, le sous sol réaménagé pour être plus salubre, moins vétuste, plus sécurisé et bien moins bruyant pour l’ensemble du régiment.
Pendant tout l’été, rien n’avait transpiré des murs de la caserne, ou presque. Seuls ceux qui arpentaient les couloirs du Donjon laissaient entendre qu’une fois les travaux terminés, le Guet Urbain pourrait s’enorgueillir d’avoir l’un des meilleurs équipements du Royaume en matière de sécurité, rajoutant même que les prisonniers pourraient presque souhaiter venir y passer la nuit, plutôt que de traîner dans un caniveau. Un comble !
Les plus sensibles avaient pu repérer une vague odeur de métal chauffé à blanc, et certains affirmaient avoir entendu des mécanismes de soufflerie être actionnés aux premières heures du jour. Néanmoins, en dehors de ce qui restait flou car nocturne, rien ne permettait de discerner ce qui se passait à la caserne, ni l’accueil des Gardes, ni les allées et venues de citoyens en pleine journée, ni les patrouilles toujours aussi régulières. L’ensemble du régiment agissait comme d’ordinaire.
Pourtant, ceux qui auraient été à l’affût des activités autour du bâtiment auraient pu apercevoir, dès le début de l’été 45, plusieurs cages amenées sur charrettes et poussées à l’intérieur avec moulte cris et ahanements. De même ceux qui avaient souhaité visiter un prisonnier avaient pu apprendre que les autorisations avaient été reportées « par décret Royal » jusqu’à la mi novembre, au mieux.
Profitant d’avoir installé les prisonniers dans une cave remplie de quelques cages, l’entièreté des geôles devaient été revues, le sous sol réaménagé pour être plus salubre, moins vétuste, plus sécurisé et bien moins bruyant pour l’ensemble du régiment.
Pendant tout l’été, rien n’avait transpiré des murs de la caserne, ou presque. Seuls ceux qui arpentaient les couloirs du Donjon laissaient entendre qu’une fois les travaux terminés, le Guet Urbain pourrait s’enorgueillir d’avoir l’un des meilleurs équipements du Royaume en matière de sécurité, rajoutant même que les prisonniers pourraient presque souhaiter venir y passer la nuit, plutôt que de traîner dans un caniveau. Un comble !
Matilda Koen- Citoyen
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Re: Rumeurs de la ville et ses alentours.
Depuis quelques jours, le silence avait enfin empli la cour de la caserne. On pouvait entendre les oiseaux pépier, le bruit de la pluie sur les pavés, les rires légers des donzelles et ceux plus graves des clients de la taverne, les hurlements rageurs des prisonniers dans les geôles et même les coups de gantelet des fous furieux sur la porte de la caserne. Les travaux étaient terminés, la vie avait enfin repris son cours normal et les voisins s’en félicitaient.
Dès que cela avait été possible, ordre avait été donné de réintégrer l’ensemble des prisonniers dans les geôles toutes neuves. Une fois hommes et femmes déplacés non sans mal dans leurs nouveaux « appartements », l’Etat Major dut préparer une réception pour les hauts gradés du Donjon. Le Commandant et la Capitaine n’étant ni l’un ni l’autre portés sur les honneurs et les ronds de jambe, il y mirent un entrain relatif. L’organisation prévue consistait donc en une cérémonie simple, correcte, mais tout de même professionnelle. Il n’était pas dit que la Garde de Hurlevent faillirait à ses devoirs.
Ils étaient la fine fleur du Royaume, ils avaient eu la patience et l’abnégation nécessaires pour supporter bruits et désagréments sans se plaindre (mais l’auraient-ils pu, c’est peu probable), ils avaient consciencieusement rempli leur devoir, tous, recrues, gardes, sous officiers et officiers méritaient donc le respect de leurs supérieurs qui comptaient bien le leur signifier. Il fallait même que cela se sache. Certes on visiterait les geôles, mais il fallait officier dans la cour, afin que le public, qu’on imaginait nombreux, vienne assister à la cérémonie.
Il faisait frais et humide, en ce matin du 16 novembre 45, dans une cour où ne stationnaient que le régiment au complet et quatre ou cinq manants qui espéraient grapiller quelques restes d’un banquet qu’ils imaginaient plantureux. Le ventripotent Chevalier venu les féliciter en grandes pompes était accompagné de deux gratte-papiers qui faisaient grise mine. Il regrettait de n’avoir pas pris sa lourde cape de laine, bien plus chaude, même si moins glorieuse. Il annonâit son discours et n’attendait que le moment du vin d’honneur, bien au chaud dans le bureau du Commandant. Les gardes, eux, engoncés dans leurs armures de plaque rutilantes, attendaient de savoir quel serait le montant de la prime.
Tous furent déçus, il n’y eut ni prime, ni vin d’honneur, ni banquet. Et la vie reprit son cours, comme si de rien n’était.
Dès que cela avait été possible, ordre avait été donné de réintégrer l’ensemble des prisonniers dans les geôles toutes neuves. Une fois hommes et femmes déplacés non sans mal dans leurs nouveaux « appartements », l’Etat Major dut préparer une réception pour les hauts gradés du Donjon. Le Commandant et la Capitaine n’étant ni l’un ni l’autre portés sur les honneurs et les ronds de jambe, il y mirent un entrain relatif. L’organisation prévue consistait donc en une cérémonie simple, correcte, mais tout de même professionnelle. Il n’était pas dit que la Garde de Hurlevent faillirait à ses devoirs.
Ils étaient la fine fleur du Royaume, ils avaient eu la patience et l’abnégation nécessaires pour supporter bruits et désagréments sans se plaindre (mais l’auraient-ils pu, c’est peu probable), ils avaient consciencieusement rempli leur devoir, tous, recrues, gardes, sous officiers et officiers méritaient donc le respect de leurs supérieurs qui comptaient bien le leur signifier. Il fallait même que cela se sache. Certes on visiterait les geôles, mais il fallait officier dans la cour, afin que le public, qu’on imaginait nombreux, vienne assister à la cérémonie.
Il faisait frais et humide, en ce matin du 16 novembre 45, dans une cour où ne stationnaient que le régiment au complet et quatre ou cinq manants qui espéraient grapiller quelques restes d’un banquet qu’ils imaginaient plantureux. Le ventripotent Chevalier venu les féliciter en grandes pompes était accompagné de deux gratte-papiers qui faisaient grise mine. Il regrettait de n’avoir pas pris sa lourde cape de laine, bien plus chaude, même si moins glorieuse. Il annonâit son discours et n’attendait que le moment du vin d’honneur, bien au chaud dans le bureau du Commandant. Les gardes, eux, engoncés dans leurs armures de plaque rutilantes, attendaient de savoir quel serait le montant de la prime.
Tous furent déçus, il n’y eut ni prime, ni vin d’honneur, ni banquet. Et la vie reprit son cours, comme si de rien n’était.
Matilda Koen- Citoyen
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